• Syrie : Kerry parle de "preuve solide"

    d'usage d'armes chimiques

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    le 10 mai 2013 à 21h57 , mis à jour le 10 mai 2013 à 22h09.
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    <figure class="figure underline"> John Kerry, le 20/12/2012 <figcaption class="degrade-une"></figcaption></figure>
    John Kerry, le 20/12/2012 / Crédits : Drew Angerer / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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    Amériques- Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré vendredi que les Etats-Unis pensaient détenir une "preuve solide" de l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien.

    Alors que la Syrie s'est dite prête à accueillir la commission d'enquête de l'Onu sur l'usage d'armes chimiques dans le conflit, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré vendredi que les Etats-Unis pensaient détenir une "preuve solide" de l'utilisation d'armes chimiques par le régime syrien.

    Au cours d'un dialogue avec des internautes organisé par Google, la télévision NBC et le département d'Etat, M. Kerry a dénoncé les "choix terribles qu'a fait le régime (du président syrien Bachar al-)Assad par sa volonté de tuer entre 70.000 et 100.000 personnes de son propre peuple, d'avoir recours à des gaz pour lesquels nous pensons avoir la preuve solide de leur utilisation", a-t-il expliqué sans pour autant mentionner la nature de cette preuve.

    Parallèlement, des examens menés en Turquie sur des victimes de la guerre en Syrie ont indiqué que des armes chimiques avaient été utilisées et que d'autres tests étaient en cours pour confirmer ce fait. "Nous avons effectué des examens et nous avons des indications que des armes chimiques ont été utilisées. Pour en
    être sûrs, nous poursuivons les tests, nous faisons des véifications et nous ferons part de nos résultats aux agences des Nations unies", a déclaré vendredi le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu.

    La "ligne rouge" a-t-elle été franchie?

    Il y a deux semaines, le gouvernement américain avait évoqué pour la première fois le probable recours du gouvernement syrien à son stock d'armes chimiques, mais Barack Obama avait affirmé que les preuves n'étaient pas encore suffisament solides pour déterminer qu'une "ligne rouge" avait été franchie par le régime de Bachar al-Assad. "Nous savons que des traces ont été retrouvées, et il s'agit probablement d'armes chimiques. Ce que nous ne savons pas encore (...) c'est si elles ont été répandues de façon accidentelle", par le régime ou les rebelles, avait à son tour remarqué le vice-président Joe Biden.


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