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    <time datetime=">14-11-04">Publié le 04-11-2014 </time><time datetime=">14-11-04">Modifié le 04-11-2014 à 19:10   </time>lien 

    Élections de mi-mandat: Obama

    va-t-il perdre le Sénat?

    Par RFI
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    mediaToute la campagne des mid-terms a tourné autour de la personnalité du président Obama.REUTERS/Kevin Lamarque

    Aux États-Unis, les électeurs votent pour renouveler les 435 sièges de la Chambre des représentants, aujourd’hui républicaine, et 36 des 100 sièges du Sénat à majorité démocrate. Un scrutin très important, car les conservateurs ont des chances d’être majoritaires à la chambre haute, ce qui mettrait Barack Obama dans une situation de cohabitation.

    Ecoutez nos éditions spéciales mid-terms mercredi 5 novembre de 7h10 à 7h30 TU et de 11h à 11h30 TU.

    Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio

    Dans les sondages, ce sont les républicains qui ont l'avantage. Mais le suspens risque de durer, car la course est très serrée dans une dizaine d’États, notamment en Caroline du Nord, dans le Colorado ou en Alaska. Sans compter que deux de ces États possèdent des lois électorales qui prévoient un deuxième tour : la Louisiane, le 6 décembre, et la Géorgie, le 6 janvier. Il apparaît donc peu probable que l’on sache dès ce mardi soir quelle sera la majorité au Sénat.

    Ces élections ont en tout cas donné lieu à une campagne non seulement très chère – 4 milliards de dollars, la plus chère de l’histoire des États-Unis –, mais aussi très virulente. Une campagne dans laquelle les candidats locaux se sont agressés par spots interposés. Alors qu’on estime qu’un quart seulement des électeurs se déplaceront aux urnes, c’est une campagne contre Barack Obama qui a été menée côté républicain. Pour inciter leurs partisans à aller voter, ils leur ont expliqué qu’il ne s’agissait pas que d’un simple scrutin local, mais de la possibilité de « bloquer » la Maison Blanche.

    Toute la campagne électorale a ainsi tourné autour de la personnalité du président, de sa popularité ou de son impopularité. Les bons résultats de l’économie, croissance en hausse, chômage au plus bas n’ont pas vraiment été des thèmes de débat. Tout a été axé sur un président qui « met l’Amérique en danger ». Un président qui se décide trop tard pour intervenir en Syrie, un président qui veut faire la paix avec l’Iran et qui refuse de fermer les frontières face à l’épidémie d’Ebola.

    Les démocrates en ont donc été réduits à jouer la défense. Mais c'est aussi en faisant planer la menace d'un blocage qu'ils ont engagé leurs électeurs à voter. Une abstention ferait basculer le Sénat dans le camp républicain, ce qui provoquerait le blocage de la politique de Barack Obama et donc un retour en arrière sur des thèmes de société : l’augmentation du salaire minimum, le droit à l’interruption volontaire de grossesse, la régularisation des immigrés…

    Barack Obama s’est ainsi lancé très tard dans la campagne, en évitant soigneusement les États dans lesquels les candidats démocrates ne voulaient pas s’afficher avec lui. On a même pu assister à des interventions surréalistes, comme cette candidate démocrate du Kentucky qui ne voulait pas dire qu’elle avait voté pour Barack Obama en 2012. Ou à des prises de position opposées à celles de la Maison Blanche, comme en Caroline du Nord où la candidate démocrate s’est prononcée pour une fermeture des frontières afin de prévenir une épidémie d’Ebola. En Louisiane, dans un meeting avec Hillary Clinton, le nom du président n’a même pas été prononcé. La cote de popularité de Barack Obama est aujourd’hui d’environ 40 %, bien loin des 80 % de ses débuts.

     

    Mid-terms, mode d’emploi

    Principal enjeu, la Chambre des représentants est entièrement renouvelée avec ses 435 élus. Depuis 2010, elle est dominée par les républicains, ce qui a bloqué le vote de plusieurs lois proposées par les démocrates, le camp du président Obama. Au Sénat, dominé par les démocrates, 36 sièges sont aussi réattribués. Pour le moment, l'écart entre démocrates et républicains au Sénat est mince : 51 contre 49. Un basculement côté républicain est donc fort probable. Dans ce cas, Obama aurait donc l’ensemble du Congrès contre lui.

    À l'échelle des États, 36 des 50 gouverneurs, les chefs de l'exécutif, vont être élus. Il faut ajouter à cela de nombreux autres scrutins qui diffèrent selon les États. En Californie, par exemple, en plus d'élire des représentants de la justice, les habitants vont devoir se prononcer sur six référendums d'initiatives locales. Dans plusieurs autres États, les électeurs devront par exemple voter pour ou contre la légalisation du cannabis ou l'instauration d'un salaire minimum.


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  • Barack Obama félicite les électeurs tunisiens

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    •  
      • Par Le Figaro.fr avec AFP
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 39 minutes" data-original="le 26/10/2014 à 20:14" datetime="2014-10-26T20:14:42+01:00" itemprop="dateModified">le 26/10/2014 à 20:14</time>
      •  
      • Publié <time data-ago="il y a 44 minutes" data-original=" le 26/10/2014 à 20:09" datetime="2014-10-26T20:09:08+01:00" itemprop="datePublished">le 26/10/2014 à 20:09</time>
      • lien
     Le président des Etats-Unis Barack Obama a envoyé ses félicitations dimanche aux Tunisiens, à l'issue du scrutin devant désigner les députés. "Au nom de tous les Américains, je félicite le peuple de Tunisie pour l'élection démocratique d'un nouveau Parlement, une étape importante dans la transition politique historique de la Tunisie", a déclaré Barack Obama dans un communiqué.

    En visite à Washington fin septembre, le chef du parti islamiste tunisien modéré Ennahda, Rached Ghannouchi, avait appelé les Etats-Unis à soutenir la démocratie en Tunisie. En août, le secrétaire d'Etat John Kerry avait jugé que la Tunisie représentait "un modèle d'espoir" dans le monde arabe pour sa transition démocratique et promis le soutien des Etats-Unis contre le risque extrémiste islamiste.

    Les résultats des législatives tunisiennes ne devraient pas être connus avant lundi. Une multitude de listes sont en course, mais les islamistes d'Ennahda et leurs principaux détracteurs séculiers de Nidaa Tounès sont largement favoris.

    LIRE AUSSI :
    » Les Tunisiens votent malgré la menace terroriste

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  • ETATS-UNIS La défaite probable des démocrates au Sénat devrait un peu plus renforcer la paralysie actuelle à Washington...

    Pourquoi Obama risque de perdre gros aux Midterms

    <figure data-src-format="photo" role="group">Barack Obama dans la Situation Room de la Maison Blanche, le 28 juillet 2014  <figcaption>Barack Obama dans la Situation Room de la Maison Blanche, le 28 juillet 2014 - P.SOUZA/WHITE HOUSE</figcaption></figure>
    Philippe Berry
      • Créé le <time datetime="2014-10-24" pubdate="">24.10.2014 à 02:46</time>
      • Mis à jour le <time datetime="2014-10-24">24.10.2014 à 03:22</time>
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    A 10 jours des Midterms du 4 novembre, la question n'est presque plus de savoir si les démocrates vont perdre le Sénat, mais avec quel écart. Entre une situation économique toujours fragile, la peur d'Ebola et de Daesh (Etat islamique), c'est presque mission impossible pour Obama. 20 Minutes fait le point avec des experts américains.

    Les élections de la mi-mandat, c'est quoi?

    Deux ans après l'élection du président, les Américains votent pour renouveler l'ensemble de la Chambre des représentants (l'équivalent de l'Assemblée nationale) et un tiers du Sénat. Il y a également de nombreux scrutins locaux (gouverneurs, maires, juges). A l'heure actuelle, les républicains contrôlent confortablement la Chambre. Les démocrates, eux, tiennent le Sénat, mais à une courte majorité de cinq sièges.

    Le Sénat, c'est fichu pour les démocrates?

    C'est mal engagé. «Les républicains ont 85% de chance de le contrôler», estimePhillip Ardoin, professeur de sciences politiques à l'Appalachian State University et auteur de la revue PS: Political Science&Politics. Traditionnellement, le parti du président au pouvoir perd toujours quelques sièges à la mi-mandat, et c'est encore pire cette année. Car avec des sénateurs élus pour six ans, les 36 Etats en jeu sont ceux du raz-de-marée de la première élection d'Obama de 2008. Samuel Wang, expert en statistiques de Princeton –le seul avec Nate Silver à avoir prédit avec justesse les 50 Etats en 2012– est toutefois plus mesuré. Son modèle d'analyse des sondages donne le Sénat aux Républicains à 60%. «C'est presque comme pile ou face», tempère-t-il. «Il suffit que les sondages nationaux se trompent de 2% et les démocrates conservent le Sénat.»

    Un peu de maths...

    Le Sénat compte 100 sièges. La majorité absolue se situe donc à 51, car à 50-50, c'est le vice-président, le démocrate Joe Biden, qui joue l'arbitre. Les républicains ont pour l'instant 45 sièges. Ils ont besoin d'en gagner six. Ils se sont concentrés sur sept Etats reconquis par Mitt Romney en 2012. Sauf qu'ils ont délaissés trois autres Etats traditionnellement républicains (Géorgie, Kansas et Dakota du sud), désormais fragiles. Phillip Ardoin estime cependant que la stratégie sera payante. Selon lui, «les républicains y enverront de l'argent en cas de besoin».

    Des candidats républicains un peu moins extrêmes

    On compte moins de candidats issus du Tea Party qu'en 2012. En Géorgie ou au Kansas, notamment, après des batailles sanglantes, des républicains «classiques» se sont imposés lors des primaires. Les programmes restent très à droite et «idéologiquement très proches», note Sam Wang, mais ces candidats effraient en général moins les électeurs indépendants. Globalement, les républicains sont cette fois plus disciplinés. Il n'y a pas eu de dérapage majeur sur le viol ou l'avortement, comme avec Todd Akin en 2012, ou de distraction commeChristine «Je ne suis pas une sorcière» O'Donnell en 2010.

    Obama, un boulet pour les démocrates

    Seulement 41,2% des Américains approuvent la gestion d'Obama, selon la moyenne de RealClearPolitics. Le président est dans le rouge depuis la mi-2013 et ne parvient pas inverser la courbe de son impopularité. La faute, notamment aux couacs de sa réforme de la santé, et à une situation économique toujours fragile. Sile chômage a baissé de 10,2%, au pire de la crise, en 2009, à 5,9% aujourd'hui, il y a beaucoup d'emplois précaires et à temps partiel. Ajusté sur l'inflation, le pouvoir d'achat médian des foyers américains a baissé de 7,5% sous Obama, selon les calculs de Sentier Research. De quoi expliquer la quasi-absence du président sur le terrain pour soutenir les candidats démocrates.

    Quid des deux prochaines années en cas de perte du Sénat?

    Dans l'absolu, son action était déjà paralysée par une Chambre contrôlée par les républicains, mais il y aura encore plus de «blocage partisan», juge Phillip Ardoin. Obama sera notamment forcé de jouer de son droit de veto pour bloquer les projets de loi votés au Parlement et il devra choisir des juges plus modérés pour qu'ils soient confirmés au Sénat. Bref, dans cette éventuelle cohabitation à l'américaine, il sera un président boiteux («lame duck») avant l'heure.


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  • SANTE Barack Obama a reporté un déplacement dans le New Jersey et le Connecticut...

    Ebola: Obama reporte un déplacement pour réunion d'urgence sur Ebola à la Maison Blanche

    <figure data-src-format="photo" role="group">FILE - In this Sept. 30, 2014 file photo, President Barack Obama speaks in the Oval Office †of the White House in Washington. The administration has announced that the budget deficit of the just-completed 2014 fiscal year dropped to $483 billion, the lowest of President Barack Obamaís six years in office. Treasury Secretary Jacob Lew said the figures reflect an economy thatís far healthier than when Obama took office. (AP Photo/Evan Vucci, File)/WX105/342203104929/SEPT. 30, 2014 FILE PHOTO /1410151719<figcaption>FILE - In this Sept. 30, 2014 file photo, President Barack Obama speaks in the Oval Office †of the White House in Washington. The administration has announced that the budget deficit of the just-completed 2014 fiscal year dropped to $483 billion, the lowest of President Barack Obamaís six years in office. Treasury Secretary Jacob Lew said the figures reflect an economy thatís far healthier than when Obama took office. (AP Photo/Evan Vucci, File)/WX105/342203104929/SEPT. 30, 2014 FILE PHOTO /1410151719 - Evan Vucci/AP/SIPA</figcaption></figure>

    20 minutes avec AFP

      • Créé le <time datetime="2014-10-15" pubdate="">15.10.2014 à 18:42</time>
      • Mis à jour le <time datetime="2014-10-15">15.10.2014 à 18:42</time>
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    Le président Barack Obama réunira mercredi après-midi à la Maison Blanche l'équipe qui coordonne la réponse face à l'épidémie d'Ebola, a annoncé l'exécutif américain.

    Cette réunion, qui n'était pas prévue, a contraint Barack Obama à reporter un déplacement dans le New Jersey et le Connecticut au cours duquel il devait apporter son soutien aux démocrates pour les élections de mi-mandat, a précisé Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche.


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    Obama : le monde doit "agir vite" face à l'épidémie d'Ebola

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-09-16T23:09:19+02:00" itemprop="datePublished">16.09.2014 à 23h09</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-09-16T23:11:14+02:00" itemprop="dateModified">16.09.2014 à 23h11  </time>lien 

     
    <figure>Des membres des services de santé chinois inspectent un navire en provenance de Sierra Leone au port de Qingdao, dans la province du Shandong, le 19 août. </figure>

    Barack Obama a dressé, mardi 16 septembre à Atlanta, les grandes lignes de son plan d'action pour la lutte contre l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. Craignant que « des centaines de milliers de personnes » ne soient infectées, et qualifiant l'épidémie de « menace potentielle pour la sécurité mondiale si [les pays de la région] s'effondrent, si leurs économies implosent, si les gens paniquent », M. Obama affirme que les Etats-Unis sont prêts à jouer un rôle moteur.

    Il appelle à « agir vite » et évoque une démarche « similaire » à la réponse américaine au tremblement de terre en Haïti en janvier 2010. Cet appel fait écho aux critiques de Médecins sans frontières, dont les soignants sont aux première lignes en Afrique de l'Ouest, mais en nombre insuffisant, et s'épuisent. Le 4 septembre, la directrice générale de l'organisation avait ainsi dénoncé devant l'ONU une « coalition mondiale de l'inaction ».

    M. Obama a annoncé que Washington concentrerait ses efforts au Liberia, l'un des trois pays les plus touchés par le virus avec la Sierra Leone et la Guinée.

    Lire :  Ebola : pourquoi les Etats-Unis concentrent leurs efforts sur le Liberia

    M. Obama souhaite y créer un centre de commande militaire pour soutenir les efforts à travers la région. Selon un responsable, les Etats-Unis pourraientenvoyer quelque 3 000 militaires en Afrique de l'Ouest pour participer à la construction de nouveaux centres de traitement, offrir une aide logistique etassurer des formations pour le personnel sanitaire.

    M. Obama a également annoncé la création d'un pont aérien « pour acheminerle personnel sanitaire et le matériel plus rapidement vers l'Afrique de l'Ouest », ainsi que d'une base intermédiaire au Sénégal pour « aider à distribuer l'aide sur le terrain plus rapidement ».

     
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