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    Une sortie de crise se dessine à l’UMP

    <time datetime="2012-12-13T22:26:12+01:00" itemprop="datePublished">13 décembre 2012 à 22:26  </time>lien

    François Fillon et Jean-François Copé sur un plateau de France 2, le 25 octobre 2012.

    François Fillon et Jean-François Copé sur un plateau de France 2, le 25 octobre 2012. (Photo Miguel Medina. AFP)

    Sous la pression de ses propres amis, Jean-François Copé pourrait finalement accepter ce qu’il refuse à François Fillon depuis près d’un mois : l’organisation rapide d’une nouvelle élection à la présidence de l’UMP. Même si les entourages démentaient hier la conclusion d’un accord - annoncée hier soir par France Info -, les négociations progressent manifestement. Grâce à l’engagement des deux piliers du camp Copé, le chef de file des députés UMP Christian Jacob et l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, et de l’ancien président filloniste de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer.

    Jean-François Copé se disait encore déterminé, mercredi, à ne rien lâcher aux fillonistes qui veulent sa mise à mort politique. Mais dans son entourage, seuls les ultras de sa «droite décomplexée» croient encore que le «président proclamé» de l’UMP peut être sauvé par la trêve des confiseurs et se maintenir jusqu’aux municipales du printemps 2014. Pour les soutiens du député-maire de Meaux, la pression était devenue insupportable depuis qu’Accoyer a menacé d’interroger mardi par référendum tous les parlementaires élus sous l’étiquette UMP pour savoir s’ils sont ou non favorables à l’organisation d’une nouvelle élection avant l’été 2013, ce que réclame François Fillon, pour laver «l’honneur» du parti.

    Christian Jacob, le dernier mousquetaire copéiste, craint plus que tout un tel vote dont l’issue ne fait aucun doute : une large majorité de parlementaires souhaite une nouvelle élection rapide.

    Avec Raffarin et plusieurs autres élus pro-Copé, Jacob a donc assuré la promotion d’un accord dont les contours se dessinent. Outre la mise en chantier immédiate d’une réforme des statuts de l’UMP, une nouvelle élection serait organisée au plus tard à la fin de l’été 2013. D’ici là, le parti serait placé sous l’autorité d’une direction collégiale. En échange, Copé pourrait obtenir une satisfaction de taille : Fillon se retirerait de la course à la présidence. Ce qui laisserait ouverte, avec un nouveau casting, la possibilité de belles empoignades.


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