• Congrès du PS : "la majorité absolue est acquise" pour la motion menée par Cambadélis, selon un porte-parole

    Sauf surprise de taille, la motion des frondeurs devrait arriver en deuxième position.

    <figure id="image_1057463"><figcaption> (REMY GABALDA / AFP)</figcaption></figure><section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2015-05-22T00:45:21+02:00" itemprop="dateModified">22/05/2015 | 00:45</time> , publié le <time datetime="2015-05-21T23:09:10+02:00" itemprop="datePublished">21/05/2015 | 23:09</time>

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    De 17 heures à 22 heures, les militants socialistes ont voté jeudi 21 mai sur la ligne de leur parti. Ils ont choisi entre quatre motions avant le congrès du PS qui se tiendra à Poitiers (Vienne), en juin : un vote censé définir l'attitude du Parti vis-à-vis de l'exécutif. Selon un porte-parole, "la majorité absolue est acquise" pour la motion A, menée par le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, a-t-il annoncé en fin de soirée, alors que tombent progressivement les résultats par fédération.

    Sauf surprise de taille, la motion B devrait arriver en deuxième position. Mais les frondeurs pourraient bien réaliser une percée, estime la socialiste Marie-Noëlle Lienemann, représentante de l'aile gauche du parti. Selon elle, "il semble que la motion B dépasse les 30%". Cependant, "il est clair que la motion de Jean-Christophe Cambadélis [la motion A] dépasse les 50% des voix." 

    En attendant les résultats définitif, la participation reste la grande inconnue. "80 000 militants, ce sera satisfaisant, si on est à 70 000, ça sera raisonnable. En dessous, ça risque d'être vraiment embêtant", avait commenté, sans illusion, un responsable socialiste avant l'ouverture du scrutin. 

    Des frondeurs dénoncent des irrégularités 

    Selon Christian Paul, le chef de file de la motion B (celle des frondeurs, en opposition à la motion A, paraphée par le Premier ministre Manuel Valls), le scrutin pourrait être entaché d'irrégularités. "C'est un grand parti, dans tous les départements, donc il y a parfois des résistances à la transparence", a glissé en début de soirée le député de la Nièvre, cité par Le Parisien, sans donner de précisions ou d'exemples, assurant que des rectifications étaient en cours. "C'est dans la soirée que je vous dirai, après l'avoir vérifié, si ce scrutin se déroule dans de bonnes conditions", a-t-il ajouté.

    Le quotidien dresse la liste des complaintes remontées par des militants : à la Réunion, "les observateurs de la motion B (...) dépêchés sur place regrettent que plus de 700 adhérents n'aient pu voter ou encore l'existence de deux listes d'émargement", rapporte Le Parisien. Tandis qu'à Orchies (Nord), un observateur déplore le changement du lieu de vote à la dernière minute : "Quand notre représentant a enfin trouvé la bonne adresse, il y avait déjà eu 60 votants qui ont tous disparus !", a-t-il dit au quotidien. Enfin, "à Talange (Moselle), dans le bureau de vote du secrétaire d'Etat Todeschini, pas de bulletins de vote offrant les quatre choix mais...des feuilles blanches", raconte encore Le Parisien.


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  • Présidence de l'UDI : Jean Arthuis renonce, 4 candidatures déclarées

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    Hervé Morin, Jean-Christophe Lagarde et le trio Chantal Jouanno, Yves Jégo, Jean-Christophe restent en course pour succéder à Jean-Louis Borloo.

    lien Le député européen, Jean Arthuis, n'est plus candidat à la présidence de l'UDI. Ici en mars 2012 (Archives).

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    Crédit : AFP / LIONEL BONAVENTURE
    Le député européen, Jean Arthuis, n'est plus candidat à la présidence de l'UDI. Ici en mars 2012 (Archives).</figcaption></figure>
    PAR LA RÉDACTION NUMÉRIQUE DE RTL , AVEC AFP <time datetime="2014-07-11T21:40:00+02:00">PUBLIÉ LE 11/07/2014 À 21:40</time>
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    "J'ai décidé de privilégier la présidence de la commission des budgets" au Parlement européen, a expliqué Jean Arthuis, ce vendredi 11 juillet. Le député européen vient d'être élu à ce poste. Selon lui, il n'aurait pas eu de mal à obtenir les 500 parrainages nécessaires pour pouvoir se présenter à la présidence du parti.

    Dans un communiqué, il a ensuite fait valoir que pendant les mois de septembre et octobre - les mois de campagne électorale pour l'UDI - se tiennent "de multiples réunions d'arbitrages budgétaires décisifs" au Parlement européen.

    "Le jeu ouvert"

    Pour l'instant, Hervé Morin, Jean-Christophe Lagarde, Yves Jégo en tandem avec Chantal Jouanno et Jean-Christophe Fromantin ont déclaré leurs candidatures. La date limite de clôture des candidatures a été fixé au 13 juillet. 

    Jean-Christophe Lagarde a déposé vendredi après-midi "les 1.600 premiers parrainages" recueillis. Dans un tweet publié le 9 juillet, Hervé Morin a assuré en avoir déjà recueilli 1.500 de son côté.

    Le maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), Jean-Christophe Fromantin, avait annoncé en milieu de semaine qu'il avait de son côté "plus de 1.000 parrainages". De son côté, Yves Jégo a reçu vendredi le soutien de Jean-Marie Bockel, président de la Gauche Moderne.

    "Il y a quasiment un candidat par sensibilité", expliquait un élu centriste, qui jugeait le "jeu ouvert" pour cette élection. L'élection se tiendra du 8 au 14 octobre pour le 1er tour et du 30 octobre au 5 novembre pour le second. Le congrès a été fixé au 15 novembre.

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    Pacte de responsabilité: gouvernement

    et Medef se rendent coup pour coup

     

     - Publié le <time datetime="2014-06-05T15:32" itemprop="datePublished" pubdate="">

    05/06/2014 à 15:32

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    Le gouvernement comme le Medef ont encore haussé le ton jeudi, dans une ambiance déjà très tendue depuis que l'organisation patronale a menacé d'abandonner le pacte de responsabilité pour cause de "harcèlement fiscal".

    Le ministre des Finances Michel Sapin n'a pas mâché ses mots, appelant le Medef à cesser "ses petits jeux".

    "Il ne faut pas vouloir jouer au plus fin trop longtemps, je dis ça pour certains, pas tous, au sein du Medef", a lancé le ministre, qui s'exprimait jeudi lors d'une rencontre avec des journalistes économiques.

    "Il y a des petits jeux qui sont contraires à l'intérêt général" et "préjudiciables aux entreprises elles-même", a-t-il estimé, visiblement agacé, concluant: "Il faut en terminer avec ces petits jeux, parce qu'il y a des sujets plus importants".

    Jeudi également, le président du Medef Pierre Gattaz s'est fendu d'un billet sur internet, protestant: "Ainsi, le Medef doit se laisser insulter, huer mais surtout, surtout, il ne peut rien dire".

    "Quand une organisation syndicale parle de +sortir du pacte+ ou quand elle choisit de ne pas y entrer, tout le monde trouve ça normal et acceptable. Mais quand le Medef explique que les engagements oraux ne sont pas tenus (...), alors, on nous accuse de brandir une menace +insupportable+, voire de +geindre+ et de +pleurnicher +", estime M. Gattaz. "Je vois que le débat progresse en France", ironise-t-il.

    De quoi tendre encore les relations entre le gouvernement et le patron des patrons, très chaotiques depuis la prise de fonctions de ce dernier, à l'été 2013.

    Cette fois, ce sont des propos du numéro deux du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, qui sont en cause.

    - un "harcèlement fiscal" -

    Mercredi, il a dénoncé dans le Figaro "un harcèlement fiscal jamais vu" contre les entreprises, menaçant: "Il ne faudrait pas qu'à force de réduire le pacte de responsabilité le gouvernement nous pousse à en sortir".

    Le terme de "pacte de responsabilité" désigne un ensemble de mesures promises en début d'année par le président François Hollande pour relancer l'emploi et la croissance. Sa vocation est d'obtenir des entreprises une relance de l'investissement et de l'emploi, en échange de fortes baisses de charges.

    "Si on met tout ensemble, c'est quelque 40 milliards de baisse des prélèvements obligatoires, ce n'est quand même pas rien. Il y en a qui disent que c'est le harcèlement fiscal, il y a des moments où on croit rêver", a répliqué M. Sapin.

    Il a dit en avoir "assez des patrons +chigneux+", autrement dit qui geignent facilement, et en lançant: "chigneux, cela rime assez bien avec...", sans finir sa phrase, dans une allusion transparente au vice-président du Medef.

    Avant lui, le ministre du Travail François Rebsamen avait reproché au Medef de "sans arrêt geindre et pleurnicher", suscitant la réponse via internet de M. Gattaz.

    Le numéro un de la CFDT Laurent Berger a lui parlé de "provocation insupportable" de la part du Medef.

    Et au sein même du patronat, les sorties de M. Roux de Bézieux ne font pas l'unanimité: "On ne sort pas du pacte de responsabilité comme ça, je ne vois même pas comment on peut en sortir pour l'instant", a estimé le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises(CGPME), Jean-François Roubaud.

    Le Medef a adopté dès le début une position contrastée face au pacte, applaudissant les baisses de charge, mais refusant tout engagement contraignant en échange. M. Gattaz avait critiqué la notion de contreparties demandées aux entreprises alors qu'il accompagnait le président François Hollande en voyage officiel aux Etats-unis, ce qui avait suscité de vives critiques.

    Ces fameuses contreparties des entreprises, portant sur l'emploi ou encore la formation, doivent faire l'objet de discussions au niveau des branches professionnelles, mais le processus tarde à réellement démarrer.

     
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  • L'opération séduction de cinq ministres

    à l'université d'été du Medef

    • Home ECONOMIE Conjoncture
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      • Mis à jour <time data-ago="il y a 1 heure" data-original="le 29/08/2013 à 20:52" datetime="2013-08-29T20:52:30+02:00" itemprop="dateModified">le 29/08/2013 à 20:52</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 2 heures" data-original="le 29/08/2013 à 19:50" datetime="2013-08-29T19:50:50+02:00" itemprop="datePublished">le 29/08/2013 à 19:50</time>
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    <figure class="fig-photo"> Poignée de mains  entre le ministre des Finances, Pierre Moscovici, et le président du Medef, Pierre Gattaz, jeudi,  à Jouy-en-Josas.<figcaption class="fig-media-legende" itemprop="description">

     

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    Cazeneuve, Montebourg, Moscovici, Pellerin et Pinel ont défilé jeudi devant les patrons pour plaider leur politique.

     
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    Pas moins de six membres du gouvernement Ayrault ont fait le déplacement, mercredi et jeudi, sur le campus de HEC à Jouy-en-Josas, afin de participer à l'université du Medef. Dont cinq, la seule journée de jeudi, de Bercy: Pierre Moscovici (Économie), Arnaud Montebourg (Redressement productif), Bernard Cazeneuve (Budget), Fleur Pellerin (PME) et Sylvia Pinel (Artisanat). Leur mission? Séduire des patrons remontés à bloc et tenter de redresser la cote du gouvernement, au plus bas. Pas facile, donc, alors que les sujets chauds - retraites, taxe à 75 %, complexités administratives, sentiment général d'incompréhension - ne manquaient pas. Seul, parmi les ministres programmés, Philippe Martin (Écologie), a annulé au dernier moment sa venue pour cause de «problème d'agenda».

    Hormis Pierre Moscovici, c'est sans doute Bernard Cazeneuve qui s'en est le mieux sorti. Sachant mettre les rieurs de son côté, le grand argentier de l'État - et donc à ce titre le collecteur des impôts des entreprises - a su retourner la salle à son avantage, en rappelant avoir travaillé en banque, puis dans un cabinet d'avocats, et en déclarant «vouloir réconcilier la France avec les entreprises». Mieux, il a concédé comprendre les attentes exprimées par le président du Medef.

    Pour sa part, la ministre de l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, avait su rebondir mercredi après une petite embardée. Lors de sa table ronde, la ministre avait attaqué les gouvernements précédents à propos des déficits. «Il y a eu un moment où il aurait fallu prendre des décisions courageuses, et cela n'a pas été fait», avait-elle asséné, provoquant des huées dans la salle. Pas démontée pour autant, la ministre avait assumé ses propos et fini par être applaudie, un peu plus tard, après avoir défendu l'introduction de l'anglais à l'université.

    A contrario, la participation hier dans la matinée de Sylvia Pinel à la table ronde «Propager le succès» a été un échec. Pour ne pas dire un calvaire. Seule femme à la tribune sur huit intervenants, elle s'est retrouvée à devoir répondre à des questions tournant quasiment exclusivement autour de la fiscalité, ce qui n'est pas, loin s'en faut, son domaine de prédilection. Quand elle tente de défendre maladroitement la taxe à 75 %, la salle proteste. Quand elle affirme que le gouvernement «a déjà démontré combien il était attaché à la réussite des entreprises», les patrons éclatent de rire. Dans le même temps, défilent sur un écran derrière son dos des commentaires assassins envoyés par e-mail ou SMS. «35 ans, mais déjà une grande expérience de la langue de bois», déplore un patron. «Madame blabla», se défoule un autre tandis que la salle se vide, petit à petit.

    Oral de rattrapage pour Montebourg

    Pendant ce temps, Fleur Pellerin faisait également face à une assemblée hostile. «Elle a été gentiment secouée et même une fois sifflée», assure un spectateur. Piquée au vif, elle s'est révoltée contre les manières de l'auditoire afin de faire taire les critiques. Quitte à utiliser de vieilles ficelles. Pour expliquer aux chefs d'entreprise qu'elle était «consciente de leurs problèmes» et «légitime» pour en parler, Fleur Pellerin a ainsi rappelé que son père avait été entrepreneur. Un argument qu'elle avait déjà utilisé l'année passée sur les mêmes bancs et face au même public. Qu'importe, les patrons ne sont pas rancuniers... «On peut dire qu'elle a été bonne», a même reconnu un participant.

    Mais les deux stars de la journée auront été Pierre Moscovici et surtout Arnaud Montebourg, peu en cour auprès des patrons, qui devait participer au dernier débat du jour. Un grand oral de rattrapage, pour le ministre qui «a passé des mois à insulter les patrons», dixit l'un d'entre eux, guetté par tous les participants.


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