• Un septuagénaire qui vivait dans le camp de Roye soupçonné d?être à l?origine de la fusillade

    Un septuagénaire qui vivait dans le camp de Roye soupçonné d’être à l’origine de la fusillade

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-08-26T13:59:25+02:00" itemprop="datePublished">26.08.2015 à 13h59   lien </time>

     
    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">Mercredi 25 août, un homme a tué de sang-froid au fusil de chasse une femme de 19 ans, sa fille de 9 mois et son beau-père. </figure>

    Au lendemain de la fusillade qui a coûté la vie à trois membres d’une même famille et à un gendarme dans la Somme, les tensions ne sont pas retombées, mercredi 26 août, à Roye, ville d’environ 6 200 habitants. Enquêteurs et proches des victimes s’interrogeaient mercredi sur les raisons qui ont pu pousser le tireur à tuer de sang-froid au fusil de chasse une femme de 19 ans, sa fille de 9 mois et son beau-père, qui vivaient là depuis plusieurs années.

    De premiers détails ont émergé dans la matinée sur la personnalité du tireur présumé. Agé de 73 ans, l’homme vivait sur cette aire toute proche de l’autoroute « depuis quelques années », selon le premier adjoint au maire de Roye, Pascal Delnef.

    « C’est toute ma famille qu’il a tuée »

    Le septuagénaire a fait irruption dans la caravane où se trouvait la mère et ses deux enfants vers 16 h 30, pour une raison qui reste à élucider par l’enquête. Alertés par des coups de feu, des gendarmes ont aussitôt accouru. Le forcené a alors tiré sur eux. Ils ont riposté, le blessant grièvement. L’homme a été opéré à Amiens, et son état de santé était qualifié de « stable » par la préfecture.

    « C’est toute ma famille qu’il a tuée. Il a eu une crise de démence. Il a sorti le fusil (...) On le connaît bien, on ne sait pas pourquoi il a fait ça. Une crise de démence, de boisson » , a déclaré une parente à la station de radio France bleue Picardie. Concernant la famille décimée par le drame, le maire de Roye, Jacques Fleury, a indiqué que ses membres « venaient régulièrement au centre social, c’étaient des gens sans histoire ».


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