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Ça valait le coup de réussir l’un des plus grands exploits de l’histoire du handball... Deux jours après leur inoubliable victoire de quatorze buts sur la Pologne qui les envoyait en demi-finale (37-23), les Croates y ont sombré contre les Espagnols, vendredi à Cracovie (33-29). Après 1996, 1998 et 2006, l’Espagne se qualifie pour la quatrième fois de son histoire en finale du tournoi européen, qu’elle n’a encore jamais remporté.
Dimanche (17h30), les joueurs de Manolo Cadenas, champions du monde en 2005 et 2013, tâcheront d’inaugurer leur palmarès européen face à l’Allemagne, sortie vivante un peu plus tôt d’une étouffante demi-finale à prolongation (34-33) face à la Norvège, qui avait éliminé la France mercredi. Un match fou, qui a vu l’Allemagne égaliser à vingt secondes de la fin du temps règlementaire (27-27), puis s’imposer grâce à un but à cinq secondes de la fin de ladite prolongation.
Espagne-Allemagne : les deux équipes se sont déjà affrontées au tour préliminaire de l’Euro 2016, la première s’était imposée 32-29, et le haut fait du match avait été le carton rouge direct infligé au barbu Jorge Maqueda, coupable d’un geste technique aussi spectaculaire qu’interdit au handball : le tir en pleine tronche.
En gros plan, la délicatesse de Maqueda fait encore plus mal. pic.twitter.com/BePzQASZPs #handball #ehfeuro2016
L’Espagne partira forcément favorite en finale, si tant est qu’un tel statut signifie encore quelque chose dans ce tournoi si étonnant. En tout cas, il ne garantit rien, comme la France ou le Danemark ont pu s’en apercevoir. Les Ibères savent qu’ils devront se méfier d’une sélection allemande certes jeune (24 ans de moyenne, la plus jeune du tournoi) et inexpérimentée (36 sélections par joueur, seul le Monténégro fait moins), mais terriblement enthousiaste et portée, vendredi soir, par un Tobias Reichmann parfait (10/10, dont 7/7 aux jets de 7 mètres).
Le « miracle » allemand
Pour les Allemands, champions d’Europe en 2004 et plus ou moins invisibles sur la scène internationale depuis leur titre mondial en 2007, il s’agit d’une inattendue cerise sur le gâteau. Privée de cinq joueurs majeurs, la Mannschaft n’imaginait pas éliminer le Danemark au second tour (25-23). A vrai dire, elle n’imaginait pas grand-chose en débarquant en Pologne : « On aurait aussi bien pu sortir dès le premier tour, sourit Dagur Sigurdsson, son entraîneur islandais. Se retrouver en finale n’est pas loin d’être un miracle. »
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Pendant ce temps à Vera Cruz, pardon, à Wroclaw, l’équipe de France a remporté face au Danemark le match-qui-n’intéresse-personne, pas même les joueurs, et qui lui offre la 5e place de l’Euro (29-26). Les Bleus ont pris un départ-canon (4-0), avant de gérer leur avance (15-13 à la pause), de se faire rejoindre en fin de match (26-26 à la 53e), puis de se détacher en sa toute fin.
La rencontre a au moins été l’occasion pour certains de découvrir Vincent Gérard, doublure de Thierry Omeyer, qui a bloqué 20 des 43 tirs danois pendant l’heure qu’il a passée sur le terrain ; et surtout l’ailier droit Benoît Kounkoud (18 ans), auteur de huit buts en l’absence de Luc Abalo, dont il est le sosie handballistique, et qui, s’il continue comme ça, pourrait bien être la surprise de la sélection de 14 joueurs que Claude Onesta emmènera aux Jeux olympiques de Rio dans six mois.
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Ça y est, la sieste est terminée, on se réceille pour ce choc entre le FC Barcelone et l'Atlético Madrid. Ça démarre à 16 heures et c'est à suivre avec nous.