• Le groupe islamiste Boko Haram revendique l'enlèvement des sept Français au Cameroun

    Mis à jour le <time datetime="2013-02-25T19:44:22+01:00" itemprop="dateModified">25/02/2013 | 19:44</time> , publié le <time datetime="2013-02-25T17:37:39+01:00" itemprop="datePublished">25/02/2013 | 17:37  </time>
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    Capture d'écran d'une vidéo circulant sur YouTube, le 25 février 2013, et montrant un groupe de personnes qui correspondraient aux sept otages français enlevés au Cameroun. 

    Capture d'écran d'une vidéo circulant sur YouTube, le 25 février 2013, et montrant un groupe de personnes qui correspondraient aux sept otages français enlevés au Cameroun. 

    (YOUTUBE)

    Jean-Marc Ayrault a confirmé, lundi 25 février, que le groupe islamiste Boko Haram, qui mène des attaques parfois sanglantes au Nigeria depuis plusieurs mois, avait revendiqué l'enlèvement des sept Français dans le nord du Cameroun, la semaine dernière. Sa déclaration intervient après qu'une vidéo de cette famille a été diffusée sur YouTube, le même jour.

    La vidéo de plus de trois minutes est non datée, mais circule sur YouTube. Elle met en scène un groupe de personnes qui correspond aux sept otages français. Une source proche de la famille jointe par l'Agence France-Presse a indiqué l'avoir identifiée sur les images. Contacté par Francetv info dans l'après-midi, le ministère des Affaires étrangères n'a toutefois pas confirmé qu'il s'agissait bien d'eux.

    Boko Haram demande la libération de "frères"

    Sous la contrainte, Tanguy Moulin-Fournier précise en français que ses ravisseurs appartiennent au groupe islamiste nigérian Boko Haram. "Nous avons été arrêtés par Ahlis Sunnah Lādda'awatih wal-Jihad [Boko Haram]. Ils veulent la libération des frères de Ahlis Sunnah Lādda'awatih wal-Jihad emprisonnés au Cameroun. Ils veulent la libération des femmes de Ahlis Sunnah Lādda'awatih wal-Jihad emprisonnées au Nigeria", déclare-t-il. L'un des ravisseurs menace ensuite en arabe de tuer les otages si les revendications du groupe ne sont pas satisfaites.

    France Télévisions ne diffuse pas d'images qui pourraient porter atteinte à la dignité des otages. C'est pourquoi nous publions cette vidéo floutée et sans le son.  


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    "Ansaru monte en puissance en médiatisant ses actions"

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-02-20T19:08:08+01:00" itemprop="datePublished">20.02.2013 à 19h08</time>   lien

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    <figure class="illustration_haut"> Capture d'écran d'une vidéo montrant Ansaru en décembre 2012. </figure>

    Sept touristes français, dont quatre enfants, ont été enlevés mardi 19 février dans l'extrême-nord du Cameroun, puis emmenés au Nigeria voisin, une prise d'otages dont le groupe Ansaru pourrait être l'auteur. La faction islamiste s'est en effet déjà illustrée par le kidnapping d'un ingénieur français, fin décembre, dans le nord du Nigeria, ainsi que par le rapt de sept employés étrangers de la société Setraco au cours du week-end.

    Lire : Sept touristes français enlevés par "un groupe terroriste" au Cameroun

    Mathieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université de Toulouse-II, estime que la formation, qui fonctionne par petits commandos autonomes, enlève des Occidentaux pour faire parler d'elle sur la scène internationale, mais aussi par soutien et sympathie pour Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).

    Qu'est-ce que le groupe Ansaru ?

    Mathieu Guidère : Le groupe islamiste Ansaru, de son nom complet Ansaru al-Muslimin Fi Bilad al-Sudan (Les défenseurs des musulmans en Afrique noire), est une faction dissidente, depuis janvier 2012, de la secte nigériane Boko Haram. Cette formation, basée dans le nord-est du Nigeria, à la frontière avec le Tchad et le Cameroun, compte un millier de membres et est dirigée par un certain Abou Oussama al-Ansari.

    C'est un groupe qui monte en puissance en faisant parler de lui par des actions spectaculaires et médiatiques. Il essaye d'attirer le maximum de membres de Boko Haram, créé en 2002, et qui compte encore quelque 10 000 combattants.

    Pourquoi Ansaru a-t-il fait sécession de Boko Haram ?

    Les deux groupes mènent le djihad et veulent imposer la charia. Mais les chefs d'Ansaru ont fait sécession pour deux raisons. D'un point de vue idéologique, tout d'abord, Ansaru souhaite mener le djihad et appliquer la charia partout où les musulmans noirs sont majoritaires, tandis que Boko Haram veut le faire seulement dans le nord du Nigeria. Le premier a un agenda régional, tandis que le second poursuit un agenda local.

    Sur le plan opérationnel, Ansaru refuse les attentats-suicides et la pose de bombes dans les lieux publics. Il s'avère en réalité un groupe plus modéré que Boko Haram. Pour faire connaître la cause des musulmans au nord du Nigeria, ses membres ont plutôt opté pour la stratégie des kidnappings d'Occidentaux, qui leur permet de médiatiser leur action sur la scène internationale. A l'inverse, ces enlèvements sont rejetés dans l'idéologie de Boko Haram, qui estime que le djihad se résume au combat, via des affrontements armés ou des attentats-suicides.

    De ces deux stratégies découle une organisation différente : Boko Haram a adopté une organisation pyramidale, tandis que Ansaru possède une structure fragmentaire et fonctionne par petits commandos autonomes, qui œuvrent sur une petite partie du territoire avec un objectif et une cible précis. Cela leur permet d'enlever plusieurs groupes d'Occidentaux en parallèle, comme cela s'est passé ce week-end.

    Quels sont les liens entre les deux groupes et AQMI ?

    Boko Haram est le groupe le plus proche d'Al-Qaida au Maghreb islamique. Il connaît AQMI depuis sa création, en 2007, et entretient des relations soutenues depuis 2010. Ansaru ne dispose pas des mêmes contacts, car il est de création récente, mais certains de ses membres ont été entraînés par AQMI au nord du Mali l'an dernier. Ces relations ont été interrompues par le déclenchement de la guerre et de l'intervention française, ce qui a conduit ses membres à fuir le nord du Mali pour retourner au nord du Nigeria.

    Lire : Les liens troubles entre Boko Haram et AQMI au Nigeria

    Les relations entre Ansaru et AQMI pourraient toutefois se développer : les deux groupes ont des liens idéologiques, puisqu'ils promeuvent le djihad et la charia au niveau régional, et Ansaru enlève des Occidentaux aussi par soutien et sympathie pour AQMI. Le groupe s'attaque en particulier à la France, devenue à ses yeux, avec l'intervention au Mali, le leader des croisés sur les terres de l'islam.

    </article>

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  • L'homme qui a tué Ben Laden raconte la mission

    Créé le 11/02/2013 à 20h58 -- Mis à jour le 11/02/2013 à 21h10    lien
    La résidence occupée par Oussama ben Laden avant sa mort, le 4 mai 2011, à Abbottabad (Pakistan)
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    La résidence occupée par Oussama ben Laden avant sa mort, le 4 mai 2011, à Abbottabad (Pakistan) F.MAHMOOD / REUTERS

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    ETATS-UNIS - «Le tireur» parle pour la première fois de ces 15 secondes historiques et du difficile retour la vie civile, au chômage et sans assurance santé...

    De notre correspondant à Los Angeles

    «C'est lui, bam, c'est fait.» Le soldat des forces spéciales américaines qui a tué Oussama Ben Laden raconte, dans un entretien au magazine Esquire, l'opération commando menée contre le chef d'al-Qaïda à Abbottabad, au Pakistan dans la nuit du 1er au 2 mai 2011.

    Lorsqu'il rentre dans la chambre de Ben Laden, c'est le noir total. Le leader d'al-Qaïda peut entendre mais ne voit rien. Le soldat, lui, est équipé de lunettes de vision nocturne. «La première chose que je remarque, c'est à quel point il est grand et maigre, plus grand que nous tous. Je le regarde et il bouge sa main. Il a une mitraillette sur l'étagère, son fameux AK 47. Il s'avance.» Sa plus jeune femme est là. «Je ne sais pas si elle a une veste explosive et s'il veut la forcer à finir en martyr. Son pistolet est à portée de main. Il constitue une menace. Il me faut un tir à la tête pour qu'il n'ait pas d'occasion de se faire exploser. Je tire deux fois, en plein front. Bam, bam, la deuxième fois alors qu'il s'écroule devant son lit. Je tire une nouvelle fois, bam, au même endroit. Il ne bouge plus. Il est mort. Sa langue pend. Oh putain! Tout le monde le voulait mort mais personne ne voulait dire, ''Hey, vous allez tuer ce mec''. C'était plutôt tacite, on savait ce qu'on attendait de nous.»

    Une dernière image reste gravée dans la mémoire du tireur. «Son front était horrible. Ouvert en forme de V. Je pouvais voir des bouts de son cerveau éparpillés sur son visage. Le public américain ne veut pas savoir à quoi cela ressemble.»

    Au chômage

    Obama a appelé ces Navy SEALs de la Team 6 «des héros anonymes». Pour Joe Biden, ce sont «la crème de la crème». Mais celui qu'Esquire appelle simplement «le tireur» n'a pas eu le droit aux lauriers ni même à une retraite dorée.

    Après 16 ans de carrière, ce père de famille de 35 ans a effectué une dernière mission en Afghanistan puis a décidé de raccrocher car il voulait «vivre assez vieux pour voir [ses] enfants se marier.». Il est aujourd'hui au chômage, sans assurance santé ni retraite militaire, car il faut 20 ans de service pour la toucher. Séparé de sa femme, il habite malgré tout avec elle et leurs enfants pour économiser.

    Sa famille ne bénéficie d'aucune protection particulière. Il a donc appris à ses enfants à se cacher dans la baignoire et à sa femme à tirer au fusil. Un sac est prêt pour un départ précipité et contient de quoi survivre deux semaines. Le gouvernement leur a proposé un programme de protection de témoins, avec un poste de «chauffeur de camion à Milwaukee». Mais cela s'accompagnait de l'interdiction de contacter leur famille et leurs amis, et l'ex-soldat a refusé. Il n'a pas l'intention d'écrire un livre révélant d'autres détails comme plusieurs membres de l'équipe car il respecte «le code du silence».

    Zero Dark Thirty «fidèle»

    Il donne son avis sur le film Zero Dark Thirty. Si certains détails ont été «hollywoodisés», notamment l'assaut final, il estime que le portrait de l'agent de la CIA surnommée Miss 100% –car elle était certaine que Ben Laden se trouvait dans la résidence– est «fidèle».

    Après avoir passé près d'un an avec l'ancien soldat, le journaliste Phil Bronstein décrit un homme «drôle et apaisé, prêt à tout pour ses enfants». Ce qu'il retient de son face à face avec Ben Laden? «Alors que je le regardais rendre son dernier souffle, je me suis demandé: ''Est-ce la meilleure ou la pire chose que j'aie jamais faite''?»

    Philippe Berry

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  • Islamisme radical: Plusieurs personnes interpellées en région parisienne ce mardi matin

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    Créé le 05/02/2013 à 08h28 -- Mis à jour le 05/02/2013 à 10h57
    Les locaux de la DCRI à Levallois.

    Les locaux de la DCRI à Levallois.M. MEDINA / AFP

    ENQUÊTE – Ils appartiendraient à une filière d'acheminement de jihadistes vers le Sahel…

    Quatre personnes ont été interpellées par la DCRI ce mardi matin en région parisienne dans le cadre d’une enquête sur l’islamisme radical, a confirmé Manuel Valls sur BFM TV.  Menée par le juge antiterroriste Marc Trévidic, cette enquête porte sur une filière d'acheminement de djihadistes vers le Sahel, a indiqué une source policière. Selon nos infomations, une des cibles étaient notamment un individu rentré récemment du Mali. 

    D'après des sources policières, il s'agit de trois Franco-congolais et d'un Malien. La DCRI a opéré notamment à L'Haý-les-Roses, dans le Val-de-Marne. Le ministre de l'Intérieur a précisé que le coup de filet fait suite «à l'arrestation d'un individu cet été entre le Mali et le Niger».

    «Une poignée de Français sont au Sahel»

    Selon des sources judiciaires et policières, il s'agit d'un Franco-congolais de 27 ans, Cédric Lobo, qui était animateur social à Asnières, dans les Hauts-de-Seine, et a été arrêté à Niamey, la capitale du Niger, alors qu'il tentait d'acheter un véhicule 4x4 avec un faux permis pour rejoindre Aqmi au Mali. Arrêté par la police du Niger, il a été expulsé vers laFrance, où il a été mis en examen et incarcéré, précise-t-on de mêmes sources.

    Manuel Valls a rappelé que les services français étaient continuellement «sur le qui-vive» pour faire face aux «menaces qui pèsent sur la France». «Il faut continuer le travail de démantèlement des celulles qui veulent soit agir sur notre territoire, soit exflitrer» des individus vers la Syrie ou le Sahel. Il a d'ailleurs confirmé qu'«une poignée de Français sont au Sahel». Il a toutefois assuré qu'«il n'y a pas de menace directe sur la France».

    La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur avait annoncé l'expulsion dans les prochains jours de prédicateurs étrangers, une déclaration suivie par l'expulsion d'un imam marocain lié à un groupe djihadiste jeudi dernier.

    M.P. avec agences

    Plus d'informations sur ce sujet en vidéo


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  • URGENT
    TERRORISME : la justice française libère Georges Ibrahim Abdallah sous condition d'expulsion vers le Liban

    La cour d'appel de Paris a accepté de libérer le Libanais Georges Ibrahim Abdallah, ex-chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises, sous condition d'expulsion vers le Liban.
    Incarcéré depuis 28 ans, il avait été condamné à perpétuité pour complicité dans l'assassinat de deux diplomates (américain et israélien) en France.


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