• Traité européen : vote à l’arraché, majorité déchirée

    <time datetime="2012-10-09T22:36:29.842481+02:00" itemprop="datePublished">9 octobre 2012 à 22:36   </time>lien
     

    Le TSCG a été adopté, hier à l’Assemblée, avec 282 voix de gauche, soit à peine plus que la majorité absolue. Inquiétant pour Hollande.

    Par Laure Bretton

    On a connu des victoires plus festives. Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) a été adopté hier à l’Assemblée par une majorité de parlementaires de gauche. Sans avoir besoin des voix de la droite, ce qui était l’un des objectifs de l’exécutif.

    Mais le sentiment du devoir (bien) accompli a été de courte durée. Après analyse du scrutin électronique, 17 députés socialistes se sont finalement opposés au texte et neuf se sont abstenus...


    votre commentaire
  • Traité européen : ceux qui ont voté contre

    lien

    Le site de l'Assemblée nationale a diffusé mardi après-midi la liste des députés qui ont voté le pacte budgétaire européen. Au total, 70 élus ont voté contre, dont 20 socialistes, 17 UMP, 13 communistes et 12 écologistes.

    Au Parti socialiste

    La semaine dernière, ils étaient treize à s'opposer au pacte budgétaire européen, officiellement appelé le TSCG, lors du vote du groupe socialiste à l'Assemblée nationale. Après avoir envoyé une missive aux députés, Bruno Le Roux, patron des députés socialistes, espérait mardi matin que le nombre de voix de gauche passe la barre des 50% de députés (soit 289 sur 577). Finalement, 282 élus de gauche ont adopté le texte, 45 l'ont rejeté dont... 20 voix dans le groupe PS. Soit plus qu'attendu.

    La plupart des élus socialistes l'ayant rejeté sont membres de l'aile gauche du parti, à commencer par Pascal Cherki ou Jérôme Guedj, qui faisaient la publicité de leur position. Ont également voté contre : Pouria Amirshahi, Marie-Françoise Bechtel, Jean-Pierre Blazy, Fanélie Carrey-Conte, Nathalie Chabanne, Henri Emmanuelli, Linda Gourjade, Razzy Hammadi, Mathieu Hanotin, Christian Hutin, Chaynesse Khirouni, Jean-Luc Laurent, Christophe Léonard, Michel Pouzol, Marie-Line Reynaud, Denys Robiliard, Barbara Romagnan et Gérard Sebaoun.

    Se sont abstenus : Isabelle Bruneau, Olivier Dussopt, Daniel Goldberg, Régis Juanico, Jean-Philippe Mallé, Dolores Roqué, Suzanne Tallard, Stéphane Travert et Michel Vergnier.

    Chez Europe Ecologie - Les Verts

    Depuis que le traité européen est débattu sur la scène politique, le député écologiste Christophe Cavard a défendu le TSCG, contrairement à son parti. Europe Ecologie - Les Verts a en effet rejeté le texte lors d'un vote en Conseil fédéral. Alors que leur choix n'était pas officiellement connu, Eric Alauzet et Jean-Louis Roumégas, l'ancien porte-parole des Verts de 2008 à 2011, ont voté pour. Comme elle l'avait annoncé, Danielle Auroi - la présidente de la commission des Affaires européennes de l'Assemblée - s'est abstenue, imitée par Paul Molac.

    Le reste du groupe écologiste a voté contre, à savoir : Laurence Abeille, Brigitte Allain, Isabelle Attard, Denis Baupin, Michèle Bonneton, Sergio Coronado, François-Michel Lambert, Noël Mamère, Véronique Massonneau, Barbara Pompili, François de Rugy et Eva Sas.

    Chez les communistes

    Comme prévu, l'ensemble du groupe communiste a rejeté le texte, à l'exception de Gabriel Serville, membre du Parti socialiste guyanais (PSG) qui avait rejoint le groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR). "J'appartiens à ce groupe, mais il ne m'oblige pas à prendre la position du Front de gauche", avait d'ailleurs indiqué cet élu au JDD.fr en juin dernier.

    La liste des 13 élus du GDR ayant voté contre : François Asensi, Huguette Bello, Alain Bocquet, Marie-George Buffet, Jean-Jacques Candelier, Patrice Carvalho, Gaby Charroux, André Chassaigne, Marc Dolez, Jacqueline Fraysse, Alfred Marie-Jeanne, Jean-Philippe Nilor et Nicolas Sansu.

    Groupe radical, républicain, démocrate et progressiste

    Dans la liste des abstentionnistes, il faut aussi ajouter deux élus du groupe RRDP, dont les membres ont majoritairement validé le texte : Jean-Noël Carpentier et Olivier Falorni, le tombeur de Ségolène Royal lors des dernières législatives à La Rochelle.

    A l'UMP

    La majorité des élus UMP ont, comme l'avait indiqué leur président de groupe, Christian Jacob, validé le TSCG. La semaine dernière, entre 15 et 20 "nonistes" avaient été comptabilisés par leJDD.fr à droite. Ils ont finalement été 17 à l'UMP à se prononcer contre le texte. Certains étaient attendus, comme Gérald Darmanin, Lionnel Luca ou Jacques Myard, qui ont, au fil de la semaine, convaincu plusieurs de leurs collègues.

    Ont ainsi voté contre : Julien Aubert, Jean-Claude Bouchet, Jean-Louis Christ,, Jean-Pierre Decool, Lucien Degauchy, Nicolas Dhuicq, Christophe Guilloteau, Patrick Labaune, Damien Meslot, Philippe Meunier, Jean-Frédéric Poisson, Christophe Priou, Michel Terrot et Patrice Verchère.

    Six députés UMP se sont par ailleurs abstenus : Jean-Jacques Guillet, Marc Le Fur, Dominique Le Mèner, Thierry Mariani, Alain Marsaud et Bérengère Poletti.

    Chez les autres élus de droite

    Parmi les membres du groupe centriste de l'UDI, seule la voix de François-Xavier Villain, qui siégeait auparavant au côté de Nicolas Dupont-Aignan (en tant que non-inscrit), s'est exprimé contre le TSCG. Philippe Folliot s'est, lui, abstenu.

    Tous les non-inscrits se sont en revanche exprimés contre le texte. Sans surprise, les trois élus d'extrême droite - Jacques Bompard et les deux FN Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen - se sont opposés au traité. De même, Nicolas Dupont-Aignan, qui a fait campagne contre le pacte budgétaire européen, a également voté contre, tout comme deux autres élus divers droite, Véronique Besse et Yannick Moreau. Reste Jean Lassalle, seul élu MoDem, a également voté contre le texte, contrairement au souhait formulé par son président de parti, François Bayrou.

    Seuls neuf députés n'ont pas pris part au vote, dont le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, et l'UMP Philippe Le Ray. Ces deux élus ont toutefois précisé que, s'ils ne pouvaient pas voter car ils organisaient le scrutin, ils avaient voulu "voter pour".


    votre commentaire
  • Ces 29 députés du groupe PS qui n’ont pas voté le traité budgétaire européen

     

    Par Sebastien Tronche   
    lien

    | 09/10/12 - 17:36

     

    NONISTES – Malgré les pressions exercées par les ténors de la majorité, le nombre de députés socialistes, ou apparentés, irréductiblement opposés au traité n’a pas flanché.

     

    Résultat des votes, mardi 9 octobre à l’Assemblée nationale : 29 députés du groupe PS ont voté contre ou se sont abstenus. Une troisième famille est en cours d’identification : les députés socialistes qui ne sont pas venus à l’Assemblée, ce mardi, autre forme de défiance.

     

    Article en cours de construction

     

    Ils ont voté contre

     

    Henri Emmanuelli (Landes) : Chef de file discret mais influent de l’aile gauche du Parti socialiste, le député des Landes s’est peu exprimé sur le TSCG. Il avait le cuir assez épais pour assumer sa position de noniste jusqu’au bout.

     

    Barbara Romagnan (Doubs) : Loquace sur le sujet, remontée contre les arguments de sa majorité, la députée du Doubs s’est bien opposée au TSCG jusqu’au bout.

     

    Jérôme Guedj (Essonne) : Le suppléant de François Lamy, proche de Martine Aubry devenu ministre, est resté ferme sur ses convictions, en dépit des pressions qui exprimaient l’idée que le suppléant d’un ministre ne pouvait voter à rebours de la position du gouvernement.

     

    Pascal Cherki (Paris) : A l’instar de Jérôme Guedj et de Razzy Hammadi, le député de Paris aura été l’un des plus fervents détracteurs du pacte budgétaire européen. En témoigne ses multiples prises de position publiques. 

     

    Razzy Hammadi (Seine-Saint-Denis) : Il aura été le frondeur par excellence. Celui qui a répété maintes et maintes fois pourquoi il s’opposerait au traité européen. Noniste en 2005, il a encaissé les pressions et les multiples rendez-vous avec Bruno Le Roux ou Bernard Cazeneuve pour rester ferme sur son vote contre. 

     

    Pouria Amirshahi (Français de l'étranger) : monté à la tribune de l’Assemblée nationale pour défendre sa position, le jeune député des Français de l’étranger a modéré ses propos, affirmant qu’il apporterait "au gouvernement un soutien sans faille"à la stratégie de réorientation du traité. Mais tout en votant contre, comme il l'avait déjà fait en commission des Affaires étrangères.

     

    Nathalie Chabanne (Pyrénées-Atlantiques) : Celle qui a fait chuté François Bayrou – un fervent européiste - dans les Pyrénées-Atlantique aux dernières législatives a également voté contre, comme elle l’avait annoncé.

     

    Trois députés chevènementistes apparentés au groupe socialiste :

     

    Marie-Françoise Bechtel (Aisne) 

     

    Jean-Luc Laurent (Val-de-Marne) 

     

    Christian Hutin (Nord).

     

    Plusieurs proches de Benoît Hamon et de son courant, Un monde d’avance, ont également voté contre ce traité budgétaire européen. C’est notamment le cas de :

     

    Christophe Léonard (Ardennes)

     

    Mathieu Hanotin (Seine-Saint-Denis)

     

    Denys Robiliard (Loir-et-Cher)

     

    Linda Gourjade (Tarn)

     

    Michel Pouzol (Essonne).

     

    Ces rebelles qui ont tenu bon ont été rejoints par plusieurs députés de l’aile gauche du PS qui ne s’étaient pas exprimés sur leur opposition au traité et ont attendu le vote pour se prononcer. On retrouve là :

     

    Fanélie Carrey-Conte (Paris)

     

    Jean-Pierre Blazy (Val d’Oise)

     

    Chaynesse Khirouni (Meurthe-et-Moselle)

     

    Marie-Line Reynaud (Charente)

     

    Férard Sebaoun (Val d’Oise).

     

    Ils se sont abstenus

     

    Régis Juanico (Loire) : Membre de l’aile gauche du PS, le trésorier du parti est resté plutôt discret dans son choix mais n’a pas flanché. 

     

    Olivier Dussopt (Ardèche) : Fervent partisan du non, l’ancien porte-parole de Martine Aubry pendant la primaire socialiste a finalement choisi l’abstention. Contacté par Europe1.fr, mardi matin, le député de l’Ardèche s’expliquait : "Je prends cette décision au nom de la responsabilité. Je reconnais les avancées du gouvernement, avec notamment ce volet croissance, mais je ne me reconnais pas suffisamment dans ce texte pour le voter."

     

    A leurs côtés, des députés plus discrets qui ont également préféré s’abstenir que voter contre :

     

    Isabelle Bruneau (Indre)

     

    Daniel Goldberg (Paris)

     

    Jean-Philippe Mallé (Yvelines)

     

    Dolores Roqué (Hérault)

     

    Suzanne Tallard (Charente-Maritime)

     

    Stéphane Travert (Manche)

     

    Michel Vernier (Creuse).

     

    Un vote ? Comment ça, un vote ?

     

    Le Lab est en train d’identifier une troisième famille de rebelles : les membres du groupe qui ont délibérément zappé le vote de mardi, en ne s’exprimant pas. Des rebelles plus discrets, mais des rebelles quand même.


    votre commentaire
  •  

     

    <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    Traité européen : les écolos voteront en majorité "oui" à la loi organique

    LE MONDE | <time datetime="2012-10-09T15:01:45+02:00" itemprop="datePublished">09.10.2012 à 15h01</time>

    Partager google + linkedinlien

    <figure class="illustration_haut">

    Barbara Pompili et François de Rugy, coprésidents du groupe écologiste de l'Assemblée nationale.

    </figure>

    Sans surprise, ça sera "oui". Après avoir officiellement pris position pour le "non" au traité européen, le groupe écologiste de l'Assemblée nationale a opté pour le "oui" à la loi organique, qui garantit l'application du texte budgétaire en France.

    Incohérent ? "Au contraire, s'explique Barbara Pompili, co-présidente du groupe. Le TSCG [traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance] n'était pas du fait du gouvernement, la loi organique est du fait du gouvernement. Elle n'est pas si contraignante et prévoit seulement que le Haut Conseil [des finances publiques] rende des avis ; le gouvernement se laisse des marges de manœuvres pour agir."

    "La cohérence dépend de l'analyse qu'on fait, reprend François De Rugy, l'autre co-président. Nous, nous ne voulions pas de mécanismes de correction automatique, la loi organique est plus souple." "Nous avions dit que nous déposerions des amendements, deux sur trois ont été adoptés", précise-t-il.

    D'ACCORD SUR "LES OBJECTIFS ET NON SUR LES STRATÉGIES"

    Le seul amendement des écologistes qui a été rejeté était pourtant celui qui leur importait le plus : il visait à exclure du calcul du déficit les investissements écologiques dits d'avenir. "Mais nous avons senti le gouvernement attentif sur ce point et on ne désespère pas de faire avancer la question", reprend Mme Pompili.

    Les deux amendements écologistes adoptés portaient sur la composition du Haut Conseil des finances publiques (l'un demandait l'ajout d'un membre nommé par le Conseil économique, social et environnemental) et sur les critères européens retenus, qui ne seront plus uniquement budgétaires.

    Finalement, sur les 17 députés écologistes, 12 voteront non au traité, 3 voteront oui et 2 s'abstiendront. Sur la loi organique, 12 ou 13 devraient voter oui et 4 ou 5 s'abstenir.

    "Tous les groupes se sont fait traverser par ces débats, souligne le député Christophe Cavard. Mais il n'y a pas une once de papier à cigarettes entre nous sur les objectifs à atteindre, c'est sur les stratégies que nous ne sommes pas d'accord."

    </article>

     


    votre commentaire
  • Accueil > Politique > Cohn-Bendit : "Entre Europe-Ecologie et moi, c'est une histoire terminée!"

    Cohn-Bendit : "Entre Europe-Ecologie et moi, c'est une histoire terminée!"

    Créé le 23-09-2012 à 11h01 - Mis à jour à 11h51

    Le député européen a réagi à la décision du parti de ne pas ratifier le traité budgétaire européen.

    Daniel-Cohn Bendit. ALFRED/SIPA

    Daniel-Cohn Bendit. ALFRED/SIPA
    Sur le même sujet

    Le député européen, Daniel Cohn-Bendit, n'a pas tardé à réagir au lendemain du refus d'Europe Ecologie-les Verts de ratifier en conseil fédéral le texte du traité budgétaire défendu par François Hollande. Et la décision est franche : "Entre Europe Ecologie et moi maintenant, c'est une histoire terminée", a-t-il indiqué dimanche 23 septembre sur i-Télé. "J'ai mis, disons, ma participation à ce mouvement entre parenthèses (…) Provisoirement, je suspends ma participation", a-t-il précisé précisant toutefois qu'il allait "discuter" et qu'il ne "prendrait pas une décision seul".

    "Trois possibilités" se présentent désormais: "l'immigration intérieure -être dedans mais ne plus rien dire et ne plus rien faire avec eux- sortir ou (...) créer autre chose", a-t-il développé.

    "Ce n'est plus Europe Ecologie-Les Verts, c'est les Verts", a-t-il dit, jugeant que "voter contre le traité et pour le budget, c'est n'importe quoi".

    Dans la même heure, il réagissait également sur BFMTV, et a dénoncé "une incohérence totale", ainsi qu'"une dérive gauchiste à l'intérieur d'Europe Ecologie". Selon lui, si l'on vote contre le traité, par cohérence il faut voter contre le budget, et donc sortir du gouvernement.  "Ils veulent le beurre, l'argent du beurre et les beaux yeux de la fermière", mais "pas sa cotisation", a-t-il également déclaré.

    Il y a quelques jours, Daniel Cohn-Bendit avait appelé ses "amis" à quitter le gouvernement s'ils ne votaient pas en faveur d'une ratification du traité. L'écologiste Daniel Cohn-Bendit avait lâché qu'il y avait "un énorme fossé entre Europe Ecologie" et lui. "La m  anière dont la majorité d'EE pense la politique est quelque chose que je ne comprends plus" se disant "orphelin" du parti.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique