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    TRANSPORT Cette augmentation suscite la colère de l'Association des voyageurs usagers des chemins de fer...   lien

    SNCF: Le gouvernement défend la hausse des tarifs, Marine Le Pen demande son annulation

    Un TGV duplex en gare de Lille Flandres

    <figcaption>Un TGV duplex en gare de Lille Flandres - O. Aballain</figcaption> </figure>

    M.B. avec AFP

    Après le secrétariat d'Etat aux Transports, le ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie a défendu, à son tour, samedi la hausse des tarifs de la SNCF, arguant de la nécessité d'améliorer la qualité du service aux voyageurs.

    «Cette hausse de 2,6% s'avère nécessaire à l'amélioration de la qualité du service offert aux voyageurs, car, en 2014, seule la hausse de la TVA avait été répercutée sur le prix des billets», estime-t-il dans un communiqué alors que cette augmentation a suscité la colère de l'Avuc (Association des voyageurs usagers des chemins de fer).

    «Ce sont les voyageurs du quotidien, ceux qui utilisent le train pour aller travailler qui font les frais de cette augmentation», avait souligné l'association vendredi à l'annonce de cette majoration. De son côté, la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut) déplore aussi l'augmentation des tarifs.

     

    Pour sa part, Marine Le Pen, présidente du Front national, a demandé «l'annulation» de la hausse des tarifs de la SNCF prévue au 1er janvier, qui «cache» selon elle un «abandon du service public».

    Les prix d'appels (Prem´s) et des cartes de réduction restent inchangés

    «La SNCF va ainsi pouvoir poursuivre ses investissements en termes de maintenance, sa priorité, ainsi que ses investissements sur le matériel, les systèmes d'information et la relation clients», justifie de son côté le ministère de l'Energie.

    Le gouvernement insiste sur le fait que cette hausse, qui entrera en vigueur dès le 31 décembre, ne s'appliquera pas sur l'ensemble des tarifs, «mais uniquement sur les tarifs pleins».

    «Les prix d'appels (Prem´s) et celui des cartes de réduction notamment restent donc inchangés. La SNCF pourra ainsi proposer plus de tarifs réduits aux voyageurs les plus modestes, en contrepartie d'un effort financier limité demandé à la clientèle la plus aisée (plus d'un million de billets à tarifs réduits supplémentaires seront édités en 2015)», détaille le ministère.

    Les tarifs SNCF enregistrent traditionnellement une hausse au 1er janvier. En 2014 néanmoins, seule la hausse de la TVA, passée de 7% à 10%, avait été répercutée sur le prix des billets.


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  • Délinquance : ce que cachent les chiffres

    du gouvernement

    • Home ACTUALITE Société
      • Par Jean-Marc Leclerc
      • Mis à jour <time data-ago="il y a 7 heures" data-original="le 19/11/2014 à 21:42" datetime="2014-11-19T21:42:42+01:00" itemprop="dateModified">le 19/11/2014 à 21:42</time>
      • Publié <time data-ago="il y a 9 heures" data-original=" le 19/11/2014 à 19:00" datetime="2014-11-19T19:00:13+01:00" itemprop="datePublished"> le 19/11/2014 à 19:00    lien </time>
    <figure> Illustration d'un vol de téléphone portable.<figcaption itemprop="description">

     

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    INFOGRAPHIE - Manuel Valls et Bernard Cazeneuve vantent la baisse du nombre des cambriolages. Mais les atteintes aux personnes et aux gendarmes sont en hausse.

     

    On peut tourner les chiffres dans tous les sens, les violences en France font bien de la résistance. Alors que le gouvernement a choisi de communiquer sur la récente baisse des cambriolages notamment, Le Figaro ausculte les chiffres que l'Intérieur semble vouloir occulter derrière sa subite frénésie de pédagogie sécuritaire.

    Les données que nous publions sont extraites du dernier bilan de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), organisme de référence, qui n'apprécie guère de se faire griller la politesse en matière de présentation statistique par Matignon et Beauvau. Et ce malgré ses mises en garde répétées sur les dangers des comparaisons hasardeuses de chiffres qui ne traduisent d'ailleurs que la délinquance enregistrée par les forces de l'ordre et, donc, l'activité de la police et de la gendarmerie plutôt que la délinquance réelle. Cette institution ne publiera, pour sa part, ses propres chiffres d'octobre que dans quelques jours.

    Une cinquantaine de décès supplémentaires en un an

    Pour l'heure, ce que son dernier bilan révèle sur douze mois glissants (d'octobre 2013 à septembre 2014) devrait inciter Manuel Valls et Bernard Cazeneuve à la prudence. Car si la rubrique des atteintes aux biens donne, çà et là, des signes encourageants, avec une diminution des vols avec violence de 6 % côté police et de 5 % côté gendarmerie, les violences non crapuleuses (hors vol), en revanche, celles qui traduisent la violence inhérente à la société, dans la rue, le cercle familial ou à l'école, grimpent inexorablement.

    Ces atteintes volontaires à l'intégrité physique ont dépassé depuis peu le demi-million de faits enregistrés par an. Et elles augmentent aussi bien dans les villes, côté police (+4 %), que dans les zones rurales (+7 %), confiées à la gendarmerie (voir notre infographie).

    <figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">

    Cliquez ici pour agrandir l'infographie

    </figure>

    La masse des délits ainsi constatés est constituée de «coups et blessures volontaires non mortels», à raison de 135.000 infractions relevées par la police contre 61.000 par la maréchaussée en douze mois. Concernant ceux qui sont «suivis de mort», ils ont augmenté de 41 à 56 % en un an! Soit une cinquantaine de décès supplémentaires. Ce qui pourrait attester d'une aggravation des violences non seulement en nombre mais aussi en intensité.

    Question de la réponse pénale

    Le criminologue Alain Bauer, que l'on ne saurait suspecter de vouloir intenter un mauvais procès à l'hôte de Matignon, dont il est proche, le dit sans fard: «Beaucoup de violences sont liées à l'atmosphère générale. Les gens n'ont plus confiance dans les institutions et règlent leurs comptes eux-mêmes.» À l'entendre, «il y a des gens qui votent avec leurs pieds et d'autres avec leurs poings». Sans excuser cette violence, il l'explique notamment par une faille de la réponse publique: «Comment continuer avec des politiques pénale et sécuritaire à ce point en désaccord?» C'est la question de la réponse pénale qui pose problème en France, à ses yeux.

    Où qu'on porte son regard dans la rubrique des violences dites «gratuites», c'est le rouge qui clignote. Les violences sexuelles ont augmenté, selon les zones, de 5 à 8 %, les séquestrations de 27 % en zone police, avec plus de 2000 affaires par an, les menaces et chantages de 13 % en zone gendarmerie.

    Manuel Valls peut bien rappeler que la sécurité n'est «ni de droite ni de gauche», il sait que les résultats en la matière sont fragiles. L'avènement d'une justice où la prison deviendrait de plus en plus l'exception laisse en effet planer de sérieux doutes sur une baisse durable de la délinquance.


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  • INFOGRAPHIE  

    Un salarié non-cadre gagne environ 1.541 euros

    par mois en moyenne

    <article>

    INFOGRAPHIE - 18,8 millions de Français sont des salariés non-cadres. Soit 82% de la population active salariée.

    lien INFOGRAPHIE - Un salarié non-cadre gagne environ 1.541 euros par mois en moyenne

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    Crédit : Fanny Bonjean / RTL.fr
    INFOGRAPHIE - Un salarié non-cadre gagne environ 1.541 euros par mois en moyenne</figcaption></figure>
    PAR FANNY BONJEAN , AVEC AFP <time datetime="2014-10-28T17:18:00+01:00">PUBLIÉ LE 28/10/2014 À 17:18</time>
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    </aside>

    En 2014, le revenu moyen des salariés non-cadres du pays s'est élevé à 1.541 euros bruts mensuels, soit 6,6% de plus que le salaire minimum, selon un baromètre publié mardi par Randstad.

    Une progression qui ne cesse de fléchir

    Au premier semestre de l'année, les non-cadres ont vu leur rémunération (hors primes et congés payés) augmenter de 1,25% sur un an. C'est moins que les années précédentes, selon l'étude qui s'appuie sur des salaires réels extraits de 1,3 million de fiches de paie dans tous les secteurs professionnels. 

    En matière de pouvoir d'achat, la hausse enregistrée en 2014 ne permet un gain que de 0,65% en tenant compte de l'inflation (0,6%). 

    Les non-cadres ayant des rémunérations assez proches du Smic, les évolutions du salaire minimum "se répercutent sur les salaires qui lui sont proches", rappellent les auteurs de l'étude. Le salaire minimum a ainsi augmenté de 1,05% au 1er janvier, et atteint actuellement 1.445,38 euros bruts. Les salaires moyens des non-cadres ont donc progressé à des niveaux "extrêmement proches".

    </article>

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  • <header>

    Grève de cheminots à la SNCF: importantes perturbations prévues mercredi

    <time>Publié le 09-06-2014 à 21h45Mis à jour à 23h46    lien </time>
     
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    Un quai vide gare Saint-Charles à Marseille lors d'une grève le 12 décembre 2013(c) Afp
    Un quai vide gare Saint-Charles à Marseille lors d'une grève le 12 décembre 2013 (c) Afp
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    Paris (AFP) - A une semaine de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de réforme ferroviaire, quatre syndicats de cheminots appellent à une grève nationale reconductible, à partir du 10 juin au soir, pour obtenir des améliorations au texte de loi et la SNCF s'attend à d'"importantes perturbations" mercredi.

    L'appel à la grève a été lancé par la CGT, premier syndicat chez les cheminots, et SUD-Rail, troisième syndicat. Deux autres organisations, FO et First, se sont jointes au mouvement qui prendra effet mardi à 19H00 et sera reconductible par période de 24 heures.

    Les perturbations sont attendues mercredi, où seulement un TGV sur deux ou un sur trois, selon les axes, va circuler sur les grandes lignes, a prévenu la SNCF lundi soir.

    Le trafic sera également perturbé en régions et en Ile-de-France, avec seulement un TER sur trois et un Transilien sur trois en circulation.

    Le texte de loi de la réforme ferroviaire doit être discuté en première lecture à l'Assemblée les 17, 18 et 19 juin. Destiné à stabiliser la dette du secteur ferroviaire et à préparer son ouverture totale à la concurrence, il prévoit de réorganiser la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), qui gère le réseau.

    Pour le secrétaire d'Etat aux Transports Frédéric Cuvillier, la réforme permettra à la France de "peser dans le débat sur l'avenir du rail en Europe" en défendant un "modèle 100?% public, unifié et eurocompatible".

    Mais pour les syndicats, le projet ne règle en rien le problème de l'endettement et ne va pas assez loin dans la réunification des deux entreprises, séparées en 1997.

    Les revendications des cheminots portent aussi sur "la réhumanisation des gares et des trains", "une modification radicale de la politique menée à Fret SNCF", chargé du transport des marchandises, "une mutualisation des moyens humains et matériels au service de toutes les activités" et "des conditions sociales de vie et de travail de haut niveau".

    A leur demande, la CGT-Cheminots, SUD-Rail et l'Unsa doivent être reçus le 12 juin par M. Frédéric Cuvillier pour discuter du projet de loi. Les trois syndicats avaient rassemblé des milliers de cheminots à Paris le 22 mai pour réclamer une "autre réforme".

     

    - Autre préavis le 17 juin ? -

     

    Mais l'Unsa, deuxième syndicat, a décidé de ne pas se joindre à la grève du 11 juin afin de privilégier "un dialogue constructif" jusqu'à la rencontre avec le secrétaire d'Etat aux Transports.

    "On tirera la conclusion le soir du 12 juin", a assuré son secrétaire général adjoint Roger Dillenseger. L'Unsa a prévu de déposer un préavis de grève "à partir du mardi 17 juin pour peser sur l’examen du projet de loi au Parlement", au cas où les négociations avec les responsables politiques n’aboutiraient pas",

    Selon M. Dillesenger, "des avancées" ont déjà été obtenues la semaine dernière lors d'une rencontre entre la direction de la SNCF et le syndicat concernant l'unité sociale du groupe. L'Unsa a aussi demandé à rencontrer le président de la SNCF, Guillaume Pepy, et le patron de RFF, Jacques Rapoport.

    La CFDT, quatrième syndicat, a également refusé de s'associer à la grève. Elle dénonce une "mise en scène visant à faire croire que ce rapport de force programmé serait à l'origine des avancées sociales déjà négociées par la CFDT".

    François Nogué, DRH du groupe, a dit la semaine dernière "s'interroger sur les motivations de certains syndicats qui, avec des mots d'ordre réducteurs et simplistes, appellent à cette grève précipitée".

    Commentant le préavis déposé, il a jugé qu'il évoquait "des sujets internes à la vie de l'entreprise, qui n'ont que peu de rapport avec la réforme ferroviaire". Il a, en outre, rappelé que tous les syndicats sont en faveur d'un rapprochement entre la SNCF et RFF.

    "Nous arrivons maintenant dans la dernière ligne droite avant le débat parlementaire et évidemment, les différences de positions, de postures, (entre syndicats) se précisent", a-t-il estimé.

    Mercredi s'annonce compliqué en terme de transport, puisque plusieurs fédérations françaises de taxis ont appelé à manifester, dans le cadre d'un mouvement de grève européen contre la concurrence des véhicules de tourisme avec chauffeur
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  • Trois mesures-chocs contre le tabagisme en débat

    Le Monde.fr | <time datetime="2014-05-30T18:16:31+02:00" itemprop="datePublished">30.05.2014 à 18h16</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-05-30T18:42:46+02:00" itemprop="dateModified">30.05.2014 à 18h42</time> |Par François Béguin 

     

    A la veille de la Journée mondiale sans tabac, Le Figaro a annoncé, vendredi 30 mai, que la ministre de la santé, Marisol Touraine, réflechissait à mettre en place des mesures fortes pour lutter contre le tabagisme, comme l'instauration de paquets de cigarettes neutres, l'interdiction du vapotage dans les lieux publics ou la mise en place d'actions collectives contre les cigarettiers.

    Lire : Le paquet de cigarettes sans logo pourrait être imposé par le ministère de la santé

    « Nous n'en sommes pas du tout au stade des décisions et aucune de ces pistes de réflexion n'est privilégiée, même si toutes sont examinées », a fait savoir le ministère de la santé vendredi, en rappelant que Marisol Touraine dévoilerait le 17 juin « les grandes orientations » d'un projet de loi sur la santé, qui serait ensuite formellement présenté « à l'automne ».

    Cigarettiers, buralistes, tabacologues, associations de vapoteurs font connaîtreleur position sur ces différentes pistes.

    • Le paquet de cigarettes neutre

    Outre les avertissements sanitaires, tous les paquets seraient habillés d'une même couleur non attractive. Le nom des marques serait imprimé avec la mêmepolice d'une taille identique. La mesure est déjà en place en Australie depuis 2013 et sera appliquée en Grande-Bretagne à partir de 2015. 

     

    <figure>Chez un marchand de tabac à Sydney, en Australie, en décembre 2012.<figcaption data-caption="Chez un marchand de tabac à Sydney, en Australie, en décembre 2012. | AFP/WILLIAM WEST">Chez un marchand de tabac à Sydney, en Australie, en décembre 2012. | AFP/WILLIAM WEST</figcaption></figure>

     

    Pour Pascal Montredon, président de la confédération des buralistes, ce type de mesure n'a pas d'impact.

    « Dans les pays anglo-saxons (Irlande, Angleterre, Australie) où un tel système a été ou va être adopté, le tabac est vendu dans les superettes ou dans des distributeurs automatiques. En France, le réseau est bien identifié. Le tabac est derrière le comptoir du buraliste. »

     

    • Lutte contre le tabagisme : deux mesures choc

      Selon Le Figaro, le projet de loi que la ministre de la Santé va présenter le 17 juin prévoit la mise en place de paquets de cigarettes neutres et l'interdiction de la cigarette électronique.

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    Pour faire baisser le tabagisme, il faut, selon lui, d'abord lutter contre le marché parallèle et interdire efficacement la vente de tabac par Internet. « On stigmatise les buralistes », déplore-t-il, en rappelant que 720 d'entre eux ont fermé leurs portes en 2013.

    La Seita Imperial Tobacco, dans un communiqué,  juge qu'« aucun recul de laconsommation n'a été observé » en Australie depuis la mise en place de ce type de paquet. « Le marché du tabac a même augmenté de 0,3 % en volume », note le cigarettier. Le fabricant estime par ailleurs que cette mesure va « faciliter le travail des contrefacteurs » et représente « une atteinte manifeste au droit de la propriété », ce qui pourrait valoir aux fabriquants de cigarettes des indemnités « de plusieurs centaines de millions d'euros pour le seul Etat français ».

    Yves Martinet, président du Comité national contre le tabagisme (CNCT), est quant à lui convaincu qu'il s'agit d'une « bonne mesure » car le paquet de cigarettes est utilisé comme un « instrument de marketing ».

    « L'objet de séduction doit devenir un objet d'information. Poursurvivre, l'industrie du tabac doit recruter entre 200 000 et 300 000 nouveaux fumeurs chaque année. Et un paquet neutre, les jeunes trouvent que ce n'est pas attractif. »

    « Le paquet neutre est une sorte de bombe atomique », juge Yves Bur, président de l'Alliance contre le tabac, une coalition d'une trentaine d'organisations. L'ancien député UMP rappelle qu'il avait lui-même déposé une proposition de loi en ce sens en 2010. 

    « Cela aura un impact auprès des jeunes qui sont sensibles à l'imaginaire et à la symbolique des marques. La mesure, en soi, ne va pas être déterminante. Mais elle doit s'inscrire dans un catalogue. »

    Pour le professeur Bertrand Dautzenberg, pneumologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, et président de l'Office français de prévention du tabagisme (OFT), il serait « incompréhensible » qu'une telle mesure ne soit pas prise. « C'est le dernier endroit où l'industrie du tabac fait encore de la publicité », dit-il.

    Brice Lepoutre, président de l'Association indépendante des utilisateurs de cigarette électronique (Aiduce), considère qu'il s'agirait d'une « mesurette qui ne servirait à rien ». « Tous mes collègues fumeurs ont un cache-paquet », dit-il.

    • Interdiction du vapotage dans les lieux publics

     

    <figure>1,5 million de Français utilisent quotidiennement la cigarette électronique.</figure>

     

    Pour Yves Martinet, du CNCT, cette interdiction serait « une bonne chose » . D'une part parce que cela participe de la « dénormalisation de la consommation de tabac », d'autre part parce qu'il existe, selon lui, du « vapotage passif ». 

    « On a retrouvé de la cotinine [un dérivé de la nicotine] dans le sang de personnes qui ne vapotent pas et qui se trouvaient dans la même pièce que des personnes vapotant. »

    Yves Bur, de l'Alliance contre le tabac, se prononce lui aussi pour une interdiction du vapotage « selon les mêmes règles que celles des produits du tabac ». « Il fautétablir une règle simple, dit-il : On ne vapote pas dans les lieux où on ne peut pasfumer. »

    « Traiter l'utilisateur de cigarette électronique comme celui de cigarette n'est pas choquant », estime Bertrand Dautzenberg, de l'OFT, pour qui il s'agit d'une« règle de vivre-ensemble ». 

    Brice Lepoutre, au nom des « vapoteurs », assure au contraire qu'une telle interdiction serait « une catastrophe sanitaire ».

    « Quand la vapote est interdite dans les entreprises, beaucoup de personnes redeviennent fumeuses, car avec la cigarette électronique la nicotine a un effet de quinze à trente minutes, contre environ une heure avec la vraie cigarette. »

    Le président de l'Aiduce avance un autre argument.

    « Plus de 200 études assurent que le vapotage passif n'existe pas. Les taux de cotinine retrouvés n'ont pas de signification clinique. Et le danger, c'est le tabac. Le fumeur ne meurt pas de la nicotine mais de toutes les cochonneries qu'il y a autour. »
    • Rendre possible un nouveau type d'action de groupe

    Les actions de groupe (class action) dans le secteur de la santé pourraient êtreautorisées, ce qui permettrait aux plaignants de ne pas saisir seuls la justice dans le cadre des scandales sanitaires. Une mesure « extrêmement intéressante », pour Yves Bur, le président de l'Alliance contre le tabac. 

    « J'espère simplement que les modalité pour attaquer les multinationales de la mort seront simples et que ce ne sera pas un parcours du combattant juridique. »

    Un enthousiasme que partage Yves Martinet, du CNCT, pour qui « il faut que l'industrie du tabac soit face à ses responsabilités, c'est-à-dire la vente d'un produit qui tue. »


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