• Toulouse, comme le bon vingt

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    Toulouse, comme le bon vingt

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    Yannick Jauzion et les Toulousains avancent vers les demies. (Icon Sport)

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    Yannick Jauzion et les Toulousains avancent vers les demies. (Icon Sport)

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    Compte-rendu
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    Par Benoît Conta
     
    Publié le <time datetime="2011-05-10T15:23Z" pubdate="">10 mai 2013 à 22h49</time>
    Mis à jour le <time datetime="2011-05-10T15:33Z">10 mai 2013 à 23h15</time>
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    Le Stade Toulousain s’est qualifié pour la vingtième fois de rang pour les demi-finales du championnat de France, vendredi, après sa victoire en barrages du Top 14, face au Racing-Métro 92 (33-19). Les Toulousains, qui ont livré une belle copie, retrouveront Toulon, dans deux semaines, pour une place en finale.

    Toulouse avait bien changé de peau. Après une saison régulière marquée par le sceau de l’inconstance, les Rouge et Noir ont prouvé qu’ils étaient bel et bien une équipe de phases finales, vendredi, en décrochant leur vingtième demi-finale de rang en championnat. Une qualification obtenue avec la manière aux dépens du Racing-Métro 92 (33-19). "Ils méritent leur victoire, confirme d’ailleurs Dimitri Szarzewski, capitaine malheureux, au micro de Canal+. On n’a pas à avoir de regrets, ils ont été meilleurs que nous."

    Meilleurs d’un bout à l’autre de la rencontre. "On avait décidé de jouer au rugby, explique Clément Poitrenaud. Et on va dire que ça n’a pas trop mal fonctionné. Je pense que c’était un beau match, on s’est vraiment régalé sur le terrain." Une impression laissée dès le coup d’envoi, puisque les Toulousains entament la rencontre pied au plancher, avec un gros volume de jeu et une emprise instantanée sur le match. "L’enthousiasme de mes joueurs me plaît", lance d’ailleurs Guy Novès, après le premier essai signé Fickou, suite à une belle croisée entre McAlister et Jauzion (8-6, 17e).

    Et maintenant Toulon

    A la pause, il reste tout de même un petit goût amer, à cause de cet essai signé Matadigo, sur la première incursion francilienne (11-11, 36e). "On prend un essai sur notre conquête alors que tout était parfait", peste Jean-Baptiste Elissalde. Malgré tout, une pénalité de McAlister, parfait au pied avec 23 points au final, permet aux Toulousains de virer en tête (14-11, 40e). Au retour des vestiaires, rien ne change, et William Servat et sa troupe ont l’initiative du jeu. "Petit à petit, ils ont pris l’initiative, et ils nous ont dominé tout au long du match", confirme Gonzalo Quesada, qui vivait donc ses derniers instants à la tête du Racing, avant de migrer au Stade Français, la saison prochaine.

    Et comme en première période, la domination toulousaine est récompensée assez rapidement, grâce à un essai tout en puissance de Picamoles (21-11, 53e). Celui de Chavancy, trois minutes plus tard (24-16, 56e), n’y changera rien. Pour finir leur match, les Rouge et Noir vont en effet profiter de toutes les petites erreurs des Racingmen pour accroître leur avance, et laisser le Stadium fêter dignement ses héros, certains (Jauzion, Poux, Burgess) pour la dernière fois. "On a une saison moins facile que les autres, mais on est récompensés, souffle Guy Novès, alors que son équipe doit désormais rencontrer Toulon, en demies. Je suis ravi d'affronter le RCT, c'est une équipe que j'ai toujours admirée." Le grand bluff a déjà repris…


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