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    Obama : «Il y a 35 ans, j’aurais pu être

    Trayvon Martin»

    <time datetime="2013-07-19T20:05:47.309847+02:00" itemprop="datePublished">19 juillet 2013 à 20:05</time>

    Barack Obama salue la dignité de la famille de Trayon Martin.

    Barack Obama salue la dignité de la famille de Trayon Martin.
    (Photo Larry Downing. Reuters)

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    Le premier président noir des Etats-Unis a également appelé à réduire la «défiance» entre les Afro-Américains et la police.

    «Il y a 35 ans, j’aurais pu être Trayvon Martin», a lancé le président américain Barack Obama vendredi, lors d’une apparition surprise dans la salle de presse de la Maison Blanche, saluant «l’incroyable dignité» des parents de l’adolescent noir tué en 2012 en Floride par George Zimmerman qui a été acquitté samedi.

    M. Obama, premier président noir des Etats-Unis, a également appelé à réduire la «défiance» entre les Afro-Américains et la police, indiquant qu’il souhaitait un examen des législations locales sur la légitime défense, telles que celle appliquée en Floride.


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    "May Nelson Mandela’s life of service to others and his unwavering commitment to equality, reconciliation and human dignity continue to be a beacon for each future generation seeking a more just and prosperous world." —President Obama, recognizing ‪#‎MandelaDay‬


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  • France-Amérique

    MARDI 02 JUILLET 2013

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    Actualité

    Espionnage : Obama promet des

    éclaircissements à l'UE

    01 juillet 2013

    Le président Barack Obama, menacé d'un blocage des négociations commerciales entre l'UE et les USA, a promis lundi à ses alliés européens toutes les "informations" qu'ils réclament sur les activités d'espionnage électronique de leurs institutions par une agence américaine.

    L'ex-informaticien du renseignement américain Edward Snowden, à l'origine de ces révélations, a demandé l'asile politique en Russie, a déclaré lundi un responsable des services consulaires russes. Washington continue d'"évaluer" les accusations de Snowden, relayées par des médias européens, et les Etats-Unis "communiqueront ensuite de manière appropriée avec leurs alliés", a assuré M. Obama, en visite en Tanzanie.

    Pris de court par la colère des Européens après ces révélations d'écoutes et de surveillance des institutions européennes par l'agence de renseignement NSA, les Etats-Unis cherchent à relativiser l'affaire, à un moment où les négociations sur une zone de libre-échange transatlantique sont sur le point de s'ouvrir. Sans évoquer directement ce dossier précis, le président français François Hollande estime, quant à lui, que l'"on ne peut avoir de négociations ou de transactions" avec les Etats-Unis qu'"une fois obtenues les garanties" sur une cessation de l'espionnage par ce pays de l'UE et de la France.

    La France ne peut "pas accepter ce type de comportement" qui doit cesser "immédiatement", a réagi François Hollande, premier chef d'Etat à s'exprimer aussi vivement sur les soupçons d'espionnage américain, en marge d'une visite en Bretagne. "Les éléments sont déjà suffisamment réunis pour que nous demandions des explications", a-t-il ajouté.

    Le président social-démocrate du Parlement européen Martin Schulz a déclaré que de tels faits porteraient "un coup terrible aux relations entre l'Union européenne et les Etats-Unis". "Le Parlement européen ne doit pas être traité comme un ennemi", a-t-il souligné. "S'il est vrai que les Américains ont espionné leurs alliés, il y a aura des dégâts politiques. Cela dépasse de loin les besoins de sécurité nationale. C'est une rupture de confiance et on est parti pour quelque chose de très sérieux", a confié un responsable européen.

    En Allemagne, un porte-parole d'Angela Merkel, Steffen Seibert, a estimé que les Etats-Unis devaient "rétablir la confiance" avec leurs alliés européens. "Une discussion aura bientôt lieu" avec la chancelière, a-t-il précisé. La Belgique, la Grèce et l'Autriche ont réclamé de leur côté des explications à Washington.

    "La Russie ne livre jamais personne"

    C'est un hebdomadaire allemand, Der Spiegel, qui a révélé dimanche que l'agence américaine NSA espionnait des bâtiments officiels de l'Union européenne aux États-Unis, mais aussi à Bruxelles depuis de longues années. Au sein de l'UE, l'Allemagne est, selon l'hebdomadaire, une cible privilégiée. Le Spiegel fonde ses accusations sur des documents confidentiels dont il a pu avoir connaissance grâce à l'ancien consultant du NSA Edward Snowden, auteur de révélations explosives sur le programme américain d'espionnage électronique.

    Le quotidien britannique The Guardian a écrit dans la foulée que la France, l'Italie et la Grèce figuraient parmi les 38 "cibles" surveillées par l'agence américaine. Le président russe Vladimir Poutine a assuré lundi qu'il ne livrerait pas Edward Snowden, qui se trouverait toujours dans la zone internationale de l'aéoroport Cheremetievo à Moscou, car "la Russie ne livre jamais personne". Mais celui-ci, s'il veut rester en Russie, doit cesser "ses activités visant à faire du tort à nos partenaires américains", ou alors "choisir un pays ou aller", a-t-il dit.

    Des contacts ont été établis entre Washington et Moscou concernant le sort de cet ex-informaticien du renseignement américain qui a demandé l'asile politique en Russie. "Le fait que les alliés occidentaux s'espionnent les uns les autres, ce n'est pas notre affaire, qu'ils fassent ce qu'ils veulent", a encore commenté M. Poutine.

    Premier représentant américain à réagir, le secrétaire d'Etat John Kerry, qui a rencontré lundi matin son homologue européenne Catherine Ashton en marge d'un sommet asiatique à Bruneï, avait tenté de minimiser l'ampleur du scandale. "Je dirais que chaque pays dans le monde qui est impliqué dans les affaires internationales, de sécurité nationale, exerce de nombreuses activités afin de protéger sa sécurité nationale et toutes sortes d'informations qui peuvent y contribuer", a-t-il dit.


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  • Obama se recueille dans la cellule de Mandela

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-07-01T11:32:53+02:00" itemprop="datePublished">01.07.2013 à 11h32     </time>
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    Durée : 01:05  |  Images : Reuters


    Obama se recueille dans la cellule de Mandela par lemondefr

    Le président américain, Barack Obama, s'est recueilli dimanche 30 juin au Cap dans l'ancienne cellule de Nelson Mandela.

    Il est resté plusieurs minutes dans la petite cellule du bagne de Robben Island, au large du Cap, où le "prisonnier 46664", Nelson Mandela, avait été confiné pendant dix-huit ans par le régime d'apartheid.

    En Afrique du Sud depuis vendredi dans le cadre d'une tournée africaine, le chef de l'Etat a, dans la soirée, raconté "avoir fait ses premiers pas politiques à cause de l'Afrique du Sud", en militant dans les années 1970 contre le régime ségrégationniste de Pretoria.

    Dans le livre d'or de l'ancienne prison devenue musée, M. Obama a exprimé tout son respect pour les héros de la lutte contre l'apartheid : "Au nom de notre famille, c'est emplis d'une profonde humilité que nous nous tenons ici, où des hommes d'un tel courage ont fait face à l'injustice et ont refusé de plier."

    Le Monde.fr


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  • Les promesses d'Obama dans les pas de Mandela

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      • Par
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 4 heures" data-original="le 30/06/2013 à 20:42" datetime="2013-06-30T20:42:16+02:00" itemprop="dateModified">le 30/06/2013 à 20:42</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 6 heures" data-original="le 30/06/2013 à 19:02" datetime="2013-06-30T19:02:43+02:00" itemprop="datePublished">le 30/06/2013 à 19:02</time>
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    VIDÉO- Pour contrebalancer la présence chinoise, le président américain annonce un plan de 7 milliards de dollars destiné à développer le réseau électrique en Afrique. Et l'organisation, en 2014 à Washington, d'un sommet de dirigeants d'Afrique subsaharienne.

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    Depuis son arrivée en Afrique du Sud, Barack Obama ne semble jamais avoir oublié un instant Nelson Mandela. Dimanche, la visite du président américain a pris les allures d'un pèlerinage avec l'arrêt à Robben Island. Dans cette île-pénitencier, plantée au large du Cap, le héros de la lutte antiapartheid a été incarcéré pendant dix-huit ans, privé de tout contact, sous un simple numéro: 46 664.

    Ce détour, presque obligatoire, a pris un sens particulier. À 94 ans, Madiba lutte pour la vie dans un hôpital de Pretoria, fauché par une défaillance pulmonaire liée aux conditions de détention dans le bagne. Le président américain, accompagné de sa femme et de ses filles, s'est longuement recueilli, en un moment presque religieux. «Au nom de notre famille, c'est emplis d'une profonde humilité que nous nous tenons ici, où des hommes d'un tel courage ont fait face à l'injustice et refusé de plier», a-t-il écrit dans le livre d'or de l'ancienne prison. Outre, Nelson Mandela, la plupart des figures de l'African National Congress (ANC), alors interdit, ont goûté à Robben Island, y compris, pendant dix ans, l'actuel président, Jacob Zuma. «Je suis heureux que vous vous rendiez dans notre ancienne maison», a-t-il d'ailleurs plaisanté.

    «Le monde est reconnaissant aux héros de Robben Island, qui nous rappellent qu'aucun fer ou aucune cellule ne peuvent égaler la force de l'esprit humain», a répondu Barack Obama en un nouvel hommage au père de la nation sud-africaine dont il a fait «un modèle personnel». «Nous prions pour Nelson Mandela aujourd'hui, car il a transformé ce pays, inspiré le monde, et il nous inspire encore aujourd'hui.»

    Appel contre la corruption

    Barack Obama devait ensuite rencontrer l'ancien archevêque anglican du Cap et prix Nobel de la paix, Desmond Tutu. La Maison-Blanche ne souhaitait pas que les honneurs dus à Nelson Mandela soient l'unique souvenir laissé par cette visite d'Obama, qui entendait séduire un continent qui le boude un peu, et relancer une coopération économique qui patine. Côté séduction, le président américain a réussi son pari, samedi, devant des jeunes de l'université de Soweto. «J'ai confiance en vous. Vous incarnez le dynamisme, l'imagination, la créativité de votre continent», leur a-t-il lancé en les appelant à la vigilance face à la corruption.

    Le chapitre économique s'est ouvert dimanche au Cap. Dans la soirée, Barack Obama devait prononcer un discours et annoncer un plan de 7 milliards de dollars destiné à soutenir et développer le réseau électrique en Afrique. L'électricité est un des grands points faibles de ce continent, où nombre de villes subissent des coupures de plus en plus fréquentes en raison du manque d'investissement dans les infrastructures. Dans les campagnes, la situation est pire. Selon Washington, 85 % des ruraux africains n'y ont pas accès. African Power, le premier projet d'envergure lancé en Afrique par l'Administration Obama, entend s'appuyer sur l'énorme potentiel énergétique de l'Afrique.

    La présidence américaine a également annoncé, de manière nettement plus surprenante, son intention d'organiser en 2014 à Washington un sommet de dirigeants d'Afrique subsaharienne. «Le premier du genre», a expliqué Ben Rhodes, conseiller adjoint à la sécurité. La réunion semble clairement calquée sur les sommets France-Afrique, inaugurés en 1973, et dont la prochaine édition est prévue à Paris à la fin de l'année. Mais surtout sur les plus récentes grands-messes Union européenne-Afrique et Chine-Afrique. Le succès des réunions organisées par Pékin fait des émules et des jaloux. «C'est quelque chose que d'autres nations ont fait», a d'ailleurs reconnu Ben Rhodes.

    Si à Johannesburg, Barack Obama s'est défendu de vouloir engager une guerre économique avec la Chine «qui est la bienvenue en Afrique», le futur sommet laisse clairement apparaître la volonté de Washington d'endiguer l'expansionnisme de Pékin. En quelques années, la Chine est devenue le premier partenaire économique de l'Afrique en volume d'échanges selon l'OCDE. Or l'Afrique possède des matières premières et des consommateurs que les États-Unis ne veulent pas négliger. Sans jamais citer Pékin, Barack Obama s'est ingénié à griffer le modèle chinois, dénonçant ceux qui utilisent l'Afrique comme un simple réservoir de matières premières. «Il faut mettre un terme à l'exploitation des richesses d'Afrique quand la valeur ajoutée s'échappe ailleurs», a-t-il affirmé à Soweto.


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