Alors que les appels au chef de l'Etat se multipliaient depuis plusieurs jours, l'Elysée a fait savoir jeudi que François Hollande recevrait vendredi à 16h30 Sylvie, Carole et Fabienne Marot, les filles de Jacqueline Sauvage, ainsi que ses avocates, Maîtres Nathalie Tomasini et Janine Bonaggiunta. Avec «l'espoir qu'il s'agisse d'un premier pas vers la grâce présidentielle», ont précisé les deux avocates dans un communiqué.
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16h50. Les proches de Jacqueline Sauvage sont actuellement reçus par François Hollande. Rien ne dit toutefois qu'une décision quant à une éventuelle grâce sera prise dès aujourd'hui.
16h40. Le Parti radical de gauche (PRG) prône la grâce de Jacqueline Sauvage. «Le PRG tient à s'associer pleinement aux initiatives demandant que la grâce Présidentielle lui soit accordée. Les Radicaux de gauche, tout comme le Président Hollande, sont historiquement opposés à l'existence d'un droit de grâce, héritage de l'ancien régime et de la concentration des pouvoirs. Toutefois, face à une condamnation qui heurte profondément notre conception de ce qui est juste, nous ne pouvons qu'appeler le Président de la République à dépasser sa frilosité républicaine concernant cette prérogative présidentielle et accorder la grâce à Madame Jacqueline Sauvage. Il s’agit d’une réponse humaine à une situation inhumaine», précise le communiqué du parti présidé par Jean-Michel Baylet.
16h30. Les proches de Jacqueline Sauvage sont arrivés à l'Elysée. Carole et Fabienne Marot, les filles de Jacqueline Sauvage, ainsi que ses avocates, Maîtres Nathalie Tomasini et Janine Bonaggiunta espèrent que François Hollande fera un geste pour gracier Jacqueline Sauvage.
Capture d'écran/BFM TV
16h30. Des soutiens toujours plus nombreux. Plusieurs associations ou personnalités médiatiques soutiennent Jacqueline Sauvage et espèrent sa grâce.
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16 heures. Rappel des faits. Le 3 décembre, la cour d'assises du Loir-et-Cher a confirmé en appel la condamnation à 10 ans de réclusion de la mère de famille, reconnue coupable d'avoir tué son mari de trois coups de fusil dans le dos en 2012, après 47 ans d'enfer conjugal. Le cas de Mme Sauvage suscite une mobilisation croissante. Un comité de soutien s'est constitué, réunissant notamment la maire PS de Paris Anne Hidalgo, l'écologiste Daniel Cohn-Bendit et le porte-voix du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon.
Ses signataires soulignent que la sexagénaire a été «victime ainsi que ses enfants de viols répétés et d'extrêmes violences conjugales depuis 47 ans» et soulignent «les responsabilités de notre société qui n'a pas apporté à ces victimes la protection qu'elle leur doit».