• Virus Zika : l?OMS décrète « une urgence de santé publique de portée mondiale »

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    Virus Zika : l’OMS décrète « une urgence de santé publique

    de portée mondiale »

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2016-02-01T19:40:30+01:00" itemprop="datePublished">01.02.2016 à 19h40</time> • Mis à jour le <time datetime="2016-02-01T20:16:58+01:00" itemprop="dateModified">01.02.2016 à 20h16   lien </time>

     

    Le virus Zika constitue « une urgence de santé publique de portée mondiale », a décrété lundi 1er  février l’Organisation mondiale de la santé. Cette qualification officielle de la maladie devrait accélérer l’action internationale contre le virus et la recherche scientifique, à l’heure où des voix s’élèvent pour critiquer la réponse jusque-là hésitante de l’agence onusienne.

    Ce virus est transmis par piqûres de moustiques du genre Aedes aegypti et de moustiques tigres, qui peuvent aussi être porteurs de la dengue et du chikungunya. Il ne transmet pas d’homme à homme. Il est déjà présent dans 21 des 55 pays du continent américain, une propagation qui risque de s’aggraver rapidement, puisque le moustique transmetteur est déjà présent dans tous les pays d’Amérique, à l’exception du Canada et du Chili. Il a ainsi déjà touché 1,5 million de personnes au Brésil, et jusqu’à 4 millions de cas sont attendus sur le continent américain.

    Lire aussi : L’OMS s’inquiète de la propagation « explosive » du virus Zika

    Dans la grande majorité des cas (70 % à 80 %) l’infection passe inaperçue. Lorsqu’ils s’expriment sur une personne, les symptômes sont de type grippal – fièvre, maux de tête, courbatures – accompagnés d’éruptions cutanées. « La durée d’incubation varie de trois à douze jours » , d’après le Haut Conseil de la santé publique (HCSP).

    Lire aussi : Quelles précautions prendre face au virus Zika ?

    Cinq cas en France métropolitaine

    Outre ces symptômes, le virus peut entraîner des malformations sur le fœtus porté par des femmes infectées. En effet, les femmes enceintes atteintes peuvent donner naissance à des nourrissons atteints de microcéphalie : les bébés naissent avec un périmètre crânien inférieur à 33 centimètres et un retard mental irréversible, s’ils parviennent à survivre. Ainsi au Brésil, près de 4 200 bébés pourraient être atteints de microcéphalie, soit une multiplication par 20 à 30 par rapport aux années précédentes.

    En France métropolitaine, cinq voyageurs qui ont contracté le virus dans une zone touchée par cet agent infectieux sont entrés dans le territoire depuis le début de l’année, selon un premier bilan de l’Institut de veille sanitaire.

    La situation est toutefois plus inquiétante sur le littoral de la Guyane française, en Amérique du Sud, où 45 cas sont « biologiquement confirmés, et 160 suspectés, dont quatre femmes enceintes ». La Guyane comme la Martinique sont passées, la semaine dernière, au stade épidémique.

    La ministre de la santé, Marisol Touraine, a d’ailleurs recommandé aux femmes enceintes ou envisageant de l’être de différer d’éventuels voyages aux Antilles ou en Guyane. Un conseil valable également pour des déplacements dans d’autres régions du monde touchées comme l’Amérique du Sud.

    Enfin, la présence du virus a été signalée dans au moins six pays européens : le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, le Danemark et la Suisse

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    . Toutefois aucune infection n’a été rapportée chez des femmes enceintes.

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