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    Claude Bartolone retrouve le perchoir

    et fait son mea culpa

    Gregoire Poussielgue / Journaliste | <time datetime="2015-12-15T11:36:09+01:00" itemprop="datePublished">Le 15/12 à 11:36, mis à jour à <time datetime="2015-12-15T16:22:01+01:00" itemprop="dateModified"> 16:22   lien </time></time>
     
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    Claude Bartolone. - AFP

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    Le candidat PS aux régionales en Ile-de-France avait remis son mandat en jeu après sa défaite. Il a aussi fait son mea culpa après ses propos sur la « race blanche ».

    Le suspense était nul. Battu aux élections régionales en Ile-de-France , Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, avait remis son mandat en jeu, conformément à ce qu’il avait annoncé lors du lancement de sa campagne. Réuni mardi matin au Palais Bourbon, le groupe PS lui a renouvelé sa confiance, par acclamation.

    La décision était attendue, car il n’était pas question pour les députés PS de lui infliger une « double peine », comme le disait l’un d’eux, ni d’afficher des divisions au sein du parti majoritaire à l’Assemblée.

    « Mon expression n’était pas forcément calibrée »

    La réunion du groupe PS a aussi été l’occasion pour Claude Bartolone de faire son mea culpa après son dérapage de la semaine d’entre deux tours, quand il avait accusé sa rivale, Valérie Pécresse, (LR) de défendre « Versailles, Neuilly et la race blanche ». Des propos qu’il avait maintenus malgré le tollé, et qui lui ont coûté cher sur le plan électoral. « Je reconnais que mon expression n’était pas forcément calibrée », a déclaré Claude Bartolone.

    De son côté, Manuel Valls lui a apporté son soutien lors de la séance des questions au gouvernement. « Je veux ici répéter une nouvelle fois mon soutien et ma confiance en Claude Bartolone. Ces polémiques sont derrière nous », a dit le Premier ministre devant les députés.


    "Les polémiques, elles sont derrière nous" Valls défend Bartolone attaqué par un député de l'opposition

    « Toujours légitime »


    "Les polémiques, elles sont derrière nous" Valls défend Bartolone attaqué par un député de l'opposition

    Ce renouvellement, qui permettra à Claude Bartolone de retrouver le perchoir qu’il avait abandonné lors des questions au gouvernement pendant la campagne des régionales, n’en a pas moins attiré quelques piques du côté des Républicains. « Claude Bartolone doit se représenter » devant les députés, a déclaré à l’AFP Christian Jacob, président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale, au sortir de la conférence des présidents qui a lieu tous les mardis matin.

    Mêmel commentaire acerbe du côté de Philippe Vigier, président du groupe UDI à l’Assemblée nationale et battu comme Claude Bartolone aux régionales (dans le Centre Val de Loire). Il a dénoncé une « forme de séquestration du pouvoir à l’intérieur du parti socialiste ».

     

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    Le socialiste David Habib, vice-président de l’Assemblée, a qualifiée de « ridicule » l’attitude du groupe LR. Le groupe LR « n’a pas posé la question de la légitimité du vice-président Marc Le Fur », candidat LR battu en Bretagne par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Claude Bartolone est « toujours légitime », a assuré David Habib.

    </section></article>

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  • Ovation à l’Assemblée nationale

    en hommage aux forces de l’ordre

    LE MONDE | <time datetime="2015-11-18T15:21:34+01:00" itemprop="datePublished">18.11.2015 à 15h21     lien </time>

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    LE MONDE | <time datetime="2015-11-18T15:21:34+01:00" itemprop="datePublished">18.11.2015 à 15h21</time>

     
    Durée : 01:27   |  Images : LCP

    En images

    L’Assemblée nationale a rendu un hommage unanime mercredi 18 novembre à l’action des forces de l’ordre lors de l’opération antiterroriste qui a eu lieu à Saint-Denis dans la matinée. Les députés, tous debout, ont applaudi au début de la séance des questions au gouvernement.

    Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, a salué « la détermination, la rapidité, l’efficacité » des forces de l’ordre et des services d’urgence, et a dit la « reconnaissance unanime de la représentation nationale ».

    LE MONDE

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    A 16h: intervention du Président de la République suivie d'un débat >>


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  • <article>

    #Impôts L'Assemblée a voté le maintien des exonérations d'impôts locaux pour certains retraités modestes en 2015 et 2016   lien

    <figure><figcaption>(BERTRAND GUAY/AFP)</figcaption></figure>

     

    Elle avait été annoncée fin octobre par le secrétaire d'Etat au Budget après la suppression de la demi-part des veufs, votée en 2008 par la majorité précédente.

    La fin progressive décidée en 2008 d'un dispositif d'allègement fiscal pour certains retraités, surnommé la "demi-part des veuves", a eu pour effet d'augmenter le revenu fiscal de référence des contribuables concernés et de déclencher pour 250.000 foyers fiscaux, le plus souvent des retraités modestes, le paiement des impôts locaux cette année.

    Sont concernés les retraités, jusque-là exonérés, qui ont découvert en 2015 qu’ils devraient s’acquitter de la taxe foncière (pour les propriétaires) ou la taxe d’habitation (pour les locataires). 

    <time datetime="2015-11-12T16:09:27+0100"></time><time datetime="2015-11-12T16:09:27+0100">Publié le 12/11/15 à 16:09</time>

    </article>

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  • INTERVIEW Le président de l'Association nationale des directeurs des ressources humaines, Jean-Paul Charlez, se montre sévère à l'égard de la proposition de loi socialiste portée par Bruno Le Roux...

    Réforme des congés payés: « La proposition de loi est sans intérêt, voire dommageable »

    <figure class="oembed oembed-photo" data-src-format="photo" role="group"> Illustration calendrier (lundi de Pentecôte). <figcaption>Illustration calendrier (lundi de Pentecôte). - POUZET/SIPA </figcaption> </figure>

    Propos recueillis par Nicolas Beunaiche

    Après la fiche de paie, les congés payés. Ce lundi, les réformateurs se sont vraisemblablement passé le mot pour s’attaquer aux fondamentaux du monde du travail français. Le site Actuel RH indique ainsi qu’une proposition de loi socialiste, portée par Bruno le Roux, a été déposée pour simplifier les règles des congés payés, notamment en faisant passer la période de référence sur l’année civile et non plus entre début juin et fin mai. Un progrès ? Pas vraiment, pour Jean-Paul Charlez, président de l’Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH).

    Soutenez-vous la proposition de loi sur les congés payés ?

    Je la trouve sans grand intérêt. Les congés payés sont acquis sur douze mois, donc que la période de référence s’achève au 1er mars, au 1er juillet ou au 1er septembre, ça ne change rien. Aujourd’hui, les gens partent en général trois semaines l’été, puis deux fois une semaine dans l’année, grosso modo. Lorsqu’ils récupèrent la totalité de leurs congés payés en juin, ils peuvent donc facilement planifier leur année. Qu’ils récupèrent leurs droits en janvier, ça change quoi ?

    Ses auteurs arguent de l’inadaptation de la période de référence à « la vie du travail contemporaine »…

    Je ne comprends pas cet argument. Peut-être y a-t-il quelque chose derrière cette annonce, mais ni moi ni les collègues que j'ai interrogés ne comprenons la logique de cette proposition de loi. Il y a soi-disant un décalage entre la période de référence, qui va de début juin à fin mai, et la période de prise de congés payés, qui «  comprend obligatoirement la période principale du 1er mai au 1er octobre ». Dans ce cas, on pourrait tout aussi bien décaler la fin de la période de prise de congés à juin ! De toute façon, les vacances d’été durent de juin à septembre. 15 % des gens posent leurs congés en juin et en septembre, 30 % en juillet et 40 % en août !

    Le texte contient aussi une disposition sur le report des congés. Cela apporte de la flexibilité pour le salarié, non ?

    Je trouve dommageable cette disposition permettant aux salariés de reporter les congés acquis entre octobre et décembre jusqu’au 1er juillet de l’année suivante. Ce n’est pas sain et je ne vois pas en quoi cela favorise le salarié. Les congés payés sont à prendre sur douze mois pour répondre aux besoins physiologiques des salariés. On encourage finalement les gens à ne pas poser leurs congés et à les conserver pour plus tard.


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