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    Travail du dimanche : les députés adoptent le texte

    Les Echos | <time datetime="2015-02-14T17:48:06+01:00">Le 14/02 à 17:45</time>
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    • <figure itemid="/medias/2015/02/14/1093338_travail-du-dimanche-les-deputes-adoptent-le-texte-web-tete-0204159973909_660x352p.jpg" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"><figcaption itemprop="description">

       

       

       

       
       
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    L'Assemblée a voté samedi après-midi l'un des points les plus controversés du projet de loi Macron, l'ouverture possible des commerces 12 dimanches par an, en dépit des menaces des "frondeurs" PS de ne pas voter l'ensemble du texte mardi.

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    L'article sur le travail du dimanche a été voté par la majorité du groupe PS en dépit de l'opposition
    des frondeurs PS, du Front de gauche, des écologistes, de l'UDI et de l'UMP. - AFP
     
     
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    Les députés ont finalement adopté ce samedi après-midi l'article 80 du texte qui prévoit que le nombre possible d'ouvertures dominicales des commerces passe de cinq à 12 par an, sur décision du maire jusque cinq et après avis de l'intercommunalité au-delà.

    L'article a été voté par la majorité du groupe PS en dépit de l'opposition réunie des frondeurs PS, du Front de gauche, des écologistes, de l'UDI et de l'UMP. Mais l'essentiel du débat s'est déroulé entre députés socialistes, l'opposition ne manquant pas, comme l'UMP Jean-Frédéric Poisson, d'ironiser sur les "changements de position" au sein d'un parti auparavant vigoureusement opposé à une extension du travail le dimanche.

    Les frondeurs du PS menacent de ne pas voter le texte mardi

    "Si vous retiriez cet article 80, nous pourrions retrouver une relation un peu plus apaisée mais vous restez sourd", avait ainsi déploré le "frondeur" socialiste Christian Paul à l'adresse d'Emmanuel Macron. Un autre frondeur, Laurent Baumel avait conseillé au ministre de "réfléchir sérieusement" à "faire un geste politique avant mardi", jour du vote solennel sur le projet de loi.

    Peine perdue, Emmanuel Macron a répondu qu'il "ne cherchait pas des compromis politiques pour rallier des voix". "Je ne suis pas ouvert à des compromis de façade pour dire qu'on pourrait voter car ce n'est pas comme ça que je considère le dialogue politique", a-t-il insisté.

    La réponse n'a pas plu à Laurent Baumel ou un autre frondeur Pouria Amirshahi, qui ont manifesté ensuite leur intention de voter contre le projet de loi mardi.

    Les "dimanche du maire"

    Ces députés, insistant "sur le bouleversement des rythmes sociaux et familiaux" induits par le travail le dimanche, ont exaspéré une autre partie du groupe PS. "Je suis fatigué qu'on vienne me dire ce que je dois faire le dimanche", leur a lancé la députée des Pyrénées-Atlantiques Colette Capdevielle.

    Le rapporteur thématique Stéphane Travert (PS) s'est défendu de "banaliser le travail du dimanche". "Nous avons l'objectif de répondre à des demandes particulières sur les territoires. Entre 5 et 52 dimanches, l'équilibre peut se trouver à 12", a-t-il souligné en rappelant que les élus pourront rester à moins de cinq.

    Les députés ont cependant voté un amendement qui obligera les grandes surfaces à déduire jusque trois jours fériés travaillés de ce total de 12. Et un autre amendement pour que les conseils municipaux débattent, en parallèle de l'ouverture des commerces, de l'ouverture des bibliothèques le dimanche. Ces "dimanche du maire" seront payés double comme c'est déjà le cas actuellement.

    Des accords de branches pour les zones commerciales

    Les frondeurs auraient souhaité que ce soit aussi le cas pour les autres salariés concernés par l'extension du travail dominical, ceux des "zones commerciales", "zones touristiques", "zones touristiques internationales" et de douze grandes gares où les commerces pourront ouvrir 52 dimanches par an.

    Mais dans ces zones, Emmanuel Macron a défendu que les compensations soient décidées par accord de branche, d'entreprise ou territorial. "S'il n'y a pas d'accord, il n'y aura pas d'ouverture. Nous donnons la possibilité aux organisations syndicales de bloquer l'ouverture le dimanche", a-t-il martelé.

    Les députés ont voté des amendements prévoyant que les contreparties au travail dominical dans ces accords comprennent des compensations pour les gardes d'enfants et que les contreparties s'appliquent aussi aux personnes travaillant dans "les corners" des grands magasins, qui sont là pour des marques mais ne sont pas salariés de ces magasins.

    Cela n'a pas empêché la maire de Paris, Anne Hidalgo, de qualifier "de recul démocratique" la création par décret de ces "zones touristiques internationales" sans qu'elle puisse y donner un avis conforme.

    Une rémunération majorée de 30 % dans les supermarchés

    Par ailleurs, les députés ont voté un amendement pour que les salariés travaillant dans les supermarchés (qui bénéficient d'une dérogation permanente pour ouvrir chaque dimanche jusque 13H00) bénéficient d'une rémunération majorée d'au moins 30%.

    Alors que Manuel Valls a fait une brève apparition dans l'hémicycle, les députés devaient s'attaquer en fin d'après-midi aux derniers points du projet de loi débattu depuis trois semaines: la réforme de la justice prud'homale, celle des licenciements collectifs et la lutte contre le travail illégal.

    Source : AFP
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  • Loi Macron: les députés adoptent la réforme

    des prud'hommes

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    Les députés et le ministre de l'Ecoomie Emmanuel Macron, lors d'une session à l'Assemblée nationale le 14 février 2015 - Alain Jocard/AFP

    Les députés et le ministre de l'Ecoomie Emmanuel Macron, lors d'une session à l'Assemblée nationale le 14 février 2015 - Alain Jocard/AFP

    L'Assemblée nationale a approuvé samedi soir une réforme de la justice prud'homale, destinée à raccourcir les délais et favoriser la conciliation, dans le cadre du projet de loi pour la croissance et l'activité du ministre de l'Economie Emmanuel Macron.

    Les députés ont en outre voté un amendement gouvernemental instaurant un barème indicatif sur l'indemnité accordée par les prud'hommes à un salarié pour compenser un licenciement sans cause réelle ni sérieuse. Ce barème sera établi à partir de plusieurs paramètres (jurisprudence, âge de la personne concernée, ancienneté, situation par rapport à l'emploi...).

    L'amendement a soulevé "la perplexité" de l'UDI Francis Vercamer, lui même ancien conseiller prud'hommes), qui a craint qu'on "dépossède un peu le juge", tandis que la communiste Jacqueline Fraysse a jugé que "l'employeur pourra calculer le risque" d'un licenciement, puisqu'il connaitra le montant de l'indemnité qu'il risque de payer.

    "Ce barème reste indicatif" et n'a pas un caractère obligatoire pour les prud'hommes, a rétorqué le socialiste Jean-Yves Le Bouillonnec.

     

    L'ensemble de l'article sur la justice prud'homale a rencontré l'opposition de l'UDI -en l'absence de l'UMP qui avait quitté l'hémicycle pour cause de temps de parole épuisé- ainsi que du Front de gauche, qui craignent que les juges professionnels ne prennent le pas sur les conseillers prud'homaux, représentant salariés et employeurs.

    Le texte adopté donne aussi un statut au défenseur syndical, chargé d'assister ou de représenter les parties devant les prud'hommes.

    En commission, les députés avaient réduit le champ de l’interdiction du droit de grève des conseillers prud’homaux aux cas où le renvoi de l’examen d’un dossier "risquerait d'entraîner des conséquences irrémédiables ou manifestement excessives pour les droits d'une partie". En outre, ils avaient supprimé la référence à un devoir de "réserve" des conseillers, qui aurait pu avoir pour effet de restreindre leur activité syndicale.

     

    AFP


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  • Convention fiscale entre la France et l'Andorre:

    accord de l'Assemblée nationale

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    - Publié le <time datetime="2014-12-08T18:39" itemprop="datePublished" pubdate=""> 08/12/2014 à 18:39</time>

    <figure class="media_article media_article_afp" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" style="margin-top:10px"> L'Assemblée nationale a donné son feu vert à une convention entre la France et l'Andorre visant notamment à prévenir l'évasion et la fraude fiscale pour l'impôt sur le revenu <figcaption>L'Assemblée nationale a donné son feu vert à une convention entre la France et l'Andorre visant notamment à prévenir l'évasion et la fraude fiscale pour l'impôt sur le revenu © AFP/Archives - Philippe Huguen</figcaption> </figure>

    L'Assemblée nationale a donné lundi son feu vert à une convention signée en 2013 entre le gouvernement français et celui de la Principauté d'Andorre visant à éviter les doubles impositions, mais aussi à prévenir l'évasion et la fraude fiscale pour l'impôt sur le revenu.

    La convention a été approuvée, dans un hémicycle très dégarni, par la grande majorité des groupes représentés (socialistes, radicaux de gauche, UDI).

     
     

    L'UMP s'est prononcé contre, inquiet du maintien d'une clause pouvant préfigurer à ses yeux un impôt sur la nationalité pour les 2,5 millions de Français établis hors de France, dont environ 3.200 en Andorre.

    Le Conseil général andorran a, lui, ratifié à l'unanimité début octobre cette convention fiscale de 29 articles, adaptation du modèle de l'OCDE. Longtemps étiquetée "paradis fiscal", la Principauté a entrepris depuis 2010 une mue pour normaliser progressivement sa fiscalité, faire preuve de transparence et ouvrir son économie, ont fait valoir plusieurs députés.

    Le micro-État, enclavé au milieu des Pyrénées et durement touché par la crise de 2008 en raison notamment de sa dépendance à l'économie espagnole, attend avec "impatience" l'application de ces dispositions pour lever des freins à l'implantation d'entreprises françaises, a observé le rapporteur, François Rochebloine (UDI).

    Grâce à cette convention renforçant "des liens vieux de plus de sept siècles", la France pourra accroître sa présence en Andorre, qui n'a cessé de décroître au profit de l'Espagne depuis le début des années 2000, en sécurisant les investissements de ses entreprises, ont jugé des orateurs de gauche comme de droite. Elle pourra aussi renforcer la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale.

    La secrétaire d'État à la Francophonie Annich Girardin a affirmé notamment qu'il n'y avait pas de "projet caché du gouvernement de créer un impôt sur la nationalité".

    La clause sujette à caution a été prévue lors des négociations alors que la Principauté d'Andorre ne disposait pas encore de fiscalité directe sur les revenus, a-t-elle souligné, ajoutant que le gouvernement jugerait "incohérent de revenir sur une négociation de 16 mois en changeant une phrase".

    Député des Français de l'étranger, l'UMP Frédéric Lefebvre aurait souhaité que le gouvernement puisse aller notamment jusqu'à écrire aux autorités d'Andorre qu'il renonçait à ce dispositif.

    Par tradition formalisée par un édit du XVIIe siècle, le président de la République français est "co-prince" d'Andorre au côté de l'évêque d'Urgell en Catalogne (Espagne).

    Après sa première convention fiscale avec la France, l'Andorre en a conclu avec le Luxembourg et en négocie notamment avec l'Espagne.

    08/12/2014 18:37:55 - Paris (AFP) - © 2014 AFP


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  • Le journal de 21h : les députés votent l'interdiction de l'achat de tabac sur Internet

    REPLAY INTÉGRAL - Les députés ont adopté ce vendredi soir l'interdiction de l'achat de tabac via Internet. Les acheteurs seront passibles d'une lourde peine de prison. lien

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    <figcaption class="figcaption article-mdl cf"> Le journal de 21h : les députés votent l'interdiction de l'achat de tabac sur Internet Télécharger </figcaption> </figure>

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    Les députés ont adopté ce vendredi l’interdiction de tout achat de tabac à distance, dans un pays étranger, comme le réclamaient les buralistes. Cette mesure, qui s'inscrit dans le cadre du projet de budget rectificatif 2014, a été prise pour lutter contre le marché parallèle.

    Rappelons qu'en France, le commerce du tabac relève du monopole des buralistes. Les cigarettes achetées hors du réseau officiel, sur Internet par exemple, sont donc prohibées.

    Les acheteurs qui outrepasseront cette nouvelle loi encourent une peine de cinq ans de prison ferme, pour trafic par voie organisée.


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  • Création d'une commission sur le maintien de l'ordre dans les manifs

    Le Point - Publié le <time datetime="2014-12-03T23:23" itemprop="datePublished" pubdate=""> 03/12/2014 à 23:23</time>

    Les députés ont approuvé la création controversée de cette commission, demandée par les écologistes après la mort de Rémi Fraisse.

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    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Les députés ont approuvé la création controversée de cette commission, demandée par les écologistes après la mort de Rémi Fraisse. <figcaption>Les députés ont approuvé la création controversée de cette commission, demandée par les écologistes après la mort de Rémi Fraisse. © AFP PHOTO/ REMY GABALDA </figcaption> </figure>

     
     
     
     
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    À la une du Point.fr

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    Les députés ont approuvé mercredi la création controversée d'une commission d'enquête sur le maintien de l'ordre dans les manifestations, demandée par les écologistes après la mort de Rémi Fraisse sur le site du barrage de Sivens le 26 octobre. La commission ne pourra cependant pas enquêter sur les circonstances du décès, n'ayant pas le droit de s'intéresser à des faits faisant l'objet d'une information judiciaire.

    "Nous devons faire notre travail de parlementaires en élargissant notre réflexion à l'ensemble des questions posées par le désastre de Sivens qui aurait pu être évité", a justifié l'écologiste Noël Mamère qui devrait être désigné président de cette commission, le socialiste Pascal Popelin en étant le rapporteur. La commission s'intéressera précisément aux "les missions et modalités du maintien de l'ordre républicain, dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation".

    Armes légales

    Les écologistes veulent notamment définir les "types d'intervention et de recours à la force public acceptables". Outre les grenades offensives, à l'origine de la mort de Rémi Fraisse et dont l'usage a été interdit par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, après la mort de Rémi Fraisse, d'autres armes peuvent provoquer des blessures très graves, comme le flashball ou le taser, selon Noël Mamère.

    Ils posent aussi la question de la "transparence de la chaîne de commandement des opérations de maintien de l'ordre" afin de "s'assurer que le pouvoir exécutif soit tenu en permanente information des opérations en cours" et que "les forces de l'ordre bénéficient d'une pleine et entière sécurité juridique et politique".

    Ils comptent recueillir "les points de vue de responsables opérationnels du maintien de l'ordre, d'organisateurs de manifestations, d'observateurs - journalistes ou membres d'ONG - comme d'actuels ou anciens responsables gouvernementaux".

    Les écologistes sous surveillance

    L'enquête administrative, diligentée après la mort de Rémi Fraisse et rendue public mardi, a écarté toute faute professionnelle des gendarmes. "En l'état des informations recueillies dans cette enquête et au plan strictement administratif, je ne dispose pas d'élément permettant de caractériser une faute professionnelle", a déclaré son chef, le général Pierre Renault.

    Par cette commission d'enquête, les députés écologistes usent du droit, dit "de tirage", dont dispose tous les ans chaque groupe d'opposition ou minoritaire à obtenir la constitution d'une commission d'enquête.

    Celle-ci est acceptée si les trois cinquièmes des membres de l'Assemblée ne s'y opposent pas, une condition qui sera supprimée le 1er janvier à la suite d'une modification du règlement de l'Assemblée.

    Seul le groupe UMP a refusé d'approuver la commission d'enquête. "Ce qui guide Noël Mamère et les écologistes, c'est la volonté de mettre en cause la gestion des forces de l'ordre dans le triste événement de Sivens. Nous ne voulons pas que l'Assemblée instruise un faux procès contre les militaires de la gendarmerie qui se sont efforcés de faire leur devoir", a dénoncé Guillaume Larrivé.

    Le PS, l'UDI et les radicaux de gauche ne se sont pas opposés à l'initiative écologiste mais ont fait part de leurs doutes sur son utilité et de leur agacement vis-à-vis du très médiatique Noël Mamère.

    "Le sujet n'est pas Sivens, l'intitulé est clair", a prévenu le porte-parole du groupe socialiste, Hugues Fourage, alors que le radical de gauche Alain Tourret a appelé Noël Mamère à "l'apaisement".

    "Que Noël Mamère sache que si ses conclusions, déjà écrites dans sa tête, sont que l'anarchie peut naître n'importe où dans ce pays, le groupe socialiste ne sera pas avec lui", avait lancé le matin en commission le socialiste marseillais Patrick Menucci.

    "Il est inacceptable que des minorités puissent bloquer des projets votés par une large majorité d'élus au suffrage universel", a renchéri l'UDI Philippe Folliot, élu du Tarn.

    Seul le Front de gauche André Chassaigne a appuyé l'initiative écologiste "sans réserve".


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