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    Un journaliste du Guardian dit détenir 20 000 documents de Snowden

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-08-06T21:48:30+02:00" itemprop="datePublished">06.08.2013 à 21h48</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-08-06T23:19:27+02:00" itemprop="dateModified">06.08.2013 à 23h19</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Glenn Greenwald, le blogueur-journaliste à l'origine des révélations du "Guardian" sur le programme de surveillance mené par les autorités américaines </figure>

    Le journaliste Glenn Greenwald a déclaré, mardi 6 août, avoir reçu jusqu'à 20 000 documents secrets des mains d'Edward Snowden.

    M. Greenwald, qui avait publié les premières révélations de l'affaire Snowden pour le Guardian, a fait ces déclarations devant la commission des relations extérieures du Sénat du Brésil, d'où il collabore avec le quotidien britannique. Il était auditionné sur les révélations d'Edward Snowden, l'ex-consultant de la NSA à l'origine des révélations sur le programme de surveillance des communications électroniques du renseignement américain.

    Lire : "Prism, Snowden, surveillance de la NSA : 6 questions pour tout comprendre"

    "Je n'ai pas compté exactement, mais il m'a remis entre 15 000 et 20 000 documents, très très complets et très longs", a déclaré Greenwald. "Les articles que nous avons publiés représentent une toute petite partie" du contenu de ces documents, a-t-il ajouté sans en préciser la teneur.

    "IL VA Y AVOIR (...) PLUS DE RÉVÉLATIONS"

    "Il va y avoir en toute certitude plus de révélations sur l'espionnage du gouvernement des Etats-Unis et des gouvernements alliés (...) qui, comme les Etats-Unis, ont pénétré les systèmes [de communication] du Brésil et d'Amérique latine", a ajouté le journaliste.

    Greenwald a publié récemment dans le quotidien brésilien O Globo des articles basés sur des documents remis par Snowden, selon lesquels le Brésil faisait partie d'un réseau de 16 bases d'espionnage opérées par le renseignement américain.

    Les pays membres du Mercosur (le marché commun de l'Amérique du Sud) ont réitéré, lundi, au secrétaire général de l'ONU leur "indignation" devant les pratiques d'espionnage des Etats-Unis révélées par Snowden, sans réclamer toutefois des mesures précises. "Il s'agit de tirer la sonnette d'alarme sur des pratiques qui suscitent de graves inquiétudes dans le monde pour la souveraineté des Etats, la confiance nécessaire dans les relations entre les Etats et les droits des individus, dont le droit à la protection de la vie privée et à l'information", a souligné lundi le ministre brésilien Antonio de Aguiar Patriota.

    Lire aussi : "Edward Snowden 'remercie' la Russie où il veut refaire sa vie"

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