• La prison de Guantanamo

    devrait fermer sous Obama

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    Le ministre de la Défense, Ashton Carter, a indiqué que Guantanamo devrait fermer avant qu’Obama ne quitte la présidence américaine.
    <figcaption> Le ministre de la Défense , Ashton Carter , a indiqué que Guantanamo devrait fermer avant qu’Obama ne quitte la présidence américaine.-AFP </figcaption>
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    Selon le Pentagone, la prison de Guantanamo devrait fermer sous Barack Obama . 116 personnes y sont toujours détenues.

    La prison militaire de Guantanamo devrait être fermée avant que Barack Obama ne quitte la présidence américaine, a estimé son ministre de la Défense Ashton Carter , qui a décrit ce jeudi le camp comme un «cri de ralliement» pour djihadistes.

    Le ministère de la Défense, a-t-il expliqué, cherche activement un établissement pour remplacer celui situé sur l’ île de Cuba.

    «Ce n’est pas quelque chose, à mon avis , que nous devrions laisser au prochain président», a indiqué Carter à des journalistes au Pentagone.

    Il s’est également dit sur la même ligne que l’ administration Obama concernant la fermeture de la prison, promesse électorale du président américain à laquelle la Maison Blanche met actuellement la dernière main.

    «Tant que ce centre de détention reste ouvert, il restera un cri de ralliement pour la propagande djihadiste », a poursuivi le chef du Pentagone.

    La prison militaire «coûte cher… et le président ne veut pas la léguer à son successeur».

    Il a par ailleurs confirmé que le Pentagone évalue la possibilité de transférer la prison de Guantanamo, créée dans la foulée des attentats du 11 Septembre 2001 , vers la prison militaire de Fort Leavenworth (Kansas , centre) ou celle de Navy Brig à Charleston, en Caroline du Sud (sud-est).

    «Nous évaluerons d’autres sites dans les prochaines semaines», a-t-il ajouté.

    Une éventuelle fermeture de Guantanamo, où 116 personnes sont toujours détenues, reste un sujet très controversé aux États-Unis. La majorité républicaine dans les deux chambres du Congrès y est fermement opposée.

    «Notre responsabilité, estime M. Carter, est de fournir (au Congrès ) un plan qu’il pourra juger responsable , ce qui permettrait aux gens […] de se faire leur propre opinion».


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  • Piratage de Sony : pour Obama, un «dictateur»

    ne peut «imposer une censure aux États-Unis»

    • Home CULTURE Cinéma
      • Par
      • Mis à jour <time datetime="2014-12-19T23:13:53+01:00" itemprop="dateModified">le 19/12/2014 à 23:13</time>
      • Publié <time datetime="2014-12-19T16:52:08+01:00" itemprop="datePublished"> le 19/12/2014 à 16:52</time>
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    <figure class="fig-photo"> L'enquête conduite depuis un mois par le Pentagone vient d'aboutir. Les auteurs du piratage seraient des personnalités nord-coréennes.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    VIDÉO - Le président des États-Unis a estimé que Sony avait «fait une erreur» en annulant la sortie du film L'interview qui tue après un piratage informatique. Sony envisagerait de diffuser le film «sur une autre plateforme.»

    Malgré des démentis dans la semaine de la part de Pyongyang, le rôle de la Corée du Nord dans le piratage de Sony Pictures est confirmé. Le gouverment américain a fait part des conclusions de son enquête menée par le FBI sur la cyberattaque que le studio hollywoodien a subi fin novembre. Le président Barack Obama, lors de son ultime conférence de presse de l'année a confirmé l'information. «Nous ne pouvons pas avoir une société dans laquelle un dictateur quelque part peut commencer à imposer une censure ici aux États-Unis», a martelé le président. Il a dit regretter que les dirigeants de Sony Pictures Entertainment n'aient pas discuté avec lui avant de céder aux pirates informatiques en annulant l'exploitation du film. «Oui, je pense qu'ils ont fait une erreur», a répondu Barack Obama. «Ils ont provoqué beaucoup de dégâts et nous répondrons. Nous répondrons de manière proportionnée et nous répondrons à un moment, à un endroit et d'une manière que nous choisirons», a prévenu le président américain. La Chine, dont l'implication a été un temps soupçonnée, semble avoir été mise hors de cause par Barack Obama, pour qui «rien n'indique» que la Corée du Nord a agi avec un autre pays.

    «Nous n'avons pas capitulé», a réagi dans la foulée sur CNN Michael Lynton, le directeur général du studio de cinéma Sony Pictures, qualifiant le piratage de «pire attaque informatique jamais vécue aux Etats-Unis». «Nous avons toujours souhaité que le public américain voie ce film», a-t-il ajouté. Selon l'Agence France Presse, Sony envisagerait également de diffuser le film «sur une autre plateforme.» «Après la décision» d'annuler la sortie du film, «nous avons immédiatement commencé à rechercher des voies alternatives pour diffuser le film sur des plateformes différentes. Nous espérons toujours que tous ceux qui voudront voir le film en auront la possibilité», affirme le studio dans un communiqué.


    La cyberattaque du "#GOP" pas "glop" pour Sony... par euronews-fr

    L'attaque contre la filiale de Sony a été lancée le 24 novembre, un mois avant la sortie de L'interview qui tue!, un film dans lequel les acteurs Seth Rogen et James Franco incarnent des journalistes recrutés par la CIA afin d'assassiner le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un. Sony Pictures a renoncé cette semaine à sortir le film, craignant de nouvelles attaques informatiques.

    À l'origine de cette crise qui fait trembler le géant américain du cinéma se trouvent les GOP, alias les «Guardians of peace» (Gardiens de la Paix en français). Un groupe de hackers jusqu'à présent inconnu, auteur d'un piratage massif dont les conséquences ont fait trembler toute la planète du septième art.

    Les pirates informatiques qui ont forcé Sony Pictures à annuler la sortie d'une comédie sur la Corée du Nord ont probablement esquivé les protections du géant du divertissement en exploitant un point faible, le facteur humain. Les employés de Sony ont pu être spécifiquement visés par des attaques de phishing, avec l'envoi de faux emails semblant provenir d'expéditeurs de confiance, selon Guy Levy-Yurista, vice-président de la société de protection d'identité en ligne Usher. «Le maillon faible de tout système de sécurité, c'est toujours l'être humain», a relevé M. Levy-Yurista auprès de l'AFP.

    Le code malveillant qui a infecté Sony Pictures a été identifié comme étant une version améliorée de Destover. Un virus similaire a servi pour pirater des banques en Corée du Sud et des sociétés au Proche-Orient, dont la compagnie nationale de pétrole et de gaz d'Arabie saoudite Saudi Aramco. Ce virus se diffuse rapidement, pompe les données et ensuite détruit les disques durs des ordinateurs pour effacer ses traces. «Ce qu'ils ont fait est assez impressionnant. C'est aussi plutôt effrayant», a relevé M. Levy-Yurista.

    «Il est clair que quiconque est derrière ça, n'était pas intéressé par l'argent, ils voulaient nuire à Sony», a-t-il expliqué à l'AFP. «Ca ressemble plus à un travail de l'intérieur».Autrement dit: un employé mécontent de Sony pourrait avoir ouvert la porte aux pirates, qui auraient ensuite profité de la sécurité lacunaire du réseau informatique, selon lui. Le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest avait refusé jeudi de confirmer l'implication de la Corée du Nord dans cette affaire, qu'il a qualifiée de «grave affaire de sécurité nationale».


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  • Immigration : Barack Obama passe en force

    Nov 21st, 2014 | By | Category: Hebdo, Politique US, Slideshow

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    Barack Obama a donné jeudi soir les grandes lignes de sa réforme de l’immigration. Face à un Congrès immobile sur le sujet depuis plusieurs années, il a pris la décision signer un décret présidentiel. Près de 5 millions de personnes pourraient être régularisées.

    Los Angeles (Californie) – France USA Media.

    Julie Sicot et Laetitia Limmois.

    Jim Bourg / Pool / Epa

    Jim Bourg / Pool / Epa

    Ce jeudi soir, Barack Obama a passé un cap important de sa présidence en dévoilant sa réforme de la politique d’immigration. A la télévision en direct de Washington, le président des Etats-Unis a tenu un discours d’environ quinze minutes dans lequel il a révélé les traits de cette réforme très controversée. Après un refus l’année dernière de la Chambre de représentants à majorité républicaine, Barack Obama a choisi aujourd’hui de jouer de son « executive order », c’est à dire pouvoir passer un texte sans l’accord du Congrès.

    Aux Etats-Unis, plus de 11 millions d’étrangers sont actuellement en situation illégale et sous la menace d’une ‘expulsion. Avec cette nouvelle réforme, environ 5 millions d’immigrés auront le privilège d’être temporairement régularisés. Pour cela, ils devront remplir certaines conditions comme par exemple vivre sur le territoire américain depuis au moins cinq ans. « Si vous avez des enfants qui sont citoyens américains ou résidents légaux; si vous êtes déclarés après des antécédents illégaux et si vous êtes prêt à payer votre juste part d’impôts, vous serez en mesure de demander à résider temporairement dans ce pays sans craindre l’expulsion ». Un texte finalement restrictif qui ne s’adresse qu’à moins de la moitié des personnes non-régularisées. Barack Obama a toutefois souligné son souhait de s’intéresser à l’expulsion des criminels, plutôt qu’aux familles et aux parents cumulant parfois plusieurs emplois.

    Selon le chef de l’Etat américain, ce texte est non seulement l’occasion de « réparer un système d’immigration brisé » mais aussi une façon de booster l’économie de la nation. « Je ferai en sorte qu’il soit plus facile et plus rapide pour les immigrants hautement qualifiés, diplômés et les entrepreneurs de rester et de contribuer à notre économie ».

    C’est aussi une réforme qui s’inscrit dans l’héritage du pays a rappelé Barack Obama. Il n’a d’ailleurs pas hésiter à citer l’histoire : « Nos ancêtres étaient des étrangers qui ont traversé l’Atlantique, le Pacifique ou le Rio Grande, nous sommes ici seulement parce que ce pays les a accueillis ».

    La manière forte

    Et son rappel à l’histoire ne s’arrête pas là. Il justifie aussi son « executive order » en rappelant que de nombreux présidents américains ont eu recours à ce geste. Des démocrates et des républicains. Il a même cité son prédécesseur, George W. Bush, lorsqu’il avait dit des immigrés qu’ “ils font partie de notre vie”.

    Il est vrai qu’avec un futur Congrès entièrement républicain depuis les dernières élections de mi-mandat (il entrera en fonction en janvier 2015), le champ d’action du président s’est considérablement refermé et sa promesse de campagne d’agir sur l’immigration disparaissait.

    « Quand j’ai pris mon poste (en janvier 2009 ndlr), j’ai agi pour réparer ce système d’immigration cassé » a-t-il indiqué dans son discours ce vendredi. Une volonté de changer le système qui n’a pourtant débouché sur aucune loi concrète. « J’ai travaillé avec le Congrès pour trouver une solution, l’an dernier, 68 démocrates, républicains et indépendants ont présenté ensemble une loi au Sénat. Ce n’était pas parfait. C’était un compromis. Mais depuis près d’un an et demi maintenant, les leaders du parti Républicain à la chambre des Représentants ont refusé le vote. » Un tacle politique à l’adresse de ses opposants de route pour les deux prochaines années.

    Mais, cette loi sur l’immigration qu’il présente aujourd’hui n’est qu’un premier acte. Ce sera  au Congrès de proposer la suite du travail. Un appel du pied clair et net, alors qu’il sait que ses marges de manœuvres sont presque nulles. «Les membres du Congrès qui s’interrogent sur mon pouvoir à améliorer notre système d’immigration, ou qui s’interrogent sur la sagesse de mon action, là où le Congrès a échoué, j’ai une réponse : votez une loi. Je veux travailler avec les deux partis, pour passer une solution législative plus permanente. »

    Avant le discours, les républicains voyaient dans cette manière d’agir un « caprice de président » ou encore le « diktat d’un empereur. » Après le discours, les critiques, côté républicains, ont continué à fuser. « En ignorant les souhaits du peuple américain, le Président Obama a renforcé son héritage anarchique, et a gâché le peu de crédibilité qu’il lui restait » a lancé le speaker de la Chambre John Boehner. « Aujourd’hui, le président Obama dit à des millions de gens : si vous passez outre les lois de notre pays pour rentrer, nous ne vous persécuterons pas, nous ne vous expulserons pas. Nous sommes une république constitutionnelle, pas une république bananière. Devons nous tous agir comme cela maintenant ? » s’insurge Jenny Beth Martin, la présidente du Tea Party.

    Vendredi, à Las Vegas (Nevada), il signera cet « executive order » en présence d’Astrid Silva, une « dreamer », étudiante sans-papier, qui poursuit ses études à l’université et qui milite pour la régularisation de milliers d’étudiants, comme elle. Tout un symbole.


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    Obama reconnaît sa responsabilité dans la défaite électorale démocrate

    Le Point - Publié le <time datetime="2014-11-09T17:41" itemprop="datePublished" pubdate="">09/11/2014 à 17:41</time> - Modifié le <time datetime="2014-11-09T17:50" itemprop="dateModified">09/11/2014 à 17:50  </time>lien 

    Le président américain a admis son échec après la débâcle de son parti aux législatives, tout en rappelant son bilan sur le plan économique.

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">De nombreux États ont basculé du côté républicain.<figcaption>De nombreux États ont basculé du côté républicain. © Mandel Ngan / AFP</figcaption></figure>
     
     
     
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    Le président Barack Obama a reconnu dimanche qu'il avait échoué dans ses efforts pour convaincre les Américains du bien-fondé de sa politique conduisant à la défaite démocrate aux dernières élections législatives de mi-mandat. "Je dois reconnaître ma responsabilité" dans cet échec et "c'est le message que j'ai entendu dans les résultats de cette élection", a-t-il déclaré lors d'une interview sur la chaîne CBS diffusée dimanche mais enregistrée vendredi. Le président américain répondait à une question sur des déclarations d'un haut responsable démocrate du Sénat qui avait souligné que l'impopularité de M. Obama, avec seulement 40 % d'opinions favorables, expliquait leur défaite au Congrès.

    Tendre la main à l'opposition

    "Je pense que nous n'avons pas réussi à expliquer aux Américains ce que nous essayons de faire et pourquoi nous allons dans la bonne direction, ce qui constitue un échec politique que nous devons corriger", a-t-il poursuivi. "Il faut vraiment tendre la main à l'opposition et essayer de persuader autant que possible", a jugé M. Obama.

    Six ans après son élection triomphale à la Maison-Blanche, Barack Obama se retrouve avec la plus forte majorité républicaine au Congrès depuis des décennies. Les républicains ont repris mardi le Sénat et conforté leur majorité à la Chambre, élisant aussi des gouverneurs dans des États qui n'avaient pas vu la couleur républicaine depuis longtemps.

    "Les gens ont le sentiment que les choses ne marchent pas, même s'il ne fait aucun doute que l'économie s'est nettement améliorée", a insisté le président. Il a cité le taux de chômage à 5,8 %, les plus de 200 000 créations nettes d'emploi en octobre et plus de 10 millions depuis son arrivée à la Maison-Blanche, quand le pays faisait face à la plus grave récession depuis la grande dépression des années 30.


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  • Obama reçoit les leaders du Congrès après la déroute démocrate

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    <section id="detail_content">Par: rédaction lien 
    7/11/14 - 21h10  Source: Belga© ap.

    Le président Barack Obama a reçu vendredi à la Maison Blanche les leaders du Congrès, trois jours après la lourde défaite des démocrates lors des élections législatives, promettant de ne pas juger les idées sur des critères partisans.

    <section>

    "Les Américains souhaitent que les choses avancent à Washington, je pense qu'ils sont frustrés par les blocages" a-t-il déclaré avant le début de ce déjeuner auquel participaient, entre autres, Harry Reid et Nancy Pelosi, présidents des groupes démocrates au Sénat et à la Chambre des représentants, et leurs homologues républicains, Mitch McConnell et John Boehner. 

    "Ils souhaiteraient voir plus de coopération. Et c'est notre responsabilité à tous, à moi en particulier, d'essayer que cela se produise", a poursuivi M. Obama, contraint de composer avec un Congrès dominé par ses adversaires républicains pour ses deux dernières années à la Maison Blanche. 

    Pas une question d'origine
    "Je ne jugerai pas les idées sur leur origine, démocrate ou républicaine, je les jugerai en fonction de leur efficacité", a poursuivi le président américain, soulignant qu'il entendait faire un point avec les élus sur la riposte face au virus Ebola et la lutte contre l'organisation Etat islamique en Irak et en Syrie. Si un terrain d'entente semble envisageable sur les investissements dans les infrastructures d'une part et le soutien aux exportations américaines grâce à la conclusion d'accords de libre-échange d'autre part, les sujets de tension devraient être extrêmement nombreux. 

    M. Obama a réaffirmé dès mercredi sa détermination à agir par décret d'ici la fin de l'année sur l'immigration pour compenser l'absence de réforme et donner une solution aux millions de sans-papiers installés dans le pays. Le chef des républicains du Sénat, Mitch McConnell, l'homme fort du nouveau Congrès qui prendra ses fonctions début janvier, a d'ores et déjà averti que ce serait, à ses yeux, "une grave erreur".

    </section></section> </article></section>

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