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    Mélenchon : "La période d'essai est terminée,

    le compte n'y est pas"

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-05-05T15:00:33+02:00" itemprop="datePublished">05.05.2013 à 15h00</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-05-05T19:52:24+02:00" itemprop="dateModified">05.05.2013 à 19h52</time>

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    Mélenchon à Hollande : "la période d'essai est... par lemondefr
     

    "La période d'essai est terminée, le compte n'y est pas", a lancé dimanche 5 mai  Jean-Luc Mélenchon, le président du Parti de gauche, dans un discours d'une demi-heure prononcé sur un podium dressé place de la Bastille à Paris à l'occasion du premier anniversaire de l'accession de François Hollande à l'Elysée. "Si vous ne savez comment faire, nous, nous savons", a ajouté l'ex-candidat à la présidentielle de 2012 à l'adresse de la majorité socialiste au pouvoir.

    Deux oeillets rouges à la boutonnière, un foulard rouge autour du cou, Jean-Luc Mélenchon a accusé François Hollande et les siens de ne pas respecter leurs engagements de la campagne présidentielle. "Nous n'avons pas changé d'avis, nous ne voulons pas de la finance au pouvoir, nous n'acceptons pas les politiques d'austérité", a-t-il dit. 

    Sans citer le nom du président de la République, le fondateur du Parti de gauche a brocardé le "petit monarque hors de tout contrôle" mis en place par les institutions de la Ve République, symbole d'une "monarchie verticale qui permet à la finance d'étendre ses tentacules". "C'est pour en finir avec ce système que nous appelons à une assemblée constituante" pour instaurer une VIe République, a-t-il dit.

    <figure class="illustration_haut"> Jean-Luc Mélenchon place de la Bastille, à Paris, le 5 mai 2013. </figure>

    Jean-Luc Mélenchon en appelé à une "insurrection" pour "mettre un terme à ces politiques" d'austérité "qui nous conduisent au désastre (...)", et a mis en avant le principe de "la souveraineté du peuple français" qui doit prévaloir face aux institutions européennes et au Fonds monétaire international. "Vive la République, vie la sociale, vive la France", a lancé en conclusion le coprésident du Parti de gauche, avant que la foule n'entonne l'Internationale.

    Lire : Participation : M. Mélenchon dénonce l'évaluation de la police

    "ANNÉE GÂCHÉE POUR LE CHANGEMENT"

    "Nous le disons avec force, une année gâchée pour le changement, c'est déjà trop (...) trop dur à supporter pour les millions de nos concitoyens qui souffrent et trop dangereux pour notre pays", a pour sa part lancé Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et co-leader du Front de gauche.

    "Il y a un an, la majorité de la France (...) a clairement choisi la voie du changement, de la rupture avec dix années de reculs sociaux, d'autoritarisme, de racisme. Un an plus tard, c'est le gâchis et la colère", a-t-il insisté, exprimant le refus du Front de gauche "d'en rester là, de nous rallier à l'idéologie de la défaite face aux forces de l'argent".

    Pour le numéro un communiste, qui parlait avant Jean-Luc Mélenchon, cette "marche citoyenne" est "un appel à la remobilisation, un appel à reprendre le combat là où le gouvernement a trop vite renoncé".
    Selon lui, les faits ont donné raison aux avertissements lancés par le Front de gauche: "le pacte budgétaire d'austérité ratifié sans le renégocier, le pacte de compétitivité et ses cadeaux fiscaux dans aucune contrepartie, l'ANI négocié sous la dictée du Medef sans avoir le droit d'en changer une virgule", a-t-il énuméré. "Eh bien, on en voit aujourd'hui les résultats!".

    <figure class="illustration_haut"> Des militants et sympathisants EELV à la manifestation "contre l'austérité" à Paris, dimanche 5 mai. </figure>

    Auparavant, première à s'exprimer sur le podium, Eva Joly, dont le parti, Europe Ecologie - Les Verts (EELV), ne s'est pas associé à ce rassemblement, s'était déclarée heureuse d' être ici avec "les dizaines de milliers de militants de la gauche et de l'écologie qui veulent que ça change maintenant, qui veulent que ça change vraiment".

    "Nous avons la tête dure. Nous ne céderons ni aux menaces, ni aux flatteries, aux intimidations, aux rappels à l'ordre. Nous avons chacun nos histoires, nos traditions politiques, nos réflexes. Nous avons chacun notre vocabulaire et il est parfois très différent. Mais nous ne nous laisserons pas diviser", a affirmé la candidate des écologistes d'EELV à la présidentielle de 2012.

    Elle répliquait ainsi à ceux, membres du gouvernement et dirigeants du PS, qui accusent les organisateurs de cette manifestation de "diviser la gauche" et s'en prennent notamment à Jean-Luc Mélenchon, qui avait donné pour mission à cette initiative de donner "un coup de balai" après le scandale Cahuzac. "Pour nous écologistes, la manifestation du 5 mai n'est pas une mobilisation antigouvernementale, elle doit être un point d'appui pour mener une autre politique", a aussi affirmé Mme Joly.

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  • Pour un tiers des Français, Mélenchon "

    a raison de s'exprimer de cette manière"

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2013-05-03T16:03:24+02:00" itemprop="datePublished">03.05.2013 à 16h03</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-05-03T19:04:10+02:00" itemprop="dateModified">03.05.2013 à 19h04</time>

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     A deux jours de la manifestation du Front de gauche, un sondage rapporte aussi que le "langage trop agressif" de M. Mélenchon rebute en revanche 66 % des personnes interrogées. 

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    Près d'un Français sur trois juge que Jean-Luc Mélenchon, qui revendique de parler "cru et dru", "a raison" de s'exprimer comme il le fait, selon une enquête de BVA pour l'émission CQFD de I>Télé, réalisée à deux jours de la manifestation nationale du Front de gauche.

    Quand ils écoutent le coprésident du Parti de gauche, 32 % des électeurs (et 43 % des sympathisants de gauche) se disent "qu'il a raison de s'exprimer de cette manière, c'est un langage de vérité". Pour 66 % des sondés (et 56 % des sympathisants de gauche), soit les deux tiers, M. Mélenchon "a tort de s'exprimer de cette manière, c'est un langage trop agressif".

    D'autre part, 79 % des personnes interrogées ne pensent pas qu'il "serait un bon premier ministre" – contre 19 % qui le pensent. L'eurodéputé s'est dit prêt à assumer cette charge pour conduire une politique de gauche alternative à celle de Jean-Marc Ayrault. Comme dans toutes les études, M. Mélenchon est, cette fois encore, crédité de 11 % des intentions de vote (soit le score qu'il a réalisé il y a un an) si l'élection présidentielle avait lieu dimanche.

    Lire l'enquête Mélenchon-Hollande : mésentente radicale

    "MANIFESTATION DE GAUCHE" LE 5 MAI

    Avec ses partenaires du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon a pris l'initiative d'une manifestation contre l'austérité dimanche 5 mai à Paris, une démonstration de force à la veille du premier anniversaire de l'accession à l'Elysée de François Hollande.

    "D'échec, il n'y en aura pas, ce n'est pas possible parce que ce que nous sommes en train de faire est une chose inouïe. C'est une manifestation de gauche sous un gouvernement de gauche, contre une politique sociale libérale et pour changer les institutions, c'est énorme, personne n'a jamais fait ça. Et vous allez voir le niveau d'éducation et de conscience populaire qu'il y a dans notre pays", réaffirmait vendredi le président du Parti de gauche, pour qui "à 100 000 [manifestants], c'est un triomphe".

    "COUP DE BALAI"

    En lançant l'idée de cette manifestation "contre l'austérité, contre la finance et pour la VIe République" en plein scandale Cahuzac, le porte-parole du Front de gauche avait parlé d'un "coup de balai". Une illustration du "parler cru et dru" du coprésident du Parti de gauche (PG) qui n'avait pas plu à tout le monde. "Pas la bonne expression", avait rectifié Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et autre porte-parole du FG.

    Lire la note de blog : Mélenchon entend maintenir la pression sur Hollande

    Plusieurs personnalités qui auraient pu être tentées par cette démarche visant à "appliquer une autre politique" ont été refroidies par ce terme. Ainsi, Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui compte deux représentants au gouvernement, ne défilera pas. "La manière dont cette manifestation a été montée, les thématiques de cette manifestation, le 'coup de balai', les injures autour des ministres de la République ne correspondent pas à notre vision de la VIe République", a expliqué Pascal Durand, chef de file des écologistes.

    PARTICIPATION D'ÉCOLOGISTES ET DU NPA, PAS DE LO

    Des écologistes participeront toutefois au défilé, dont Eva Joly, ancienne candidate EELV à la présidentielle. "Eva Joly se met dans une démarche individuelle", estime Pascal Durand. Elle est cependant entourée de plusieurs élus et militants EELV qui, dans une tribune à Mediapart, ont appelé à manifester dimanche.

    Lire le portrait en zone abonnés Jean-Luc Mélenchon : la stratégie du coup de gueule

    Autre allié extérieur au Front de gauche : le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot, qui a effectué vendredi une action autour de la Banque de France pour dénoncer le "gouvernement sponsor officiel des paradis fiscaux". "Nous appelons à manifester sur nos propres bases", a toutefois précisé M. Besancenot, qui n'est pas d'accord avec M. Mélenchon sur la VIe République. "On ne change pas les choses en changeant les gens, on mettrait les bons à la place des mauvais ? Il faut changer les règles", a-t-il dit. "Il faut un maximum de gens" dimanche, a toutefois précisé Olivier Besancenot, qui souhaite qu'après les manifestations "de la droite et l'extrême droite", "la contestation contre le gouvernement change de camps".

    Lutte ouvrière (LO) ne participera pas. "Ce n'est pas notre politique, c'est celle de Jean-Luc Mélenchon, a déclaré Nathalie Arthaud, porte-parole de LO. Les grandes formules, les envolées, les airs de tribun, tout cela ne suffit pas."

    "BESOIN DE CETTE REMOBILISATION"

    Des syndicalistes, des militants associatifs, des sympathisants sont également annoncés pour ce grand défilé, de la Bastille à Nation. "Plus d'une centaine de bus" étaient déjà prévus en début de semaine selon Marie-Pierre Vieu, responsable de la coordination nationale du Front de gauche.

    "Cela s'annonce comme une grande marche [...] il y aura beaucoup de monde", prédit Pierre Laurent, dont le parti fournira le gros des troupes mobilisées dimanche. "Il y a dans le peuple de gauche, fait-il valoir, le sentiment qu'on a besoin de cette remobilisation pour ne pas se laisser enfermer entre l'échec du gouvernement et la montée de la droite et l'extrême droite."

    Le Parti communiste entend d'ailleurs faire de cette marche "une première grande étape" avant les "Assises pour une refondation sociale et démocratique" le 16 juin. Cette fois, les écologistes ont répondu présent.

    Regarder notre vidéo :

     


    Jean-Luc Mélenchon en 60 secondes par lemondefr


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  • Créé 01-05-2013 16:33
     
     

    Jean-Luc Mélenchon

    Jean-Luc Mélenchon, ici lors d'une manifestation en avril à Montpellier, était mercredi à Paris

    au côté de la CGT. Photo : Sipa

    1er mai : Mélenchon accuse Hollande de diviser

    les syndicats

    FETE DU TRAVAIL – Alors que les syndicats ont mené leurs traditionnels défilés du 1er mai en ordre dispersé, Jean-Luc Mélenchon a accusé François Hollande d'avoir sciemment divisé les forces de gauche. Le leader du Front de gauche conduira sa propre manifestation dimanche.

    Pour cette première Fête du Travail depuis l'arrivée de la gauche au pouvoir en 2012, les syndicats, soudés durant les cinq ans de l'ère Sarkozy, étaient divisés en deux camps. D'un côté, la CGT, opposée à l'accord sur l'emploi signé en janvier avec le Medef, prévoyant plus de flexibilité en échange de plus de sécurisation. De l'autre, la CFDT, qui l' a signé. "Triste" 1er mai, a déploré Jean-Luc Mélenchon.

    Pour le leader du Front de gauche, interrogé par BFMTV alors qu'il défilait à Paris au côté de la CGT, c'est François Hollande, son gouvernement et le PS qui ont mené à cette situation, en entraînant les syndicats dans le "traquenard" des négociations avec le Medef. "Voilà le bilan, au bout d'un an il a divisé les syndicats et les forces de gauche, belle réussite !", a développé l'ex-candidat à la présidentielle. Et de résumer, à propos de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault : "ce sont (les) plus grands diviseurs communs que nous ayons eu à gauche de toute l'Histoire".

    Mélenchon appelle à manifester le dimanche 5 mai

    La CGT, FSU et Solidaires, rejoints parfois par d'autres forces (FO, Front de gauche, Verts, LO, NPA) ont organisé des défilés dans de nombreuses villes, rassemblant quelques milliers de militants dans les plus grandes. A Paris, les manifestants affluaient place de la Bastille en début d'après-midi. Partout, la mobilisation a pris pour cible la politique d'austérité et l'accord sur la sécurisation de l'emploi. De son côté, le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, a tenu un rassemblement festif avec ses homologues de l'Unsa et de la CFTC, sur la pelouse d'un terrain de sport dans la banlieue de Reims, réunissant quelque 300 participants. Force ouvrière, elle, a rassemblé plus de 300 militants devant le Mur des fédérés à Paris en hommage à la Commune. La centrale a organisé aussi des rassemblements dans 22 départements et son numéro un, Jean-Claude Mailly était à Laval.

    Pour fédérer les forces opposées à la politique du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon a lancé un appel à manifester dimanche prochain, à Paris. "Nous souffrons depuis un an et il n'y a pas d'ouverture à l'horizon, autrement que par un changement de cap", a-t-il martelé mercredi, promettant à une "démonstration de force politico-sociale extrêmement forte".


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  • Jean-luc Mélenchon taxe le PS de "molletisme"
    face à Merkel
    28/4/13 - Mis à jour le 28/4/13 - 15 H 48lien

    Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a taxé dimanche les socialistes français de "molletisme" face à Angela Merkel, leur reprochant d'aboyer contre la chancelière allemande tout en faisant la même politique.

    Les socialistes, "il ne faudrait pas qu'ils inventent un molletisme européen: ils aboient sur Mme Merkel de manière à ce qu'on ne regarde pas trop ce qu'ils sont en train de faire, c'est-à-dire du Merkel en France", a affirmé M. Mélenchon, invité de l'émission 12/13 Dimanche sur France 3.

    Il faisait référence au socialiste Guy Mollet, ancien président du conseil sous la IVe République (1956-1957), accusé par ses détracteurs de tenir un discours à gauche tout menant une politique plutôt à droite, en particulier sur l'Algérie.

    Selon M. Mélenchon, il ne s'agit pas d'aller au "clash" avec Berlin mais d'instaurer "un rapport de force tranquille".

    "Il y a 27 pays dans l'Union européenne, nous sommes la 2e économie du continent" et "nous sommes au coeur de l'économie de l'Europe du sud et de la façade maghrébine", a-t-il fait valoir.

    Par conséquent, "je pense qu'il y a moyen de faire comprendre aux Allemands que c'est bon cette fois ci, ça va, il faut changer de pied".

    Selon M. Mélenchon, de surcroît, il faut être "très prudent" car "quand une situation se tend, les blessures se rouvrent sur les vieilles cicatrices. C'est la leçon de l'histoire".

    "Ils sont 80 millions, ils sont vieillissants et ils sont aux abois. Et nous, nous sommes plus de 65 millions, nous seront bientôt les plus nombreux, nous sommes jeunes et entreprenants. Je crains que le clash n'ait pas lieu entre gens raisonnables mais qu'il parte d'en bas, auquel cas tout serait perdu", a averti le leader du Front de gauche.

    Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a dû monter au créneau samedi pour tempérer des propos virulents contre l'Allemagne émanant de hauts responsables socialistes, la direction du PS décidant ensuite d'édulcorer ses attaques au vitriol contre Angela Merkel, qualifiée de "chancelière de l'austérité".

    AFP


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    L’appel d’Aurélien Bernier

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    Collaborateur au Monde Diplomatique, au Sarkophage et chroniqueur à l’Humanité Dimanche, auteur notamment, aux éditions Mille et une nuits de « Le climat otage de la finance » (2008), « Ne soyons pas des écologistes benêts » (2010), « Désobéissons à l’Union européenne » (2011) et « Comment la mondialisation a tué l’écologie » (2012).

    A la faveur de la crise de 2008, les politiques ultralibérales ont franchi un nouveau cap. Ce qui s’abat sur les États les plus fragiles de l’Union européenne, ce n’est plus simplement l’austérité ou la rigueur. Ce sont de véritables plans d’ajustement structurels, que le Fonds monétaire international réservait jusqu’alors aux pays du Sud endettés.

    La capitulation sans condition de la sociale-démocratie française ne laisse plus qu’un espoir  : que le Front de gauche grandisse, prenne le pouvoir et mette en place un programme radical de rupture avec l’ordre économique mondial et ses institutions. Ce programme doit s’attaquer en priorité à l’ordre juridique, monétaire et budgétaire de Union européenne, conçu pour empêcher toute politique de gauche.

    La sixième République n’est pas qu’un slogan. Il est indispensable de réécrire la Constitution pour en sortir le traité de Lisbonne, faute de quoi toute loi visant à contrôler les marchandises et les capitaux ou à renforcer les services publics serait déclarée inconstitutionnelle.

    La responsabilité de la gauche radicale est historique  : soit elle va au bout de son programme, soit elle laisse le Front national tirer tous les bénéfices de la crise. Le rassemblement du 5 mai est une étape importante. Il faut y affirmer notre détermination à nous battre et à gagner.


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