• Une vidéo "crédible" des quatre Français otages

    au Sahel diffusée par AQMI

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-09-16T19:52:31+02:00" itemprop="datePublished">16.09.2013 à 19h52</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-09-17T11:34:15+02:00" itemprop="dateModified">17.09.2013 à 11h34</time>

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    Trois ans jour pour jour après leur enlèvement à Arlit, au Sahel, sept otages européens dont quatre Français, apparaîtraient sur une vidéo tournée à la fin de juin et transmise par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), annonce lundi 16 septembre l'agence de presse mauritanienne ANI sur son site Internet.

    Les autorités françaises ont confirmé en partie l'authenticité de la vidéo qui "apparaît crédible" et constituerait "une nouvelle preuve de vie des quatre otages français." Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, doit recevoir mercredi les familles des otages, assurant que "tous les services de l'Etat sont mobilisés pour permettre leur libération et leur retour auprès de leurs proches".

    <figure class="illustration_haut"> Les visages des quatre Français kidnappés au Niger en 2010 sont désormais affichés sur l'hôtel de ville de Paris. </figure>

    "ACCÉLÉRER LES NÉGOCIATIONS"

    ANI dit avoir reçu un enregistrement vidéo, à une date non précisée, "à l'occasion de l'anniversaire des trois ans de l'enlèvement et de la détention de ces otages". Parmi les Français figurent "Pierre Legrand, Thierry Dol, Marc Féret et Daniel Larribe" ainsi que "le Néerlandais Sjaak Rijke, le Suédois Johan Gustafsson et Stephan Malcolm", qui sont "visiblement en bonne santé, barbe soignée, drapés dans des caftans touaregs".

    Le beau-frère d'un des otages, Frédéric Cauhapé, se réjouit de cette nouvelle "positive" mais constate que "c'est une habitude qu'AQMI a de caler ses actions de communication sur les nôtres" et réclame d'"accélérer les négociations".

    Lire aussi : "L'inquiétude des familles des otages détenus par AQMI"

    Dans le message, où les otages français précisent qu'ils s'expriment à la date du 27 juin 2013, ils "exhortent leurs peuples et leurs gouvernements respectifs à négocier leur libération", écrit l'agence mauritanienne.

    Dimanche soir sur TF1, le président français, François Hollande, a déclaré avoir des "preuves de vie" des otages français enlevés le 16 septembre à Arlit, au Niger, sur un site d'extraction d'uranium d'Areva. Trois ans après cet enlèvement, des proches des captifs ont organisé une marche symbolique dans la nuit de dimanche à lundi à Paris et en région parisienne.


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Al-Qaida revendique les attentats en Irak

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-08-12T00:46:00+02:00" itemprop="datePublished">12.08.2013 à 00h46</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-12T01:04:15+02:00" itemprop="dateModified">12.08.2013 à 01h04</time>

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    Une vague d'attentats a fait au moins 74 morts en Irak pendant la fête de fin du ramadan en Irak.

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    L'"Etat islamique en Irak et au Levant" (EIIL), une branche d'Al-Qaida, a revendiqué dimanche 11 août, dans un communiqué publié sur des sites djihadistes, la vague d'attentats qui a fait au moins 74 morts en Irak pendant la fête de fin du ramadan. Les chiites "ne connaîtront la sécurité ni la nuit ni le jour, ni le jour de l'Aïd ni aucun autre", affirme le groupe dans un communiqué.

    Contrairement à la communauté internationale, les dirigeants irakiens, et notamment le premier ministre Nouri Al-Maliki, sont restés silencieux face à ces attaques. Le pays a connu son mois de ramadan le plus sanglant depuis 2008, avec plus de 800 personnes tuées, selon un bilan établi par l'AFP.

    "Il n'y aura aucune amélioration de la situation en Irak", a déploré Abou Samer, ingénieur à la retraite de 64 ans habitant à Shaab, un quartier commerçant du nord de la capitale où un double attentat a entraîné la mort de huit personnes. "Je ne peux faire confiance à aucun politicien", insiste le sexagénaire, qui espère envoyer ses enfants à l'étranger.

    ABOU BAKR AL-BAGHDADI RECHERCHÉ

    A Bagdad, les forces de sécurité ont renforcé dimanche les contrôles aux barrages routiers, provoquant de vastes embouteillages. Mais malgré ce dispositif, habituel après des attentats, de nouvelles violences ont fait six morts, selon des responsables : trois soldats tués par un engin explosif au sud de la capitale, deux miliciens abattus près de Baqouba et un homme qui franchissait un barrage policier à vive allure visé par un policier à Mossoul (nord).

    Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, Alistair Burt, a dénoncé la vague d'attentats de samedi, estimant qu'elles avaient "clairement visé à alimenter le conflit confessionnel et à déstabiliser le pays". Les Etats-Unis ont qualifié pour leur part les auteurs des attentats d'"ennemis de l'islam" et rappelé qu'une prime de 10 millions de dollars était offerte pour toute information permettant de "tuer ou capturer Abou Bakr Al-Baghdadi", le chef de l'"Etat islamique en Irak et au Levant".

    La vague de violences est survenue quasiment trois semaines après deux assauts spectaculaires menés par ce groupe contre deux prisons irakiennes, qui ont permis la libération de plusieurs centaines de détenus, dont de hauts responsables du réseau extrémiste. Des experts ont souligné que ces évasions ajoutaient à la défiance de la population vis-à-vis du gouvernement, déjà accusé d'incurie face à la recrudescence des attentats ces derniers mois et qui se voit aussi reprocher son incapacité à fournir des services de base.

    Les tension depuis le début de l'année sont encouragées, selon des analystes, par la montée de la colère chez la minorité sunnite, qui a organisé en décembre des manifestations pour dénoncer les discriminations dont elle se dit victime. Le gouvernement, dominé par des chiites, a depuis fait quelques concessions, libérant notamment plusieurs milliers de prisonniers, mais sans résoudre le cœur du problème.

    </article>

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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Le chef d'Al-Qaida dans la péninsule arabique

    promet de libérer ses "frères"

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-08-12T01:16:46+02:00" itemprop="datePublished">12.08.2013 à 01h16</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-12T01:18:15+02:00" itemprop="dateModified">12.08.2013 à 01h18</time>

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    Le chef d'Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA), Nasser Al-Whaychi, en janvier 2009.

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    Le chef d'Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA), Nasser Al-Whaychi, a promis de libérer au plus vite les prisonniers membres du réseau extrémiste, dans un message mis en ligne dans la nuit de dimanche à lundi intitulé "lettre aux captifs dans les prisons des tyrans". "L'emprisonnement ne va pas durer et les chaînes vont se défaire", insiste le chef djihadiste yéménite.

    "Vos frères sont en train d'abattre les remparts et les trônes du mal (...) et la victoire est à portée de main", ajoute-t-il. "Nous sommes sur le même navire, certains se trouvent sur le pont et d'autres en cale et chaque équipe doit son salut à l'autre".

    Ancien bras droit d'Oussama Ben Laden, Nasser Al-Whaychi est à la tête de la branche du réseau la plus active selon les Etats-Unis. AQPA est soupçonné d''être derrière les menaces d'attentats ayant justifié la fermeture de missions diplomatiques américaines dans une vingtaine de pays dont le Yémen.

    </article>

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  • Un Tunisien lié à un groupe islamiste radical

    expulsé de France

     

    Publié le 09.08.2013, 21h22 | Mise à jour : 23h52

    ILLUSTRATION. Un Tunisien de 36 ans, «proche de la mouvance islamiste radicale», a été interpellé et expulsé «en urgence absolue» vendredi du territoire français a annoncé le ministère de l'Intérieur.

    ILLUSTRATION. Un Tunisien de 36 ans, «proche de la mouvance islamiste radicale», a été interpellé et expulsé «en urgence absolue» vendredi du territoire français a annoncé le ministère de l'Intérieur. | LP Archives / Aurélie Audureau

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    Un Tunisien de 36 ans, «proche de la mouvance islamiste radicale», a été interpellé et expulsé vendredi «en urgence absolue». Il est impliqué «dans plusieurs projets d'action violente notamment à l'encontre de deux journalistes» a annoncé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.  L'homme, qui vivait à Gentilly (Val-de-Marne), résidait «depuis plusieurs années en situation irrégulière sur le sol français» précise simplement le ministère. 

    Ce ressortissant tunisien «a également manifesté à plusieurs reprises sa volonté de partir en Syrie pour participer au djihad en combattant au sein du groupe Jabhat al Nursa», principal groupe jihadiste syrien, «qui a récemment prêté allégeance à Al Qaïda», précise-t-on place Beauvau.


    «Au regard de ces éléments cet individu représentait une menace réelle pour la sûreté de l'Etat et la sécurité publique, justifiant une mesure d'expulsion, prononcée par un arrêté ministériel du 15 mai 2013 et selon une procédure d'urgence absolue» déclare le ministère. 

    Une dizaine d'islamistes présumés expulsés depuis mai 2012

    En septembre dernier, Manuel Valls s'était déjà montré ferme et intransigeant, affirmant qu'il «n'hésiterai pas à faire expulser ceux qui se réclament de l'islam et représentent une menace grave pour l'ordre public et qui, étrangers dans notre pays, ne respectent pas nos lois et nos valeurs». Une fois de plus, cité dans le communiqué, le ministre rappelle «qu'il n'y aura aucune tolérance à l'égard de ceux qui prônent la violence et qui s'en prennent aux valeurs de la République».

    Depuis mai 2012, une dizaine d'islamistes présumés ont été expulsés du territoire français.

    LeParisien.fr


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    Six membres d'Al-Qaïda tués au Yémen après une nouvelle attaque de drone

    Six membres d'Al-Qaïda tués au Yémen après une nouvelle attaque de drone
    © AFP

    Six membres d'Al-Qaïda sont morts dans une frappe menée par un drone, probablement américain, jeudi matin au Yémen. Mercredi, Sanaa avait annoncé avoir déjoué une série d'attaques de la nébuleuse terroriste.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    Six membres d'Al-Qaïda ont été tués dans une attaque menée par un drone, probablement américain, jeudi 8 août à l'aube au Yémen, la sixième attaque du genre dans ce pays depuis fin juillet, a indiqué un responsable tribal. L'attaque a visé deux voitures circulant dans le secteur d'Al-Chabwane dans la région de Marib, à l'est de la capitale Sanaa.

    Cette frappe intervient alors que les États-Unis ont lancé une alerte à des menaces d'attentats d'Al-Qaïda et fermé une vingtaine de leurs représentations au Moyen-Orient, y compris à Sanaa, et en Afrique. En outre, les autorités yéménites ont affirmé avoir mis en échec le week-end dernier un plan d'Al-Qaïda consistant à s'emparer de villes et d'installations pétrolières et à prendre en otage des étrangers.

    Drones américains

    Depuis le 28 juillet, les frappes de drone menées au Yémen ont fait au total 30 morts. Les États-Unis sont les seuls à disposer d'appareils de ce type dans la région. Des habitants de Sanaa ont affirmé jeudi 8 août, au premier jour de la fête musulmane de l'Aïd el-Fitr marquant la fin du mois de jeûne de ramadan, avoir vu un drone survoler la capitale dans la nuit et à l'aube.

    Malgré le trafic et les célébrations dans Sanaa pour l'Aïd, d'importantes mesures de sécurité étaient toujours en place notamment des barrages routiers, selon un correspondant de l'AFP sur place. Signe d'une crainte d'attaques, le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi et d'autres hauts responsables ont participé à la prière de l'Aïd al-Fitr à la mosquée de la présidence et non dans l'une des grandes mosquées de la capitale.

    Ambassades toujours ferméees

    L'alerte de sécurité américaine avait entraîné la fermeture dimanche de l'ambassade des États-Unis à Sanaa et dans de nombreux autres pays, essentiellement arabes, ainsi que des missions diplomatiques occidentales dans la capitale yéménite. Les États-Unis ont également pressé tous leurs ressortissants au Yémen de "partir immédiatement" et évacué leur personnel diplomatique.

    Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa), basée au Yémen, est considérée par les États-Unis comme la branche la plus active de la nébuleuse extrémiste. Le président américain Barack Obama a estimé cette semaine que "le noyau central d'Al-Qaïda s'achemine vers une défaite" mais a appelé à prendre "au sérieux" les menaces extrémistes contre les intérêts américains.

    Avec dépêches


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