• Vatican: les chefs d'Etat affluent pour la messe d'installation du pape François

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    Vatican: les chefs d'Etat affluent pour la messe d'installation du pape François

    CITE DU VATICAN (AFP) - 18.03.2013 16:55 - Par Philippe SAUVAGNARGUES

    Chefs d’État et de gouvernement ont convergé vers Rome pour assister mardi à la messe inaugurale du pape François, premier chef de l'Eglise catholique venant des Amériques, un événement qui doit rassembler des centaines de milliers de fidèles.

    voir le zoom : Vue de la place Saint-Pierre de Rome, le 17 mars 2013
    Vue de la place Saint-Pierre de Rome, le 17 mars 2013
    AFP - Alberto Pizzoli
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    La présidente argentine Cristina Kirchner et le pape François le 18 mars 2013 au Vatican
    Osservatore Romano/AFP - -
    voir le zoom : Le pape François célèbre l'Angelus au Vatican, le 17 mars 2013
    Le pape François célèbre l'Angelus au Vatican, le 17 mars 2013
    AFP - Giuseppe Cacace

    Chefs d’État et de gouvernement ont convergé vers Rome pour assister mardi à la messe inaugurale du pape François, premier chef de l'Eglise catholique venant des Amériques, un événement qui doit rassembler des centaines de milliers de fidèles.

    A la veille de cette cérémonie d'inauguration officielle de son pontificat, François a reçu la présidente de son pays natal, Cristina Kirchner, pour un entretien et un déjeuner.

    Celle-ci en a profité pour lui demander sa "médiation" sur le différend qui oppose l'Argentine à la Grande-Bretagne sur les îles Malouines. Les habitants de ces îles de l'Atlantique sud viennent de rappeler leur attachement à la Grande-Bretagne dans un referendum.

    Mme Kirchner a rappelé que le pape Jean Paul II avait joué les médiateurs entre le Chili et l'Argentine pour le conflit territorial sur le canal de Beagle, ce qui avait permis "d'aboutir à un accord". Le Vatican de son côté n'a pas commenté la rencontre, qu'il avait qualifiée de "très informelle".

    Les relations entre la présidente argentine, à la tête du pays depuis 2007, et l'ex-archevêque de Buenos Aires ont été marquées ces dernières années par de vifs désaccords en particulier sur le mariage gay et la législation sur l'avortement.

    Premier pape venu du continent américain, l'archevêque de Buenos Aires a été élu pape le 13 mars dernier, à l'issue d'un conclave convoqué après la démission historique de Benoît XVI, à près de 86 ans, en raison de l'affaiblissement de ses forces.

    Depuis son élection, il a su séduire fidèles et médias par des gestes et discours empreints de simplicité et de bonhommie.

    La capitale italienne accueille un défilé de personnalités parmi lesquelles le vice-président américain Joe Biden et les chefs d'Etat ou de gouvernement de la plupart des pays d'Amérique latine, où vivent 40% des quelque 1,2 milliard de catholiques.

    "Je suis ravi d'être ici pour le pape François. Il a une vision que nous partageons tous: tendre la main aux pauvres et aux défavorisés", a déclaré M. Biden lors d'un entretien avec le président italien Giorgio Napolitano.

    Au total, 132 délégations dont 31 chefs d'Etat sont attendus pour cette messe qui se déroulera place Saint-Pierre, le jour de la Saint-Joseph patron de l'Eglise catholique, par un temps que les services météorologiques annoncent clément.

    Le pape François quittera vers 08h45 (07h45 GMT) la résidence Sainte-Marthe où il loge en attendant que ses appartements pontificaux soient prêts. Il effectuera ensuite, en papamobile ou en jeep, un long tour de la place Saint-Pierre, où l'on attend près de 300.000 personnes qui devraient déborder dans l'avenue avoisinante.

    Une fois revêtu de ses vêtements liturgiques, François ira se recueillir sur la tombe de Pierre, le fondateur de l'Eglise, accompagné d'une dizaine de prélats, cardinaux et patriarches de l'Eglise catholique orientale.

    L'Evangile sera chanté en grec, pour rappeler que "l'Eglise est à la fois d'Orient et d'Occident", a souligné le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi.

    Le pape se verra ensuite remettre le pallium, bande d'étoffe se portant sur la chasuble, et l'anneau du pêcheur, symboles de son pouvoir pontifical avant de concélébrer la messe avec 180 prélats et ecclésiastiques.

    Le pontife, qui a choisi son prénom en hommage à Saint-François d'Assise, le Saint des pauvres, a demandé aux frères franciscains du couvent de La Verne, sis dans les montagnes toscanes, d'assurer le service liturgique pendant la messe.

    François est lui-même le premier jésuite à monter sur le trône de Saint-Pierre et les supérieurs des deux ordres participeront à la cérémonie qui doit durer deux heures.

    La messe, qui sera suivie par les médias du monde entier, nécessitera un très imposant dispositif de sécurité, avec le déploiement de quelque 3.000 policiers, carabiniers et autres agents de sécurité.

    Parmi les dizaines de hauts responsables qui seront présents sur la place doivent figurer la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault et son homologue espagnol Mariano Rajoy.

    Côté aristocratie européenne, le roi des Belges Albert II et la reine Paola, ainsi que le Grand Duc du Luxembourg et une partie de sa famille assisteront à la messe, de même que le Duc de Gloucester pour le Royaume-Uni.

    Rome a aussi accueilli lundi matin un personnage controversé, le président zimbabwéen Robert Mugabe, 89 ans, plus vieux chef d’État africain et catholique fervent.

    Accusé de nombreuses violations des droits de l'Homme dans son pays, M. Mugabe est interdit sur le sol de l'Union européenne. Mais l'Italie ne peut pas lui refuser de gagner le territoire du Vatican.

    Autre point de friction diplomatique potentielle: la venue du président taïwanais Ma Ying-jeou, qui a déjà suscité l'ire de Pékin.

    La Chine a rompu ses relations avec le Vatican en 1951, après que ce dernier eut reconnu Taïwan, rupture devenue définitive avec la création d'une Église catholique contrôlée par le régime chinois.

    Pour désamorcer les polémiques, le Vatican a réaffirmé lundi, par la voix du père Lombardi, que personne n'est "invité" mais que "tous ceux qui veulent venir sont bienvenus".

    © 2013 AFP


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  • Commentaires

    1
    Heidi
    Lundi 18 Mars 2013 à 18:18
    Quand tu vois que l'église accepte la visite de M.Mugabe, rien ne change en fait et le Taïwanais, si c'est pas se moquer du monde, sur la balcon il a lavé tout le monde de ses péchés, ça fait longtemps que je n'adhère plus aux idées de l'église catholique, ça me conforte dans mes pensées, bonne soirée et prends bien soin de toi, doux bisous
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