• Dernière modification : 12/10/2013 

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    Le Français Meziche, cadre présumé d'Al-Qaïda, mis en examen à Paris

    Le Français Meziche,  cadre présumé d'Al-Qaïda, mis en examen à Paris
    © AFP

    Considéré comme un cadre historique d'Al-Qaïda, le Franco-Algérien Naamen Meziche, soupçonné d'être impliqué dans des projets d'attentats en Occident, a été mis en examen à Paris, a annoncé samedi une source judiciaire.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Considéré comme un cadre "important" de la cellule terroriste Al-Qaïda, le Franco-Algérien Naamen Meziche, expulsé le 9 octobre par le Pakistan vers la France, a été mis en examen vendredi 12 octobre par la justice française et écroué à Paris, a annoncé une source judiciaire samedi.

    Meziche a été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste en vue de commettre des actes criminels, a-t-on précisé. Cela fait plus de dix ans que l'homme, environ 43 ans, est "dans le radar" des agents antiterroristes européens, même s'il n'a aucun casier judiciaire connu en Europe et que sa participation à des actes terroristes n'a jamais été établie.

    Selon Roland Jacquard, "Ce qui intéresse les renseignements français, c’est que Meziche est probablement le terroriste qui connaît le mieux les filières de recrutement employées par [Al-Qaïda] pour attirer des jeunes djihadistes dans les camps d’entraînement".

    "Probablement le terroriste qui connaît le mieux les filières de recrutement"
    Roland Jacquard, président de l'Observatoire international du terrorisme

    Proche de la "cellule de Hambourg"

    Né en 1970 à Paris, Meziche avait quitté la France au début des années 1990 pour l'Afghanistan, bastion d'Al-Qaïda, puis pour l'Allemagne, où il était devenu un proche de la "cellule de Hambourg", à laquelle appartenait certains des auteurs des attaques du 11-Septembre.

    Détenu au Pakistan depuis seize mois, il a été expulsé mardi avant d'être cueilli dès sa descente d'avion par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Cette arrestation s'est faite sur commission rogatoire d'un juge d'instruction antiterroriste parisien, dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en mars 2013.

    Meziche avait été intercepté en mai 2012 avec trois autres Français dans une région reculée du sud-ouest du Pakistan, empruntée par les djihadistes car proche des zones tribales, principal bastion d'Al-Qaïda dans la région, et de l'Afghanistan.

    Ces trois Français ont été expulsés vers la France il y a plusieurs mois. Ils sont toujours écroués et font également l'objet d'une enquête judiciaire distincte.
    Sur le radar des services antiterroristes depuis plus de dix ans, Meziche n'a toutefois aucun casier judiciaire connu en Europe et son importance réelle au sein de la nébuleuse djihadiste reste sujette à débat.

    L'affaire Merah encore dans les mémoires

    Les enquêteurs français souhaitaient l'interroger sur des renseignements fournis par les services de renseignement allemands. Également au centre des préoccupations des policiers français, l'activité qu'a eue Naamen Meziche dans la zone frontalière pakistano-afghane et son éventuelle participation à des actes criminels.

    Son cas devrait être suivi de près dans un pays encore marqué par l'affaire Mohammed Merah, qui avait tué sept personnes en mars 2012, affrimant agir au nom d'Al-Qaïda.

    Comme l'avait déjà prouvé l'affaire Merah, la zone Afghanistan-Pakistan reste un aimant pour les djihadistes étrangers, y compris français, même si leur nombre semble avoir fortement baissé ces dernières années en raison de l'apparition d'autres fronts au Moyen-Orient, notamment en Syrie, ou en Afrique.

    Avec dépêches
     


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    Dernière modification : 08/10/2013 

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    Le Pakistan remet à la France

    un "cadre important d'Al-Qaïda"

    Le Pakistan remet à la France un
    Par FRANCE 24 (texte)
     

    On le décrit comme étant un "cadre important d’Al-Qaïda", un "gros poisson". Naamen Meziche, ce Français considéré comme un cadre historique de l’organisation terroriste et soupçonné d'être impliqué dans une filière d'apprentis djihadistes, a été remis ce mardi 8 octobre à la France par les autorités pakistanaises, ont annoncé à l'AFP des sources concordantes.

    Après 16 mois de détention au cours desquelles il est resté muet, Meziche a été expulsé par le Pakistan qui l'a conduit dans la nuit de lundi à mardi à l'aéroport d'Islamabad, où il a été placé dans un avion à destination de Paris, encadré par une escorte.

    Les autorités françaises espèrent avoir plus de succès pour le faire parler. Meziche, qui a également un passeport algérien, a été placé en garde à vue par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), a précisé une source judiciaire. En matière antiterroriste, une garde à vue peut durer quatre jours en France.

    Issu de la "cellule de Hambourg"

    L'homme avait été arrêté en mai 2012 par la police pakistanaise alors qu'il voyageait en bus avec trois autres Français dans le sud-ouest reculé du Pakistan, souvent emprunté par les djihadistes car proche des zones tribales, principal bastion d'Al-Qaïda dans la région, et de l'Afghanistan.

    Lors de son arrestation, les services de renseignement français avaient décrit Meziche comme étant à la "cellule de Hambourg" à laquelle appartenaient plusieurs des pirates de l'air auteurs des attentats du 11 septembre 2001, également soupçonné d'être impliqué dans des projets d'attentats en Occident à la fin des années 2000. Mais son importance au sein de la nébuleuse djihadiste reste sujette à débat. Il serait lié à Younis al-Mauritani, important cadre d'Al-Qaïda arrêté six mois avant lui au Pakistan.

    "C'est un gros poisson. On est dans le cœur historique d'Al-Qaïda", a assuré cette semaine à l'AFP un acteur de l'antiterrorisme français. Mais une autre source proche du dossier était plus nuancée, estimant "difficile de dire s'il est vraiment actif ou important ou un peu 'has been'" au sein de la nébuleuse. Et puis, le dossier reste mince : s'il est soupçonné de longue date d'appartenance à Al-Qaïda, aucun élément concret n'a à ce jour prouvé son implication dans un quelconque projet ou attaque terroriste. Il pourrait toutefois être placé en détention pour "association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes".

    Meziche lié aux menaces qui pèsent sur l'Europe

    Selon l'armée pakistanaise, Younis al-Mauritani avait été chargé "personnellement" par Oussama Ben Laden de planifier, à la fin des années 2000, des attentats contre "des cibles économiques importantes aux États-Unis, en Europe et en Australie". "Meziche est lié aux menaces qui pèsent sur l'Europe", assurait ainsi une source française lors de l'arrestation du Franco-Algérien.

    Meziche est le dernier membre de ce quatuor de Français arrêtés en 2012 à rejoindre la France. Expulsés en avril, les trois autres avaient à leur arrivée été mis en examen. Les autorités les soupçonnent d’être des recruteurs de jeunes djihadistes européens.

    Son cas devrait être suivi de près dans un pays encore marqué par l'affaire Mohammed Merah, qui avait tué sept personnes en mars 2012 en disant agir au nom d'Al-Qaïda.

    Comme l'avait déjà prouvé l'affaire Merah, la zone Afghanistan-Pakistan reste un aimant pour les djihadistes étrangers, y compris français, même si leur nombre semble avoir fortement baissé ces dernières années en raison notamment de l'apparition d'autres fronts au Moyen-Orient, notamment en Syrie, ou en Afrique.

    Avec dépêches


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  • Somalie : un leader des Shebab abattu

    par

    un commando américain ?

    le Samedi 5 Octobre 2013 à 23:38    
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    Par Antoine Krempf

     

    Un commando américain aurait abattu l'un des leaders des Shebab © IDÉ

     

    D'après le New York Times, un commando de Navy Seal aurait éliminé l'un des chefs des Shebabs somaliens ce samedi. L'opération aurait été décidée en réponse à l'attaque du centre commercial de Nairobi que les islamistes somaliens avaient revendiqués.

    Deux semaines après la sanglante attaque du centre commercial de Nairobi, ce serait donc la première réplique armée contre ceux qui l'on revendiqué. D'après le New York Times, un commando américain a mené un assaut samedi contre la villa de l'un des leaders des shebab. L'attaque aurait eu lieu dans la ville portuaire de Brava, au sud de Mogadiscio.

    "La cible", dont l'identité n'est pas mentionnée, aurait été abattue même si les soldats américains ont dû se retirer avant que l'information ne soit réellement confirmée. D'après "une source officielle de sécurité" citée dans le quotidien new-yorkais, l'opération aurait été planifiée depuis une semaine et demie, soit trois jours seulement après la fin de l'assaut contre le centre commercial de Nairobi.

    Une attaque confirmée par les Shebab

    Un peu plus tôt, les Shebab avaient annoncé qu'un raid avait été mené par bateau et hélicoptère dans la nuit de vendredi à samedi. Les islamistes assurent que l'un de leurs était mort pendant l'assaut avant que des renforts arrivent pour repousser les assaillants. Les témoins sur place affirment que les échanges de coups de feu ont duré pendant plus d'une heure.

    D'après un porte-parole de l'organisation somalienne, il y aurait "de nombreuses victimes" parmi les forces étrangères. D'après les Shebab, cette attaque a été menée "par des forces britanniques et turques". De son côté, Londres a démenti toute "participation britannique".

      

    . © IDÉ

    Par Antoine Krempf


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  • Dernière modification : 29/09/2013 

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    Les islamistes de Boko Haram abattent

    40 personnes dans un collège nigérian

    Les islamistes de Boko Haram abattent 40 personnes dans un collège nigérian
    © AFP

    Des étudiants endormis ont été pris pour cible, dimanche matin, par les islamistes de la secte Boko Haram, dans un dortoir d’un collège du nord-est du Nigeria. Au moins 40 personnes ont été tuées dans l’attaque.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Une attaque perpétrée dimanche matin par le groupe islamiste Boko Haram a provoqué la mort d’au moins une quarantaine de personnes. L’opération visait le dortoir d’un collège de la ville de Gubja, dans le nord-est du Nigeria.

    "Nous avons maintenant 40 corps qui ont été amenés dans la morgue après l'attaque", a déclaré un responsable de l'hôpital de Damaturu, situé à 30 kilomètres du lieu de l’attaque dans la capitale de l’État de Yobe. Selon cette source anonyme, il s'agirait vraisemblablement d'étudiants du Collège de l'Agriculture à Gbuja.

    Des terroristes de Boko Haram "se sont introduits dans le collège de l'Agriculture et ont tiré sur des étudiants alors qu'ils étaient endormis", a confirmé le porte-parole militaire de l'État, Lazarus Eli.

    Cette attaque meurtrière est la dernière d’une longue liste sur ces quatre dernières années. L'État de Yobe, notamment, est le théâtre de violentes attaques depuis plusieurs mois. Ces opérations, menées à chaque fois contre des étudiants, ont toutes été imputées à Boko Haram.

    Jusqu’alors, l’attaque la plus meurtrière menée par Boko Haram sur un établissement scolaire s’était produite en juillet dans la ville de Mamudo. Les islamistes avaient lancé des grenades explosives puis ouvert le feu dans des dortoirs, abattant 41 personnes, pour la plupart des étudiants.

    Boko Haram - dont le nom signifie "l'éducation occidentale est un péché" en langue haoussa – vise de nombreuses écoles, universités et collèges depuis 2009 et le début de leur insurrection.

     

    vec dépêches.


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  • Une vidéo de l'otage Francis Collomp diffusée

    par les islamistes d'Ansaru

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-09-27T20:19:20+02:00" itemprop="datePublished">27.09.2013 à 20h19</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-27T21:09:16+02:00" itemprop="dateModified">27.09.2013 à 21h09</time>

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    <figure class="illustration_haut">

    Capture écran de la vidéo de l'otage Francis Collomp diffusé par le groupe Ansaru.

    </figure>

    Le groupe islamiste nigérian Ansaru a diffusé une vidéo de l'otage français Francis Collomp, enlevé le 19 décembre 2012 dans le nord du Nigeria, selon le réseau américain de surveillance des sites islamistes SITE. Sur cette vidéo, Francis Collomp lit en anglais et laisse entendre qu'elle a été tournée le 5 septembre 2013. Il appelle à le gouvernement français et nigérian à ouvrir des négociations avec le groupe en vue de sa libération. Un homme non identifé portant une arme se tient derrière lui pendant qu'il lit un texte.

    L'ingénieur français de 64 ans travaillant pour l'entreprise Vergnet avait été enlevé à Rimi, dans l'Etat du Katsina (nord du Nigeria), lors d'une attaque de sa résidence par une trentaine d'hommes armés. Le rapt avait été revendiqué par Ansaru, qui serait lié au groupe islamiste Boko Haram.

    Lire notre décryptage : "Ansaru monte en puissance en médiatisant ses actions"

    Ansaru a justifié l'enlèvement par "la position du gouvernement français et des Français contre l'islam et les musulmans", évoquant notamment l'intervention militaire en préparation dans le nord du Mali et la loi de 2011 contre le port du voile intégral en public. En signe de solidarité avec l'ingénieur, la ville du port où il résidait a déployé sur la façade de sa mairie une grande photo de lui.

    LA FRANCE NE PAIERA PLUS DE RANÇON

    Selon nos informations, depuis la mi-janvier, François Hollande a fait savoir, directement et indirectement à l'ensemble des familles de citoyens français actuellement détenus dans le monde que la doctrine avait changé. La France ne paiera plus.

    Depuis vingt-cinq ans, la politique française consistait à refuser officiellement toute négociation avec les ravisseurs. Dans les faits, des rançons ont été régulièrement versées. Désormais, non seulement l'Etat refusera toute transaction financière, mais il s'opposera "à toute forme de versement", selon les termes d'un conseiller ministériel, ce qui vise également les sommes que les familles, les entreprises ou les compagnies d'assurance pourraient être conduites à remettre par leurs propres moyens aux preneurs d'otage.

    Lire aussi : "Otages : la France ne veut plus payer"


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