• Tornade dans l'Oklahoma: Obama assure

    les victimes du soutien de l'Amérique

    Publié le 26.05.2013, 17h34     lien

    Le président Barack Obama a assuré dimanche à Moore les victimes de cette ville de l'Oklahoma ravagée lundi dernier par une tornade qu'elles pouvaient compter sur l'aide du pays tout entier et de l'Etat fédéral pour reconstruire.

    Le président Barack Obama a assuré dimanche à Moore les victimes de cette ville de l'Oklahoma ravagée lundi dernier par une tornade qu'elles pouvaient compter sur l'aide du pays tout entier et de l'Etat fédéral pour reconstruire. | Mandel Ngan

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    Le a assuré dimanche à Moore les victimes de cette ville de l'Oklahoma ravagée lundi dernier par une tornade qu'elles pouvaient compter sur l'aide du pays tout entier et de l'Etat fédéral pour reconstruire.
    "Je veux dire aux personnes touchées partout dans l'Oklahoma que nous allons être avec elles tout au long du chemin", a assuré le président après avoir parcouru les abords dévastés de ce qui fut l'une des écoles détruites par les vents très violents qui ont fait 24 morts, dont 10 enfants, et 377 blessés.
     

    "Et quand je dis que nous sommes derrière vous, je vous promets que nous allons tenir parole", a-t-il affirmé, demandant à "chaque Américain de donner un coup de main".
    "C'est une ville forte avec un fort tempérament. Il ne fait aucun doute qu'elle va rebondir, mais elle a besoin d'aide", a estimé M. Obama, vêtu d'un pantalon de toile beige et d'une chemise blanche.
    "Des prévisionnistes météo qui ont lancé les alertes aux premiers secours qui ont fouillé les décombres, aux professeurs qui ont fait rempart de leur corps pour protéger leurs écoliers, les habitants de l'Oklahoma ont donné l'exemple", a-t-il rendu hommage, en rencontrant leurs représentants aux côtés de la gouverneure de l'Etat Mary Fallin.
    Quelques heures avant l'arrivée du président, la gouverneure a appelé au versement rapide des fonds pour reconstruire la ville.
    "J'ai besoin de pouvoir éviter les méandres bureaucratiques, de disposer des fonds de la Fema (l'Agence fédérale de des situations d'urgence, ndlr) rapidement et des moyens publics pour aider nos concitoyens à faire face à ce désastre", a expliqué Mme Fallin sur CNN.
    S'exprimant devant une montagne de débris, la gouverneure a insisté sur l'étendue des dégâts. "Il ne s'agit pas de quelques pâtés de maisons: ça s'étend sur des kilomètres". Selon elle, la zone sinistrée s'étend sur 28 kilomètres de long et 2,5 de large.
    La tornade qui a détruit une partie de cette banlieue d'Oklahoma City, dans le sud des Etats-Unis, a détruit ou endommagé quelque 1.200 maisons.
    Environ 33.000 personnes ont été affectées par la tornade dont les vents ont soufflé pendant 40 minutes avec des pointes supérieures à 320 km/h.
    Le Sénat de l'Oklahoma a voté une allocation de 45 millions de dollars d'aide. Mais les coûts des dommages pourraient atteindre 2 milliards de dollars, soit le double de ceux de la tornade qui avait déjà ravagé la ville --et fait une quarantaine de morts-- en 1999, selon John Doak, directeur du département des assurances de l'Etat.


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    M. Obama veut solder les années Bush

    LE MONDE | <time datetime="2013-05-25T13:00:42+02:00" itemprop="datePublished">25.05.2013 à 13h00</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-05-25T13:23:42+02:00" itemprop="dateModified">25.05.2013 à 13h23</time>
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    L es Américains sont-ils prêts à tourner la page du 11-Septembre ? Les Etats-Unis peuvent-ils solder les années Bush et mettre fin à la "guerre mondiale contre le terrorisme" ? Le président Obama l'a souhaité, dans un éloquent et important discours prononcé jeudi 23 mai devant la National Defense University. Pour lui, "cette guerre, comme toutes les guerres, doit prendre fin. C'est ce que l'Histoire nous conseille. C'est ce que notre démocratie exige".

    Ce discours est en lui-même un aveu d'échec : M. Obama avait déjà émis le désir d'en finir avec la stratégie antiterroriste de l'administration Bush-Cheney pendant sa première campagne électorale, en 2008. Au cours de son premier mandat, il a abandonné la rhétorique bushienne de la lutte antiterroriste, mais pas ses méthodes. Il n'a plus été question, dans le vocabulaire présidentiel américain, de "guerre globale contre la terreur" ni d'"islamo-fascistes". Mais le président démocrate n'a pas réussi à tenir sa promesse de fermer le camp de Guantanamo, où 166 suspects sont toujours détenus sans jugement, dont une centaine sont en grève de la faim. Et les frappes menées à l'étranger par les drones pour liquider des cibles considérées comme une menace terroriste se sont multipliées, sous l'égide de la CIA.

    Barack Obama a maintenant entamé son deuxième et dernier mandat à la Maison Blanche, celui au cours duquel il peut songer à l'empreinte qu'il veut laisser sur son pays, sans se préoccuper de sa réélection. Rebâtir l'image de la démocratie américaine dans le monde arabo-musulman, où elle a particulièrement souffert des abus de la guerre antiterroriste, est une mission que l'on ne peut que saluer.

    Le chef de l'exécutif a donc exposé, dans ce discours, un réaménagement de l'arsenal de la lutte antiterroriste visant à le mettre plus en accord avec les valeurs américaines. Ce seront désormais les militaires, et non plus la CIA, qui décideront des frappes menées par les drones. Les critères de ces frappes et le choix des cibles seront plus strictement encadrés, de façon à permettre une meilleure supervision démocratique et à éviter au maximum les victimes civiles.

    Il s'est aussi engagé - une nouvelle fois - à fermer la prison de Guantanamo. A cette fin, il a demandé au Congrès de lever les restrictions qui empêchent le transfèrement des 86 détenus jugés libérables et de l'aider à résoudre le casse-tête juridique créé par le statut des prisonniers et le recours à la torture pendant leurs interrogatoires.

    En bon juriste, Barack Obama a parfaitement énoncé le défi que pose la permanence de la menace terroriste aux sociétés démocratiques : "trouver le bon équilibre entre les besoins de notre sécurité et la sauvegarde des libertés qui nous définissent". Après les attentats du 11 septembre 2001, les Etats-Unis ont trop mis l'accent sur l'impératif sécuritaire. M. Obama veut faire revenir le balancier dans le sens des libertés. Il a raison, même si, comme souvent chez lui, son discours est resté très incantatoire.

    En douze ans, la menace terroriste a évolué. Elle est moins massive, plus diffuse, mais fait néanmoins partie de notre quotidien. Et le récent scandale de la surveillance secrète de journalistes aux Etats-Unis montre à quel point "le bon équilibre" est difficile à maintenir. M. Obama n'a pas donné toutes les solutions, mais il a le mérite d'avoir pris les bons engagements.

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  • Obama ajuste sa politique antiterroriste

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      • Mis à jour <time datetime="2013-05-23T23:58:58+02:00" itemprop="dateModified">le 23/05/2013 à 23:58</time>
      • Publié <time datetime="2013-05-23T23:47:39+02:00" itemprop="datePublished">le 23/05/2013 à 23:47</time>
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    <figure class="fig-photo"> Le drone américain X-47B, un prototype furtif d'une portée de près de 4000 kilomètres a décollé avec succès du porte-avion USS George-Bush, le 14 mai 2013, au large des côtes de la Virginie.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

    Le drone américain X-47B, un prototype furtif d'une portée de près de 4000 kilomètres a décollé avec succès du porte-avion USS George-Bush, le 14 mai 2013, au large des côtes de la Virginie. Crédits photo : Steve Helber/AP

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    Le président envisage d'encadrer l'usage des drones et de relancer ses efforts pour fermer la prison de Guantanamo.

    C'est un président se voulant à la fois stratège, philosophe, constitutionnaliste et moraliste qui a parlé ce jeudi après-midi depuis l'université de la Défense pour proposer aux citoyens américains un bilan d'étape et une nouvelle définition de sa politique antiterroriste, 12 ans et demi après le 11 Septembre. «Nous devons définir la nature et l'ampleur du combat que nous menons, sinon c'est lui qui nous définira», a-t-il averti, mettant en garde contre une Amérique qui se laisserait enfermer dans «une guerre sans fin», au lieu de se concentrer sur les «réseaux locaux» d'al-Qaida et de ses affiliés. «Notre pays est toujours menacé par des terroristes», a poursuivi Obama, promettant de porter une attention particulière au défi du terrorisme «fait maison», né de la radicalisation d'Américains isolés ou d'immigrés mal intégrés nourris de l'idéologie du djihad. Mais «nous devons reconnaître que la menace a changé par rapport à ce qui est arrivé sur nos rivages le 11 Septembre», a-t-il dit, évoquant une situation plus semblable aux défis terroristes d'«avant le 11 Septembre». Un postulat que nombre de républicains se sont empressés de taxer de «naïf» et d'«imprudent», comme l'ancien ministre de la Défense de George W. Bush, Donald Rumsfeld. «Nous ne savons pas si al-Qaida est vraiment décimée», a protesté ce dernier.

    Pour Obama, ce discours n'en était pas moins l'occasion rêvée d'échapper aux scandales qui empoisonnent le début de son second mandat, en prenant de la hauteur stratégique et en endossant son habit de commandant en chef, conscient des inévitables «tensions» entre sécurité nationale et défense des libertés civiques. L'occasion aussi de lancer un appel vibrant au Congrès pour l'aider à fermer enfin la prison de Guantanamo, cette enclave «hors la loi» qui entache l'État de droit en Amérique. Tout en défendant avec ferveur sa politique controversée d'utilisation des drones comme outil privilégié de la lutte contre al-Qaida - «des actions légales et efficaces» moins risquées et moins coûteuses en dommages collatéraux que les interventions militaires traditionnelles, a noté le président - Barack Obama a décidé de mettre en place des principes légaux précis pour encadrer ce processus (presidential policy guidelines) dont il a transmis la teneur au Congrès. S'il a justifié l'assassinat ciblé de l'imam islamiste extrémiste américain Anwar al-Awlaki, présenté «comme un haut responsable opérationnel d'al-Qaida dans la péninsule arabique», impliqué directement dans l'organisation de tentatives d'«attentats dans des avions américains en 2009 et en 2010», le chef de l'État américain veut réduire l'utilisation des drones. Ses conseillers ont annoncé une «nouvelle phase» de la lutte antiterroriste, transmettant la responsabilité de l'usage des avions sans pilote de la CIA au ministère de la Défense, dans un but de plus grande transparence.

    «150 millions de dollars par an pour 166 détenus»

    Jugeant al-Qaïda drastiquement affaiblie et le contexte nouveau, Obama a appelé à ne pas s'en remettre exclusivement à l'usage de la force pour lutter contre le terrorisme, évoquant l'importance «des partenariats» et celle de «l'aide au développement». «Je sais que cette notion d'«aide étrangère», n'est pas très populaire au Congrès, alors que cela représente moins d'un 1% du budget de l'État... Mais ce n'est pas de la charité, c'est un élément de notre sécurité nationale», a dit le président.

    Appelant à fermer la prison spéciale de Guantanamo, où une centaine de détenus font actuellement une grève de la faim pour protester contre l'idée d'une détention illimitée sans procès, Obama a jugé que «rien, sinon la politique, ne pouvait justifier le blocage» de ses efforts pour transférer vers l'étranger et vers les prisons américaines les 166 détenus encore présents sur l'île. «Payer 150 millions de dollars par an pour 166 détenus, quand nous avons tant de problèmes budgétaires n'a pas de sens!», a-t-il plaidé. Obama a annoncé la levée du moratoire sur le transfèrement de 56 prisonniers vers le Yémen, dont le départ fera l'objet de décisions au cas par cas. Quelque 530 détenus avaient été tranférés sous George W. Bush. Mais l'opinion publique et le camp républicain sont actuellement hostiles à la fermeture de Guantanamo au nom de la sécurité. «L'histoire sera sévère si nous ne parvenons pas à fermer cette prison», a averti le président, soulignant que de nombreux terroristes étaient détenus dans des prisons de haute sécurité américaines. Malgré ses assurances, le casse tête de la détention illimitée de prisonniers trop dangereux pour être transférés vers leur pays d'origine restait inextricable. Beaucoup ne peuvent être jugés, les preuves de leur culpabilité ayant été arrachées sous la torture. Un transfert ne ferait donc que déplacer géographiquement le casse-tête juridique, maintenant ces détenus «hors du cadre de l'État de droit».


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  • Monde

    Tornade en Oklahoma : Obama se rend

    sur les lieux dimanche

    <time datetime="2013-05-22T20:10:15+02:00" itemprop="datePublished">22 mai 2013 à 20:10    </time>

    Le président Barack Obama, le 17 mai 2013 à Baltimore

    Le président Barack Obama, le 17 mai 2013 à Baltimore (Photo Patrick Smith. AFP)

    Le Président américain rencontrera les familles des victimes de la catastrophe survenue mardi aux Etats-Unis et qui a fait 24 morts, ainsi que les membres des services de secours.

    Le président Barack Obama va se rendre dimanche dans la région d’Oklahoma City (sud des Etats-Unis) frappée lundi par une tornade dévastatrice qui a fait 24 morts selon un dernier bilan, a révélé mercredi son porte-parole.

    A lire aussi  Ravagé par les vents, Moore compte ses morts

    «Dimanche, le président va se déplacer dans la région d’Oklahoma City pour voir lui-même les opérations (de secours) après les tornades dévastatrices et les graves intempéries qui ont affecté la zone dimanche soir et lundi», a expliqué Jay Carney lors de son point de presse quotidien.

    «Il rencontrera des familles qui ont été touchées et remerciera les membres des services de secours», a ajouté Jay Carney, en rappelant que «le président a demandé à son administration de fournir toutes les ressources à disposition (de l’Etat fédéral) pour soutenir les opérations dirigées par la gouverneure (Mary Fallin) et son équipe».

    Moore, ville de la banlieue sud d’Oklahoma City, a été partiellement détruite lundi par cette tornade qui a fait 24 morts et 324 blessés. Deux écoles publiques ont été totalement détruites par la violente tempête, qui a duré quelque 40 minutes avec des vents soufflant à plus de 320 km/h. Dix enfants figurent parmi les tués et «quelques personnes» restaient encore portées disparues mercredi.

    A voir aussi  Notre diaporama : Moore après la tornade

    L’administration Obama a envoyé à la rescousse 400 personnes de la Fema, l’agence qui gère les situations d’urgence, pour aider notamment à la reconstruction de la zone détruite et à retrouver d’éventuels rescapés.

    Mardi matin, le président Obama avait promis que les Etats-Unis seraient solidaires des victimes et sinistrés, qui auront accès à «toutes les ressources». Les habitants de Moore «doivent savoir que leur pays restera sur le terrain, à leurs côtés, aussi longtemps que nécessaire», avait-il dit.

     
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