• Réforme santé d'Obama: nouvel assouplissement

    pour les entreprises

    Créé le 10/02/2014 à 23h50 -- Mis à jour le 11/02/2014 à 00h00
    Le président américain Barack Obama à Washington le 4 décembre 2013
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    Le président américain Barack Obama à Washington le 4 décembre 2013 Brendan Smialowski AFP

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    Washington - L'administration fédérale américaine a annoncé lundi un nouvel assouplissement pour les entreprises dans la mise en place de la réforme de l'assurance maladie de Barack Obama, connue sous le nom d'«Obamacare».

    Le Trésor américain a annoncé que l'obligation pour les entreprises de 50 à 99 employés de proposer une assurance maladie mutualisée à leurs employés --sous peine de payer une pénalité-- ne s'appliquerait qu'à partir de 2016, soit un report d'un an par rapport au projet initial.

    Cette décision s'ajoute à plusieurs concessions de l'administration au cours des derniers mois après le lancement chaotique, le 1er octobre, du portail internet du volet central de cette réforme.

    La réforme, promesse majeure de M. Obama promulguée en mars 2010, vise à convaincre les personnes sans couverture maladie --actuellement une cinquantaine de millions aux Etats-Unis-- de s'assurer.

    Farouchement opposés à Obamacare, les républicains tirent à boulets rouges sur cette réforme. A l'approche des élections législatives de fin 2014, ils mettent en avant les contraintes liées à sa mise en place, comme par exemple le fait que certains assurés pourraient ne plus pouvoir consulter leur médecin habituel.

    Eric Cantor, chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants, a vivement critiqué lundi l'annonce de ce nouvel ajustement. Barack Obama «choisit le report de certains éléments d'Obamacare pour que les conséquences les plus négatives de la réforme ne soient perceptibles qu'après les élections» de 2014, a-t-il estimé.

    «Il faut arrêter de créer une plus grande pagaille encore, il faut repousser Obamacare pour tous les Américains», a-t-il conclu.

    © 2014 AFP

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  • actualisée au cours de la journée. 11h13 suivi   lien
    Businessweek cruel avec les pannes de l'Obamacare
    Par Gilles Klein le 01/11/2013

    Businessweek consacre sa Une aux soucis techniques du site Health.gov qui empêchent beaucoup d'Américains de choisir une assurance santé comme le leur permet la loi appelée Obamacare. Une illustration, aux yeux de l'hebdomadaire, des difficultés rencontrées par le président au cours de son deuxième mandat.

    Obamacare

    "Planté. Déja une année - et un ratage historique - dans son deuxième mandat, Barack Obama doit redémarrer" (reboot signifie relancer son ordinateur). Seulement une partie de la photo d'Obama apparaît, et le petit cercle coloré est celui qu'affiche un ordinateur Apple quand il se bloque ou "plante".

    L'hebdomadaire rappelle que les conseillers du président au début de son mandat parlaient d'un "iPod gouvernement" où la technologie serait au rendez-vous. Obama est un fan du high-tech, il ne quitte pas son iPad, il adore son smartphone, malgré les critiques des services de séecurité.

    Mais ce fut une "broken promise" une promesse non tenue constate Businessweek, Obama n'est pas le premier président de l'ére numérique, pas plus que son gouvernement.

    Le "désastreux lancement" du site Health.gov qui devait être l'illustration d'un site digne du XXIe siècle est une illustration dévastatrice de l'échec de la promesse visionnaire présidentielle.

    La conception du site a impliqué 55 sociétés, et le code du site a été gardé secret, avec un développement compartimenté, empêchant les ingénieurs de voir les éventuelles erreurs commises par les autres intervenants du projet. Cet échec menace l'application de la réforme de l'assurance santé, les républicains, qui y sont oppposés, l'exploitent à fond.


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  • Obama aurait su depuis 2010 que Merkel

    était espionnée par la NSA

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-10-27T11:37:34+01:00" itemprop="datePublished">27.10.2013 à 11h37</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-10-27T12:12:19+01:00" itemprop="dateModified">27.10.2013 à 12h12</time>

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    A chaque jour son lot de révélations dans le dossier des écoutes américaines. Le quotidien Bild am Sonntag cite, dimanche 27 octobre, des sources des services secrets américains selon lesquelles le chef de l'Agence de sécurité américaine (NSA) Keith Alexander avait informé Barack Obama d'une opération d'écoute des communications d'Angela Merkel dès 2010. "Obama n'a pas mis fin à cette opération et l'a plutôt laissée se poursuivre", a déclaré un haut responsable des services de la NSA cité par le journal.

    Le Frankfurter Allgemeine indiquait la veille, sans citer de sources, que M. Obama avait assuré à Angela Merkel au téléphone qu'il n'était pas au courant de sa mise sur écoute. 

    Le Spiegel avait indiqué samedi disposer de documents de la NSA selon lesquelles la chancelière figurait sur une liste d'écoutes depuis 2002, et l'était encore quelques semaines avant la visite du président américain à Berlin, en juin. D'après Der Spiegel, le président américain lui aurait dit que, s'il l'avait su, il y aurait immédiatement mis fin.

    Lire : "Les Etats-Unis auraient espionné le téléphone de Merkel dès 2002"

    "RUPTURE DE CONFIANCE"

    Les récentes révélations sur l'ampleur des écoutes américaines ont poussé les dirigeants européens à exiger de Washington un nouvel accord sur la collecte de renseignements permettant de préserver leur alliance tout en poursuivant la lutte contre le terrorisme.

    L'Allemagne doit envoyer aux Etats-Unis, la semaine prochaine, une délégation des responsables de ses services secrets chargée d'obtenir des explications concernant les allégations sur la mise sur écoute du téléphone portable de la chancelière allemande par les services secrets américains.

    "L'espionnage entre amis, cela ne va pas du tout", avait déclaré mercredi Mme Merkel, estimant que cela constituait une "rupture de la confiance" entre partenaires internationaux. A la suite de ces révélations, Berlin a convoqué l'ambassadeur des Etats-Unis, un geste inhabituel entre alliés.

    Lire : "Angela Merkel souhaite un accord européen de 'non-espionnage'"


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  • Dette américaine : un accord (enfin) trouvé au Sénat

    Par Anne-Julie Contenay avec AFP

    Publié le 16 octobre 2013 à 19h02 Mis à jour le 16 octobre 2013 à 19h10

    Un accord a été trouvé au Sénat, à douze heures de l'échéance.

    Un accord a été trouvé au Sénat, à douze heures de l'échéance. © Reuters

    L'accord a été trouvé in extremis. Il doit encore être voté, mais laisse espérer un dénouement rapide.

    L'INFO. Le marché a été conclu in extremis. A moins de douze heures de l'échéance, le chef de la majorité démocrate du Sénat américain, Harry Reid, a annoncé mercredi qu'il avait conclu avec son homologue républicain un accord de sortie de crise pour relever le plafond de la dette. Leur compromis, annoncé par les deux hommes dans l'hémicycle du Sénat, relèverait le plafond de la dette et rouvrirait immédiatement les agences fédérales partiellement fermées depuis le 1er octobre, tout en convoquant une commission pour négocier un budget pour 2014.

    États-Unis : "tout ce qui n’est pas indispensable a fermé"

    © REUTERS

    Un sursis jusqu'au 7 février. Cet accord relèvement le plafond de la dette jusqu'au 7 février et rouvrirait jusqu'au 15 janvier les agences fédérales partiellement fermées depuis le 1er octobre, tout en convoquant une commission pour négocier un budget pour 2014.

    Vers un sprint procédural ? Selon Mitch McConnell, chef de la minorité républicaine, le vote du Sénat pourrait avoir lieu dès mercredi. Un sprint procédural pourrait s'enclencher dans les heures à venir à Washington pour faire adopter le texte par le Sénat et par la Chambre, puis le faire promulguer par le président Barack Obama. Il faudra alors une coopération entière de 100% des sénateurs, y compris des champions du Tea Party. L'un d'eux, Ted Cruz, a d'ores et déjà fait savoir qu'il ne bloquerait pas le cheminement du texte, indiquant qu'il n'y avait "rien à y gagner".

    Obama félicite le Sénat. Le président américain a aussitôt réagi en félicitant les dirigeants du Sénat et en appelant le Congrès à adopter "rapidement" cet accord, pour les "les services de l'Etat rouvrent et que la menace d'un défaut de paiement soit écartée".


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  • Dette américaine : la Maison Blanche

    rejette le nouveau plan de la Chambre

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-10-15T17:34:17+02:00" itemprop="datePublished">15.10.2013 à 17h34</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-10-15T18:37:34+02:00" itemprop="dateModified">15.10.2013 à 18h37</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Le Capitole, à Washington, dans la nuit du 15 octobre. </figure>

    La Maison Blanche a rejeté, mardi 15 octobre, le nouveau plan des républicains de la Chambre des représentants sur un relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis, l'assimilant à une demande de "rançon".

    Faute d'accord entre le Congrès, où les républicains sont majoritaires à la Chambre des représentants, et la Maison Blanche, les Etats-Unis sont confrontés depuis deux semaines à un shutdown, soit la fermeture partielle de l'administration fédérale. En outre, le plafond de la dette fédérale devrait être atteint dès jeudi, faisant courir le risque pour le pays d'un défaut de paiement.

    A deux jours de l'échéance, la présidence américaine a dit préférer un plan élaboré depuis deux jours par les chefs de file démocrate et républicain du Sénat, l'autre chambre du Congrès, où les démocrates sont majoritaires. Le plan de la Chambre, dont les républicains avaient annoncé plus tôt mardi qu'il serait mis au vote dans la journée, diffère par son insistance à saper une partie du financement de la réforme de l'assurance-maladie aux Etats-Unis, dite "Obamacare".

    REPOUSSER LE FINANCEMENT D'"OBAMACARE"

    La Maison Blanche y voit une proposition faite "pour plaire à un petit groupe de républicains du Tea Party, ceux-là mêmes qui ont déclenché la paralysie de l'Etat" depuis le 1er octobre. Le projet aurait reconduit le financement de l'administration fédérale jusqu'au 15 janvier et assuré le relèvement du plafond de la dette jusqu'au 7 février, ont précisé des élus républicains de la chambre basse du Congrès. 

    D'après Darrell Issa, élu républicain de Californie, le plan des républicains prévoyait surtout de repousser de deux ans l'entrée en vigueur de la taxe sur les équipements médicaux, qui doit participer au financement de la réforme de l'assurance-maladie. Ce texte aurait donc modifié plus en profondeur la réforme promulguée par M. Obama en 2010 et abhorrée par les conservateurs.

    "Le président a dit et répété que les membres du Congrès n'avaient pas à exiger de rançon pour assumer leurs responsabilités fondamentales de voter un budget et de payer les factures du pays", a expliqué une porte-parole de la présidence, Amy Brundage. Le président de la Chambre, John Boehner, avait semblé ne pas s'engager fortement derrière le texte en fin de matinée : "Il y a beaucoup d'opinions sur la direction à prendre. Aucune décision n'a été prise sur ce que nous allons faire, exactement", avait-il dit

    Au Sénat, le chef de file démocrate, Harry Reid, a répété mardi que "des négociations productives se déroulent avec le dirigeant républicain [Mitch McConnell. Je suis confiant dans le fait que nous allons parvenir à un accord complet cette semaine, à temps pour éviter un défaut de paiement".

    Lirela tribune : "L'Etat fédéral américain est-il vraiment en faillite ?"


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