• Communiqué du 12 avril 2013

    Le Monde cache la vérité à mon sujet !

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    Pourquoi le journal « Le Monde », dans son édition avec vente forcée du supplément du week end, cache-t-il à ses lecteurs l’existence de ma maison de campagne dans le Loiret ? Méprise-t-il ce département ? Faut-il avoir une maison à Valloris plutôt qu’à Montargis pour être digne du grand journal de révérences ? Au lieu d’inventer que j’ai refusé de publier mon patrimoine en début de semaine alors qu’il est public depuis un an, au lieu de m’attribuer une humeur joyeuse que je n’ai jamais exprimée ou une volonté que je n’ai jamais eue de dire « tous pourris sauf moi », le journal « Le Monde » ferait mieux de reconnaître toute ma dignité de propriétaire. Et de se souvenir que même dans la volonté de nuire il faut un certain professionnalisme. En attendant la publication du patrimoine des responsables de la rédaction du Monde qui permette peut-être de comprendre pourquoi c'est dans Mediapart qu'il faut aller chercher les informations gênantes pour les puissants.


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  • Patrimoine: Mélenchon livre sa déclaration

    ... et ses mensurations

    Le HuffPost  |  Par Geoffroy Clavel Publication:   |  Mis à jour: 11/04/2013 20:00 CEST  lien

     

    PATRIMOINE - Résolument hostile à la publication de sa déclaration de patrimoine, Jean-Luc Mélenchon s'est néanmoins plié, non sans un certain humour, à cet exercice imposé de transparence. C'est depuis son blog que le tonitruant coprésident du Parti de Gauche s'est mis à nu, livrant dans le désordre la liste de ses propriétés immobilières, ses mensurations, de même que le nombre de livres que compte sa bibliothèque.

    "Je m’appelle Jean-Luc Mélenchon. Je suis né le 19 août 1951 à Tanger au Maroc. Je mesure 1,74 M. Je pèse 79 kilos. Ma taille de chemise est 41/42. Ma taille de pantalon est 42. Je chausse du 42. Tous mes cheveux sont naturels et ils ne sont pas teintés", écrit l'ancien candidat à la présidentielle, en introduction d'un billet intitulé "Tout sur moi (mes mensurations, mon patrimoine, mes projets immobiliers)".

    Où l'on apprend que Mélenchon ne se teint pas les cheveux

    Pas d'annonce tonitruante dans ce message adressé à ses lecteurs qui recense les données dont disposait déjà la presse pendant la campagne présidentielle. Jean-Luc Mélenchon est le propriétaire d'un "appartement à Paris, 76 m2, trois pièces dans le 10e arrondissement acquis pour 346.750 € en 2006".

    Il est également propriétaire "d’une maison de campagne dans le Loiret achetée 92.000 € en 1996."

    L'eurodéputé estime son épargne, "moins les crédits", à 150.000 €, "prêtés au Front de gauche pour la campagne présidentielle" et qu viennent de lui être remboursés.

    L'occasion pour le patron du Parti de Gauche de passer des annonces: "Je compte les utiliser pour changer d’appartement, ce dont je tiendrai le grand public immédiatement informé dès que cela sera fait. Mais je ne m’engage pas à inviter la presse à la pendaison de crémaillère. [...] Je cherche à acheter plus grand dans mon quartier et je remercie ceux qui peuvent me faire une offre intéressante".


    Retour à l'envoyeur

    Favorable au contrôle des déclarations de patrimoine par une organisation indépendante, Jean-Luc Mélenchon a néanmoins toujours assumé ses réticences à rendre publique la liste de ses possessions, qualifiant d'"attrape-nigauds" les propositions de François Hollande pour la moralisation de la vie publique.

    "Je n’ai naturellement jamais refusé de le faire connaître. Non par goût, mais du fait de la malveillance que la moindre pudeur en la matière déchaîne chez les "Médiapart" du pauvre que sont les organes de presse qui exigent ce genre de publication", écrit-il.

    Sévèrement attaqué par le Front national, l'eurodéputé en profite pour renvoyer ses détracteurs dans les cordes. "Je n’ai pas hérité d’un château où me loger, ni d’un parti politique créé par mon père. Je ne fais pas semblant d’habiter Hénin-Beaumont, je n’ai ni voiture ni chauffeur. Mon père n’a jamais été condamné pour fraude fiscale. Aucun de mes conseillers n’ouvre de compte en Suisse pour des tiers", tacle Jean-Luc Mélenchon.

    Une riposte qui vise ouvertement le train de vie de Marine Le Pen, ses amitiés avec un avocat fiscaliste à l'origine du compte en Suisse de Jérôme Cahuzac, et le passé judiciaire de son père. La présidente du Front National, Marine Le Pen, n'a toujours pas dévoilé son patrimoine.

    77% des Français sont favorables à la publication du patrimoine des élus, selon un sondage Tilder-LCI-OpinionWay pour "La Question de l'Eco" publié ce jeudi.

    Egalement sur Le HuffPost:

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    Les patrimoines des politiques
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    - Publié le <time datetime="2013-04-11T20:21" itemprop="datePublished" pubdate=""> 11/04/2013 à 20:21</time>

     
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    Jean-Luc Mélenchon, leader du Front de Gauche, a apporté son soutien à une délégation de salariés de Sanofi, et a fustigé la précarisation des chercheurs du secteur public, jeudi à Montpellier aux côtés de Clémentine Autain.

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    Jean-Luc Mélenchon, leader du Front de Gauche, a apporté son soutien à une délégation de salariés de Sanofi, et a fustigé la précarisation des chercheurs du secteur public, jeudi à Montpellier aux côtés de Clémentine Autain.

    Le site de Sanofi de Montpellier est menacé de 200 suppressions d'emplois.

    Vêtu d'une blouse blanche couverte d'autocollants "Sanofric, le capitalisme nuit gravement à la santé" et de gants violets, derrière une table couverte d'éprouvettes fumantes, Jean-Luc Mélenchon s'est livré à une parodie du fonctionnement du fleuron de l'industrie pharmaceutique française qu'il a qualifié d'immoral et cynique.

    "L'industrie pharmaceutique, c'est la sécurité sociale et l'Etat, ça intéresse tout le pays. Ce système prend des êtres moralement dégénérés pour préférer le profit maximum à l'utilité sociale et humaine", a-t-il dit.

    Il a poursuivi sa démonstration en maniant les éprouvettes: "Si vous mettez un salopard dans son ambiance, il est bien. Vous en embauchez deux, et aussitôt vous augmentez leurs salaires de manière considérable. Le goinfre qui se gave d'argent, ça ne lui suffit pas ! Il faut encore qu'il ait un endroit où s'épanouir : on lui prend un super hôtel, avec un chef trois étoiles.

    A partir de là, il commence à faire son travail: virer des gens, détruire ce qui a été acquis par l'intelligence humaine, pour faire du pognon. Voilà résumée l'affaire Sanofi. Dans ces conditions, l'entreprise est devenue la première capitalisation boursière du pays. Et ils peuvent en toute impunité faire ce qu'ils veulent, parce que jamais la loi n'empêche les gens de faire ça".

    Jean-Luc Mélenchon a opposé cette logique à celle des salariés, "qui se contentent d'une paye, et trouvent des produits qui permettent de sauver la vie à des centaines de milliers de personnes dans le monde. Ils s'intéressent à leur métier, ils rendent service aux autres grâce à leurs beaux cerveaux remplis par l'école républicaine : ils ne sont pas normaux", a-t-il ironisé, suscitant rires et applaudissements chez les quelque 200 manifestants et sympathisants.

    Répondant à des chercheurs du secteur public venus l'interpeller, Jean-Luc Mélenchon a ajouté: Il n'est pas vrai qu'on est obligés de faire vivre les gens dans la précarité. On le fait pour faire peur et pour domestiquer les gens ! Pour faire disparaître les précaires, on préfère les virer, ne pas renouveler leurs contrats.

    Jean-Luc Mélenchon doit tenir un meeting dans la soirée.


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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-04-10T15:00" itemprop="datePublished" pubdate=""> 10/04/2013 à 15:00</time>

    Le coprésident du Parti de gauche estime que le président réinvente

    une "loi des suspects", "à l'époque une bonne loi", a-t-il par

    ailleurs souligné.

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    Jean-Luc Mélenchon estime que les institutions souffrent d'une "dérive monarchique" qui s'ajoute à l'"argent roi".

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    Jean-Luc Mélenchon estime que les institutions souffrent d'une "dérive monarchique" qui s'ajoute à l'"argent roi". © Émile Pol / Sipa

    </figcaption> </figure>
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    </section>

    En déplacement à Marseille, Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche (PG), a estimé que François Hollande recyclait "de vieux outils" en inventant une "loi des suspects", après que le chef de l'État eut détaillé les "trois grandes orientations" du plan de moralisation de la vie publique. Le problème, "ce n'est pas cette loi des suspects que vient d'inventer le président de la République en recyclant de vieux outils institutionnels qui existent déjà. Comme si le grand problème aujourd'hui, c'était l'honnêteté des élus", a déclaré à la presse l'ancien candidat à la présidentielle à son arrivée à la gare Saint-Charles à Marseille.

     

    "Non, [le problème,] c'est la dérive d'une institution monarchique de la République, plus celle de l'argent roi, et [François Hollande] ne répond ni à l'une ni à l'autre des questions. Il dit juste, c'est pas moi, c'est l'autre", a ajouté M. Mélenchon.

    Interrogé par l'AFP sur la loi des suspects, un décret adopté le 17 septembre 1793 sous la Terreur pour faire la chasse à certains citoyens, le député européen du Front de gauche a répondu qu'il n'y faisait pas référence dans sa critique de François Hollande, "car à l'époque, c'était une bonne loi".

    M. Mélenchon devait se rendre ensuite dans un local du Parti de gauche dans le nord de Marseille avant de participer à un "meeting festif européen" contre l'austérité à Martigues (Bouches-du-Rhône) dans la soirée.


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  • Abus de Libération...

     

    " A la suite de l’entretien que j’ai accordé à Libération le 4 avril, je tiens à faire la mise au point suivante. Mes propos qui se voulaient une libre contribution au débat toujours nécessaire sur les formes et sur le langage politique ont été détournés de leur sens par une mise en page grossièrement accusatrice contre Jean Luc Mélenchon,  accolés à un titre « l’épuration éthique »,  qui va bien au delà du registre des jeux de mots dont Libération s’est fait une spécialité pour relever du soupçon infamant, une photo sournoise et dégradante qui rappelle les procédés de la presse d’extrême droite. Bref un dossier violemment à charge qui vise à discréditer l'action du Front de Gauche et la personne de Jean Luc Mélenchon. Que Libération ait cessé d'être le journal de toute la gauche et même diront certains, un journal de gauche simplement, c'est un choix qui appartient à ceux qui en ont actuellement la responsabilité. Mais qu'ils prennent en otage ceux qui lui font encore confiance, peut-être bien naïvement, n'est pas acceptable.  

    Dans cet entretien je suis  présenté comme un « ancien proche  de J.L. Mélenchon » , un déçu du mélenchonisme en quelque sorte, ce qui est faux et qui dans le contexte actuel a l’avantage de me faire apparaître comme un soutien de la gauche au pouvoir, tout à la fois un renégat et un ralié. Pour ceux qui me lisent et connaissent mes engagements cela prêtera à rire ou à pleurer, peu importe; pour les autres je tiens à préciser ceci. La crise que nous traversons est une crise de croyance dans la politique qui se manifeste par un grave discredit de la parole publique… cela exige de ceux qui veulent la surmonter une grande attention au registre de langage qu’ils emploient et cela devrait nous conduire à ne pas céder à  « l’indignation morale » et à la stigmatisation qui nourrit le soupçon et la dépolitisation. Une exigence à laquelle Libération s’est dérobé, se livrant à je ne sais quelle opération de diversion et de sauvetage, d’un pouvoir aux abois.

    La meilleure façon de répondre à cette crise, c’est de manifester le 5 mai prochain pour une sixième République, une République, non pas pure ni morale, non pas obsédée par ce qui la menace d’étranger ou de différent, mais simplement armée contre elle même…"


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