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    - Publié le <time datetime="2013-06-29T17:44" itemprop="datePublished" pubdate=""> 29/06/2013 à 17:44</time>

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    Le président américain Barack Obama, en visite en Afrique du Sud, a salué samedi Nelson Mandela, icône anti-apartheid devenue "source d'inspiration pour le monde", toujours dans un état critique à l'hôpital et dont il a rencontré la famille.

    Son "courage moral a été une source d'inspiration personnelle (...) et une source d'inspiration. pour le monde", a déclaré le dirigeant américain lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue sud-africain Jacob Zuma à Pretoria.

    "Je réaffirme le profond impact de son héritage dans la construction d'une Afrique du Sud libre (...) C'est un héritage que nous devons tous honorer dans nos propres vies", a ajouté M. Obama, à l'issue d'une rapide visite à la famille.

    M. Obama a rencontré deux des trois filles et huit des 17 petits-enfants de l'icône mondiale de la liberté et de la réconciliation dans les locaux de la fondation Mandela à Johannesburg.

    M. Obama s'est également entretenu par téléphone avec Graça Machel, l'épouse de l'ancien président, qui passe de longues heures à l'hôpital de Pretoria où il est soigné depuis trois semaines pour une grave infection pulmonaire.

    "J'ai exprimé mon espoir que Madiba puise paix et réconfort dans la présence de ses proches, j'ai aussi exprimé mon soutien de tout coeur à toute la famille", a dit le président américain.

    "En prenant le temps de me téléphoner pour exprimer leur solidarité et de rencontrer nos enfants, ils ont ajouté une touche de chaleur personnelle caractéristique de la famille Obama", a fait répondre Mme Machel, qui affirme avoir transmis à son époux les voeux du couple Obama.

    Barack Obama s'est ensuite rendu dans le célèbre township de Soweto, un haut-lieu de la lutte anti-apartheid au sud-ouest de Johannesburg, pour s'adresser à de jeunes Africains prometteurs. Là encore, il a évoqué son "héros", appelant la jeunesse à s'en inspirer pour surmonter les moments difficiles.

    "L'avenir de ce continent est entre vos mains", leur a-t-il lancé sous des applaudissements nourris.

    A l'extérieur du campus universitaire où se déroulait l'échange, l'ambiance était plus tendue: des centaines de manifestants hostiles à la politique étrangère des Etats-Unis ont été dispersés par des grenades incapacitantes et des balles en caoutchouc.

    Attentif à chaque indication sur la santé de Mandela depuis son hospitalisation le 8 juin pour une pneumonie, l'Afrique du Sud s'était préparée au pire jeudi, après l'annulation d'un voyage de Jacob Zuma au Mozambique.

    "Tirer les leçons de la vie de Mandela"

    Mais sa santé semble s'être légèrement améliorée depuis. Son état reste "critique mais stable", a assuré samedi le président Zuma, qui est allé jusqu'à espérer le voir sortir "très bientôt de l'hôpital".

    "Tirer les leçons de la vie de Mandela"

    A l'hôpital, les témoignages d'affection envers le père de la nation sud-africaine continuaient d'affluer. En chantant, une douzaine de personnes ont ainsi brandi des pancartes barrées de la mention "Nos coeurs sont avec toi" et "Que Dieu te bénisse Tata" (père).

    "Ils partagent les mêmes choses: Mandela a été le premier président noir d'Afrique du Sud et Obama le premier président noir des Etats-Unis", a déclaré Tokozile Sibalo, une Sud-Africaine de 50 ans, venue avec ses filles lui rendre hommage. Les deux ont également obtenu le prix Nobel de la paix.

    L'état de santé du grand homme a jeté une ombre sur la première grande tournée africaine de Barack Obama, dont le père était kényan, mais qui ne s'est rendu qu'une seule fois en Afrique noire depuis son élection, lors d'une halte au Ghana.

    Barack Obama n'a rencontré qu'une fois le père de la démocratie multiraciale sud-africaine, en 2005, alors qu'il était jeune sénateur. Ils ne se sont pas revus depuis son élection mais se sont parlés à plusieurs reprises au téléphone.

    Dimanche, le président américain se rendra au Cap (sud-ouest) avec une visite sur l'île-bagne de Robben Island, où Nelson Mandela a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention.

    Barack Obama sera ensuite guidé par l'ancien archevêque anglican du Cap Desmond Tutu. Il prononcera enfin le principal discours de sa tournée africaine depuis l'Université du Cap.

    Le dernier président blanc d'Afrique du Sud, Frederik de Klerk, a annoncé qu'il écourtait des vacances en Europe en raison de l'état de santé de Nelson Mandela.

    M. de Klerk, dernier président de l'apartheid (1989-1994), négocia la fin du régime et l'organisation d'élections multiraciales avec Mandela. Il fut ensuite vice-président de Nelson Mandela dans le premier gouvernement de l'Afrique du Sud post-apartheid.(1994-97).

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  • Obama au Sénégal : il faut sécuriser l'Afrique de l'Ouest
     
    Le président américain entame ce mercredi sa première grande tournée sur le continent africain. Cette visite doit être centrée sur les questions économiques mais le passage en Afrique du Sud au chevet de Nelson Mandela devrait marquer son voyage. Autre fait notable, le Sénégal sera ce mercredi le premier pays d'Afrique francophone à accueillir Obama. Entretien avec Abdou Lô Khadre, docteur en sciences politiques à Dakar.

    En 2006, le sénateur Obama se rendait au Kenya - ©AFP
    19.06.2013Propos recueillis par Pauline Tissot. Quel est l’enjeu de la visite de Barack Obama au Sénégal ?

    La visite d’Obama s’inscrit dans sa stratégie pour l’Afrique qu’il avait dévoilée il y a déjà deux ans. Elle se décline en quatre points : le renforcement des institutions démocratiques, la promotion du développement, la paix et la sécurité, et enfin la croissance et les investissements.
    Ce sont essentiellement ces deux derniers points qui vont guider Obama dans sa visite au Sénégal. Il vient assurer la sécurité de son territoire hors de ses frontières, car il est bien conscient qu’Al Qaïda cherche à s’implanter partout en Afrique, de la Somalie au Mali (voir encadré). Et pour cette sous-région d’Afrique de l’Ouest en particulier, la situation au Mali et au Niger justifie une sorte d’alliance avec le Sénégal. C’est un État stable, fiable, et qui peut servir de base militaire pour les forces américaines et alliées dans leur combat contre le terrorisme (actuellement, Dakar sert seulement de base aéroportuaire pour les forces alliées, ndlr), mais également dans la lutte contre le narcotrafic. Il existe en effet dans cette région un triangle de narcotrafiquants, composé notamment de la Guinée-Bissau, la Guinée, et le Sénégal. Selon moi, il est primordial pour les Américains de venir négocier avec l’Etat du Sénégal pour voir dans quelle mesure ils peuvent collaborer ensemble pour la lutte contre les terroristes.
    Abdou Lô Khadre, docteur en sciences politiques à Dakar.
    Les États-Unis ont-ils des raisons de craindre une infiltration au Sénégal des terroristes d’Al Qaïda présents au Mali ?

    Même si les frontières sont très poreuses entre le Sénégal et le Mali, ce qui est une vraie faiblesse, les terroristes du Mali ont peu de chance de s'installer durablement au Sénégal. Ici, l’islam est soufi, d'inspiration sunnite. De grandes familles religieuses sont implantées. Elles sont des médiateurs entre les pratiquants et Allah, des remparts contre la montée de l’islamisme. Loin des pratiques de l’Arabie Saoudite, la femme au Sénégal a par exemple le droit de conduire, ou de se vêtir selon sa culture.

    En revanche, il faut noté que le wahhabisme, l’islam dur, a quand même quelques représentants au Sénégal, mais ils restent très minoritaires. De manière générale, s’ils peuvent entrer sur le territoire, les islamistes ont peu de chance d’y prospérer. Que les Américains se rassurent, les Sénégalais ne veulent pas d’un islam dur et violent.
    Zoom:
    Message Facebook du Mouvement du 23 juin lors de la présidentielle de 2012.
    Justement, qu’attendent les Sénégalais de cette visite d’Obama ?

    Barack Obama a longtemps été considéré comme un président par procuration, le président des Noirs d’Afrique. Après son premier mandat, les Sénégalais ont compris qu'il était avant tout le président des États-Unis, et qu’il défendait les intérêts des Américains.

    Par ailleurs, le fait qu’Obama ait choisi le Sénégal comme premier pays francophone d’Afrique à visiter, cela a une grande signification pour la population. Car jusqu'à présent, lors de son premier mandat, il était allé en Égypte, au Kenya, des pays anglophones. En revanche, au-delà de la signification symbolique de cette visite, je crois que les Sénégalais n’en attendent pas grande chose.

    Pour ce qui est du mouvement du 23 juin, rassemblement d’opposition à l’ancien président Abdoulaye Wade, constitué lors de la campagne présidentielle de l’année dernière, une manifestation commémorative a été interdite le 23 juin dernier, à cause de la venue d’Obama. Mais le président Macky Sall a très vite reçu ensuite ces manifestants pour qu’ils expriment leurs griefs à son encontre (cumul des mandats, ndlr). Tout s’est passé dans le calme, je ne pense pas qu’il y ait de nouvelles manifestations qui perturberaient la venue d’Obama.
    Cette visite a-t-elle tout de même des enjeux commerciaux, d’aide au développement ?

    Contrairement à ses prédécesseurs, Barack Obama n’arrive pas avec un grand projet de partenariat économique dans ses valises. Bill Clinton, lui, avait lancé le Forum de l’AGOA, centré sur la coopération commerciale et économique entre les Etats-Unis et l’Afrique subsaharienne (plus de 700 milliards de dollars d’échanges en 2011, source officielle, ndlr.) Et Georges Bush avait créé, lui, le Millenium Challenge Corporation, fonds dédié à l’aide au développement en Afrique. Son budget ne dépasse pas d’ailleurs les 800 millions de dollars, c’est dire combien le Sénégal a de l’importance pour les investisseurs institutionnels américains.
    Zoom:
    Contre les islamistes maliens, les États-Unis viennent sécuriser leurs intérêts diplomatiques en Afrique auprès du président Macky Sall. AFP
    En ce qui concerne Barack Obama, à part le projet Feed the Future, il n’a pas de vrais projets économiques pour le Sénégal. Les Etats-Unis résonnent plutôt en terme de bloc, c’est le Golfe de Guinée dans son ensemble qui les intéresse. Si le Nigéria ou le Ghana les attirent plus, il faut quand même nuancer. Les investissement américains dans toute l’Afrique ne représentaient en 2011 que 40 milliards de dollars, quand la Chine débloquait, elle, près de 120 milliards de dollars. Au Sénégal, cela a notamment servi à construire 11 stades de football, et cela sans contreparties. C’est aussi cela la différence entre les Chinois et les Occidentaux. Les Chinois investissent sans rien demander en retour. Pas de rapports, de bilans, ou même de conditions de prêt, comme cela a pu être le cas avec la politique d’aide au développement de Bush.

    Tous les grands médias internationaux seront présents à Dakar. Et le Sénégal apparaît comme le bon élève de la région en terme de démocratie. Tout de même, les Sénégalais ont-ils une part d’ombre à cacher au président des États-Unis ?

    Quand le président de la première puissance du monde, le « commandant in chief », vient vous rendre visite, et que le Sénégal est par conséquent pendant 48 heures au centre du monde, quelque part, on n’échappera pas au discours officiel. Oui, le Sénégal est et reste un beau pays, un exemple de démocratie pour tous les autres pays de la sous-région, notamment ceux en proie à la montée de l’intégrisme religieux. C’est une réalité que l’on ne peut pas nier. Il faut vendre la destination Sénégal aux investisseurs privés, montrer que le pays est fiable, la preuve, les Américains viennent y négocier une paix dans toute la région.

    En revanche, en ce qui concerne la démocratie dans le pays, elle est certes mature (liberté d’expression et de presse bien affirmée) mais pas parfaite. Par exemple, il n’y a pas de vraie séparation des pouvoirs au Sénégal. Le législatif et le judiciaire sont véritablement inféodés à l’exécutif. Sous le régime de l’ancien président Abdoulaye Wade, le président de l’Assemblé Nationale avait un mandat de cinq ans. En raison d’un conflit entre Wade et Macky Sall, à l’époque président de cette Assemblée Nationale, le premier a réduit le mandat du second à un an. Désormais, Macky Sall président de la République, se garde bien de changer cette loi car le président de l’Assemblée Nationale actuel n’est pas de son camp politique. Or, il avait bien promis de supprimer cette loi lors de la campagne présidentielle l’année dernière. Dans cet exemple, le législatif est clairement inféodé à l’exécutif, il n’a pas de marge de manœuvre pour contester l’attitude du président. Nous verrons en juillet prochain, lors de la nomination d’un nouveau président de l’Assemblée Nationale, si Sall retourne sa veste et applique ses promesses de campagne…

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  • La Maison Blanche demande à Moscou

    d’expulser Snowden

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    Si elle cherche à compter ses amis et obligés, elle risque d'être déçue... Après avoir été éconduite par Hongkong, qui a refusé d'arrêter Edward Snowden, la Maison Blanche a demandé dimanche soir à la Russie de l'expulser vers les Etats-Unis.

    Dans un communiqué la porte-parole du Conseil de sécurité nationale Caitlin Hayden a mis en avant "l'intense coopération" qui a prévalu avec Moscou, notamment après l'attentat de Boston.

    "Etant donné que nous avons dans le passé travaillé avec la Russie sur des questions de maintien de l'ordre, y compris la restitution de nombreux criminels de haut  niveau à la Russie à la demande du gouvernement russe, nous attendons que le gouvernement russe examine toutes les solutions possibles pour expulser Mr. Snowden vers les Etats-Unis afin qu'il réponde devant la justice des crimes dont il est accusé", a-t-elle déclaré.

    En refusant d'empêcher le "dissident" de la transparence de monter dans l'avion de Moscou, le gouvernement de Hongkong s'est permis un double affront : non seulement il a affirmé que le mandat d'arrêt présenté par les Etats-Unis était mal rédigé, mais il a demandé des "clarifications" aux Etats-Unis pour avoir piraté des systèmes informatiques du territoire...

    Manifestement, la Chine n'a pas voulu mettre en péril son modus vivendi avec Washington. Mais elle n'a pas fait de fleur non plus à Barack Obama. Et les négociations qui étaient prévues en juillet sur la cybersécurité risquent d'être un peu convenues.

    Vladimir Poutine, l'ancien officier du KGB, va-t-il accéder à la demande de Barack Obama, lui qui n'a rien concédé sur la Syrie au G8 et a déjà l'air blasé quant à la proposition du président américain de reprendre les négociations sur le désarmement nucléaire ?
    Le feuilleton planétaire "Snowden" continue...

    A la merci des plans de voyage de Snowden, qui a l'air de vouloir faire le tour du monde avant de se réfugier en Equateur, la Maison Blanche commence à s'énerver (même Robert Gibbs, son ancien porte-parole, a trouvé que la présidence doit faire plus si elle veut réparer les dégâts).

    Dimanche soir, la présidence a haussé le ton, et repris l'argument qui a été développé toute la journée (notamment par les républicains) : en choisissant des régimes qui répriment la liberté de la presse, Snowden décrédibilise ses revendications libertaires.

    Un haut responsable de l'administration Obama, sous couvert d'anonymat, a déclaré :

    "L'affirmation de Snowden qu'il n'agit que pour soutenir la transparence, la liberté de la presse et la protection des droits individuels et de la démocratie, est démentie par les protecteurs qu'il a potentiellement choisis : la Russie, la Chine, Cuba, Venezuela, l'Equateur...

    Son refus de critiquer ces régimes suggère que sa véritable motivation a été tout du long de faire du tort à la sécurité nationale des Etats-Unis, non pas de faire progresser la liberté de l'Internet et la liberté de parole."

    Voici le communiqué officiel :

    "We are disappointed by the decision of the authorities in Hong Kong to permit Mr. Snowden to flee despite the legally valid U.S. request to arrest him for purposes of his extradition under the U.S.-Hong Kong Surrender Agreement. We have registered our strong objections to the authorities in Hong Kong as well as to the Chinese government through diplomatic channels and noted that such behavior is detrimental to U.S.-Hong Kong and U.S.-China bilateral relations.

    We now understand Mr. Snowden is on Russian soil. Given our intensified cooperation after the Boston marathon bombings and our history of working with Russia on law enforcement matters -- including returning numerous high level criminals back to Russia at the request of the Russian government -- we expect the Russian Government to look at all options available to expel Mr. Snowden back to the U.S. to face justice for the crimes with which he is charged."


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  • Dernière modification : 19/06/2013 

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    À Berlin, Obama appelle la Russie à réduire d’un tiers les armes nucléaires

    © AFP

    Dans une intervention très attendue à Berlin, 50 ans après le célèbre discours de JFK, le président américain Barack Obama a annoncé mercredi son souhait de voir réduits d'un tiers les arsenaux nucléaires des États-Unis et de la Russie.

    Par FRANCE 24 (texte)
     

    C’est un discours qu'il voulait inscrire dans l'Histoire. Cinquante ans après le célèbre discours de John F. Kennedy, Barack Obama a proposé, mercredi 19 juin, devant la Porte de Brandebourg, symbole de la réunification allemande, de tourner définitivement la page de la guerre froide en réduisant les arsenaux stratégiques nucléaires américain et russe.

    "Après un examen exhaustif, j'ai estimé que nous pouvons assurer la sécurité de l'Amérique et de nos alliés et maintenir une dissuasion stratégique forte et crédible, tout en réduisant d'un tiers nos arsenaux nucléaires stratégiques déployés", a affirmé le président américain lors de son discours auquel ont assisté quelque 6 000 invités sous un soleil de plomb. Soucieux d’en finir avec "la mentalité de la guerre froide", il a fait part de son intention "de rechercher des réductions négociées avec la Russie".

    La Russie réfractaire

    Le contexte semble toutefois peu propice pour obtenir un tel geste de la Russie, après l'ambiance glaciale qui a régné entre Barack Obama et le président russe, Vladimir Poutine, lors du G8 lundi et mardi en Irlande du nord. Avant que le numéro un américain ne prononce son discours, son homologue russe avait pris soin de préciser que son pays ne permettra pas de déséquilibre dans la dissuasion nucléaire.

    "Nous ne pouvons permettre que soit rompu l'équilibre des systèmes de dissuasion stratégique, que soit amoindrie l'efficacité de nos forces nucléaires", avait déclaré Vladimir Poutine, à Saint-Pétersbourg, sur les armements stratégiques.

    Barack Obama cherche à faire du désarmement nucléaire un axe fort de son action, déjà crédité d'un nouveau traité de réduction des armements négocié avec Moscou lors de son premier mandat. Les deux anciens ennemis de la guerre froide étaient convenus d'abaisser leur stock à 1 550 ogives.

    Avec dépêches


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  • Syrie : l'équation "change" pour Obama

    Par Charles Carrasco avec agences

    Publié le 13 juin 2013 à 23h33 Mis à jour le 14 juin 2013 à 00h04    
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    Washington va augmenter son aide non-létale aux rebelles.

    Washington va augmenter son aide non-létale aux rebelles. © Reuters

    Selon la Maison-Blanche, le régime syrien a utilisé ses armes chimiques contre les rebelles.

    L'INFO. Barack Obama avait établi une "ligne rouge". Elle a bien été franchie, selon lui. Pour la première fois, la Maison-Blanche a reconnu jeudi que le régime syrien avait eu recours à son stock d'armes chimiques dans des attaques qui ont fait jusqu'à 150 morts. L'administration a affirmé que ce développement changeait "l'équation" du président Barack Obama. La présidence américaine s'est toutefois abstenue d'annoncer dans l'immédiat une décision d'armer les rebelles face au pouvoir du président Bachar al-Assad, évoquant une augmentation de l'aide non-létale et assurant qu'elle prendrait "des décisions à (son) propre rythme".

    Géraldine Woessner @GeWoessner

    US : 100 à 150 personnes mortes en Syrie à cause du gaz Sarin. Ligne rouge franchie. Fourniture d'armes éventuelle sera discutée au Congrès.


    >>> A lire : EXCLU :Damas a bien utilisé du gaz sarin

    Syrie : la menace des armes chimiques

    © Reuters

    Du gaz sarin. La Maison-Blanche a reçu des informations en provenance des renseignements américains. "Après un examen délibératif, nos services de renseignement jugent que le régime d'Assad a eu recours à des armes chimiques, notamment du gaz innervant sarin, à une échelle réduite et à plusieurs reprises contre l'opposition au cours de l'année écoulée", a déclaré Ben Rhodes, conseiller adjoint de Barack Obama à la sécurité nationale chargé des communications stratégiques. "Nos services de renseignement ont pleine confiance en ce cette évaluation étant donné les multiples sources d'information indépendantes", a-t-il ajouté.

    >>> A lire : ZOOM :Le sarin, ce gaz dont tout le monde parle

    Un bilan "incomplet". L'administration américaine estime que 100 à 150 personnes ont succombé à ce jour à des attaques chimiques identifiées en Syrie, "bien que le bilan soit probablement incomplet", a affirmé Ben Rhodes. "Même si le nombre de victimes dans ces attaques ne représente qu'une petite fraction des pertes en vie humaines catastrophiques en Syrie, qui dépassent désormais plus de 90.000 morts, le recours à des armes chimiques viole les règles internationales et franchit clairement des lignes rouges qui existent depuis des décennies au sein de la communauté internationale", a-t-il affirmé en faisant allusion à la ligne rouge établir par le président américaine

    Syrie : de jeunes Belges accusés d’atrocités

    © Reuters

    Un soutien accentuée aux rebelles. "Le président (Obama) a affirmé que le recours à des armes chimiques changerait son équation, et c'est le cas", a assuré Ben Rhodes, en révélant que "le président a augmenté l'étendue de l'aide non-létale à l'opposition civile, et aussi autorisé l'augmentation de notre aide" à la direction des opérations armées des rebelles.

    Ben Rhodes a par ailleurs affirmé que la Maison-Blanche n'était pas encore parvenue à une décision sur l'imposition ou pas d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie. Il a toutefois indiqué que les Etats-Unis allaient fournir un "soutien militaire" aux rebelles syriens, sans aller jusqu'à parler de livraisons d'armes, un pas que Washington s'est jusqu'ici refusé à franchir.


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