• Australie : tuer des aborigènes n’est pas un jeu

    Publié le <time datetime="2016-01-16 19:00:59" itemprop="dateCreated"> 16 janvier 2016 à 19h00 </time>
    Le jeu Survival Island 3 Australia Story - capture d'écran du compte Twitter de Change.org Australia
    Le jeu Survival Island 3 Australia Story - capture d'écran du compte Twitter de Change.org Australia

    En Australie, un jeu vidéo dans lequel il fallait tuer des aborigènes pour survivre vient d'être retiré des boutiques en ligne iTunes d'Apple et Google Play.

    L’application « Survival Island 3 – Australia Story » (L’île de la survie 3 – Une histoire d’Australie) a été retiré aujourd’hui des boutiques d’applications Android et iOS suite à une pétition qui a recueilli des dizaines de milliers de signatures. Ce jeu dans lequel l’utilisateur devait tuer des aborigènes pour survivre a été jugé raciste.

    Le jeu Survival Island 3 retiré des boutiques d’applications

    « Survival Island 3 – Australia Story » est un jeu de survie dans lequel les joueurs étaient poussé à tuer des aborigènes d’Australie afin de survivre. Dans la description du jeu on pouvait lire : Le joueur est plongé dans «  l’un des plus dangereux endroits au monde« , Il devra survivre y compris en « combattant les aborigènes: vous avez envahi leur territoire !« .

    Une pétition avait été lancée sur le site « change.org » pour que le jeu soit banni des différents stores sur lesquels il était disponible. «  Vendre des jeux qui font la promotion du racisme et des stéréotypes négatifs sur les Australiens autochtones n’est pas acceptable  » ont écrit les auteurs de cette pétition. Celle-ci a recueilli 50 000 signatures et le jeu a finalement été retiré aujourd’hui.

    Les aborigènes, une population en grosse difficulté

    Le jeu était disponible au téléchargement pour 4,49 dollars et était interdit au moins de 12 ans. Il ne sera resté qu’à peine 3 jour au catalogue des applications Android et iOS. Le développeur du jeu n’a pas pu être joint et les responsables des applications chez Apple et Android n’ont pas souhaité réagir.

    On compte 470 000 aborigènes en Australie pour 23 millions d’habitants. Ils représentent une population très défavorisée et en difficulté, que ce soit en matière d’éducation, de criminalité ou encore de santé.


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  • Téléthon : plus de 80 millions d’euros

    de promesses de don

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-12-06T03:06:36+01:00" itemprop="datePublished">06.12.2015 à 03h06</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-12-06T16:04:42+01:00" itemprop="dateModified">06.12.2015 à 16h04   lien </time>

     

    L’édition 2015 du Téléthon à récolté 80,25 millions d’euros à la clôture du grand marathon caritatif en faveur de la recherche sur les maladies rares, a annoncé dans la nuit de samedi 5 à dimanche 6 décembre l’Association française contre les myopathies (AFM), qui organise l’événement.

    L’an dernier plus de 82 millions d’euros de promesses de don avaient été annoncés, mais finalement ce sont 92,9 millions qui avaient été recueillis : les dons pouvant être envoyés pendant la semaine qui suit le marathon télévisé d’une durée de trente heures.

    Lancée en 1987, cette manifestation a pour objectif de collecter des fonds en faveur de la recherche sur les maladies rares — entre six mille et huit mille pathologies —, qui touchent quelque trois millions de personnes en France.

    Trente-sept essais thérapeutiques

    En 2014, l’AFM a investi 55,5 millions d’euros dans la recherche. L’association annonçait au début d’octobre la création d’une grande usine de production pour développer et commercialiser des médicaments, qui pourra aussi bénéficier à des maladies fréquentes.

    En plus de deux cent trente programmes de recherche, l’association soutient cette année trente-sept essais thérapeutiques en cours ou en développement (thérapie génique ou cellulaire, etc.) sur une trentaine de pathologies du sang, du cerveau

    , des muscles, du foie, de la vue et du cœur.


     

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    Téléthon 2015 : une recherche en plein essor

    France Télévisions lance ce 4 décembre à partir de 18h45 son 29ème Téléthon : 30 heures de diffusion sur les chaînes publiques destinées à collecter des dons en faveur de la recherche sur les maladies rares.

     

     

     

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    </figure><section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2015-12-04T14:52:07+01:00" itemprop="dateModified">04/12/2015 | 14:52</time> , publié le <time datetime="2015-12-04T12:41:09+01:00" itemprop="datePublished">04/12/2015 | 12:41</time>

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    Initialement prévu au Champ de Mars, le grand plateau télévisé du Téléthon sera installé à l'hippodrome de Longchamp, dans l'ouest de Paris, pour raisons de sécurité, avec comme maîtres de cérémonie Sophie Davant, Nagui et Dave.

    Six villes "ambassadrices" ont été choisies pour accueillir des "défis" : dans le nord de la France, Saint-Valery-en-Caux (Seine-Maritime) qui vendra 3.000 bouteilles de cidre, et Beauvais, où une chorale de 2.000 enfants chantera devant la cathédrale, ainsi qu'à Roanne, Saint-Étienne, Avignon et Maussane-les-Alpilles (Bouches-du Rhône).

    Une course solidaire connectée (avec smartphone et  "appli" de "Running") opposera 15 régions jusqu'au 8 décembre, avec des capitaines d'équipes du monde sportif (Pascal Gentil, Mehdi Baala, Vincent Parisi, Luis Fernandez...)      

    La recherche en plein essor

    En 2014, l'AFM-Téléthon a investi 55,5 millions d'euros dans la recherche. En plus de 230 programmes de recherche, l'association soutient cette année 37 essais thérapeutiques en cours ou en développement (thérapie génique ou cellulaire, etc.) sur une trentaine de maladies du sang, du cerveau, des muscles, du foie, de la vue et du cœur.

    Selon sa phase d'avancement, un essai humain coûte de 2 à 10 millions d'euros, explique Serge Braun directeur scientifique de l'AFM-Téléthon.

    Cette année, de nombreuses annonces ont démontré l’important essor de la recherche sur les maladies rares et leur traitement. Les émissions du Téléthon évoqueront plusieurs de ces avancées.

    Parmi elles, on peut notamment citer la restauration du système immunitaire chez six enfants souffrant du syndrome pédiatrique de Wiskott-Aldrich, grâce à la thérapie génique (maladie qui associe une maladie du sang et un déficit immunitaire, provoque des hémorragies, des infections graves répétées et de l'eczéma sévère).

    Tout aussi encourageants : les premiers résultats d'une thérapie génique réalisée chez neuf patients adultes atteints d'amaurose congénitale de Leber (maladie rare de la rétine qui conduit progressivement à la cécité). Les données présentées cette année montrent en effet une amélioration de leur acuité et de leur champ visuels (sur le seul œil traité). Avec un recul de trois ans et demi, il semble l'effet du traitement semble perdurer.

    Le laboratoire Généthon a par ailleurs obtenu des résultats positifs sur des rongeurs avec une thérapie génique pour la maladie de Crigler Najjar (une maladie génétique du foie qui ne concerne qu’un cas pour un million de naissances humaines). Cette pathologie entraîne une accumulation de bilirubine (à l'origine de jaunisse) à des niveaux toxiques qui peuvent entraîner des lésions irréversibles du cerveau. Une seule injection intraveineuse d'un gène correcteur (qui apporte l'enzyme déficiente ou manquante capable d'éliminer la bilirubine) aurait suffi pour "guérir" les animaux, selon l’un des chercheurs impliqués dans le projet, interrogé par l’AFP. Des résultats prometteurs qui permettraient d'envisager des essais chez l’homme d’ici à 2017 au niveau européen.

     

     

     

     

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    Les dons, déductibles des impôts à 66%, pourront être effectués sur le site www.telethon.fr ou par téléphone au 36 37.

    En 2014, le Téléthon, parrainé par Garou, avait permis à l'association organisatrice, l'AFM-Téléthon, de collecter, au final, 92,9 millions d'euros contre 89,3 en 2013, 88 en 2012, mais 94 millions en 2011.

    Depuis le premier Téléthon, l'AFM-Téléthon a investi 1,1 milliard d'euros dans la recherche contre 8.000 maladies rares rece,sées. Ces pathologies affectent 30 millions de personnes en Europe, et trois millions en France. 80% sont d'origine génétique.

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    Agents publics ou contractuels pourront faire passer

    le permis de conduire

    <time>Publié le 31-10-2015 à 11h17Mis à jour à 14h18   lien </time>
     
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    Dans les départements où le délai d'attente pour présenter l'épreuve pratique du permis est supérieur à 45 jours, l'État peut autoriser des agents publics ou sous contrat à exercer comme examinateurs (c) Afp
    Dans les départements où le délai d'attente pour présenter l'épreuve pratique du permis est supérieur
    à 45 jours, l'État peut autoriser des agents publics ou sous contrat à exercer comme examinateurs (c) Afp
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    Paris (AFP) - Le décret définissant les conditions dans lesquelles des agents publics ou contractuels peuvent faire passer les épreuves pratiques du permis de conduire, comme le prévoit la loi Macron, a été publié samedi au Journal officiel.

    Pour obtenir l'habilitation, d'une durée de deux ans renouvelable, ces agents doivent être âgés d'au moins 23 ans et titulaires d'un permis B depuis au moins trois ans. "Ils ne doivent pas être inscrits sur le fichier national des permis de conduire au titre des décisions de restriction de validité, de suspension, d'annulation, d'invalidation, d'interdiction de délivrance de permis de conduire ou de changement de catégorie du permis de conduire."

    Ils ne peuvent pas exercer ou avoir exercé depuis moins de trois ans la profession d'enseignant de la conduite, d'exploitant d'auto-école ou de formateur d'enseignant et doivent déclarer la profession de leur conjoint, de leurs parents, de leurs enfants mais aussi de leurs frères et soeurs, si cette profession se rattache à l'un de ces métiers.

    Ils recevront une formation initiale obligatoire, comportant des enseignements théoriques et pratiques dont la connaissance sera contrôlée.

    Cette réforme du permis de conduire a été instaurée par la loi du 6 août 2015 pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques, dite loi Macron. Elle prévoit que dans les départements où le délai d'attente pour présenter l'épreuve pratique du permis est supérieur à 45 jours, l'État peut autoriser des agents publics ou sous contrat à exercer comme examinateurs, une mesure qui avait soulevé la colère des syndicats et réseaux d'auto-écoles.


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  • <article class="article-box top-line " data-url="/planete/2015/10/19/elections-en-suisse-nouveau-succes-pour-le-phenomene-blocher_1407205" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">
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    Elections en Suisse: nouveau succès

    pour le phénomène Blocher

    Par AFP <time datetime="2015-10-19T13:41:20" itemprop="datePublished"> 19 octobre 2015 à 13:41 lien </time>
     
    Christoph Blocher, chef charismatique de l'UDC, parti de la droite populiste, le 2 octobre 2015 à Lausanne
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    <figure class="article-image article-header-image" itemprop="image" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject"> <figcaption class="read-left-padding caption" itemprop="description"> Christoph Blocher, chef charismatique de l'UDC, parti de la droite populiste, le 2 octobre 2015 à Lausanne Photo FABRICE COFFRINI. AFP

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    Le score de l’UDC, le parti de la droite populiste, dimanche aux élections suisses constitue un nouveau succès pour son chef charismatique Christoph Blocher, personnalité atypique de la classe politique dont la stratégie a toujours visé un retour aux fondements de la Confédération.

    Eternel électron libre, ce multimilliardaire (3,6 milliards de dollars selon Forbes), grand amateur de peinture, suisse de préférence , s’est transformé au fil des années en parrain de l’UDC, prenant ses distances avec les affaires quotidiennes mais restant celui qui en définit la ligne et les objectifs.

    A 75 ans, il n’y occupe plus aucune fonction, mais il a été très engagé dans cette campagne électorale, sillonnant le pays de réunions en réunions. Alors que son parti triomphait dimanche soir , en s’emparant du tiers des sièges du Conseil national , la chambre basse du Parlement, il est resté absent, évitant de se joindre au défilé des politiques devant les caméras de télévision.

    «Notre pays est dans une meilleure situation que ses voisins , en termes d’ économie , de liberté et de qualité de vie , mais notre prospérité est toujours menacée par le désir des autres partis de nous faire entrer dans l’ Union européenne . La libre circulation des personnes et le chaos de l’asile sont également au cœur de mes préoccupations», confiait-il pendant la campagne.

    Hostile aux accords de Schengen , auxquels la Suisse est partie, il expliquait récemment à Lausanne dans un meeting qu’il «faut aller installer des contrôles aux frontières ; ce n’est pas fermer la frontière mais contrôler la frontière».

    Lui qui dans les années 80 soutenait l’apartheid sud- africain ou militait contre l’égalité dans le couple, se veut aujourd’hui plus généreux. «Pour les personnes menacées dans leur intégrité physique et leur vie, il y a toujours la place en Suisse», a-t-il dit, en référence à la vague de réfugiés qui arrive en Europe , tout en excluant les « faux» réfugiés, poussés par des motifs économiques.

    «L’UDC est perçu comme le parti qui s’occupe le plus de ça, et ils n’ avaient même pas besoin de mener campagne, parce que la campagne s’imposait d’elle- même avec cette crise migratoire», a expliqué à l’AFP Pascal Sciarini, professeur à l’Université de Genève.

    «L’UDC a été assez intelligent pour modérer un tout petit peu son discours, pour ne pas être trop agressive, parce qu’il y avait quand même de la solidarité envers les migrants (...) mais un peu par anticipation du changement , on vote pour ce parti pour se protéger contre le risque d’une invasion d’immigrés», estime ce politologue. Même si la Suisse n’est pas touchée par la vague intarissable de migrants qui affluent en Europe.

    - L’après Blocher -

    Autre sujet de satisfaction pour M. Blocher, une de ses trois filles , Magdalena Martullo-Blocher, a été pour la première fois élue au Parlement dans une circonscription où on la donnait perdante pour avoir refusé d’y habiter et d’abandonner l’ entreprise chimique familiale d’Ems, dans le canton des Grisons , où elle a succédé à son père .

    «Elle apporte l’ expérience de l’entreprise que beaucoup d’élus n’ont pas», a commenté dimanche soir le président de l’UDC, Toni Brunner.

    Le parti cherche désespérément des cadres de qualité qu’il pourrait proposer pour occuper le second portefeuille de ministre auquel son score lui permet de prétendre. «Je pourrais m’imaginer assez bien Magdalena Martullo-Blocher au Conseil Fédéral (gouvernement). Mais pour elle c’est sûrement encore tôt, elle vient juste d’ arriver au Conseil National», a déclaré M. Brunner.

    Il semble donc que M. Blocher devra encore attendre pour ce qui serait vu comme une revanche de l’ Histoire , lui qui avait été éliminé du gouvernement en 2004, en rupture avec les règles habituelles de la politique suisse. Il les avait tellement bousculées que le Parlement avait décidé qu’il fallait s’ arrêter là.

    Un journaliste de 50 ans, Roger Köppel, rédacteur en chef de l’ hebdomadaire Weltwoche, fait maintenant un peu figure de dauphin et de maître à penser pour l’UDC.

    Il a été élu pour la première fois dimanche avec 178.000 voix à Zurich , le plus grand nombre de voix de tous les élus. «C’ est la fin de la génération Blocher à Zurich», souligne lundi le Tages Anzeiger.

    Dans la Weltwoche il se veut tout à la fois ferme et rassurant.

    «Dans le cas peu probable de dénonciation des six accords des bilatérales (entre l’UE et la Suisse), cela ne ferait pas sauter les ponts ni rompre les amarres entre la Suisse et l’UE. Au contraire», indique-t-il.

    «Coopérer, volontiers, mais pas d’alliance. En fin de compte, c’est au corps électoral démocratique, peuple et cantons suisses, de décider. Nous décidons nous-mêmes des questions essentielles pour notre existence», affirme-t-il lundi dans un éditorial.

    AFP

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