• Départementales : Le PCF accuse le ministère de l'Intérieur de brouiller les étiquettes

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      • Mis à jour <time datetime="2015-03-05T22:45:28+01:00" itemprop="dateModified">le 05/03/2015 à 22:45</time>
      • Publié <time datetime="2015-03-05T22:09:05+01:00" itemprop="datePublished"> le 05/03/2015 à 22:09</time>
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    LE SCAN POLITIQUE - La diversité des systèmes d'alliances engagée par le Front de gauche dans les différents cantons fait que certains de ses candidats sont étiquetés «Divers gauche», ce qui réduit la visibilité de la formation politique au soir des résultats.

     

    Le problème s'était déjà posé pour les élections municipales: la variété des systèmes d'alliances assumées localement par les différentes composantes du Front de gauche rendent compliqué un étiquetage uniforme des candidats aux prochaines élections départementales. Dans un communiqué publié ce jeudi, Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF accuse la place Beauvau d'entretenir délibérément le flou pour que soient sous-estimés les résultats de la gauche radicale à l'issue du scrutin.

    En effet le Front de gauche partira en ordre dispersé les 22 et 29 mars prochains. Dans certains cantons, des alliances avec EELV ont été convenues avec le PCF; dans d'autres des listes associeront le Parti de gauche avec des candidats du NPA ou encore de la société civile. Ailleurs encore, des listes Front de gauche rassembleront PCF et Parti de gauche comme attendu… En conséquence, un certain de nombre de listes sont étiquetées «Divers gauche» ou «extrême gauche», réduisant d'autant la visibilité du Front de gauche.

    «Pour ne pas être pris la main dans le sac, le ministère a publié des listings faisant disparaître l'étiquetage individuel des candidates et candidats», affirme Olivier Dartigolles. Une malveillance à l'égard du Front de gauche, alors «que cette information a été donnée par l'ensemble de nos candidates et candidats». Le parti de Pierre Laurent met donc au défit le ministère de l'Intérieur de rectifier le tir, en publiant «le listing des candidats avec leur étiquette» afin de donner «des informations sur la réalité du paysage politique». En mars 2014, Jean-Luc Mélenchon avait dénoncé des «bibouilles» analogues.

    Ce fonctionnement résulte de l'obligation faite d'inscrire les «nuances» politiques des listes pour les départementale. Une pratique qui remonte à la loi organique du 17 mai 2013. Cette mesure est très critiquée, notamment par les élus sans étiquette, et les petits partis. Le président de l'Association des Maires de France s'en était déjà ému en 2013 auprès de Manuel Valls qui avait alors répondu que cette mesure «permet d'apporter à nos concitoyens un éclairage et une information lisible sur les résultats issus des urnes».


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    La gauche de la gauche manifeste contre "l'austérité" Valls

    <time>Publié le 15-11-2014 à 18h58Mis à jour le 16-11-2014 à 05h45lien </time>
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    Manifestation contre l'austérité à Paris, le 15 novembre 2014
(c) Afp Manifestation contre l'austérité à Paris, le 15 novembre 2014 (c) Afp
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    Paris (AFP) - Plusieurs milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris à l'appel du collectif "Alternative A l'Austérité" (3A), composé de partis de la gauche de la gauche, de syndicats et d'associations, pour "dire non à la politique d'austérité du gouvernement Valls".

    Le collectif 3A organisait également une trentaine de manifestations dans plusieurs villes de province, dont Toulouse, Bordeaux ou Strasbourg "contre le budget d'austérité inefficace", qui doit être voté mardi à l'Assemblée, et la "répression accrue des mouvements sociaux, écologiques et citoyens", suite à la mort de Rémi Fraisse à Sivens (Tarn).

    Dans la capitale, le défilé entre la Place Denfert-Rochereau et l'Assemblée nationale a réuni entre 7.500, selon la Préfecture de police, et 30.000 personnes, selon le collectif. Au total, "100.000 personnes" étaient dans la rue en France, a affirmé le collectif.

    A Toulouse, plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi derrière la banderole "Imposons un nouveau partage des richesses". Les manifestants étaient "2.600", selon le décompte de la police, "5.000 à 6.000", selon la CGT. A Strasbourg, ils étaient 200, selon les organisateurs, et 300 à Bordeaux.

    Dans le cortège parisien, flottaient côte à côte les drapeaux du PG, du PCF ou du NPA. On apercevait les autocollants et pancartes de Nouvelle Donne, Ensemble, Gauche unitaire ou encore EELV. Des responsables d’associations féministes, de lutte contre le chômage, des syndicalistes de la CGT, Solidaires, FO, ou FSU étaient aussi présents, soit "une centaine d'organisations mobilisées", selon Eric Coquerel, coordinateur du parti de Gauche.

    "C'est la plus grande diversité politique syndicale et associative depuis l'élection de François Hollande, de ce côté de l'échiquier politique", s'est-il félicité.

    "A ceux qui veulent nous vendre à la finance, le peuple répond +résistance !+", scandaient les manifestants en tête de cortège, aux côtés de nombreux élus, dont Jean-Luc Mélenchon (PG), Marie-George Buffet (PCF), Olivier Besancenot (NPA), Isabelle Attard (Nouvelle Donne), Clémentine Autain (Ensemble) ou Liem Hoang-Ngoc, ex-député européen PS représentant les "socialistes affligés".

    - Besancenot veut 'une explosion sociale' -

    "François Hollande doit comprendre qu'il n'est pas notre roi, il est juste notre élu", a lancé Jean-Luc Mélenchon (PG) devant la presse.

    "On ne l'a pas élu pour ça !", a-t-il poursuivi. "On ne l'a pas élu pour couper dans les dépenses publiques, couvrir des bavures policières, mépriser la vie des gens ordinaires et prétendre que c'est du courage, que de les amputer de ce qu'ils ont besoin tous les jours", a-t-il fustigé, ajoutant: "Ca suffit!".

    Pour Olivier Besancenot (NPA), le budget 2015, "c'est une facture, douloureuse, présentée à des millions de personnes, pour payer un cadeau qui a été fait au patronat, qui est le pacte de responsabilité. Ce cadeau, on le paie avec des suppressions d'emploi, notamment dans le service public", a-t-il dit.

    "On ne lâchera pas l'affaire", a assuré M. Besancenot, qui espère une "explosion sociale d'envergure" dans les semaines à venir. "Aujourd'hui à chaque contestation, il y a la possibilité d'une petite étincelle qui met le feu aux poudres et le gouvernement craint ça. On est là pour lui dire qu'il a bien raison de le craindre", a-t-il dit.

    "Cette manifestation, c'est un point de départ pour nous", a expliqué Pierre Laurent (PCF). "Je n'attends pas du gouvernement actuel qu'il change de politique, je vois bien qu'il persiste contre la volonté de ses électeurs. Je crois à la force rassemblée du peuple pour exiger ce changement de gouvernement".

    Michèle Kaufer (CGT) a elle aussi jugé que "la solution pour peser sur les députés socialistes et l'ensemble des décideurs, c'est le mouvement social qui va le créer". "La réponse, elle est dans la rue", a-t-elle dit.

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    Sur le web : Paris: la gauche de la gauche manifeste contre l'austérité  lien

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  • Fête de l’Huma : un climat politique controversé

    BY  · 13 SEPTEMBRE 2014   lien 

     

    La fête de l’Huma du Parti Communiste a été organisée dans un climat politique assez complexe où les batailles pour le pouvoir sont nombreuses.

    Pierre Laurent

    Pierre Laurent

     

    La fête de l’Huma se terminera ce dimanche et elle se tient au parc départemental Georges Valbon de La Courneuve en Seine-Saint-Denis. Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti Communiste français a dénoncé le gouvernement en place en stipulant que nous étions deux semaines après la nomination du ministère de Valls II et que la crise s’enfonçait davantage. Pour construire « l’alternative de gauche », il préconise trois axes à savoir « la riposte, l’ouverture du débat pour trouver des solutions et rassembler les forces de gauche ».

    Bataille politique au cœur de la fête de l’Huma

    Lors de cette fête de l’Huma, il n’a pas hésité à préciser qu’il fallait sur tous les sujets mettre en avant des fronts plus larges dans le but de lutter contre cette politique en place depuis deux ans. Dans ces nombreuses déclarations, Pierre Laurent a même souligné que « même au sein du gouvernement, il y a des gens qui rêvent de tuer la gauche ». Cette phrase n’était pas anodine pour lui puisqu’elle faisait référence à Manuel Valls. La bataille politique est donc intense dans tous les partis.

    Règlement de compte lors de la fête de l’Huma

    Lors de cette fête de l’Huma, de nombreux partisans étaient contre le gouvernement en place dirigé par François Hollande. Ce dernier est critiqué puisqu’il ne serait pas assez de gauche et plusieurs hommes politique lui reprochent ses choix jugés un peu trop à droite. En parallèle, Bernadette Chirac « persuadée » que Nicolas Sarkozy va réussir à revenir en 2017 en tant que Président de la République a soumis son jugement personnel. La compagne de l’ancien chef de l’État estime qu’il « ne doit pas prendre la présidence de l’UMP », car « ce n’est plus de son niveau ». La fête de l’Huma met donc en avant toutes les divergences, Manuel Valls obtiendra-t-il la majorité de son parti à l’assemblée ?

    Image Credits: Fabrice Nicolle


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    Fête de l'Huma : Kerviel loue Mélenchon qui l'a "ramené à la vie"

    Le Point - Publié le <time datetime="2014-09-13T12:10" itemprop="datePublished" pubdate="">13/09/2014 à 12:10</time> - Modifié le <time datetime="2014-09-13T12:16" itemprop="dateModified">13/09/2014 à 12:16  </time>lien 

    Accueilli par Jean-Luc Mélenchon, l'ex-trader a assuré à la Fête de l'Humanité que l'homme politique lui avait "donné la gnaque de continuer".

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" xtcz="Image">Jean-Luc Mélenchon a accueilli Jérôme Kerviel à la Fête de l'Humanité, samedi 13 septembre.<figcaption>Jean-Luc Mélenchon a accueilli Jérôme Kerviel à la Fête de l'Humanité, samedi 13 septembre. © Kenzo Tribouillard / AFP</figcaption></figure>
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    Jérôme Kerviel a été accueilli samedi à la Fête de l'Humanité parJean-Luc Mélenchon , "un homme qui a tenu la main" à l'ex-trader "au moment où (il) était le plus mal". "Ce sont des gens comme Jean-Luc (Mélenchon) et Julien (Bayou, porte-parole d'EELV, également présent) qui m'ont donné la gnaque de continuer dans les moments d'abattement", a déclaré Jérôme Kerviel à son arrivée au stand du Parti de gauche (PG) face à un mur de caméras, de micros et d'appareils photo.

    Jean-Luc Mélenchon, "c'est au-delà de l'homme politique, c'est un homme qui m'a tenu la main au moment où j'étais le plus mal", a-t-il dit. "Ce sont ces gens-là qui m'ont ramené à la vie", a ajouté Jérôme Kerviel, qui précise : "On est dans un combat qu'on partage, celui de plus de régulation."

    "Le retour dans la vie est un peu compliqué", a-t-il aussi expliqué, disant ne pas avoir "encore réalisé". "J'ai eu une semaine un peu compliquée (...), c'est la réacclimatation à la vie (...), je réapprends à vivre", a-t-il ajouté.

    "Ceci n'est pas un trader, ceci est un homme"

    Son avocat, Me David Koubbi, a également remercié Jean-Luc Mélenchon pour son "acte courageux", "très tôt" dans l'affaire Kerviel qui a été de "publier une tribune qui a troublé jusque dans (ses) rangs". 

    "Quand Dreyfus a été accusé à tort, il y a eu un débat dans la gauche" pour savoir s'il fallait le soutenir, a lancé Jean-Luc Mélenchon. "Jaurès hésite. Comme moi, au début, j'ai eu un réflexe, j'ai hésité", a-t-il ajouté. Puis "j'ai fait le même raisonnement que le grand Jaurès". "Ceci n'est pas un trader, ceci est un homme", a lancé le leader du Parti de gauche, assurant que "Jérôme Kerviel a sa place ici parce que ça s'appelle la Fête de l'Humanité, pas la fête de la gauche mais la fête des humains".

    Jérôme Kerviel a ensuite quitté la Fête de l'Humanité. Symbole des dérives de la finance qu'il dénonce aujourd'hui, Jérôme Kerviel est sorti lundi de prison pour finir sous bracelet électronique la peine à laquelle il a été condamné pour avoir causé 4,9 milliards de pertes à la Société générale.

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    Jean-Luc Mélenchon prêt à travailler avec Arnaud Montebourg

    Le Point - Publié le <time datetime="2014-08-27T22:14" itemprop="datePublished" pubdate="">27/08/2014 à 22:14   </time>lien 

    L'ex-coprésident du Parti de gauche s'est déclaré mercredi "intéressé" par les positions sur l'économie d'Arnaud Montebourg, fraîchement exclu du gouvernement.

    <figure itemprop="associatedMedia" itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject" xtcz="Image">L'ancien coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, le 24 août 2014.<figcaption>L'ancien coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, le 24 août 2014. © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP</figcaption></figure>
     
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    Jean-Luc Mélenchon, qui a quitté la coprésidence du Parti de gauche (PG), s'est déclaré mercredi "intéressé" par les positions sur l'économie d'Arnaud Montebourg, exclu du gouvernement. "Ce qui m'a beaucoup intéressé dans l'attitude de Montebourg", a déclaré Jean-Luc Mélenchon à Europe 1, "c'est que pour la première fois, il aborde un sujet qui le place directement sur mon terrain, c'est la question de la citoyenneté dans l'entreprise et dans le domaine économique : qui décide ?". "Jusqu'à présent il n'évoquait la VIe République que sur ses aspects institutionnels, c'est-à-dire le Parlement, le Sénat", a-t-il poursuivi.

    Jean-Luc Mélenchon s'est aussi dit "d'accord pour travailler avec tous ceux qui assurent la rupture", et "pourquoi pas" l'ancien ministre de l'économie. "Je n'ai pas l'intention de me laisser enfermer dans les chicayas des fractions de la gauche et chaque semaine soupeser lequel de celui-ci ou de celui-là se rapproche de moi ou s'éloigne de moi", a par ailleurs affirmé Jean-Luc Mélenchon au sujet de son avenir politique.

    Le "corbillard" dirigé par Manuel Valls

    "Je pense que je perds mon temps à faire ça et encore plus à commenter la trajectoire du corbillard que dirige M. Valls". En revanche, a-t-il poursuivi, "je dois me donner tous les moyens pour réussir l'objectif que je me suis fixé". "J'ai besoin d'aller convaincre les gens qui ne sont pas membres de mon parti de former ensemble un mouvement pour que le peuple ait la parole et que ça soit la VIe République". 

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