• Bayrou et Borloo vont officialiser

    leur rapprochement mardi

     

    Créé le 03/11/2013 à 18h06 -- Mis à jour le 03/11/2013 à 18h07
    Jean-François Copé, président de l'UMP, François Bayrou, président du Modem, et Jean-Louis Borloo, président de l'UDI, le 7 juin 2013 à Paris.
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    Jean-François Copé, président de l'UMP, François Bayrou, président du Modem, et Jean-Louis Borloo, président de l'UDI, le 7 juin 2013 à Paris. C. PLATIAU/AFP PHOTO/ POOL

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    POLITIQUE - En discussion depuis plusieurs semaines, les deux centristes ont annoncé, sur Twitter, qu'ils tiendraient une conférence de presse commune...

    Cela a pris un peu plus de temps que prévu. Mais, a priri, le mariage est prévu pour mardi. Les présidents du MoDem, François Bayrou, et de l'UDI, Jean-Louis Borloo, ont annoncé dimanche sur Twitter qu'ils tiendraient une conférence de presse commune mardi après-midi pour entériner leur rapprochement. Ils ont d'ailleurs utilisé exactement les mêmes termes pour l'annoncer.

     

     

    Séparés depuis onze ans

    Les deux anciens ministres tiendront une conférence de presse commune mardi à 17H15, ont-ils annoncé sur leurs comptes twitter respectifs. Elle se tiendra à la Maison de la chimie à Paris. Après plus de onze ans de séparation, Jean-Louis Borloo et François Bayrou vont sceller le rapprochement des formations centristes UDI et MoDem pour les élections de 2014 et tenter de profiter du désamour dont souffrent à la fois le PS et l'UMP.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-08-31T13:47" itemprop="datePublished" pubdate=""> 31/08/2013 à 13:47</time> - Modifié le <time datetime="2013-08-31T14:35" itemprop="dateModified"> 31/08/2013 à 14:35</time>

    Le député et maire de Cholet, qui avait provoqué une polémique après ses propos sur les Roms, ne siégera plus aux côtés de l'UDI.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Gilles Bourdouleix. <figcaption>

    Gilles Bourdouleix. © AFP

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    Il avait démissionné de l'UDI le 24 juillet dernier à la suite de la polémique née de ses propos sur les Roms. Il ne siégera plus aux côtés de ses anciens amis à l'Assemblée nationale. Le député et maire de Cholet Pierre Bourdouleix a quitté le groupe parlementaire de l'UDI pour rejoindre celui des non-inscrits, d'après une publication du Journal officiel consulté par le Lab d'Europe 1.

    Selon le document, le groupe Union des démocrates et indépendants compte désormais 31 membres au lieu de 30. Celui des non-inscrits passe de 7 à 8 membres. Pierre Bourdouleix rejoint la socialiste Sylvie Andrieux, non grata au PS depuis sa condamnation à un an ferme pour détournement de fonds publics, le MoDem Jean Lassalle ou encore les frontistes Gilbert Collard et Marion Maréchal-Le Pen.

    Ce départ est "une suite logique" et s'effectue d'un "commun accord" avec l'intéressé à la veille de la rentrée parlementaire, a précisé au Lab l'entourage de Jean-Louis Borloo dans la foulée de cette officialisation.


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  • Centre: appel du pied de Borloo à Bayrou

    à l'approche des élections

    Par , publié le <time datetime="2013-08-28 23:09:03" itemprop="datePublished" pubdate="">28/08/2013 à 23:09</time><time datetime="" itemprop="dateModified"></time>

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    Sur TF1, le président de l'UDI Jean-Louis Borloo a estimé que son parti réunissait la famille centriste

    et appelé son homologue du Modem François Bayrou, désormais "critique à l'égard du gouvernement",

    à la rejoindre. 

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    </aside> <figure class="ouverture"> Centre: appel du pied de Borloo à Bayrou à l'approche des élections <figcaption>

     

    Le président de l'UDI Jean-Louis Borloo a estimé mercredi sur TF1 que la famille centriste allait parvenir à se réunir, en citant le président du Modem François Bayrou, "le dernier qui manque" à l'approche des élections européennes et municipales.

     

    afp.com/Bertrand Guay

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    Le centre est une grande famille pour le président de l'UDI. Interrogé par TF1 pour savoir si les différentes formations centristes allaient enfin s'unir, Jean-Louis Borloo a répondu: "Je crois que oui". 

    "On a reconstitué le centre, qui est l'allié de la droite républicaine, qui s'appelle l'UDI. En neuf mois, on a bâti cette famille, il y a 70 parlementaires (...) ça fonctionne", a exposé l'ancien ministre en citant le président du Modem François Bayrou, "le dernier qui manque" à l'approche des élections européennes et municipales. 

    "Notre désaccord avec le MoDem, c'est que nous sommes clairement dans l'opposition", a poursuivi le président de l'UDI allié à l'UMP, en soulignant que François Bayrou, qui avait appelé à voter François Hollande lors du second de la présidentielle contre Nicolas Sarkozy, s'était fait "très critique à l'égard du gouvernement".  

    Elections en vue

    Désormais, "je pense qu'il (M. Bayrou) est rentré dans l'opposition et si c'est le cas, on va forcément cheminer ensemble (...) en tout cas, je ne vois pas ce qui nous sépare (à propos des) européennes, (des) municipales et le reste ça sera la construction d'un projet", a ajouté M. Borloo, avant de critiquer le gouvernement sur la réforme des retraites ainsi que la lutte contre le chômage, qu'il ne voudrait limiter qu'"à un bon 10%", et d'interroger: "Quand est-ce qu'on fait ce grand plan de redressement national sur le bâtiment, sur les services à la personne, sur le tourisme, sur l'industrie, les grandes filières économiques, qu'on baisse les charges, qu'on améliore la compétitivité", a-t-il énuméré. 

    "Le monde va à toute vitesse, et nous on est encore en train d'avoir peur, on est encore en train de sur-fiscaliser", a déploré l'ancien ministre, qui demande un moratoire fiscal

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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-07-23T21:02" itemprop="datePublished" pubdate=""> 23/07/2013 à 21:02</time> - Modifié le <time datetime="2013-07-23T21:09" itemprop="dateModified"> 23/07/2013 à 21:09</time>

    L'auteur des propos polémiques sur Hitler et les gens du voyage ne pourra être exclu dans l'immédiat pour une question de procédure, a-t-on déclaré dans l'entourage de Borloo.

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Le député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, ne sera pas exclu de l'UDI mercredi, a-t-on appris de source proche de Jean-Louis Borloo, pour une "question de procédure". <figcaption>

    Le député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix, ne sera pas exclu de l'UDI mercredi, a-t-on appris de source proche de Jean-Louis Borloo, pour une "question de procédure". © RICLAFE / SIPA

    </figcaption> </figure></header>

    Le député-maire de Cholet Gilles Bourdouleix ne sera pas exclu mercredi de l'UDI pour ses déclarations sur Hitler et les gens du voyage, comme cela avait été envisagé, en raison d'une question de procédure, a annoncé mardi à l'AFP l'entourage de Jean-Louis Borloo.

    "Jean-Louis Borloo proposera mercredi soir au comité exécutif (Comex) de l'UDI, l'instance dirigeante du parti, de saisir la Commission nationale d'arbitrage et de transparence du parti (CNAT), chargée des procédures disciplinaires", a-t-on précisé. Il s'agit d'un préalable nécessaire statutairement pour que le Comex puisse se prononcer sur le cas Bourdouleix au terme d'une procédure contradictoire.

    Apologie de crime contre l'humanité

    Lundi, Jean-Christophe Lagarde avait estimé que l'exclusion de l'UDI de Gilles Bourdouleix, était acquise, mais l'entourage de Jean-Louis Borloo avait renvoyé la décision à mercredi assurant ne pas avoir "les moyens de faire autrement que d'attendre la réunion mercredi du Comité exécutif de l'UDI". "Tout le monde est unanime [concernant son exclusion], avait-il été précisé. Mais, rien dans nos statuts ne permet de procéder à une exclusion en urgence hors de ce cadre", avait assuré à l'AFP le porte-parole des députés centristes.

    Le procureur de la République à Angers, Yves Gambert, a annoncé mardi avoir ouvert une enquête préliminaire pour "apologie de crime contre l'humanité", afin d'établir la matérialité des propos du député-maire de Cholet rapportés lundi par Le Courrier de l'Ouest. "Comme quoi Hitler n'en a peut-être pas tué assez", avait-il marmonné, en réaction à l'installation illégale d'un campement de gens du voyage dans sa commune.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-07-22T20:47" itemprop="datePublished" pubdate=""> 22/07/2013 à 20:47</time> - Modifié le <time datetime="2013-07-22T21:07" itemprop="dateModified"> 22/07/2013 à 21:07</time>

    L'entourage de Jean-Louis Borloo renvoie la décision à mercredi, date de la réunion du Comité exécutif du parti.

     

    <figure class="media_article panoramique" itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> Jean-Christophe Lagarde. <figcaption>

    Jean-Christophe Lagarde. © SIPA

    </figcaption></figure>

     

     

    Jean-Christophe Lagarde a estimé lundi que l'exclusion de l'UDI du député-maire de Cholet Gilles Bourdouleix, après son dérapage sur Hitler et les gens du voyage, était acquise, mais l'entourage de Jean-Louis Borloo a renvoyé la décision à mercredi. "On n'a pas les moyens de faire autrement que d'attendre la réunion mercredi du Comité exécutif de l'UDI, mais tout le monde est unanime. Mais, rien dans nos statuts ne permet de procéder à une exclusion en urgence hors de ce cadre", a assuré à l'AFP le porte-parole des députés centristes. "Mais, politiquement, il n'y a pas eu d'hésitation", a-t-il ajouté. "Personne n'a le droit d'insulter un élu de la République", a souligné à l'AFP l'entourage de Jean-Louis Borloo en se référant aux insultes de gens du voyage adressées à Gilles Bourdouleix qui auraient provoqué sa réaction. "Et, pour l'heure, Gilles Bourdouleix parle de propos manipulés", a-t-il ajouté.

    "Néanmoins, les propos tels qu'ils ont été rapportés sont inqualifiables et inacceptables et s'ils étaient avérés, M. Bourdouleix sera mis en dehors de la famille UDI", a-t-il ajouté, laissant planer peu de doute sur la décision finale. "Jean-Louis Borloo fera respecter la procédure et proposera à Gilles Bourdouleix de s'expliquer", a insisté l'entourage du président de l'UDI en précisant que la décision sur une éventuelle exclusion sera bien prise mercredi lors d'un comité exécutif du parti à l'Assemblée nationale.

    La bande son mise en ligne

    Plusieurs personnalités de l'UDI, dont Jean-Christophe Lagarde, Yves Jego et Chantal Jouanno, ont publiquement réclamé lundi d'exclusion de Gilles Bourdouleix, Jean-Louis Borloo évoquant "des suites inévitables à donner" à ces propos. Les membres du comité exécutif du parti ont eu un entretien téléphonique ce lundi vers 12H30 à propos des révélation du Courrier de l'Ouest affirmant que le député-maire de Cholet avait déclaré dimanche, à propos des gens du voyage, qu'"Hitler n'en a peut-être pas tué assez". Mais, a souligné Jean-Christophe Lagarde, Gilles Bourdouleix contestait avoir prononcé ces mots. "Le Comex a tout de même acté que si la preuve était apportée, ce serait l'exclusion", a-t-il dit.

    Or, depuis lors, le quotidien régional a mis en ligne sur Internet la bande son de l'intervention de Gilles Bourdouleix. Et, si ce dernier continue à affirmer qu'il s'agit d'un montage du journal, pour M. Lagarde "la bande est imparable". "S'il s'était excusé en expliquant avoir dit une bêtise, nous aurions pu avoir une discussion mais il nous a raconté des bobards", a constaté le porte-parole du groupe UDI. Interrogé sur le risque pris par le parti centriste d'accueillir en son sein le responsable d'un parti, le centre national des indépendants et paysans (CNIP), jusqu'alors plutôt classé très à droite, M. Lagarde a souligné que le CNIP a accepté "la charte des valeurs" de l'UDI". "On pouvait considérer qu'il y avait une inflexion de leur part", a-t-il dit.

    Pour le député de Seine-Saint-Denis, si le CNIP cautionne les propos de son président, il devra aussi quitter l'UDI. "Aucun parti n'est à l'abri d'un dérapage", a fait valoir le député-maire de Drancy en citant l'exemple de Georges Frêche (PS) qui avait qualifié des harkis de "sous hommes". "L'important, c'est la manière dont le parti réagit et sur cette question de l'intolérance, il y a à l'UDI une ligne jaune claire", a assuré Jean-Christophe Lagarde.


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