• UMP : Fillon renonce à la présidence mais n'exclut pas de saisir la justice

    Dernière modification : 22/11/2012    lien

    UMP : Fillon renonce à la présidence mais n'exclut pas de saisir la justice

    © AFP

    François Fillon, qui conteste à nouveau l'élection de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP, demande à Alain Juppé de prendre temporairement la direction du mouvement. Un rebondissement qui plonge l'UMP dans la tourmente.

    Par France 3 (vidéo)
    Dépêche (texte)
     

    François Fillon a revendiqué, mercredi, la victoire dans l'élection à la présidence de l'UMP, affirmant que l'oubli d'un millier de suffrages avait conduit à la proclamation par erreur du choix de Jean-François Copé par les militants.

    L'équipe de l'ancien Premier ministre demande à la Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (Cocoe) de l'UMP de "rétablir" le résultat final du scrutin du dimanche 18 novembre mais exclut toutefois un recours juridique.

    Les résultats de trois fédérations d'outre-mer - Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et Mayotte -, soit 1 304 voix, auraient fait l'objet d'un "oubli pur et simple".

    François Fillon, qui réclame "simplement la vérité", a demandé à Alain Juppé, président fondateur de l'UMP, "d'assurer de façon transitoire la direction de notre mouvement afin de trouver les voies et moyens de sortir de l'impasse".

    Dans une déclaration commune, 134 parlementaires UMP en appellent aussi à Alain Juppé, au motif que "seule une collégialité derrière le fondateur historique de l'UMP nous paraît de nature à permettre la sortie de crise".

    Pour Alain Juppé, les conditions d'une médiation ne sont pas réunies

    Alain Juppé a déclaré, lui, que les conditions d'une médiation entre Jean-François
    Copé et François Fillon à la tête de l'UMP, mission qu'il se dit prêt à assumer, n'étaient pas remplies.

    "Un appel m'a été lancé pour organiser une médiation. J'y suis prêt à la condition absolue qu'elle se fasse avec l'accord et la collaboration des deux parties. Cette condition n'est à l'évidence pas remplie aujourd'hui", a déclaré le maire de Bordeaux dans un communiqué.

    Copé : "Il appartient donc à M. Fillon, s'il le souhaite, de faire (...) ce recours"

    Le président de l'UMP, Jean-François Copé, a mis au défi François Fillon d'intenter un recours contre le vote des adhérents s'il voulait contester les résultats, en le prévenant qu"alors seront réexaminés la totalité des bureaux".

    "Il appartient donc à François Fillon, s'il le souhaite, de faire (...) ce recours et alors seront réexaminés la totalité des bureaux de vote", a déclaré lors d'une déclaration, au siège de l'UMP, Jean-François Copé, en faisant allusion aux résultats des Alpes-Maritimes, mis en doute dimanche par son camp.

    La classe politique n’a pas tardé à réagir

    "L'UMP n'est définitivement plus une opposition crédible aux socialistes, il est beaucoup trop fragilisé et peut-être même déjà mort", a lancé la leader frontiste Marine Le Pen, interrogée par l'AFP en marge de la session du Parlement européen à Strasbourg, où elle siège en tant qu'eurodéputée.

    "Je souhaite que l'on sorte de ce psychodrame le plus vite possible (...). Un président (M. Copé) a été proclamé, je souhaite qu'on se rassemble derrière lui", a réagi pour sa part Bruno Le Maire, qui n'avait pris parti pour aucun des duellistes.

     

    FRANCE 24 avec dépêches


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