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    Le Point.fr - Publié le 03/06/2012 à 16:46 - Modifié le 03/06/2012 à 17:04 lien

    Les chefs de quatre institutions européennes majeures auraient été chargés de mettre en place une feuille de route des réformes.

    José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy doivent veiller sur l'intérêt général de l'Union européenne.

    José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy doivent veiller sur l'intérêt général de l'Union européenne. © Frederik Florent / AFP

    Les chefs de quatre institutions européennes majeures préparent un "plan d'ensemble" pour conduire la zone euro hors de la crise, selon le journal allemand Welt am Sonntag.

    Le chef de la banque centrale européenne, Mario Draghi, le président de l'UE, Herman Van Rompuy, le chef de la Commission, José Manuel Barroso, et le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, ont été chargés de mettre en place le mois dernier une feuille de route des réformes, explique le journal. Ce plan doit être présenté au sommet de l'Union européenne fin juin, selon Welt am Sonntag.

    "Où voulez-vous aller ?"

    Placés dans l'obligation de mettre fin aux turbulences qui secouent les marchés financiers et qui créent une incertitude économique profonde, les responsables des quatre institutions souhaitent trouver une solution durable, affirme au journal un haut responsable de l'UE. "Partout dans le monde, en Amérique et en Asie, on nous demande : Où voulez-vous aller ?" explique cette source. "Après deux ans de crise, il est temps de fournir une réponse", ajoute-t-elle.

    Dans le cadre des propositions, seraient notamment à l'étude : un renforcement du pouvoir des institutions européennes sur les budgets nationaux, la mise en place d'un organe de supervision du secteur bancaire, doté de nouveaux pouvoirs, une harmonisation des politiques fiscale, étrangère, en matière d'impôts et de sécurité, ainsi qu'une réforme des programmes d'aide sociale.

    Union bancaire controversée

    Selon Welt am Sonntag, ces propositions pourraient dans un premier temps ne concerner que les 17 pays de l'Eurozone et non l'ensemble des 27 membres de l'UE.

    La Commission européenne s'est prononcée mercredi pour la création d'une union bancaire, qui se traduirait par une supervision plus européenne et une coordination du mécanisme de garantie des dépôts, un projet long à mettre en place et qui ne fait pas consensus.


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  • ndustrie - 03/06/2012 | 12:47 - 416 mots  lien

    Le gouvernement prend en main le dossier "Doux"

     

    Copyright Reuters

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    latribune.fr

    Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture a annoncé que "deux animateurs de la cellule d'appui à la filière volaille" se rendraient dès lundi au chevet du volailler Doux, le leader européen du secteur. L'entreprise a été placée vendredi en redressement judiciaire.

     Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé que "deux animateurs de la cellule d'appui à la filière volaille" se rendraient dès lundi au chevet du volailler Doux, le leader européen du secteur placé vendredi en redressement judiciaire. Selon le marché, ses difficultés proviennent de sa faible rentabilité, dueà la guerre des prix dans le secteur de la volaille industrielle et à la hausse des coûts de l'alimentation

    "J'enverrai dès demain (lundi) les deux animateurs de la cellule d'appui à la filière volaille que j'ai créée à Nantes et à Rennes" pour "veiller au respect des droits et à la préservation de l'avenir" des éleveurs, a-t-il déclaré dans une interview à l'édition dominicale du Parisien/Aujourd'hui en France.

    Le comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI) jouera le même "rôle pour les salariés et l'outil de production", a-t-il précisé.

    Groupe familial basé à Châteaulin (Finistère) et connu pour sa marque "Père Dodu", Doux a été placé à sa demande vendredi en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Quimper, faute d'accord avec ses créanciers. Plombé par une dette estimée à plus de 430 millions d'euros, le groupe emploie 3.400 personnes en France. Selon Stéphane Le Foll, qui parle d'une "situation d'urgence" et annonce d'autres "initiatives" du gouvernement, les "salariés et les éleveurs risquent d'être "bernés" par la décision de la direction de Doux de déposer son bilan sans plus attendre. Selon le gouvernement, 36 entreprises seraient actuellement en très grandes difficultés.

    Eviter une catastrophe économique et sociale

    "Tant que la cessation de paiement n'était pas constatée et, surtout, que le redressement judiciaire n'était pas prononcé, le rôle des pouvoirs publics était de tout faire pour que d'autres solutions soient mises en place", fait-il valoir, assurant que "d'autres solutions existaient. Aujourd'hui, le choix de déposer le bilan est de la seule responsabilité de Charles Doux", a insisté le ministre en campagne pour les législatives dans la Sarthe.

    Concrètement, il s'agit "d'éviter une catastrophe tant économique que sociale", poursuit-il, rappelant que "derrière le cas de cette entreprise, il y a l'enjeu d'une partie de la production avicole française et 800 éleveurs".

    Le gouvernement avait déjà déploré vendredi la "décision personnelle" de Charles Doux qui a refusé un "apport de 35 millions d'euros", l'entreprise estimant pour sa part que les plans de refinancement proposés "reposaient sur des solutions à court terme qui n'offraient pas de garanties suffisantes". Numéro cinq mondial à l'exportation, Doux devait voir son chiffre d'affaires stagner à 1,4 milliard d'euros en 2011, selon des prévisions datant de novembre. En 2010, il s'était élevé à 1,406 milliard d'euros.


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  • Procès Moubarak : le parquet égyptien fait appel

    Le procès d'Hosni Moubarak a vu le président déchu et son ministre de l'Intérieur Habib el-Adli condamnés à la prison à vie mais six anciens hauts responsables de la sécurité ainsi que ses deux fils ont été acquittés. Au lendemain de ce verdict controversé, la place Tahrir, dans le centre du Caire, était toujours occupée ce dimanche. 

    S.M. avec AFP | Publié le 03.06.2012, 08h46 | Mise à jour : 15h43

    Les manifestants ont convergé vers la place Tahtir, au Caire, après l'annonce du verdict du procès Moubarak. Le 2 juin 2012.

    Les manifestants ont convergé vers la place Tahtir, au Caire, après l'annonce du verdict du procès Moubarak. Le 2 juin 2012. | AFP/MOHAMMED ABED

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    Le procureur général égyptien va faire appel des verdicts rendus samedi dans le procès du déchu Hosni Moubarak, qui ont provoqué une vague de protestations. Les services du Parquet n'ont toutefois pas précisé si ces appels visaient toutes les décisions rendues samedi, ou seulement les acquittements. Hosni Moubarak a été condamné à la prison à vie, de même que son ministre de l'Intérieur Habib el-Adli, mais six anciens hauts responsables de sa police ont été acquittés. Tous étaient poursuivis pour la répression de la révolte contre le régime au début de l'année 2011, qui a fait officiellement environ 850 morts. Les deux fils Moubarak, Alaa et Gamal, poursuivis pour corruption, n'ont pas été condamnés, le tribunal ayant fait valoir que les faits reprochés étaient couverts par la prescription.

    L'issue du procès, en particulier les acquittements des chefs de la police, ont poussé des milliers d'Egyptiens à manifester samedi au Caire et dans plusieurs autres villes. Quelques centaines d'entre eux étaient toujours présents dimanche place Tahrir, dans le centre de la capitale. « Soit nous obtenons
    pour nos martyrs, soit nous mourrons comme eux », scandait la foule. « Nous comptons bien rester aujourd'hui et peut-être demain. Nous attendons beaucoup plus de monde dans la journée », affirmait un jeune manifestant, Omar Abdelkader.

    «L'impression d'un retour à l'ancien régime»

    « Beaucoup de gens ont eu le sentiment en écoutant le verdict que nous étions de retour à l'époque de l'ancien régime », estimait sur la place Tahrir un étudiant, Feda Essam. Les manifestants ont érigé un petit mémorial reproduisant un cimetière en miniature avec des tombes de pierre et de sable en hommage aux « martyrs » tombés sur la place durant la révolte contre Moubarak. Sur une banderole, on pouvait lire: « Martyrs, au nom de votre sang nous aurons une nouvelle révolution ».

    Hosni Moubarak quant à lui a passé sa première nuit en prison, après avoir été interné samedi dans l'aile médicalisée de l'établissement pénitentiaire de Tora, au sud du Caire. Il était auparavant en détention préventive dans un hôpital militaire de la capitale.

    Les locaux d'Amad Chafiq attaqués

    Dans la nuit de samedi à dimanche, des locaux du candidat à la présidentielle Ahmad Chafiq, dernier Premier ministre de Moubarak, ont été attaqués dans deux villes de province, selon les services de sécurité. Le QG cairote
    du candidat qualifié pour le second tour avait déjà été attaqué lundi. Un groupe d'inconnus a envahi le QG à Fayyoum, au sud du Caire, avant d'y mettre le feu, tandis qu'à Hourghada, sur la mer Rouge, les locaux ont été saccagés et les vitres brisées, a affirmé le responsable sous couvert de l'anonymat.

    Dans la grande ville d'Alexandrie (nord), de 4 000 à 5 000 personnes avaient manifesté, tandis qu'à Ismaïliya, sur le canal de
    , quelque 1 500 personnes s'étaient rassemblées, selon des correspondants de l'AFP sur place. Des manifestations ont aussi eu lieu à Suez, à l'est du Caire, et à Port-Saïd (nord-est), d'après des témoins.


    VIDEO. Les réactions au verdictlien




    VIDEO. Le verdict à la télévisionlien

     

    LeParisien.fr


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  • Le "dépeceur" est passé par Bagnolet

     

    Par Europe1.fr avec AFP

    Publié le 2 juin 2012 à 15h10 Mis à jour le 3 juin 2012 à 16h35

     

    © DR

    Il serait arrivé en France il y a une semaine et aurait été signalé dans des hôtels de Paris et de Seine-Saint-Denis.

    La police française en est certaine : Luka Rocco Magnotta "est ou a été en Ile-de-France et particulièrement à Paris depuis au moins vendredi". C’est ce qu’a indiqué une source proche de l’enquête dimanche, expliquant que cette certitude s'appuie sur des témoignages et des éléments matériels. Après avoir été aperçu dans le quartier des Batignolles, dans le XVIIe arrondissement de Paris, le Canadien de 29 ans, qui a depuis acquis le surnom de "dépeceur" et qui est soupçonné d'avoir tué avec un pic à glace et dépecé un étudiant chinois à Montréal, aurait été signalé dans un hôtel de Bagnolet, en Seine-Saint-Denis.

    Pisté grâce à son mobile

    La police, alertée par un témoin, s'est rendue samedi dans cet hôtel. En vain. Le suspect avait visiblement quitté sa chambre. Les enquêteurs ont toutefois retrouvé des affaires lui appartenant visiblement, dont des revues pornographiques et des sacs vomitoires de la compagnie aérienne empruntée par le suspect entre le Canada et la France.

    Selon plusieurs témoins, Luka Rocco Magnotta aurait également passé une ou plusieurs nuits dans le quartier des Batignolles, dans le XVIIe arrondissement de Paris, et dans la banlieue ouest, chez un homosexuel de Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine.

    Le téléphone portable de Luka Rocco Magnotta aurait aussi été repéré samedi par une borne relais dans l'est parisien.

    Arrivé en France le 26 mai

    Selon les enquêteurs canadiens, Magnotta aurait pris l'avion de Montréal vers la France le 26 mai. "Après l'aéroport, nous avons des informations, que nous allons garder pour nous pour l'instant", avait déclaré vendredi Ian Lafrenière, porte-parole de la police de Montréal.

    "La Brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF) de la police judiciaire française a été saisie automatiquement jeudi après l'émission de la note de recherche d'Interpol", a précisé cette source. "Des vérifications sont en cours sur les listings" des passagers des vols entre le Canada et la France, mais n'ont à ce stade donné aucun résultat, avait aussi indiqué une source aéroportuaire.

    Le "dépeceur" est officiellement recherché par les forces de l'ordre françaises depuis quelques jours. Les policiers français, qui agissent dans la plus grande discrétion, effectuent des "recherches ciblées" pour tenter de retrouver la trace du "dépeceur", a confié samedi une source policière.

    Il peut se déguiser en femme

    Ancien acteur de films pornographiques canadien, Luka Rocco Magnotta, originaire de l'Ontario, également connu sous les noms d'Eric Clinton Newman ou Vladimir Romanov, est accusé de meurtre prémédité et outrage à cadavre. Il porte des perruques et peut se déguiser en femme. Très prolixe sur les réseaux sociaux, il aurait également épousé les thèses des suprémacistes de la race blanche.

    Ses photos et même sa voix sont largement diffusées par les médias canadiens qui reprennent une partie de l'interview réalisée en décembre dernier par un journaliste du tabloïd britannique The Sun, Alex West, qui enquêtait sur une vidéo où un homme donnait un chaton vivant à un python qui s'empressait de le dévorer.


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  • 03 juin 2012 - 16H17  

    Polynésie: Gaston Flosse s'offre une nouvelle jeunesse au 1er tour des législatives

    Le parti de l'ancien président de la Polynésie française et sénateur (DVD) Gaston Flosse est revenu sur le devant de la scène en arrivant en tête dans deux des trois circonscriptions de cette collectivité d'outre-mer, selon les résultats provisoires du premier tour des législatives.

    Le parti de l'ancien président de la Polynésie française et sénateur (DVD) Gaston Flosse est revenu sur le devant de la scène en arrivant en tête dans deux des trois circonscriptions de cette collectivité d'outre-mer, selon les résultats provisoires du premier tour des législatives.

    AFP - Le parti de l'ancien président de la Polynésie française et sénateur (DVD) Gaston Flosse est revenu sur le devant de la scène en arrivant en tête dans deux des trois circonscriptions de cette collectivité d'outre-mer, selon les résultats provisoires du premier tour des législatives.

    Ce parti autonomiste qualifie aussi son candidat au second tour dans la 3ème circonscription, où il arrive derrière le candidat UPLD, parti du président indépendantiste Oscar Temaru.

    L'UPLD obtient la deuxième place dans les deux autres circonscriptions, et aucun autre candidat n'atteint le seuil des 12,5% des suffrages exprimés, nécessaire pour accéder au second tour.

    Le scrutin a aussi été marqué par une forte abstention: seuls 45,8% des électeurs sont allés voter, contre 54,9% aux législatives de 2007.

    Malgré un fort rejet de la classe politique dans la population, les nouveaux candidats, trop nombreux (45 pour les 3 circonscriptions), n'ont pas réussi à s'imposer.

    Les partis des deux leaders traditionnels, forts d'une base militante, s'affronteront donc en duels dans les trois circonscriptions le 16 juin.

    Les deux tours sont espacés de quinze jours, pour permettre l'acheminement de la propagande électorale dans les îles et atolls, parfois par largages aériens. Les cinq archipels de Polynésie française sont disséminés dans l'océan Pacifique sur une surface équivalente à celle de l'Europe.

    C'est dans la 1ère circonscription, celle de Papeete, des Tuamotu et des Marquises, que le parti de Gaston Flosse réalise son meilleur score. Son dauphin, Edouard Fritch, pourtant opposé à 15 candidats, obtient 36,63% des suffrages, contre 18,27% à son adversaire, l'UPLD Pierre Frébault.

    Dans la 2ème circonscription, plus rurale, des petites communes de Tahiti et des Iles sous le Vent, un autre proche de M. Flosse, Jonas Tahuaitu, arrive en tête avec 29,12% des voix contre 24,25% à Philippe Neuffer, avocat nouveau venu en politique, mais soutenu par le parti de M. Temaru.

    Ce parti l'emporte dans la 3ème circonscription, dont la principale commune est le fief du président indépendantiste Oscar Temaru. Son candidat, Tauhiti Nena, y obtient 30,52% des suffrages, contre 23,90% à Jean-Paul Tuaiva, un jeune chef d'entreprise qui se lance avec le soutien de Gaston Flosse.

    Dans les trois circonscriptions, les reports de voix pourraient conduire à une victoire du candidat de Gaston Flosse, les autonomistes disposant d'un réservoir de voix plus important que les indépendantistes.

    Les grands perdants sont l'ancien président Gaston Tong Sang, qui n'accède pas au second tour, et le député sortant Bruno Sandras, seul candidat à avoir obtenu l'investiture UMP, qui obtient moins de 10% des suffrages dans la 2ème circonscription.

    Le FN, qui avait réussi une percée remarquée à la présidentielle, s'effondre avec 1,17% des voix.

    Pour les électeurs polynésiens, le clivage national gauche-droite a peu de sens. Ils se déterminent en fonction des leaders locaux, et malgré une campagne axée sur les questions sociales et l'emploi dans cette collectivité en crise, le clivage entre autonomistes et indépendantistes perdure.

    Les autonomistes sont traditionnellement plus proches de l'UMP. Gaston Flosse, membre fondateur du RPR, proche de Jacques Chirac et au passé judiciaire chargé, pourrait demander à ses députés de siéger sur les bancs de l'UMP, après des années de relations difficiles avec Nicolas Sarkozy.

    Si les indépendantistes parviennent à faire élire ou un plusieurs députés, ils siègeront sur les bancs du PS, ce parti ayant une convention de partenariat pour les élections avec celui d'Oscar Temaru.


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