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Par marialis2.2 le 17 Janvier 2016 à 20:26
Le Pape à la Synagogue: la violence humaine va à l'encontre de toute religion
(RV) Des catacombes fouillées et des poubelles scellées. Quelque 800 policiers, soldats et carabiniers étaient chargés d'assurer la sécurité de la visite du Pape à la synagogue de Rome. François s’est rendu pour la première fois, dimanche 17 janvier 2016, au «Tempio maggiore», la grande synagogue de la capitale italienne, située dans le quartier du ghetto, au bord du Tibre. Il est le troisième Souverain Pontife à s'y être rendu après Jean-Paul II en 1986 et Benoît XVI en 2010. 1500 personnes ont été invitées à cet événement, suivi par 300 journalistes accrédités.
Accueilli et accompagné par la présidente de la communauté juive de Rome, Ruth Dureghello, et par le président de la communauté juive d’Italie, Renzo Gattegna, le Pape s’est arrêté devant deux plaques commémoratives: l'une rappelant la grande rafle d'octobre 1943, dans laquelle 1024 juifs avaient été déportés à Auschwitz. L'autre un attentat palestinien qui avait blessé 37 juifs romains en 1982 et causé la mort de Stefano Gay Taché, un enfant de deux ans, dont le Pape a rencontré la famille dimanche.
À l’entrée de la synagogue, le Grand rabbin de Rome, Riccardo Di Segni, a ensuite chaleureusement invité le Pape à entrer. Il a été applaudi et accueilli par des «shalom», «vive notre Pape» et des youyous Un chœur a interprété plusieurs psaumes. François a alors rencontré plusieurs survivants des camps d’extermination nazis. Il a pris le temps de saluer chacun. «Toda», merci en hébreu, l’a-ton entendu répondre parfois, souriant.
À la tribune, les présidents de la communauté juive d’Italie et de Rome se sont adressés au Pape, suivis du Grand rabbin de Rome. Puis François a pris la parole devant les membres de sa délégation composée notamment des cardinaux Koch et Kasper, le président et président émérite du Conseil pontifical pour la promotion de l’Unité des chrétiens, ainsi que devant des rabbins venant de plusieurs pays d'Europe et de Terre sainte.
«Nos relations me tiennent vraiment à cœur», a commencé le Pape qui a évoqué ses visites fréquentes en diverses synagogues du temps où il était évêque de Buenos Aires. Les précisions de Marie Duhamel
Les juifs sont «nos frères ainés dans la foi». Trente ans après Jean-Paul II qui effectuait la première visite d’un pape dans la synagogue de Rome, François a souscrit à la «belle expression» de son prédécesseur. «Nous appartenons tous à une unique famille humaine», celle de Dieu. Ensemble, juifs et catholiques qui ont «des liens si particuliers», «inséparables», «en raison des racines juives du christianisme doivent se sentir frères, unis par le même Dieu, dotés d’un riche patrimoine spirituel commun». 50 ans après la déclaration de Nostra aetate, qui a rendu possible un dialogue systématique entre l’Église catholique et l’Hébraïsme, le Pape a rendu à nouveau grâce à Dieu, car «l’indifférence et l’opposition se sont muées en collaboration et bienveillance. D’ennemis et étrangers, nous sommes devenus amis et frères». 50 ans plus tard, le Pape a réaffirmé les racines juives du christianisme et sa condamnation de toute forme d’antisémitisme.
Des questions théologiques sont encore à «résoudre» et le Pape a encouragé ceux qui avec «persévérance et discernement» mèneront «d’ultérieures et nécessaires réflexions». «La dimension théologique du dialogue hébréo-catholique mérite d’être toujours plus approfondie». «Prions Dieu ensemble pour qu’il conduise notre chemin vers un futur bon, meilleur». Aujourd’hui, juifs et catholiques sont appelés à assumer «leur responsabilité commune» pour résoudre les problèmes de Rome et affronter ensemble les défis du monde.
«Une écologie intégrale est désormais prioritaire» : juifs et catholiques doivent offrir au monde le message de la Bible concernant la protection de la Création. Guerres, violences et injustices blessent profondément l’humanité et «nous appelle à redoubler d’efforts en vue de la paix et de la justice». «La violence de l’homme sur l’homme est une contradiction avec toute religion digne de ce nom […] La vie est sacrée, en tant que don de Dieu», «un Dieu de la vie» qui la promeut et la défend. Créé à son image, l’homme est tenu de faire de même.
«Chaque être humain est notre frère, indépendamment de son origine ou de sa confession». Le Pape plaide pour la bienveillance et rappelle que «ni la violence ni la mort n’auront le dernier mot face à Dieu». Rendant hommage aux six millions de victimes de la Shoah, «une inhumaine barbarie», et de la rafle de 1943 à Rome, le Pape souligne que le passé doit nous servir de leçon pour le présent et le futur. «La Shoah nous enseigne qu’il faut toujours rester extrêmement vigilant pour pouvoir intervenir immédiatement pour défendre la dignité humaine et la paix».
«Nous devons prier Dieu avec insistance afin qu’il nous aide en Europe, en Terre sainte, au Moyen-Orient en Afrique et dans toutes les autres parties du monde à mettre en pratique une logique de la paix, de la réconciliation, du pardon et de la vie».
Quand à la fin de son discours, le Pape a exprimé sa proximité aux survivants de la Shoah présents dans la synagogue, toutes les personnes présentes lors de cette rencontre se sont levées en standing ovation pour applaudir le Pontife.
(MD)
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Par marialis2.2 le 29 Novembre 2015 à 16:15<article><header>
Le pape François arrive à Bangui,
troisième étape de sa tournée africaine
<time>Publié le 28-11-2015 à 08h51Mis à jour le 29-11-2015 à 15h18 lien </time>Le pape François dans sa papamobile à Kampala, le 28 novembre 2015 (c) Afp<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside></article>Bangui (AFP) - Le pape François est arrivé dimanche matin à Bangui, en provenance de Kampala, pour la troisième étape de sa tournée africaine dans un pays en proie à des violences intercommunautaires, a constaté un journaliste de l'AFP.
Accueilli à l'aéroport par la présidente de transition Catherine Samba Panza et des milliers de fidèles tenus à distance, le pape entame une visite de deux jours placée sous haute sécurité par les forces des Nations unies (Minusca), française (Sangaris) et la police centrafricaine.
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Par marialis2.2 le 3 Novembre 2015 à 16:09
Publié le 03 novembre 2015 à 08h16 | Mis à jour à 09h59 lien
Nouveau VatiLeaks: les pratiques financières douteuses du Vatican
Cela «n'est absolument pas une façon d'aider la mission du pape», avertissait lundi le communiqué du Vatican en parlant de «grave trahison de sa confiance».
PHOTO ALESSANDRO BIANCHI, REUTERS
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Par marialis2.2 le 2 Novembre 2015 à 20:36
Vatican : deux arrestations dans le cadre
d’une nouvelle affaire « VatiLeaks »
Le Monde.fr | <time datetime="2015-11-02T19:30:31+01:00" itemprop="datePublished">02.11.2015 à 19h30 lien </time>
<figure class="illustration_haut " style="width: 534px"> </figure>
Le Vatican a annoncé, lundi 2 novembre, l’arrestation d’un prélat espagnol, Vallejo Balda, et d’une experte des réseaux sociaux , Francesca Chaouqui, accusés d’avoir divulgué des documents confidentiels du Saint-Siège. Ils ont été arrêtés par la gendarmerie vaticane à l’issue de leurs interrogatoires. M me Chaouqui a ensuite été libérée « en raison de sa collaboration avec les enquêteurs », a indiqué le Vatican.
Mgr Vallejo Balda, 54 ans, proche de l’Opus Dei, était secrétaire de l’ancienne commission sur l’organisation des structures économiques et administratives du Saint-Siège (Cosea), chargée de faire des propositions de réformes au pape. Francesca Chaouqui, 33 ans, était également membre de la Cosea.
L’enquête dure depuis plusieurs mois. La situation de Mgr Vallejo Balda doit encore être évaluée par le procureur du Vatican. Selon la presse italienne, un vol de données aurait été perpétré sur l’ordinateur du contrôleur général des finances du Vatican, l’Italien Libero Milone, dans son bureau. Cet expert financier, nommé par le pape en juin, est chargé de l’audit des comptes de toutes les administrations du petit Etat.
Lire aussi : Un pape seul au milieu des loups du Vatican
Un premier « VatiLeaks » en 2012
Il y a trois ans, des documents confidentiels du pape Benoît XVI avaient été publiés dans la presse italienne, et rassemblés dans un livre du journaliste italien Gianluigi Nuzzi, après des fuites émanant du majordome du souverain pontife. Ce scandale avait été baptisé « VatiLeaks ». Or, deux ouvrages à paraître prochainement promettent de nouvelles révélations sur les affaires financières du Saint-Siège. L’un d’eux est signé de M. Nuzzi, qui est lié aux deux suspects arrêtés ce week-end.
Lors du premier « VatiLeaks », le majordome du pape, Paolo Gabriele, avait été arrêté en mai 2012, puis gracié par Benoît XVI. Il avait affirmé avoir transmis des documents à la presse italienne pour « aider le pape ». Seul condamné, Gabriele n’aurait pas été la seule « gorge profonde » dans cette affaire, selon de nombreux experts de l’affaire. Déjà à l’époque, on avait parlé d’« une femme corbeau » dans ce premier « VatiLeaks ».
Le Vatican souligne « que cette fois encore, comme déjà dans le passé, il s’agit d’une grave trahison de la confiance accordée par le pape ».
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Par marialis2.2 le 15 Août 2015 à 17:00
L'Église de France rend hommage
aux chrétiens d'Orient
<figure class="img"> <figcaption>© Stéphane de Sakutin, AFP | La messe de l'Assomption, le 15 août 2015 dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, où les cloches ont retenti en soutien aux chrétiens d'Orient. </figcaption> </figure>
Dernière modification : 15/08/2015
En France, ainsi que dans plusieurs pays d'Europe, des églises ont fait retentir leurs cloches, samedi à midi, en soutien aux chrétiens d'Orient, persécutés en Irak et en Syrie par le groupe terroriste État islamique.
Les cloches ont sonné, samedi, à midi, dans de nombreuses églises de France en soutien aux chrétiens d'Orient, dans le cadre d'une opération rejointe par plusieurs diocèses à l'étranger, à l'occasion du 15 août.
>> À voir sur France 24 : "Chrétiens d'Orient : un "génocide" ?
Au total, 76 diocèses de France et une soixantaine d'autres de différents pays d'Europe se sont unis pour faire résonner leurs carillons en soutien aux chrétiens d'Orient. Une minorité devenue la cible d'organisations islamistes radicales qui se sont emparés, à l'été 2014, de Qaraqosh, de Mossoul et de larges territoires d'Irak et de Syrie où vivaient des centaines de milliers de chrétiens.
L'opération, organisée le jour de la fête de l'Assomption marquant pour les catholiques la montée au ciel de la mère du Christ, et qui intervient un an après la chute de Mossoul en juin 2014, a également été soutenue par plusieurs églises protestantes. Ces dernières ont organisé diverses manifestations, notamment à Reims ou dans le Marais à Paris, a assuré Natalia Trouiller, la responsable de la communication du diocèse de Lyon, dont l'archevêque Mgr Philippe Barbarin a œuvré à la propagation de l'initiative.
Des initiatives qui doivent être "suivies d’actes concrets"
De leur côté, les politiques ont été nombreux à réagir à cette opération sur Twitter avec le hashtag #ChristianBells : "Que les cloches de nos églises retentissent demain pour les chrétiens d'Orient est un beau message de solidarité et d'espoir", a estimé dès vendredi l'ancien Premier ministre François Fillon, particulièrement engagé dans cette cause puisqu'il avait organisé en juin un "grand rassemblement de soutien aux chrétiens d'Orient".
Que les cloches de nos églises retentissent demain pour les Chrétiens d'Orient est un beau message de solidarité et d’espoir #ChristianBells
"En ce jour où les cloches des églises de France résonnent, notre engagement en faveur #ChretiensDOrient ne doit pas faiblir" a affirmé l'ancien président Nicolas Sarkozy, tandis que l'élu francilien Jean-Luc Romero (apparenté socialiste) lançait :"en ce 15 août pensées et soutien aux #ChretiensDOrient ! Que les cloches sonnent dans le monde".
La Coordination des chrétiens d'Orient en danger (Chredo) s'est félicitée de cette initiative, en soulignant la "symbolique forte" apportée par les cloches de Notre-Dame de Paris. En France, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, avait dès jeudi appelé à "faire sonner les cloches" en annonçant que la cathédrale Notre Dame "portera spécialement cette intention".
"La Chredo apprécie ces initiatives mais demande qu'elles soient suivies par des actes concrets pour leur retour à leurs pays et leurs maisons, et le maintien des chrétiens d'Orient dans leurs pays d'origine", a toutefois souligné la coordination dans un communiqué vendredi.
En juillet, le pape François avait appelé à la fin du "génocide" des chrétiens au Moyen-Orient et ailleurs, en dénonçant une "troisième guerre mondiale" dans laquelle des tortures et des persécutions sont infligées aux chrétiens.
Au moins 300 000 chrétiens ont fui la Syrie depuis le déclenchement de la guerre en 2011, et il ne reste qu'environ 400 000 chrétiens en Irak, contre 1,4 million en 1987.
Avec AFP
Première publication : 15/08/2015
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