• Jeudi 28 janvier 2016

    JUSTICE/  Le Conseil d’Etat refuse de suspendre l’état d’ urgence

    <figure class="mainImage"> Le Conseil d'Etat à Paris. Photo Flickr/Aamengus <figcaption> Le Conseil d'Etat à Paris . Photo Flickr/Aamengus </figcaption> </figure>

    La veille, le Conseil d’Etat avait examiné la requête de la Ligue des droits de l’homme demandant de mettre fin à l’état d’urgence.

    Le Conseil d’Etat a refusé de suspendre l’état d’urgence ce mercredi. S’agissant de la demande de suspension , le juge des référés a rappelé que c’est la loi qui a décidé de proroger l’état d’urgence. Il ne peut donc pas le suspendre lui-même. S’agissant de la demande d’injonction au président de la République , le juge des référés a estimé que le péril imminent justifiant l’état d’urgence n’a pas disparu, compte tenu du maintien de la menace terroriste et du risque d’attentats. Il a donc refusé de prononcer les injonctions demandées.

    Une requête de la Ligue des droits de l'homme

    La veille, le Conseil d’Etat avait examiné la requête de la Ligue des droits de l’homme demandant de mettre fin à l’état d’urgence. Deux conceptions de l’ usage de l’état d’urgence s' étaient affrontées devant le juge des référés. D’un côté, l’ avocat de la Ligue, qui avait brandi « le risque d’un état d’urgence permanent … ce qui est antinomique ».

    De l’autre, la représentante du ministère de l’intérieur , qui avait justifié le maintien du régime d’ exception , car « le péril imminent demeure » et « la police n’a pas encore exploité toutes les possibilités » offertes par la loi.

    En débat au Sénat le 9 février

    Ce dossier est particulièrement sensible au moment où le gouvernement veut prolonger pour la deuxième fois et pour trois mois supplémentaires ce régime, qui devait prendre fin le 26 février. Le projet de loi prolongeant l’état d’urgence sera débattu et voté le 9 février au Sénat, puis le 16 février à l’ Assemblée nationale.

    Par AFP | Publié le 27/01/2016 à 17:22 Vu 7000 fois


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  • <header id="titre_article">

    Le CSA va devoir réexaminer les cas

    LCI et Paris Première

    Julien Dupont-Calbo / Journaliste Tech | <time datetime="2015-06-17T19:54:29+02:00">Le 17/06 à 19:54, mis à jour à 20:04lien </time>
     
     
     
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    Le Conseil d’Etat annule les décisions du CSA refusant leur passage en clair.

    Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) vient de se faire taper sur les doigts par le Conseil d’Etat. Déjà attaqué par certains pour sa gestion de la nomination de Delphine Ernotte à la tête de France Télévisions et par la « polémique Numéro 23 » , le gendarme de l’audiovisuel a vu deux de ces décisions être annulées par le Conseil d’Etat. Le corps d’origine d’Olivier Schrameck, leur président...

    Pour « motif de procédure », les juges des affaires publiques ont retoqué les décisions du CSA, qui avait refusé l’été dernier le passage en clair sur la TNT de LCI et de Paris Première. Ce « double-niet » avait suscité la colère de TF1 et M6, les propriétaires respectifs des chaînes en question, qui s’étaient alors tournés vers le Conseil d’Etat.

    Six mois de réétudier les dossiers LCI et Paris Première

    Mercredi, ce dernier leur a donné raison, sur la forme, estimant que le CSA n’avait pas respecté la loi en publiant simultanément sa décision et les études d’impact associées le 29 juillet 2014. Il aurait dû publier d’abord les études d’impact, et ensuite ses décisions de refus. Sur le fond, la sanction du Conseil d’Etat ne préjuge en rien le passage en clair de LCI et Paris Première. Dans le jugement de mercredi, le CSA s’est vu fixer un délai de six mois pour se prononcer à nouveau sur le sujet.

    Pour rappel, Fabienne Lambolez, la rapporteur du Conseil d’Etat en charge du dossier, avait préconisé fin mai de demander au CSA de revoir la situation de Paris Première . Elle estimait que le refus du CSA concernant Paris Première ne « prenait pas assez en compte l’intérêt du public ». Ajoutant que les « répercussions sur N23 et D8 avaient été mal calculées » lors de l’étude d’impact. A l’inverse, Fabienne Lambolez n’avait rien trouvé à redire sur le cas LCI.

    Une surprise

    Au CSA, on prend acte. On se dit surtout surpris du jugement sur la forme du Conseil d’Etat, puisque, selon ses propres juristes, la loi ne précise pas précisément quand doivent être diffusées les études d’impact. Quoi qu’il en soit, la CSA va bien réétudier les deux dossiers dans les six mois. Et notamment mener de nouvelles études d’impact, à la rentrée. De fait, le paysage de la télé a changé en un an. Par exemple, Numéro 23 est tombée dans l’escarcelle du groupe NextRadioTV.

    De son côté, M6 se « réjouit ». Paris Première « aborde avec confiance » le réexamen qui s’annonce. Chez TF1, en revanche, on reste prudent. Même si la direction se satisfait de voir la balle LCI revenir au centre, c’est-à-dire dans les mains du CSA. Une bonne surprise. En revanche, la Une va sans doute devoir repousser la réorganisation prévue de l’information, un sujet délicat. Mardi soir, Catherine Nayl, la directrice de l’information de TF1, a expliqué aux équipes de LCI que leur employeur allait déposer fin juin un dossier pour LCI dans le cadre de l’appel à candidatures TNT HD. Sans donner de réelles garanties pour la suite...

    </section>
    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/021145106787-le-csa-va-devoir-reexaminer-les-cas-lci-et-paris-premiere-1129269.php?0rkOHZJo1AMzHXh3.99

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  • Bricolage: le Conseil d'Etat confirme l'ouverture dominicale

    Un magasin de bricolage ouvert le dimanche à Lille le 3 janvier 2014
 (c) Afp

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    Paris (AFP) - Le Conseil d'Etat a clos définitivement mardi une longue bataille judiciaire opposant syndicats et enseignes de bricolage, rejetant les différents recours intentés contre leur ouverture le dimanche, à laquelle le gouvernement est favorable.

    Sans grande surprise, la plus haute juridiction administrative a donné raison à son juge des référés qui, saisi par les fédérations CGT, FO, Sud et Ceci du commerce, avait déjà pris une décision similaire en avril 2014.

    En plein débat sur le projet de loi Macron, qui prévoit de libéraliser les ouvertures dominicales dans les commerces, la décision du Conseil d'Etat sonne comme une victoire pour le patronat.

    Il s'agit d'"une excellent nouvelle pour notre profession et pour le commerce en général. La justice et le bon sens ont gagné, ce qui ne va pas pourtant toujours de pair", s'est ainsi félicité auprès de l'AFP Frédéric Sambourg, président de la Fédération des magasins de bricolage (FMB).

    Déboutés, les syndicats de salariés attaquaient un décret publié en mars 2014 à l'initiative du ministère du Travail, qui ajoutait les enseignes de bricolage à la liste des établissements pouvant ouvrir le dimanche.

    Un premier décret "bricolage" avait été suspendu en février de la même année par le Conseil d'Etat au motif que l'autorisation était illégale car temporaire (du 1er janvier 2014 au 1er juillet 2015), obligeant le gouvernement à revoir sa copie.

    "Dans sa décision rendue mardi, le Conseil d'Etat a statué définitivement sur ces affaires et rejeté les recours dirigés contre ces deux décrets", indique l'institution dans un communiqué.

    Elle a estimé que ces textes "respectaient les conditions de procédure et de fond auxquelles une telle dérogation au repos dominical est soumise", à l'instar de ce que la loi permet déjà pour les jardineries et les magasins d'ameublement.

    La dérogation, estiment les juges, permet de "répondre aux besoins d'un grand nombre de personnes pratiquant, plus particulièrement le dimanche, le bricolage comme une activité de loisirs, dont la nature implique de pouvoir procéder le jour même aux achats des fournitures nécessaires ou manquantes".

    - Chiffre d'affaires 'conséquent' -

    En outre, le décret n'entre pas en contradiction avec l'article 7 de la convention internationale du travail n°106 de l'Organisation internationale du travail (OIT) sur le repos dominical, fait valoir le Conseil d'Etat, ce que contestent les syndicats.

    La fédération FO Commerce entend d'ailleurs porter l'affaire devant l'OIT, a indiqué à l'AFP Christophe Le Comte, son responsable.

    Le syndicat a beau avoir perdu le combat judiciaire, il estime avoir gagné la bataille des idées, l'ouverture dominicale dans certaines branches ayant, selon M. Le Comte, introduit des "distorsions de concurrence" et des "destructions d'emplois", comme FO le craignait.

    Même "le PDG de Bricorama fait marche arrière toute", renchérit Amar Lagha pour la CGT-Commerce, affirmant que le dirigeant "lui-même revient sur le fantasme d'ouvrir le dimanche qui crée de la richesse".

    Dans une lettre écrite en août dernier aux salariés, Jean-Claude Bourrelier, pourtant fer de lance de l'ouverture dominicale, écrivait en effet que "l'analyse des chiffres montre qu'au cumul depuis le début de l'année, nous n'avons reçu que le même nombre de clients qu'en 2013 alors que nous avons le bénéfice de l'ouverture du dimanche".

    Pas de quoi doucher l'enthousiasme de la Fédération des magasins de bricolage (FMB), à en croire M. Sambourg, qui affirme que l'ouverture dominicale "permet de réaliser un chiffre d'affaires additionnel conséquent, pouvant représenter jusqu'à 25% de l'activité hebdomadaire".

    Ce décret "va nous permettre de pérenniser des situations d'ouvertures dominicales existantes" sur 178 magasins, principalement situés en Ile-de-France, soit environ 8% du parc, a-t-il indiqué.

     

     


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    Vincent Lambert : le Conseil d'Etat autorise l'arrêt des traitements

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-06-24T16:11:21+02:00" itemprop="datePublished">24.06.2014 à 16h11</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-06-24T19:26:27+02:00" itemprop="dateModified">24.06.2014 à 19h26</time>

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    C'était sans doute la décision médicale la plus attendue de ces dix-huit derniers mois. Les dix-sept juges de l'Assemblée du contentieux du Conseil d'Etat ont autorisé l'arrêt des traitements de Vincent Lambert, patient tétraplégique en état végétatif depuis six ans.

    « La décision rendue aujourd'hui par le Conseil d'Etat (...) s'inscrit dans le cadre tracé par la loi Leonetti », a déclaré Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil, à l'issue de l'audience. Si le Conseil d'Etat « a souligné que l'état médical le plus grave, y compris la perte irréversible de toute conscience, ne peut jamais suffire àjustifier un arrêt de traitement », il a également estimé « qu'une attention toute particulière doit être accordée à la volonté du patient », a ajouté M. Sauvé. Or M. Lambert « avait, avant son accident, clairement et à plusieurs reprises exprimé le souhait de ne pas être artificiellement maintenu en vie ».

     

     

    Les juges évoquent en effet, pour justifier leur décision, cette « volonté exprimée par M. Lambert », qui vient s'ajouter à une expertise médicale ordonnée par le Conseil d'Etat en février. Celle-ci avait conclu « à une dégradation de l'état de conscience de M. Lambert, correspondant désormais à un état végétatif, au caractère irréversible des lésions cérébrales et à un mauvais pronostic clinique ».

     

    La décision d'arrêt des traitements avait respecté les conditions posées par la loi dans le cas de M. Lambert, dit le Conseil d'Etat

     

    JM Sauvé, vice-psdt du CE: "Cette décision est certainement la + difficile que le CE ait pu rendre ces 50 dernières années"

     

     

    Pour comprendre les conséquences de cet arrêt, lire : Les scénarios après la décision du Conseil d'Etat

    UNE FAMILLE DIVISÉE SUR SON SORT

    Les juges ont ainsi suivi l'avis du rapporteur public, Rémi Keller, qui s'est prononcé le 20 juin en faveur d'un arrêt des traitements. Ce dernier avait estimé que l'alimentation et l'hydratation n'avaient « d'autres effets que de le maintenirartificiellement emmuré dans sa nuit de solitude et d'inconscience ».

    Lire l'enquête : Vincent Lambert, le prisonnier

    Avec cet arrêt, ils ont par contre rejeté la demande des parents de cet homme de 38 ans, ancien infirmier en psychiatrie, hospitalisé depuis un accident de la route en 2008. Pierre et Viviane Lambert, catholiques traditionalistes, ainsi qu'un frère et une sœur de Vincent Lambert, l'estiment en effet toujours « présent » et réclament toujours son maintien en vie.

    Avant même la décision du Conseil d'Etat, ils ont saisi en urgence la Cour européenne des droits de l'homme, pour lui demander de s'opposer, par une mesure provisoire, à un éventuel arrêt des soins, en attendant de statuer sur le fond. La CEDH pourrait se prononcer dès mardi ou mercredi.

    De leur côté, l'épouse de Vincent Lambert, Rachel, son neveu François et six autres de ses frères et sœurs, sont favorables à l'arrêt des soins, conformément, disent-ils, à sa volonté. « J'aimerais (...) qu'on laisse Vincent partir tranquillement, dignement », a encore expliqué son épouse, mardi matin sur Europe 1.

    Lire le décryptage : Comprendre l'affaire Vincent Lambert en 10 questions

    « REFUS DE L'ACHARNEMENT THÉRAPEUTIQUE »

    Le corps médical s'était également prononcé pour l'arrêt des traitements. Le CHU de Reims, où il est hospitalisé, avait ainsi décidé en janvier d'arrêter de l'alimenteret de l'hydrater artificiellement. Mais quelques jours plus tard, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, saisi par les parents, avait annulé cet arrêt des traitements.

    L'Assemblée du contentieux du Conseil d'Etat avait alors été saisie par le CHU de Reims, l'épouse et le neveu de Vincent Lambert, en février, en appel de cette décision du tribunal administratif. C'est la première fois que la plus haute juridiction administrative française se prononçait sur la légalité d'une décision médicale ayant pour conséquence d'entraîner la mort d'une personne par arrêt de son traitement.

    Le député (UMP, Alpes-Maritimes) Jean Leonetti, qui a donné son nom à la loi de 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, a réagi à cette décision, qui représente selon lui un « refus de l'acharnement thérapeutique » – tout en précisant qu'elle ne pourrait être généralisée, « chaque situation devant êtreappréciée au cas par cas ». Mais cette décision du Conseil d'Etat fera sans aucun doute jurisprudence.

    Elle survient d'ailleurs au moment où deux procès relancent le débat sur la fin de vie : celui du Dr Nicolas Bonnemaison pour l'empoisonnement de sept patients, aux assises des Pyrénées-Atlantiques, et celui qui débute mercredi aux assises de l'Hérault, d'une ex-professeur de français accusée d'avoir tenté d'abréger la vie de sa mère atteinte d'Alzheimer. Face à une loi « mal connue, mal comprise et mal appliquée », le gouvernement vient de charger M. Leonetti et le député (PS, Vienne) Alain Claeys de proposer d'ici fin 2014 des aménagements.

    Lire ci-dessous la décision du Conseil d'Etat en détails :

    CE_375081_24062014 by LeMondefr

     
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  • Conflit avec les taxis : le Conseil d'Etat donne raison aux VTC

    Publié le 05.02.2014, 14h56 | Mise à jour : 17h22

    Le Conseil d'Etat a suspendu mercredi l'exécution d'un décret contesté par les sociétés de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) qui leur imposait des contraintes à la réservation qu'elles estimaient trop favorable aux taxis.

    Le Conseil d'Etat a suspendu mercredi l'exécution d'un décret contesté par les sociétés de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) qui leur imposait des contraintes à la réservation qu'elles estimaient trop favorable aux taxis. | AF¨/ François Guillot

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    Le Conseil d'Etat a suspendu mercredi l'exécution d'un décret contesté par les sociétés de voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) qui le jugeaient trop favorables aux taxis traditionnels, en raison des contraintes qu'il imposait aux VTC à la réservation.

    Saisie en référé, la haute juridiction administrative a décidé de suspendre le délai de 15 minutes entre la réservation et la prise en charge du client imposé aux VTC, estimant que le décret «porte une atteinte grave et immédiate aux intérêts économiques» des sociétés requérantes, parmi lesquelles la société Allocab, à l'origine de la demande.



    Le magistrat estime par ailleurs que le décret «nuit au développement en d'une offre de transport de personnes sur réservation préalable. Le décret porte atteinte à la liberté du commerce et de l'industrie et à la liberté d'entreprendre», selon la décision. Le Conseil d'Etat doit à présent étudier le dossier sur le fond, afin de décider, ou non, de l'annulation définitive du décret, sans doute d'ici à la fin de l'année.

     
     



    FO-taxis : une décision «en déphasage» avec le terrain

    En réaction, les de taxis ont demandé au «de prendre ses responsabilités en légiférant» pour préserver leur profession. «Le Conseil d'Etat est en déphasage complet avec la réalité du terrain. On veut maintenant que l'Etat prenne ses responsabilités en légiférant car nous sommes en train de couler à petit feu», a réagi Nordine Dahmane du syndicat FO-taxis.

    Les syndicats de taxis, attendent des pouvoirs publics «qu'ils interdisent toutes les applications de réservation qui permettent à d'autres de faire n'importe quoi», VTC ou nouveaux services de covoiturage urbain, tel celui lancé mercredi par la société américaine Uber. «Cette décision renforce la détermination de l'intersyndicale», a ajouté Nordine Dahmane.

    Au soir d'une journée de mouvement des taxis le 13 janvier, les syndicats minoritaires avaient appelé à une manifestation le 10 février. Ils attendent une mobilisation plus forte à cette occasion. Deux cortèges partiront lundi vers 8 heures à petite allure des aéroports parisiens de Roissy et Orly pour converger dans la matinée vers le Trocadéro, à Paris.

    Allocab : «Une première marche»

    Pour l'avocat de la société Allocab, Me Patrice Spinosi, la décision de la plus haute juridiction administrative est «une première marche vers la victoire définitive des VTC». «Je suis optimiste pour la suite, depuis la décision de l'Autorité de concurrence nous savons que le droit était à notre bénéfice. Nous en avons à présent la confirmation», a ajouté Patrice Spinosi.

    Face à la gronde des taxis, qui estiment que les sociétés de VTC leur font une concurrence déloyale, le gouvernement avait décidé d'agir par décret afin d'imposer un délai obligatoire de 15 minutes entre la réservation et la prise en charge du client par le VTC. Les sociétés de VTC voyaient dans ce délai un frein à leur développement, en les forçant à multiplier par deux le délai moyen de prise en charge.

    Fin juin, près de 5300 entreprises de VTC étaient immatriculées, dont près de la moitié en Ile-de-France, et elles exploitaient plus de 9800 véhicules. 17000 licences de taxis ont été distribuées par la préfecture de police.



     

    LeParisien.fr


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