• UMP : François Fillon bataille pour ne pas être éclipsé

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    UMP : François Fillon bataille

    pour ne pas être éclipsé

    ISABELLE FICEK / JOURNALISTE | <time datetime="2014-09-15T17:43:10+02:00">LE 15/09 À 17:43   </time>lien 
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    François Fillon, - AFP

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    L’ex-Premier ministre publie ce lundi une tribune dans « Le Monde » où il appelle François Hollande à « définir un agenda national » avec l’opposition. Mardi, il va réunir ses soutiens et leur livrer sa réponse au discours de politique générale de Manuel Valls.

    Lui aussi ne veut rien changer à son cap, « malgré les retours et les échéances internes à l’UMP », souligne son entourage. Avant le tsunami médiatique du retour annoncé de Nicolas Sarkozy - « un tsunami, ça se retire », avait-il d’ailleurs lâché la semaine dernière, caustique -, François Fillon veut continuer de faire porter sa voix. En feignant, d’ailleurs, de ne rien se laisser imposer sur son agenda.

    Si l’ex-Premier ministre a donné son accord de principe à une rencontre avec Nicolas Sarkozy - les deux hommes ne se sont pas vus depuis janvier 2013 -, aucune date n’est, à ce jour, arrêtée. « Il n’y a pas d’urgence de notre côté », glisse l’entourage du député de Paris. Et puis mardi, comme il le fait régulièrement, François Fillon va réunir ses soutiens parlementaires et les cadres de Force républicaine. Mais cette fois, deux heures avant que le Premier ministre ne prenne la parole dans l’Hémicycle, la rencontre va être ouverte à la presse. L’occasion, pour François Fillon, de livrer le discours qu’il aurait voulu livrer à l’Assemblée, lui qui avait un temps caressé l’espoir d’être le porte-parole du groupe UMP pour répondre, dans l’Hémicycle, à Manuel Valls et donc d’apparaître, alors, comme le premier opposant à sa politique. Las, après quelques débats - « ce n’est pas l’usage et le laisser répondre à Manuel Valls aurait été interprété à l’UMP comme une prise de parti pour lui », justifie-t-on au sein du groupe UMP à l’Assemblée -, c’est le président du groupe, UMP à l’Assemblée, Christian Jacob, qui prendra la parole.

     
     

    Se montrer au milieu de ses troupes

    La réunion de mardi, alors que ralliements et soutiens dans la presse à Nicolas Sarkozy se multiplient avant son retour annoncé ce dimanche, sera aussi l’occasion pour François Fillon de se montrer au milieu de ses troupes, quand on annonce entre 60 à 70 parlementaires présents.

    Déjà, ce lundi, François Fillon avait pris les devants, publiantune tribune dans « Le Monde » intitulée « Le sursaut ou le naufrage ». Où l’ex-Premier ministre estime que Manuel Valls va « tenter de sauver les apparences d’un pouvoir en perdition » et « sans doute » obtenir la « confiance de sa majorité », la qualifiant de « dérisoire face à la défiance généralisée du pays ». Et François Fillon d’exhorter François Hollande à « choisir maintenant entre le sursaut et le naufrage ». Pour François Fillon, qui fin août s’était prononcé pour « un retour au peuple » mais pas pour une cohabitation, avant, début septembre à La Baule, de suggérer « une dissolution, une démission ou un changement radical de politique », le sursaut signifierait, de la part de François Hollande, « d’écouter l’opposition républicaine ! ». « Ce n’est pas un revirement, il cherche des solutions pour le pays »,assure son entourage.

    Se poser en réformateur radical

    François Fillon demande ainsi à François Hollande de « tenter », avec l’opposition, de « définir un agenda national, ciblé sur des réformes fondamentales pour le pays : assouplissement rapide du marché de l’emploi, baisse immédiate et sans contreparties du coût du travail, réduction forte des dépenses publiques, pacte avec l’Allemagne pour accompagner la stratégie d’assouplissement engagée par la Banque centrale européenne », etc... Soit, une sorte de cohabitation.

    Bref, de la politique fiction, mais qui permet à François Fillon de marteler, avant le tsunami, son message sur le fond et les réformes à engager, lui qui estime que le pays « peut effectuer son retournement en deux ans, se relever en cinq ans et, en l’espace de dix ans, il peut être la première puissance européenne ». Donner des raisons d’espérer, essayer de se poser en réformateur radical - quand jusque chez les soutiens de Nicolas Sarkozy, on s’interroge sur la radicalité, notamment en matière économique, des réformes que l’ex-chef de l’Etat pourrait proposer - et occuper un peu d’espace quand dans les enquêtes d’opinion, François Fillon est désormais, à droite, loin derrière Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.

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    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/0203776627006-ump-francois-fillon-bataille-pour-ne-pas-etre-eclipse-1042670.php?TfXd8ZRTzZkci2eZ.99


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