• Tunisie : l'opposition se mobilise pour faire tomber le gouvernement d'Ennahda

    Dernière modification : 06/08/2013 

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    Tunisie : l'opposition se mobilise pour faire tomber le gouvernement d'Ennahda

    © AFP

    En hommage à l'opposant Chokri Belaïd assassiné il y a six mois, l’opposition tunisienne organise une grande manifestation ce mardi pour réclamer la démission du gouvernement dirigé par Ennahda et la dissolution de l'Assemblée nationale constituante.

    Par FRANCE 24 (vidéo)   lien
    FRANCE 24 (texte)
     

    L’opposition tunisienne ne se résigne pas. Une coalition hétéroclite d'opposants a organisé un nouveau rassemblement nocturne lundi 5 août à Tunis, comme tous les soirs depuis la mort de Mohamed Brahmi, dont l'assassinat le 25 juillet a déclenché l'actuelle crise politique.

    Mais l’opposition mise surtout sur la grande manifestation organisée mardi 6 août pour réclamer la démission du gouvernement dirigé par les islamistes d'Ennahda et la dissolution de l'Assemblée nationale constituante (ANC). Ces deux revendications ont été rejetées par le pouvoir, alors que le pays n'a toujours pas de Constitution et que les groupes d’islamistes radicaux et de djihadistes ne cessent de déstabiliser la Tunisie.

    La manifestation doit également marquer les six mois depuis l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, tué le 6 février. La mort de ce dernier avait entraîné la chute d'un premier gouvernement dirigé par Ennahda. Il s’agit également de répondre au rassemblement d’une dizaine de milliers de partisans du parti islamiste organisé samedi 3 août dans le centre de la capitale.

    Ennahda se prononce en faveur d’un referundum

    La puissante centrale syndicale UGTT, favorable à la démission du gouvernement, a apporté son soutien à la manifestation de mardi qui devrait être la dernière grande action du ramadan. Le mois sacré de jeûne s'achève le 7 août, date suivie de quatre jours chômés.

    De son côté, Ennahda propose un gouvernement de coalition élargi et des élections en décembre. "Les deux camps ne peuvent plus continuer à faire appel à la rue", a déclaré, dans un entretien au quotidien belge "Le Soir", le chef du parti islamiste, Rached Ghannouchi. Comme le Premier ministre Ali Larayedh la semaine dernière, il a évoqué la possibilité de recourir à un référendum pour sortir de la crise. "Les Tunisiens se prononceraient à savoir s'ils veulent ou non poursuivre le processus enclenché", a-t-il dit.

    Si des consultations organisées par le pouvoir ont lieu régulièrement, aucune négociation pour définir un plan consensuel de sortie de crise n'a eu lieu.

    Avec dépêches


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