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    Les soldats français toujours "au contact"

    des jihadistes dans le nord du Mali

    AFP le <time datetime="2014-10-30T15:47:44+01:00" itemprop="datePublished">30/10/2014 à 15:47 </time>lien 

     
    Un soldat français de l'opération Serval (remplacée par celle de Barkhane) près de Gao au Mali, le 16 octobre 2013 ( AFP / Sebastien Rieussec )
    Un soldat français de l'opération Serval (remplacée par celle de Barkhane) près de Gao au Mali, le 16 octobre 2013 ( AFP / Sebastien Rieussec )

    Les forces françaises étaient toujours "au contact" des jihadistes armés jeudi en milieu de journée dans le nord du Mali, où un soldat français a été tué la veille, a indiqué à Paris l'état-major des armées.

    "Nous sommes encore au contact et dans l'ensemble du nord Mali, les opérations sont toujours en cours", a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Gilles Jaron, selon qui une mission "beaucoup plus large" des forces françaises "est en train de se dérouler au nord du Mali".

    Un sergent-chef des forces spéciales a été tué mercredi et deux autres militaires blessés dans le massif du Tigharghar, lors d'une opération destinée à freiner le retour des jihadistes dans le nord du Mali. Le blessé le plus gravement atteint, dont les jours ne sont pas en danger, devait être rapatrié "dans les prochaines heures" vers un hôpital militaire parisien, a précisé le porte-parole.

    "La situation est maîtrisée par l'armée française", "les combats se sont poursuivis dans la nuit, mais nous avons l'ascendant sur le terrain", a-t-il déclaré au cours du point de presse de la Défense.

    "Depuis le 28 octobre, parmi les opérations que nous conduisons en permanence sur l'ensemble de la bande sahélo-saharienne, la force Barkhane est plus spécifiquement engagée au nord du Mali, dans une action de lutte contre les groupes armés terroristes", a souligné le colonel Jaron. "C'est dans le cadre de cette mission conduite au nord du Mali que nous avons décidé d'engager une action contre les éléments terroristes implantés dans le massif du Tigharghar", a-t-il poursuivi.

    "Nous étions confrontés à une trentaine de terroristes lourdement armés, nous estimons que ce matin une vingtaine d'entre eux ont été neutralisés et nous sommes toujours au contact de cet adversaire", a souligné le porte-parole, précisant: "un adversaire est mis définitivement hors de combat quand il est tué, blessé ou fait prisonnier. C'est à peu près le cas de figure que nous avons ce matin".

    La force française Barkhane, qui sera dotée à terme de 3.000 hommes - dont 1.400 actuellement au Mali -, a depuis le mois d'août pour vocation d'agir contre les groupes jihadistes dans l'ensemble de la bande sahélo-saharienne.

    Le sergent-chef Thomas Dupuy est le dixième militaire français tué au Mali depuis le lancement, en janvier 2013, de l'intervention française Serval, à laquelle a succédé l'opération Barkhane le 1er août.

     

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  • Les Etats-Unis ont annoncé mardi le renforcement des mesures ...

    Etats-Unis: sécurité accrue dans les immeubles gouvernementaux

    <figure data-src-format="photo" role="group">L'immeuble Russell au Sénat américain à Washington le 10 décembre 2013<figcaption>L'immeuble Russell au Sénat américain à Washington le 10 décembre 2013 - T.J. Kirkpatrick Getty</figcaption></figure>

    © 2014 AFP

      • Créé le <time datetime="2014-10-28" pubdate="">28.10.2014 à 23:10</time>
      • Mis à jour le <time datetime="2014-10-28">28.10.2014 à 23:51</time>
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    Les Etats-Unis ont annoncé mardi le renforcement des mesures de sécurité autour de bâtiments du gouvernement fédéral en raison de menaces d'attentats, une semaine après les attaques qui ont coûté la vie à deux soldats au Canada voisin et l'agression de policiers à New York.

    Le ministre de la Sécurité intérieure Jeh Johnson a pris cette décision pour des raisons qu'il a qualifiées d'«évidentes», après «les appels répétés d'organisations terroristes à attaquer» les Etats-Unis.

    Il a indiqué dans un communiqué que ces mesures, qui ne seront pas précisées et seront sans cesse réévaluées pour des raisons de sécurité, seront prises dans divers immeubles gouvernementaux à Washington et dans d'autres villes américaines importantes.

    «Etant donné les événements dans le monde, la prudence nous dicte une vigilance renforcée dans la protection des installations gouvernementales et de nos personnels», a ajouté le ministre.

    Le FPS, l'Agence fédérale chargée de mettre en oeuvre ces mesures, est responsable de 9.500 bâtiments du gouvernement par lesquels transitent 1,4 million de personnes chaque jour.

    La semaine dernière, un homme armé d'une hachette a attaqué en plein après-midi, sans prononcer un mot, un groupe de quatre jeunes policiers débutants en patrouille dans une rue de l'arrondissement du Queens à New York. Il en avait blessé deux, dont l'un grièvement à la tête, avant d'être tué par balles, sept secondes après le début de son attaque, par les deux autres policiers.

    Toujours la semaine dernière, le Canada a été plongé dans l'horreur d'attaques ciblées sur des militaires quand, au même moment, des avions de chasse s'envolaient pour rejoindre la coalition internationale et bombarder les positions du groupe Etat islamique (EI) au nord de l'Irak.

    Le caporal Nathan Cirillo a été tué mercredi dernier sous les balles d'un tueur à Ottawa, avant d'être abattu moins de 5 minutes plus tard par la police. L'adjudant Patrice Vincent a été écrasé à Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) par la voiture de Martin Rouleau-Couture, un aspirant jihadiste, abattu aussi quelques minutes plus tard par les forces de l'ordre.

    Le Canada est membre de la coalition internationale contre l'EI, qui a enrôlé des milliers de volontaires au jihad qui rejoignent ses rangs en Syrie et en Irak.


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  • Lutte contre l’EI : la coalition internationale a mené 22 frappes aériennes en Irak

    Mise à jour le samedi 25 octobre 2014 à 13 h 26 HAE
    Reuters
    Une formation de F-18 américains servant aux raids de la coalition contre les djihadistes de l'EI en Irak et en SyrieUne formation de F-18 américains servant aux raids de la coalition contre les djihadistes de l'EI en Irak et en Syrie  Photo :  Handout . / Reuters

    Les États-Unis et leurs alliés de la coalition internationale ont mené 22 frappes aériennes vendredi et samedi en Irak contre l'État islamique (EI), a annoncé le Commandement central américain (CentCom).

    Les frappes ont notamment porté sur les secteurs habituellement visés : près du barrage de Mossoul et des villes de Falloujah et de Baïji, où se trouve une raffinerie pétrolière.

    Les frappes ont touché des unités de l'EI, plus ou moins importantes, des bâtiments, des véhicules et des positions de combats.

    Le bombardier, le chasseur et le drone utilisés dans les frappes sont tous revenus à leurs bases sans encombre, précise le CentCom.

    L'état-major des armées françaises a indiqué avoir participé au raid aérien mené par la coalition « dans la proche banlieue de Mossoul », dans le nord de l'Irak.

    Cette opération « visait à détruire un camp militaire utilisé par l'organisation terroriste pour aguerrir ses combattants », indique l'état-major dans un communiqué.

    Le président français François Hollande a déclaré vendredi que la France allait accélérer le rythme de ses opérations contre l'État islamique en Irak, après une frappe importante près de Kirkouk en appui des forces kurdes.

    Les États-Unis ont également mené des frappes en Syrie. Une pièce d'artillerie de l'EI a été détruite près de Kobané.

    Les forces irakiennes ont repris un secteur près de Bagdad

    Par ailleurs, les forces de sécurité irakiennes ont repris aux djihadistes de l'EI l'essentiel de la ville de Djourf al Sakhar près de Bagdad, ont annoncé samedi les autorités locales.

    « Nous sommes parvenus à repousser les terroristes de l'État islamique de la ville de Djourf al Sakhar aujourd'hui et là, nous sommes en train de hisser le drapeau irakien sur les bâtiments publics », a déclaré le gouverneur de la province, Sadik Madloul.

    Certains combattants de l'EI se sont enfuis vers Falloujah, ville de l'ouest contrôlée par le groupe, tandis que des combats continuent à faire rage près d'un pont reliant Djourf al Sakhar à Anbar, explique un commandant et porte-parole des forces de sécurité irakiennes.

    Par ailleurs, les forces kurdes ont repris samedi la ville de Zoumar, située dans le nord de l'Irak, ainsi que plusieurs villages voisins.

     

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  • Un groupe Djihadiste égyptien revendique de nouvelles décapitations  

    <section>

     
    <article>
     
     
    <section id="detail_content">Par: rédaction lien 
    5/10/14 - 20h02  Source: Belga</section>
    <section>Un soldat égyptien en poste devant l'académie de police du Caire © getty.

    Un groupe jihadiste égyptien a publié dimanche sur son compte Twitter une vidéo montrant l'exécution de quatre hommes, dont trois par décapitation, qu'il accuse d'être des espions de l'armée égyptienne ou du Mossad israélien.

    <section>

    Il s'agit de la deuxième vidéo dans lequel ce groupe, Ansar Beït al-Maqdess (les Partisans de Jérusalem), revendique des décapitations d'hommes accusés de collaborer avec Israël. 

    Ansar Beit al-Maqdess, qui mène régulièrement des attentats visant les forces de l'ordre égyptiennes, a affirmé à plusieurs reprises soutenir les jihadistes de l'État islamique (EI), qui ont décapité ces dernières semaines quatre otages occidentaux enlevés en Syrie. Il n'y a cependant pas fait allégeance. 

    Dans l'enregistrement posté dimanche sur le compte Twitter du mouvement apparaissent des images d'un discours délivré mi-septembre par le porte-parole de l'EI, Abou Mohammed al-Adnani, appelant les jihadistes du Sinaï à tuer les forces de sécurité égyptiennes. 

    On voit ensuite l'exécution des quatre hommes, après qu'ils aient "confessé", pour l'un d'eux travailler pour l'armée égyptienne, et pour les trois autres travailler avec le Mossad, les services de renseignements israéliens. 

    Le 28 août, le groupe avait déjà mis en ligne l'exécution de quatre hommes qu'il accusait de collaboration avec Israël. 

    Ansar Beït al-Maqdess aurait été fondé principalement par des Égyptiens en 2011, après l'insurrection ayant renversé Hosni Moubarak. 

    </section></section> </article></section> 

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    Le Canada, en état de choc, prend conscience

    de la menace islamiste

    <time>Publié le 23-10-2014 à 06h25Mis à jour le 24-10-2014 à 05h19</time>

    lien

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    Des policiers et enquêteurs près du Mémorial de la guerre après une fusillade au Parlement, le 22 octobre 2014 à Ottawa, au Canada
(c) AfpDes policiers et enquêteurs près du Mémorial de la guerre après une fusillade au Parlement, le 22 octobre 2014 à Ottawa, au Canada (c) Afp
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    Ottawa (AFP) - Le Canada a soudainement pris conscience jeudi que l'extrémisme islamiste pouvait le frapper directement, après deux attaques en trois jours contre des militaires et le Parlement fédéral menées par des tireurs aux idées proches des jihadistes.

    Les habitants d'Ottawa tentaient de reprendre une vie normale en dépit d'une forte présence policière au lendemain du drame qui s'est joué la veille en plein centre. Les drapeaux ont été mis en berne comme dans beaucoup de villes canadiennes.

    Le Parlement a repris ses travaux en rendant un vibrant hommage à l'officier de sécurité qui a abattu le tueur mercredi, avant d'observer une minute de silence et d'entonner l'hymne national "Ô Canada".

    La nervosité était néanmoins palpable. Au moment où le Premier ministreStephen Harper montait dans une voiture pour se rendre au Parlement après s'être recueilli au monument aux morts, la police a mis en joue et maitrisé un individu qui se trouvait à quelques mètres du chef dugouvernement canadien.

    Députés et sénateurs défilaient devant le monument aux morts, certains y déposaient une gerbe de fleurs, en mémoire du soldat Nathan Cirillo, 24 ans, tombé mercredi sous les balles d'un tueur tout aussi jeune, Michael Zehaf-Bibeau, qui venait de fêter ses 32 ans.

    "En tant qu'homme de couleur, je suis triste et en même temps je crains les répercussions" de ces attaques, a confié à l'AFP Mazin al-Rasheed, rencontré tout près du Parlement. "J'espère que les gens vont rester calmes et ne pas être pris par la peur".

    "Je me suis réveillé ce matin sans me sentir différent. La vie continue", a déclaré Chris McLachlan en se rendant au travail non loin du Parlement.

    En trois jours, deux jeunes tueurs ont agi seuls. Si Martin Rouleau-Couture a écrasé lundi avec sa voiture un militaire sur un parking avant d'être abattu par la police, Michael Zehaf-Bibeau était armé d'un fusil et a tiré sur un soldat en faction devant le monument aux morts d'Ottawa avant de se rendre au Parlement où des coups de feu ont retenti.

     

    - Tueurs aux "pensées violentes" -

     

    La mort des deux militaires pose beaucoup d'interrogations sur les motivations, encore mal cernées, des assaillants. Les deux avaient épousé les thèses jihadistes et étaient sur la liste des 90 individus classés à risque par les services de renseignement. Tous deux avaient été privés de leur passeport pour éviter de rejoindre les combattants jihadistes au Moyen-Orient.

    Michael Zehaf-Bibeau à la personnalité plus proche du délinquant que du véritable jihadiste. Ce jeune Québécois, qui venait de fêter ses 32 ans, a eu des démêlés avec la justice, sans verser toutefois dans le grand banditisme. Les bribes de portrait donnés par les médias locaux décrivent un jeune perdu, sans racines familiales solides, et qui se rapproche à un certain moment de la religion.

    La communauté musulmane canadienne craint un amalgame. L'imam Sikander Hasni, de l'association musulmane Kanata, a condamné jeudi ces attaques en reconnaissant avoir "un rôle à jouer" dès lors qu'"il s'agit de personnes qui épousent des pensées violentes et surtout versent dans la radicalisation violente".

    Ce responsable de la mosquée d'Ottawa a toutefois avoué une certaine impuissance. "Parfois il n'y a pas grand-chose à faire (...) pour de jeunes adultes qui souffrent de déficiences mentales ou qui penchent vers la criminalité".

    Ces attaques se déroulent au moment où le Canada s'est engagé dans la lutte anti-jihadiste en Irak aux côtés des forces de la coalition internationale. Des avions de chasse se sont envolés jeudi d'une base du Québec pour rejoindre une base canadienne au Koweït.

    La détermination du gouvernement canadien reste entière. La lutte contre le terrorisme va "redoubler", a promis Stephen Harper dans un discours à la nation qui doit se rendre à l'évidence que même à l'intérieur de ses frontières, le pays peut être atteint. "Le Canada n'est pas à l'abri de ce genre d'attaques terroristes", a prévenu M. Harper.

    Le temple de la démocratie canadienne, le Parlement où chacun pouvait entrer librement jusqu'ici, a été visé. "Le Canada a été ébranlé (...) mais nous n'allons pas vaciller", a déclaré le chef de l'opposition Thomas Mulcair du NPD (Nouveau parti démocratique, gauche).

    Chef d'Etat en titre du Canada, la reine Elizabeth II a transmis ses "pensées" aux proches des victimes des attaques. "Le prince Philip et moi avons été choqués et attristés par les événements".

    </article>

    Sur le web : Le Canada sous le choc après des fusillades dans sa capitale Ottawa
     
     
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