• What nation has gone crazy for the Aussie Akubra?

    Tibetans at Strand Hatters in Sydney last week.

    Tibetans at Strand Hatters in Sydney last week. Source: Supplied

    From the Homepage

    IT'S a nation of cowboys who ride horses over the grassy plains.

    It has some of the world's best known rivers and among the deepest and longest canyons in the world.

    And it is currently going crazy for the iconic Australian hat, the Akubra.

    It's not America, or Canada - it's Tibet.

    Robert Carroll, of Strand Hatters in Sydney, has seen waves of Tibetans in his shop over the last few years, but suddenly they are swarming his hat shop in buying frenzies.

    "Last Tuesday there were 38 of them in my shop, all speaking and pointing and wanting to buy hats. Not a word of English. It was mental," he said.

    "Then there was another group on Friday. They seem to be particularly mad about the traditional Australian styles, the Coober Pedy or the Coolabah, the Cattleman and the Tablelands."

     

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    The Akubra Coolabah has a band of genuine farmed crocodile belly.

    The Akubra Coolabah has a band of genuine farmed crocodile belly. Source: Supplied

    Mr Carroll said Tibetans had started to visit his shop about three years ago, but came more frequently six months ago and "lately it's just been crazy".

    What may have sparked the buying frenzy is a photo of Tibetan spiritual leader, the Dalai Lama, in an Akubra he was presented while on tour in Australia in June.

    "I don't know, even the tour guide couldn't really speak English, so it was impossible to ask why this is happening," Mr Carroll said.

    Roy Wilkinson, company secretary and director of Akubra, said the Dalai Lama could have something to do with the trade over the last month.

    "But the fact is Tibet represents out largest export market," he said. "China is another big market, but our exports to Tibet are the largest and they keep on growing.

    "In a place where there is plenty of access to mass-produced things from China, they like quality products and they seem to like something that's uniquely Australian.

    "The Coober Pedy has a genuine Australian opal on the band and that's been very popular with Tibetans, as has the Coolabah, which has a band of genuine farmed crocodile belly.

    "The cowboys of Tibet have always worn these style of hats, plus a lot of people in Tibet wear hats."

     

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    The Dalai Lama wearing the Akubra Cattleman he was given in Adelaide. Picture: Rusty Stewart

    The Dalai Lama wearing the Akubra Cattleman he was given in Adelaide. Picture: Rusty Stewart Source: Supplied

    Mr Wilkinson said the Tibetan market began with an email from a customer, Sonam Gompo, in Lhasa, the capital.

    "He was coming to Sydney and wanted to take back 50 hats with him," he said. "He didn't speak much English, but he bought the hats and it's gone on from there.

    "He now takes about 6000 hats a year and he's moved into parts of China. We have other distributors in China, and obviously with the middle class growing in these parts of the world, more people are able to travel to Australia.

    "Even with the Aussie dollar having been so high, we're kind of defying the trend."

    Nigan Gotsang of the Tibetan Community of Australia said Tibetan people wanted "quality, not Chinese junk" and they liked "precious things like gold, coral and turquoise" and "products which last".

    "Tibetans have traditionally lived a nomadic life and have worn hats to protect themselves from the rain and the cold, or the heat of the summer," he said.

    Mr Gotsang said Tibetans found Australia attractive because it was an "open country with kind people and not much racism".

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  • Dernière modification : 20/05/2013 

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    Reportage exclusif : le Tibet se meurt

    © Photo AFP

    Depuis les émeutes de 2008, le Tibet est interdit d’accès aux journalistes. Deux envoyés spéciaux de FRANCE 24, Cyril Payen et Pierre Vaireaux, ont toutefois réussi à pénétrer dans cette région étouffée sous le joug chinois.

    Par Cyril PAYEN / Pierre Vaireaux , envoyés spéciaux au Tibet (vidéo)  VIDEO
    FRANCE 24 (texte)
     

    Avec des milliers de militaires déployés dans les rues et des caméras de surveillance omniprésentes, Lhassa, la cité des dieux, ressemble à une ville sous occupation. Ici, le gouvernement chinois veille au grain sur cette région autonome annexée en 1951.

    Depuis les graves émeutes pro-tibétaines de 2008, la Chine a interdit l’accès aux journalistes, ne laissant entrer les étrangers qu’au compte-gouttes. "Il a fallu attendre huit mois pour obtenir des visas et déjouer la vigilance des autorités chinoises", précise Cyril Payen, l'envoyé spécial de FRANCE 24, qui a travaillé à l’insu des autorités. Son constat est sans appel : le "génocide culturel" que dénonçait le dalaï-lama en 2008 est toujours en marche.

    Premières cibles de Pékin : les moines tibétains qui détiennent la plus haute autorité dans la société mais qui sont cantonnés à un rôle de figuration. "Ce n’est pas recommandé de sortir du monastère. C’est dangereux dehors, il y a beaucoup de patrouilles et de contrôles", témoigne l’un d’eux sous couvert d’anonymat. Il y a 50 ans, les moines représentaient 30% de la population masculine tibétaine. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 20 000 à 30 000 sur les 3 millions de personnes qu vivent au Tibet.

    10 millions de touristes et des centaines de milliers de migrants

    Les Tibétains ne supportent plus ce qu'ils considèrent comme une domination grandissante des Hans, l'ethnie ultra-majoritaire en Chine, et la répression de leur religion et de leur culture. "Il n'y a aucune liberté au Tibet et il n'y pas de droits de l'Homme dans notre pays, déplore un jeune activiste qui a accepté de témoigner au cœur d’un marché de la Lhassa. Nous croyons dans le bouddhisme, c'est notre religion sacrée, le dalaï-lama est notre soleil. Mais il est interdit de le penser et le dire. S’exprimer publiquement sur le sujet peut nous coûter la prison !"

    Face à cette répression à huis clos, qui se tient dans l’indifférence totale de la communauté internationale, des Tibétains choisissent une forme de contestation ultime : l'immolation par le feu. Environ 120 se sont ainsi sacrifiés depuis 2009. "C’est le dernier recours pour ces Tibétains qui vivent sous le joug chinois, commente Cyril Payen. Cet acte de désespoir est un des seuls moyens d’espérer faire parler du pays."

    Suite à l’immolation de deux moines tibétains en avril dernier, la Chine avait pour sa part affirmé avoir "libéré pacifiquement" le Tibet et amélioré le sort de sa population en finançant le développement économique de cette région pauvre et isolée. Pékin mise sur quelque 10 millions de touristes chinois cette année ainsi que sur l'afflux de centaines de milliers de migrants venus de toute la Chine. Chaque jour, quelque 2500 migrants et touristes chinois débarquent en train à Lhassa. "Tout ce que veulent les Chinois, c'est amener leurs touristes dans les temples", lance, sous couvert d’anonymat, un moine du monastère de Jokhang, l'endroit le plus sacré du Tibet où Pékin construit actuellement une galerie commerçante assortie d'un parking souterrain. Mais il regrette que "l'argent est uniquement destiné au gouvernement, et non aux Tibétains".


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  • Pékin fait pression sur le Népal au sujet

    des Tibétains-Carter

    01/04/2013| 18:25   lien

    La Chine fait pression sur son voisin népalais pour mettre fin à l'entrée de réfugiés tibétains au Népal, a déclaré lundi l'ancien président américain Jimmy Carter.

    Des centaines de réfugiés parviennent chaque année à franchir les imposantes chaines de montagnes séparant le Tibet sous domination chinoise du Népal.

    Mais l'influence de Pékin auprès du Népal déshérité s'est faite plus grande ces dernières années, et le passage des réfugiés devient de plus en plus difficile.

    Dans le passé, les Tibétains faits prisonniers par la police népalaise étaient confiés au Haut-Commissariat des Nations unies

    aux réfugiés (HCR), qui organisait leur transfert vers l'Inde, terre d'asile du dalai-lama.

    Selon Jimmy Carter, les réfugiés sont désormais l'objet de harcèlement à la frontière. L'ancien président américain, qui a supervisé avec son institut, le Centre Carter, les dernières élections au Népal en 2008, appelle les autorités de Katmandou à résister aux pressions chinoises.

    "J'espère que le gouvernement népalais n'acceptera pas (les exigences de Pékin)", dit-il.

    Le Népal abrite quelque 20.000 exilés tibétains, qui ont fui la Chine avec le dalai-lama en 1959. Ces dernières années, les manifestations anti-chinoises des exilés ont été sévèrement réprimées par la police népalaise. Un exilé s'est immolé par le

    feu le mois dernier.

    La Chine est le premier soutien financier et le premier partenaire commercial du Népal. (Gopal Sharma, Pascal Liétout pour

    le service français)


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  • ACTUALITÉ International

    Chine : le Tibet s'invite au congrès

     

    Par Arnaud de La Grange Mis à jour <time class="updated" datetime="11-11-2012T23:40:00+02:00;">le 11/11/2012 à 23:40</time> | publié <time datetime="11-11-2012T19:14:00+02:00;" pubdate="">le 11/11/2012 à 19:14</time> 

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    Jeudi dernier à Dharamsala, en Inde, des Tibétains en exil manifestent leur soutien aux moines qui se sont récemment immolés pour protester contre la domination chinoise.
    Jeudi dernier à Dharamsala, en Inde, des Tibétains en exil manifestent leur soutien aux moines qui se sont récemment immolés pour protester contre la domination chinoise. Crédits photo : Ashwini Bhatia/AP

    Depuis l'ouverture jeudi du congrès du Parti communiste à Pékin, sept Tibétains se sont immolés par le feu.

    Le dernier Tibétain à s'être donné la mort par les flammes est un jeune qui n'avait pas plus de 18 ans. Gonpo Tsering s'est immolé samedi devant un monastère de Hezuo, dans la province du Gansu. Et vendredi, des manifestations d'une ampleur sans précédent ont eu lieu à Tongren, dans la province du Qinghai. Des milliers de personnes, essentiellement de jeunes étudiants, ont protesté contre «l'oppression chinoise» et appelé au «retour du dalaï-lama».

    Un porte-parole du gouvernement tibétain en exil à Dharamsala, Lobsang Choedak, a confirmé à l'AFP que l'intensification du mouvement «vise à adresser un message fort au nouveau leadership». Les autorités redoutent par-dessus tout une immolation au cœur de Pékin, et des hommes équipés d'extincteurs sont déployés place Tiananmen, aux abords du Palais du peuple où sont réunis pour une semaine les délégués du 18e congrès du Parti communiste chinois (PCC).

    Ce sont désormais près de 70 Tibétains qui se sont immolés par le feu depuis mars 2011, dans une nouvelle stratégie désespérée de protestation devant laquelle le pouvoir chinois est bien démuni. Un délégué tibétain au congrès a réitéré la position de Pékin, qui accuse le dalaï-lama d'encourager les immolations, assimilées à du «terrorisme». «La clique du dalaï-lama sacrifie des vies pour parvenir à ses objectifs politiques cachés»,a déclaré Luosang Jiangcun. Pour Pékin, les dégâts sont importants. Quand des jeunes hommes d'une vingtaine d'années s'infligent un tel supplice, c'est que le niveau de désespoir atteint des sommets. Difficile alors de tenir l'habituel discours sur l'harmonie sociale. Et le sujet suscite toujours des remous internationaux.

    L'appel du dalaï-lama

    La semaine dernière, la Haut-Commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme, Navi Pillay, s'est alarmée des «violences continuelles exercées à l'encontre de Tibétains cherchant à exercer leurs droits fondamentaux à la liberté d'expression, d'association et de religion». Elle a demandé que des experts de l'ONU puissent se rendre dans la région, à la grande irritation de Pékin. Au début du mois, c'est l'ambassadeur des États-Unis en Chine, Gary Locke, qui s'est rendu dans les zones tibétaines du Sichuan. À la suite de ce voyage, il a appelé Pékin à revoir sa politique tibétaine, qui conduit à des «restrictions, la violence et les immolations».

    La semaine dernière, le dalaï-lama a dit espérer que le futur président Xi Jinping réalisera «qu'il n'y a pas d'alternative à une réforme politique». S'il ne faut guère attendre de revirement brusque, les nouveaux dirigeants chinois devront sans doute imaginer une nouvelle politique des minorités. Jusqu'à présent, le tout-répressif allié au rouleau compresseur économique n'a pas été couronné de succès. Dans les zones tibétaines mais aussi au Xinjiang, la situation n'a cessé de se dégrader depuis plusieurs années.

    LIRE AUSSI:

    » Pékin face aux torches humaines de la colère


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