• UMP : le triumvirat validé, Luc Chatel nommé secrétaire général

    <header id="titre_article">

    UMP : le triumvirat validé, Luc Chatel nommé secrétaire général

    ELSA FREYSSENET / CHEF DE SERVICE ADJOINTE | <time datetime="2014-06-10T18:20:32+02:00">LE 10/06 À 18:20, MIS À JOUR À 21:36</time> | lien
    </header><section id="gauche_article">
    • <figure itemid="/medias/2014/06/10/1011309_ump-le-triumvirat-valide-luc-chatel-nomme-secretaire-general-web-tete-0203553505160_660x351p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">
       
      <figcaption itemprop="description">

    Luc Chatel devient secrétaire général de l’UMP - WITT/SIPA

    </figcaption></figure>
  •  
  • Les trois anciens Premiers ministres assureront la direction du parti jusqu'au congrès de l'automne. Luc Chatel a été nommé secrétaire général.

    Un triumvirat confirmé, complété et doté de tous pouvoirs. Le bureau politique de l’UMP réuni mardi soir a adopté à l’unanimité la résolution proposée par Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin. Les trois anciens Premiers ministres sont rejoints au sein de la « direction provisoire » par Luc Chatel, désigné comme secrétaire général du mouvement. Les débats ont été longs (deux heures) et vifs mais, malgré des divergences persistantes, les hiérarques de l’UMP ne pouvaient pas se permettre des nouvelles invectives publiques après la crise ouverte par l’affaire Bygmalion et la démission contrainte de Jean-François Copé, le 27 mai. « Soit on décide d’être la droite la plus bête du monde, soit on décide d’un sursaut salutaire », prévenait Luc Chatel juste avant la réunion. « Seule une décision unanime nous permet de repartir de l’avant », s’est félicité Alain Juppé à la sortie.

    Depuis le week-end, les trois anciens Premiers ministres n’avaient plus de doute sur leur possibilité de prendre les rênes du parti jusqu’à l’organisation d’un congrès à l’automne. Ceux qui les contestaient, les partisans de Nicolas Sarkozy et de Jean-François Copé, avaient finalement décidé de laisser-faire. Restait la question de l’architecture et de la mission de cette direction intérimaire.

    Après en avoir discuté tous trois dans l’après-midi dans le bureau de François Fillon à l’Assemblée, les trois ex-Premiers ministres ont associé Luc Chatel à leur conclave. Au-delà des hommes, la « direction provisoire » entendait obtenir les pleins pouvoirs de la part du bureau politique. Afin de mettre sur les rails l’organisation de la primaire présidentielle (dont Nicolas Sarkozy ne veut pas). Afin aussi d’être en capacité « de prendre toutes les mesures administratives et financières rendues nécessaires par la situation de l’UMP ».

    Un audit financier dans « des délais extrêmement rapides »

    Concrètement, les trois Premiers ministres veulent être les seuls, avec Luc Chatel, à disposer de la signature au nom du parti. Ils entendent mener un audit financier dans « des délais extrêmement rapides », selon un proche des négociations. Aucun d’entre eux n’a envie d’être comptable, politiquement ou devant la justice, de dérives qui seraient découvertes dans le cadre de l’affaire Bygmalion . « Les trois Premiers ministres ne sont pas suicidaires », explique un proche de François Fillon. Alain Juppé qui a déjà été condamné, il y a dix ans, dans l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris, est particulièrement sourcilleux sur ce point.


     

    Le sort d’Eric Cesari, directeur général du parti, n’a semble-t-il pas été abordé au bureau politique. La direction provisoire veut tenir à distance ce proche de Nicolas Sarkozy, au fait des moindres rouages de l’UMP depuis dix ans et, lui aussi, concerné par l’affaire Bygmalion. Mais elle cherche encore une solution.

    L’intérim une fois balisé, l’UMP va vivre une nouvelle campagne interne pour la présidence du parti qui sera choisie à l’automne. Le député Hervé Mariton est déjà candidat et Bruno Le Maire y songe sérieusement. Alain Juppé aimerait imposer que le futur président ne soit pas candidat à la primaire présidentielle. Mais Nicolas Sarkozy ne l’entend pas de cette oreille.

    </section>


     


Tags Tags :
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :