• Vol AH 5017 : aucun survivant, des soldats français sur les lieux du crash

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    Vol AH 5017 : aucun survivant, des soldats français

    sur les lieux du crash

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-07-25T03:27:38+02:00" itemprop="datePublished">25.07.2014 à 03h27</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-07-25T21:02:26+02:00" itemprop="dateModified">25.07.2014 à 21h02   </time>lien

     
    <figure>Après une journée de recherches, les débris du vol AH 5017 d'Air Algérie ont été localisés, tôt le 25 juillet, dans la région de Gossi, dans le nord-est du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso.</figure>

    Après une journée de recherches, les débris du vol AH 5017 d'Air Algérie ont été localisés, tôt vendredi 25 juillet, dans la région de Gossi, dans le nord-est du Mali, près de la frontière avec le Burkina Faso.

    Il n'y a aucun survivant parmi les 118 personnes (le nombre de 116 donné dans un premier temps a été revu à la hausse), dont 54 Français, qui étaient à bord de ce vol qui devait relier Ouagadougou à Alger.

    « Il n'y a, hélas, aucun survivant, je partage la douleur des familles », a résumé le chef de l'Etat, François Hollande, en fin de matinée. Le président rencontrera samedi au Quai d'Orsay les proches des victimes françaises de l'accident.

    Fleur Pellerin, secrétaire d'Etat chargée des Français de l'étranger, dépêchée à Ouagadougou jeudi, doit se rendre sur le lieu du crash au côté du président du Burkina Faso, Blaise Compaoré. Le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, doit également se rendre dans le nord du Mali.

    Selon le ministère de l'intérieur, l'avion a d'abord été localisé grâce à un drone Reaper de l'armée de l'air française basé à Niamey, au Niger, à la suite d'une indication donnée par les autorités burkinabés. Un hélicoptère a ensuite formellement identifié les débris de l'appareil, à 2 heures du matin.

    <figure>Carte de situation de la zone de crash du vol d'Air Algérie AH 5017.</figure>

    Une trentaine de soldats français, partis de la ville malienne de Gao, ont été hélitreuillés sur la zone du crash en fin de matinée. Ils devaient être rejoints par 220 soldats qui gagnent le lieu du crash par la route. 

    Les premières images du site de l'accident ont été diffusées par France 2 lors de son journal de 13 heures :

    Selon le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, « les débris sont concentrés sur une surface d'environ 300 mètres sur 300 mètres ; ils sont nombreux, sur une surface de savane et de sable dont l'accès est très difficile, en particulier à la saison des pluies ». 

    Le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a ajouté :

    « Cent cinquante kilomètres séparent Gossi de Gao, soit environ deux à trois heures de route, et, entre Gossi et [le lieu de] l'accident, il faut six heures. (…) Vous comprendrez donc que les opérations vont s'inscrire dans la durée. »

    M. Hollande a annoncé par ailleurs qu'une boîte noire avait été récupérée. L'analyse de ses données sera un élément-clé dans l'enquête sur les circonstances de l'accident.

    • Plusieurs hypothèses, la météo privilégiée

    Soulignant que « les débris de l'avion sont concentrés sur un espace limité »,M. Hollande n'a pas voulu, comme certains de ses ministres, privilégier la piste d'une tempête.

    « Il y a des hypothèses, et notamment climatiques, mais nous n'en écartons aucune. Il est encore trop tôt pour tirer les conclusions. »

    Lire aussi : Vol AH 5017 : la météo peut-elle être à l'origine du crash ?

    Interrogé sur RTL, le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, semblaitprivilégier, lui, l'hypothèse climatique.

    « Nous pensons que cet avion s'est abîmé pour des raisons qui tenaient aux conditions météorologiques, mais aucune hypothèse ne peut être écartée. »

    Lire nos explications : L'hypothèse d'une explosion en vol jugée « peu probable »

    « D'après les enquêtes menées à la fois par les autorités burkinabés et par ce que nous savons côté français, il n'y avait pas de personnes suspectes parmi les personnes enregistrées à bord », a en outre déclaré Fleur Pellerin, à l'issue d'une réunion de la cellule de crise mise en place au Burkina Faso.

    Air France, qui avait donné l'ordre à tous ses avions de contourner la région du Mali par « précaution », a annoncé vendredi dans l'après-midi la reprise de cet itinéraire.

    • La carcasse de l'avion découverte « par hasard »

    Un séparatiste touareg nommé Sidi Ould Brahim a raconté comment ses hommes ont découvert l'avion « par hasard » près de leur camp, à la frontière avec le Burkina Faso : « L'avion était brûlé, il y avait des traces de pluie et des corps déchiquetés. » Louis Berthaud, responsable local de Gossi, raconte pour sa part que des gardiens de troupeaux près du village de Hamni-Ganda ont assisté au crash.

    « Ils étaient dans la brousse et ont vu l'avion tomber. C'était sans doute une tempête et il a été frappé par la foudre. Ils disent qu'il était en feu quand il est tombé, avant de s'écraser. »

    Lire aussi : Parmi les victimes, sept membres d'une même famille

    L'avion, un McDonnell Douglas MD-83 affrété auprès de la société espagnole Swiftair, avait décollé dans la nuit de mercredi à jeudi de la capitale du Burkina Faso, puis a disparu des écrans radar, cinquante minutes après son décollage.

     
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