• Tunisie : plusieurs dizaines de milliers d'opposants à Ennahda dans la rue

    Tunisie : plusieurs dizaines de milliers d'opposants à Ennahda dans la rue

    Le Monde.fr avec AFP et Reuters | <time datetime="2013-08-13T19:47:33+02:00" itemprop="datePublished">13.08.2013 à 19h47</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-13T22:45:13+02:00" itemprop="dateModified">13.08.2013 à 22h45</time>

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    Les opposants au gouvernement ont scandé des slogans hostiles au gouvernement et pour la sauvegarde des droits des femmes.

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    L'opposition tunisienne a revendiqué la mobilisation de "plusieurs dizaines de milliers" de manifestants, mardi soir à Tunis. Ils pourraient être près de 40 000 selon l'agence Reuters. D'après un responsable policier cité par l'AFP, les manifestants sont au moins 15 000.

    Cette nouvelle mobilisation, à l'occasion de la Journée tunisienne de la femme, a une valeur de test pour l'opposition, les fêtes de fin du ramadan la semaine dernière ayant porté un coup à la contestation. 

    Les manifestants, rassemblés à l'appel de partis d'opposition, d'associations et de syndicats, scandaient des slogans hostiles à Ennahda, le parti au pouvoir, et réclament la démission du gouvernement.

    Le 13 août est une date symbolique en Tunisie, qui marque l'adoption, en 1956, d'une législation accordant aux femmes des droits sans pareils dans le monde arabe. Les islamistes d'Ennahda sont sans cesse accusés de vouloir revenir sur ces acquis.

    Un rassemblement rival, organisé par les islamistes, n'a réuni que quelques centaines de personnes dans l'après-midi à Tunis.

    LE PRÉSIDENT POUR "L'UNITÉ NATIONALE"

    <figure class="illustration_haut"> Dans un entretien au "Monde", le président tunisien accuse ceux qui ont tué Chokri Belaïd d'être derrière le meurtre de Mohamed Brahmi : "C'est chaque fois la même opération de déstabilisation." </figure>

    Plus tôt dans la journée, le président de la République tunisienne, Moncef Marzouki, avait exprimé son souhait de voir constituer un cabinet "d'unité nationale" pour tenter d'endiguer la crise politique que traverse le pays.

    M. Marzouki, un laïc allié aux islamistes d'Ennahda au pouvoir, a ainsi rejoint la proposition de ces derniers d'ouvrir le gouvernement à de nouveaux partis. Leurs opposants, une coalition qui va de l'extrême gauche au centre droit, réclament, eux, la mise en place d'un gouvernement de technocrates et refusent de rejoindre un cabinet dirigé par Ennahda.

    Le président a aussi appelé l'Assemblée nationale constituante (ANC) à "reprendre ses travaux", après une semaine d'interruption décidée par le président de l'ANC en raison des tensions politiques. M. Marzouki a insisté sur l'importance de "donner une Constitution au pays et fixer la date des élections".


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