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    Municipales : Clichy, dernier bastion socialiste

    des Hauts-de-Seine, bascule à droite

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-06-21T23:10:11+02:00" itemprop="datePublished">21.06.2015 à 23h10</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-06-22T07:16:51+02:00" itemprop="dateModified">22.06.2015 à 07h16</time>

    La droite a conforté sa suprématie, dimanche 21 juin, lors du second tour d'élections municipales partielles dans les Hauts-de-Seine, département de banlieue parisienne qui voit disparaître son dernier bastion socialiste, Clichy.

    Lire : Jour d’élections municipales à Asnières et Clichy-la-Garenne

    A Clichy-la-Garenne, c'est la fin des décennies de socialisme : la liste de Rémi Muzeau (Les Républicains-UDI-MoDem), suppléant de Patrick Balkany à l'Assemblée nationale, remporte une victoire éclatante en raflant 57,82 % des voix, loin devant le socialiste Julien Perez (42,18 %), ex-directeur de cabinet du maire sortant Gilles Catoire, qui dirigeait la ville depuis 1985.

    Le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, s’est félicité dans un communiqué de cette « nouvelle grande victoire des Républicains », qui « confirme les succès enregistrés depuis plusieurs semaines » par sa formation, « la seule à porter avec crédibilité les valeurs de l'alternance ».

    Au nom des Républicains, j'adresse tout particulièrement mes félicitations à Rémy Muzeau qui conquiert Clichy-la-Garenne, dirigée par la gauche depuis plus d'un siècle. Avec cette victoire emblématique, plus aucune commune des Hauts-de-Seine n'est désormais plus dirigée par les socialistes.

    Absence de Didier Schuller

    Rémi Muzeau a certainement profité d'un désir de changement et de l'absence de Didier Schuller, vieux routard de la politique dans les Hauts-de-Seine, qui rêvait de conquérir Clichy après sa traversée du désert et sa condamnation dans une affaire de financement illégal de son activité politique. Ce dernier, candidat avec une étiquette UDI en 2014, avait ajouté les mentions UMP et MoDem sur ses affiches et bulletins « privant potentiellement de voix la liste UMP-Modem de M. Muzeau », avait estimé le Conseil d'Etat pour justifier l'annulation du scrutin.

    A Asnières, bastion de droite conquis par la gauche en 2008 mais repris en 2014 par l'UMP, Manuel Aeschlimann, à la tête d'une liste LR-UDI, l'emporte à nouveau avec une marge confortable (56,10 % des voix). Au terme d'une campagne agitée, il a battu son meilleur ennemi, le socialiste Sébastien Pietrasanta (43,90 %), ancien maire de 2008 à 2014. Le scrutin de 2014, qui s'était soldé par seulement 70 voix d'écart entre les deux rivaux, avait été invalidé en raison de « pressions » à voter UMP aux abords de plusieurs bureaux de vote, sans toutefois établir l'implication de M. Aeschlimann.

    Ce nouveau rendez-vous électoral en forme de duels entre le PS et Les Républicains conforte la position de l'ex-UMP en vue des régionales de 2015.« Deux nouvelles & très belles victoires républicaines dans les Hauts-de-Seine. Plus de maire socialiste dans le département #desirdalternance », a tweeté dans la soirée la candidate LR Valérie Pécresse aux régionales en Ile-de-France.

    Pontault-Combault reste au PS

    Dans ce département de banlieue parisienne traditionnellement acquis à la droite, les scrutins de 2014 à Asnières, Clichy-la-Garenne et Puteaux - où Joëlle Ceccaldi-Raynaud (Les Républicains) a été réélue dès le premier tour le 14 juin - avaient été annulés le 11 mai par le Conseil d'Etat en raison d'irrégularités.

    Par ailleurs, en grande couronne parisienne, à Pontault-Combault (Seine-et-Marne), l'ex-maire PS Monique Delessart a conservé son siège à l'issue du second tour, recueillant 36,76 % des voix, devant son ex-adjoint Cédric Pommot (27,86 %), les listes UDI-LR (21,27 %) et le Front national (14,12 %). Le taux de participation s'est élevé à 36,32 %. Le précédent scrutin avait été annulé à la suite d'irrégularités invoquées par M. Pommot sur ses propres bulletins.

    Dans l'Est, la députée Anne Grommerch (Les Républicains) conserve son fauteuil de maire de Thionville à l'issue du second tour, devançant de plus de sept points (53,74 %) son rival socialiste et ennemi juré Bertrand Mertz (46,26 %), qui avait dirigé la deuxième ville de Moselle de 2008 à 2014.

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  • Municipales 2014 : Vers une abstention record

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    Créé le 30/03/2014 à 18h56 -- Mis à jour le 30/03/2014 à 18h59
     
    <aside>Dépouillement des urnes à Toulouse, le soir du premier tour des municipales, le 23 mars 2014.

    Dépouillement des urnes à Toulouse, le soir du premier tour des municipales, le 23 mars 2014.  FRED LANCELOT/SIPA

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    POLITIQUE - Selon des estimations Ifop-SAS et CSA, l'abstention serait autour de 38,5%...

    Comme pour le premier tour des élections municipales dimanche 23 mars, le deuxième tour est également marqué par un faible taux de participation: A 17h, ce taux s’élevait à 52,36%, en baisse de plus de deux points par rapport au dernier scrutin du même type en 2008. Cette tendance semble confirmer les difficultés des socialistes à mobiliser leurs électeurs après le revers de la semaine dernière.

    >> Toutes les infos sur les municipales en live, par ici

    Selon des estimations Ifop-SAS et CSA, la participation finale s'élèverait dimanche à 61,5%, soit une abstention record autour de 38,5% pour ce type de scrutin. Pour Harris Interactive, la participation serait de 62% et OpinionWay mesure l'abstention au niveau national à 38%.

    Scrutin clos à 18h, 19h ou 20h

    A Paris, où le suspense demeure pour départager la socialiste Anne Hidalgo et lacandidate UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, les électeurs se sont en revanche légèrement plus mobilisés, avec 38,6% de participation à 17H00, contre 38,10% en 2008.

    >> La carte des résultats, (à partir de 20h), à voir par ici

    La mobilisation est l'un des enjeux majeurs de ce second tour après l'abstention record de la semaine dernière (36,45%), nettement plus forte parmi les sympathisants de gauche que ceux de droite. Le scrutin sera clos à 18h, 19hou 20h selon la taille des communes, dont seules 6.455 sont concernées par le second tour.

     A.-L.B avec AFP

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    Municipales 2014 à Montpellier : Hélène Mandroux soutient le dissident socialiste !

    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2014-03-28T09:42" itemprop="datePublished" pubdate=""> 28/03/2014 à 09:42</time>

    La maire sortante PS a décidé de soutenir Philippe Saurel, dissident de gauche, plutôt que la tête de liste officielle socialiste Jean-Pierre Moure.

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    Hélène Mandroux.

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    Hélène Mandroux. © Raymond Roig / AFP

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    Par
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    "Je soutiens Philippe Saurel." Nouveau rebondissement totalement inattendu dans la campagne déjà bien meurtrière du PS à Montpellier. Hélène Mandroux, la maire sortante PS de la huitième ville de France, "priée de ne pas se représenter" - et jusque-là effacée au point d'avoir juste murmuré il y a quelque temps un appui du bout des lèvres vis-à-vis de Jean-Pierre Moure, le candidat officiel du PS -, a pris clairement désormais fait et cause pour le candidat dissident socialiste Philippe Saurel lors d'une conférence de presse commune jeudi soir. À Montpellier, "il a été adjoint de Georges Frêche, il a été mon adjoint à l'urbanisme et à la culture, et c'est lui qui est à la fois garant du bilan dans cette ville et de l'avenir".

    Sous entendu, Jean Pierre Moure, jusque-là maire du petit village de Cournonsec, n'a aucune légitimité. Le coup de pied de l'âne par la maire sortante qui voulait se représenter, mais qui avait été évincée par Solférino au profit de Jean-Pierre Moure contre la promesse d' une mission sur la santé à Paris. Mais ce "cadeau" de consolation ne semble pas avoir suffi, et Hélène Mandroux, rare femme maire sortante d'une ville de plus de 100 000 habitants, n'a visiblement toujours pas digéré la manière peu cavalière dont elle avait été mise à l'écart par son parti. Une simple petite phrase de Jean Marc Ayrault, disant en quelque sorte qu'elle n'avait pas démérité... mais fait son temps, lors d'une visite à Montpellier du Premier ministre pour les assises de la mer il y a quelques mois. Fermez le ban !

    Le Languedoc, région noire pour le PS

    La sortante, tout sourire et détendue, dont l'adjoint aux finances a déjà rejoint la liste divers gauche de Philippe Saurel, remet au jour l'adage selon lequel la vengeance est un plat qui se mange froid. D'autant plus froid pour Jean-Pierre Moure qu'un nouveau sondage réalisé mercredi et commandé par le quotidien régional le Midi Libre donne son adversaire Philippe Saurel gagnant d'un point (31 % contre 30 % dimanche prochain).

    Le PS, qui a exclu Philippe Saurel, désormais classé divers gauche, semble donc bien près de perdre "officiellement" Montpellier, où il était aux affaires depuis 1977, même si rien n'est joué. Peut-être même au profit de l'UMP Jacques Domergue, en embuscade avec 26 % d'intentions de vote qui pourrait profiter au dernier moment de la guerre à gauche. Une nouvelle impression d'indescriptible cafouillage dans les rangs socialistes du Languedoc-Roussillon, après le refus du candidat PS de se retirer à Béziers pour faire barrage contre Robert Ménard et l'union manquée à Nîmes avec le Front de gauche, faute de liste déposée à temps. Le tout alors que Solférino disait il y a encore peu avoir remis les fédérations en ordre de bataille après de long mois de tutelle et la désignation de candidats censés être les meilleurs pour rassembler lors des municipales.


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