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    Encyclique du pape sur le climat : la France salue

    le « geste sans précédent » de l’Eglise

    Le Monde.fr | <time datetime="2015-06-18T18:22:30+02:00" itemprop="datePublished">18.06.2015 à 18h22</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-06-18T19:00:47+02:00" itemprop="dateModified">18.06.2015 à 19h00</time> | Par

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">L’affluence des journalistes à la conférence de presse organisée par le Vatican était à la mesure des attentes suscitées par ce texte annoncé depuis plus d’un an. La publication officielle de l’encyclique du pape François sur le climat, Laudato si’(« Loué sois-tu »), jeudi 18 juin, a engagé l’Eglise catholique dans une controverse morale, économique mais aussi politique, sur un terrain dont elle n’est pas familière. REUTERS/Max Rossi </figure>

    La publication officielle de l’encyclique du pape François sur le climat, Laudato si’(« Loué sois-tu »), jeudi 18 juin, a engagé l’Eglise catholique dans une controverse morale, économique mais aussi politique, sur un terrain dont elle n’est pas familière. L’affluence des journalistes à la conférence de presse organisée par le Vatican, à la mi-journée, était à la mesure des attentes suscitées par ce texte annoncé depuis plus d’un an.

    La lecture de ses quelque deux cents pages ne décevra pas ceux qui, chez les partisans d’engagements internationaux contraignants pour les Etats, en attendaient un coup de main avant la conférence sur le climat qui aura lieu à Paris, en décembre.

    Laudato Si Francese

    A sa manière directe et parfois tranchante, le pape Bergoglio prend acte de ce que l’homme est le « principal responsable » du changement climatique. Il exhorte les gouvernements à agir vite pour échapper à la « catastrophe » et aux pays riches de cesser de faire porter aux plus pauvres les conséquences de leur mode de vie « consumériste » et de leur « gaspillage ».

    Il prône « une certaine décroissance dans quelques parties du monde » pour permettre « une saine croissance en d’autres parties » et critique vivement le pouvoir de la finance. « La soumission de la politique à la technologie et aux finances se révèle dans l’échec des sommets mondiaux sur l’environnement », accuse-t-il.

    « Toute l’Eglise universelle est unie au pape » à l’occasion de la parution de ce texte écrit par lui « personnellement », bien que pas par lui seul, a pris soin de dire le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, jeudi.

    Hollande et Fabius saluent le geste papal

    Avant même sa parution, il a été critiqué par certains conservateurs américains catholiques et climatosceptiques. Rick Santorum, candidat à la primaire républicaine, a même conseillé à François de « laisser la science aux scientifiques ». Lors de la conférence de presse, le cardinal Peter Turkson, président du conseil pontifical justice et paix, qui a beaucoup contribué au texte, a renvoyé les politiques… à leur insuffisance scientifique.

    Les hôtes du prochain sommet climatique n’ont pas tardé à manifester leur satisfaction. Dans un message, le président François Hollande a « formé le vœu » que la « voix particulière » du pape François soit « entendue sur tous les continents, au-delà des seuls croyants » et il a « salué cet appel à l’opinion publique mondiale comme à ses gouvernants ».

    Un tweet de Laurent Fabius, le ministre français des affaires étrangères, a salué dans l’encyclique « un geste sans précédent » et « une contribution importante pour le succès de la COP21 », le sommet de décembre.

    « Le changement climatique n’est plus seulement une question scientifique mais morale et éthique », s’est d’autre part réjoui Yolanda Kakabadse, la présidente du Fonds mondial pour la nature (WWF). L’encyclique est « un rappel austère » du lien entre le changement climatique et la pauvreté, a jugé le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. C’est « un coup de clairon » qui devrait conduire les dirigeants à un accord climatique « fort et durable », a souhaité Christiana Figueres, chargée du climat pour les Nations unies.

    </article>

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  • Visitation de la Vierge Marie

    Visitation de la Vierge Marie
    Vitrail dans la cathédrale Saint-Maclou de Pontoise représentant la visitation.
    Vitrail dans la cathédrale Saint-Maclou de Pontoise représentant la visitation.

    Observé par catholiques
    orthodoxes
    Type Fête mariale
    Signification Fête célébrant la visite de Marie à sa cousine Élisabeth, toutes deux enceintes.
    Date 30 mars (plusieurs Églises orthodoxes)
    31 mai (toute la chrétienté occidentale, sauf quelques régions allemandes, et certaines églises orientales)
    2 juillet (quelques régions allemandes)
    Lié à Marie (mère de Jésus)

    La Visitation de la Vierge Marie est une fête chrétienne catholique et chrétienne orthodoxe. Elle est fêtée le 31 mai (2 juillet dans les calendriers de la période 1263–1969 et les calendriers modernes des régions allemandes) par les catholiques et le 30 mars par les orthodoxes. Le Luthéranisme l'avait conservée avant de la retirer.

    La fête de la Visitation commémore un épisode de l'évangile selon saint Luc : la visite qu'aurait rendu Marie, enceinte du Christ, à sa cousine Élisabeth, enceinte de Jean Baptiste. Cette visite est rapportée par l'évangéliste saint Luc (1, 39-45)

    Extrait de l'évangile de Luc :

    « En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers le haut pays, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth. Or, dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie du Saint Esprit. Alors elle poussa un grand cri et dit : « Tu es bénie entre les femmes, et béni le fruit de son sein ! Et comment m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ? Car, vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! »

    Histoire

     
    La Visitation par Domenico Ghirlandaio

    Cette fête fut établie en 1263 par saint Bonaventure pour les franciscains. Elle fut étendue à toute l'Église en 1379 par le pape Urbain VI. Le concile de Bâle, lors de sa session du 10 juillet 1441, la confirma, car elle n'avait pas été initialement acceptée par certains États fidèles aux antipapes lors du Grand Schisme.

    Cette fête était autrefois célébrée le 2 juillet conformément à l'évangile de Luc qui rapporte que Marie serait restée chez Élisabeth jusqu'à la naissance de Jean le Baptiste (et en supposant qu'elle y soit restée les huit jours supplémentaires correspondant aux rites de l'imposition du nom). Toutefois, le calendrier liturgique a abandonné cette date traditionnelle, pour placer la fête au dernier jour de mai, c'est-à-dire à la fin du mois marial.

    Représentation dans la peinture

    Thème autant représenté que tous ceux concernant les autres épisodes de la vie de la Vierge Marie ou de la Passion du Christ dans la peinture chrétienne.

     

     
    La visitation de Jacopo Pontormo

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  • Chronique religion

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    Le cardinal Jaime Ortega reçoit la légion d'honneur

    <time datetime="2015-05-17T11:16:56Z" itemprop="datePublished">Publié à 11h16, le 17 mai 2015</time><time datetime="2015-05-17T11:16:56Z" itemprop="dateModified">, Modifié à 11h16, le 17 mai 2015</time>

     

    Caroline Pigozzi revient ce matin sur un fait assez rare survenu cette semaine à Cuba, à savoir qu'un président français remette la légion d'honneur à un chef de l'église catholique cubaine pour avoir contribué à ouvrir Cuba au monde.


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  • Le pape François aux Napolitains :

    «la corruption pue»

    • Home ACTUALITE International
      • Par
      • Mis à jour <time datetime="2015-03-21T15:18:09+01:00" itemprop="dateModified">le 21/03/2015 à 15:18</time>
      • Publié <time datetime="2015-03-21T11:42:50+01:00" itemprop="datePublished"> le 21/03/2015 à 11:42</time>
      • lien

    VIDÉO - Le pape François est à Naples ce samedi pour, notamment, encourager à lutter pour la légalité et contre une culture mafieuse exploitant les difficultés économiques. Plusieurs centaines de milliers de personnes étaient attendues dans les rues de la ville pour l'accueillir.

     

    À Naples, la visite du Pape suscite l'enthousiasme. François a été accueilli chaleureusement samedi dans le quartier défavorisé de Scampia à Naples, pour son premier voyage dans la plus grande ville du Mezzogiorno, affectée par les plaies du chômage et de la mafia. En forme et souriant, le souverain pontife est arrivé dans une grande papamobile découverte, acclamé par des dizaines de milliers de Napolitains, sur une immense place au milieu des HLM. Il s'est plongé rapidement dans la foule de jeunes et d'enfants qui cherchaient à le saluer individuellement. Deux adolescents ont mis leurs bras sur les épaules du pape et pris un selfie avec lui. Il a ensuite rejoint un podium en métal, des centaines d'enfants s'asseyant autour de lui. «Ne cédez pas au mal, jamais», proclamait une grande banderole blanche sur un immeuble.

    <aside class="fig-embed fig-exergue">

    «La vie à Naples n'a jamais été facile, mais elle n'est jamais triste»

    Le pape François en visite dans le quartier défavorisé de Scampia.
    </aside>

    Le pape François est à Naples pour délivrer un message musclé contre l'illégalité, encourageant la lutte pour une meilleure gestion de la ville. «La corruption pue, la société corrompue pue», a-t-il ainsi lancé depuis la tribune. «Ceux qui prennent la voie du mal volent un morceau d'espérance à eux-mêmes, à la société, à tant de gens honnêtes, à la bonne réputation de la ville, à son économie», a-t-il ajouté dans une référence à la criminalité organisée.

    François a soigneusement évité de parler directement de mafia dans ce quartier emblématique des grands problèmes sociaux de Naples, où la Camorra, la criminalité organisée, est encore implantée. «La vie à Naples n'a jamais été facile, mais elle n'est jamais triste, sa grande ressource est la joie», a-t-il tempéré.

    François avait fait une première étape auparavant au sanctuaire de la Vierge du Rosaire de Pompéi, très vénérée par les habitants de la Campanie. Il y a récité la «petite supplique», un texte pour la bénédiction des habitants de la grande cité. Des centaines de milliers de personnes sont attendues dans les rues de cette métropole très catholique, tout au long de cette journée chargée pour le pape argentin, qui a prévu neuf étapes et doit prendre la parole à six reprises.

    <figure class="fig-photo fig-media-full" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="fig-media-legende">

     

    </figcaption></figure>

    Les mesures de sécurité sont drastiques, d'autant que le pape circulera en voiture sur un total de 25 kilomètres. Selon la presse locale, 3000 agents des forces de l'ordre, dont des tireurs d'élite sur les toits, ont été déployés.

    (Avec AFP)


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  • François va dénoncer la Camorra à Naples

    ItalieSamedi, le pape se rendra sous haute sécurité dans le quartier napolitain de Scampia pour délivrer un message contre la mafia locale.

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    Le pape François sera à Naples samedi.

    Le pape François sera à Naples samedi. <nobr>Image: Reuters</nobr>

     
     
     
     
     
     

    Le pape François se rend à Naples samedi, où il devrait délivrer un message musclé contre la Camorra, la mafia locale, dans son fief du quartier de Scampia et dans la principale prison de la ville.

     
     

    Des centaines de milliers de personnes sont attendues samedi dans les rues de cette métropole très catholique, tout au long d'une journée particulièrement chargée pour le pape argentin, qui a prévu neuf étapes et doit prendre la parole à six reprises.

    Les mesures de sécurité seront drastiques, d'autant que le pape circulera en voiture sur un total de 25 km. Selon la presse locale, 3000 agents des forces de l'ordre, dont des tireurs d'élite sur les toits, seront déployés.

    Même si aucune menace spécifique n'est signalée, le risque d'un attentat djihadiste, après la tuerie de Tunis ou d'une tentative de vengeance de la part de la mafia après l'excommunication prononcée contre elle par le pape, n'est pas à exclure.

    Déjeuner avec des détenus

    Jorge Bergoglio commencera sa journée par une prière à Pompei, avant de gagner en hélicoptère le quartier défavorisé de Scampia, gangréné par le crime organisé, où il rencontrera la population, moment fort de la visite.

    Il rejoindra ensuite en voiture la célèbre Piazza del Plebiscito, dans le centre-ville, pour une messe, avant de visiter la prison de Poggioreale, qui compte 2500 détenus dans un espace prévu pour 1400. Il déjeunera avec quelque 90 d'entre eux, dont une dizaine de transsexuels, homosexuels et malades du sida, selon la chaîne catholique TV2000.

    Dans la cathédrale, il s'inclinera ensuite devant les reliques de saint Janvier, un des protecteurs de la ville, dont le sang, selon la tradition, se liquéfie plusieurs fois chaque année. La visite s'achèvera dans l'après-midi par une rencontre festive avec des jeunes qui donneront un concert de chansons napolitaines sur le front de mer.

    «Le pouvoir et l'argent ensanglantés»

    La lutte contre la mafia, l'honnêteté dans la gestion des biens publics, l'accueil des immigrés, le chômage des jeunes, les scandales de pollution seront les points forts du message du pape.

    Depuis son élection, François s'est mis à dos les mafieux, souvent pratiquants et bienfaiteurs des paroisses, en invitant avec force les catholiques à cesser toute collaboration ambigüe avec eux.

    En mars 2014, lors d'une cérémonie organisée par l'association catholique antimafia Libera, il avait fustigé «le pouvoir et l'argent ensanglantés». «Il est encore temps de ne pas finir en enfer», avait-il lancé.

    La 'Ndrangheta excommuniée

    En Calabre en juin, François avait «excommunié» la 'Ndrangheta, puissante mafia locale, franchissant un pas inédit dans la condamnation du crime organisé.

    Les relations ont pourtant été longtemps ambiguës: patronage de processions par des mafieux, liens ou tentatives d'influencer certains prélats, détournement de ressources d'institutions et d’œuvres caritatives, achat dans le passé de biens immobiliers du Vatican...

    Mais toutes ces pratiques sont à bannir selon François, qui devrait aussi dénoncer les trafics et mécanismes économiques injustes qui permettent aux pouvoirs mafieux de prospérer.

    Dans une interview à l'hebdomadaire Panorama, l'archevêque de Naples, Mgr Crescenzio Sepe, a cependant tenu à défendre la réputation des Napolitains, des «gens en quasi-totalité honnêtes et sérieux», et de leur Eglise, qui «a combattu la bonne bataille contre la Camorra».

    (afp/Newsnet)

    (Créé: 20.03.2015, 10h05)

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