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    Le Point.fr - Publié le <time datetime="2013-03-05T08:58" itemprop="datePublished" pubdate=""> 05/03/2013 à 08:58</time>

    Le coprésident du Parti de gauche et député européen a assuré que les opposants à l'accord représentaient bien plus que la moitié des travailleurs.

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    Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche qui s'apprête à aller manifester contre l'accord sur la sécurisation de l'emploi, a assuré que les opposants à ce texte "dangereux, régressif, antisocial", représentaient bien plus que la moitié "des travailleurs". Sur RTL, l'eurodéputé a énuméré les organisations qui n'ont pas signé cet accord avec le Medef : CGT et FO, "mais aussi la FSU, syndicat des enseignants, Sud-solidaires présent dans tous les métiers, le Syndicat de la magistrature, le syndicat des avocats, tout le monde est contre ce qui représente très largement beaucoup plus que 50 % des travailleurs".

    Il a critiqué avec vigueur les dispositions de ce texte y compris la taxation des emplois courts, en relevant que l'intérim notamment n'était pas impliqué par cette mesure. "Le patronat a signé des deux mains cette partie de l'accord et avec le sourire, et en disant qu'au total cela lui rapportait 45 milliards. Croyez-vous qu'une mesure qui est censée bénéficier aux ouvriers rapporte 45 milliards aux grands patrons ? Non, bien sûr." La volet compétitivité "reprend en le durcissant ce qu'avait prévu Nicolas Sarkozy", a assuré l'ancien candidat à l'Élysée.

    Il fait sauter "une ultime digue" de protection des salariés en les obligeant à accepter des accords modifiant le contrat de travail et ouvre la voix à des licenciements "pour motif personnel". "C'est aux parlementaires de faire la loi, pas au Medef", a martelé Jean-Luc Mélenchon pour qui le gouvernement de gauche "n'a pas été à la hauteur de sa tâche" et "a abandonné au rapport de force avec le Medef les organisations syndicales". Quatre syndicats, CGT, FO, FSU, Solidaires, mettent tout leur poids dans la balance mardi pour empêcher l'adoption du projet de loi sur l'emploi, en appelant à des manifestations et des grèves à la veille de la présentation du texte en conseil des ministres, avec le soutien du Front de gauche et de quelques parlementaires PS.


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  • Le PG veut limiter les très hauts salaires

    Par Europe1.fr avec AFP

    Publié le 3 mars 2013 à 19h17 Mis à jour le 3 mars 2013 à 19h17

     

    Comme nos voisins suisses, ils veulent mettre un terme aux parachutes dorés. Le Parti de Gauche a demandé dimanche, "partout en Europe et à commencer par la France", l'interdiction des parachutes dorés et la limitation des très hauts salaires plébiscitées le même jour par les Suisses. "En votant pour limiter les rémunérations des patrons, les Suisses ont donné un signal fort du refus populaire qui court dans tous les pays d'Europe: halte aux rémunérations abusives", écrit dans un communiqué Martine Billard, co-présidente, avec Jean-Luc Mélenchon, du PG. "En votant pour la suppression des parachutes dorés, ils ont aussi dit que le discours sur la soi-disant prise de risque des patrons ne pouvait se conjuguer avec des primes antirisques", a ajouté l'ex-députée.

    >> A lire aussi : les Suisses disent non aux parachutes dorés.

    "Il serait temps que ce type de dispositions s'appliquent partout en Europe à commencer par la France", "ces privilèges doivent être supprimés". Le Parti de Gauche "salue cette avancée votée par le peuple suisse. Il rappelle, qu'avec Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle, il a défendu une revendication similaire proposant que la rémunération maximum dans une entreprise ne dépasse pas 20 fois la rémunération minimum". Les Suisses ont plébiscité dimanche l'initiative limitant les "rémunérations abusives" des patrons des sociétés suisses cotées en Suisse ou à l'étranger et prévoyant d'interdire leurs indemnités de départ surnommées "parachutes dorés".


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  • <article class="article article_normal" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">

    De la rue au Sénat, le Front de gauche défend l'amnistie sociale

    Le Monde.fr | <time datetime="2013-02-27T21:27:37+01:00" itemprop="datePublished">27.02.2013 à 21h27</time> • Mis à jour le <time datetime="2013-02-28T08:35:33+01:00" itemprop="dateModified">28.02.2013 à 08h35</time>

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    <figure class="illustration_haut"> Jean-Luc Mélenchon a assisté au débat sur la proposition de loi d'amnistie sociale depuis le banc des visiteurs du Sénat, mercredi 27 février. </figure>

    Aux uns les cris révoltés de la rue, aux autres les murmures feutrés du Sénat. Quelque 300 partisans du Front de gauche ont manifesté en faveur de l'amnistie des syndicalistes mercredi 27 février devant l'entrée du Palais du Luxembourg, tandis qu'à l'intérieur les sénateurs communistes tentaient de convaincre sur leur proposition de loi, finalement adoptée d'une courte tête, 174 voix contre 172.

    Deux faces d'un même combat. Et Jean-Luc Mélenchon qui s'invite à la croisée des fronts. L'ancien sénateur a fait de cette question son nouveau cheval de bataille. Prenant d'abord la parole à la manifestation, il s'en est pris directement à François Hollande : "Qu'est-ce qu'il a fait d'autre que me mentir à chaque fois ?" s'est-il offusqué, affirmant que le président lui avait promis personnellement à plusieurs reprises cette loi sur l'amnistie des infractions réalisées dans le cadre des mouvements sociaux. A côté de la tribune improvisée, Pierre Laurent refuse d'endosser le même ton : "Rien ne doit nous détourner de notre but : pousser la loi le plus loin possible. Ce n'est pas le moment de régler des comptes."

    Mais, au micro, Jean-Luc Mélenchon n'en a pas fini avec les socialistes : "Je montre du doigt ceux qui après avoir soutenu les travailleurs les abandonnent", rajoute-t-il, dans une version édulcorée de son anathème de vendredi dernier : "Ceux qui ne voteront pas avec nous, on ne les lâchera pas [...]. On les pourchassera jusque dans le dernier village de France." Succès garanti devant les syndicalistes marseillais de Fralib et ceux de l'usine PSA d'Aulnay, qui brandissent des pancartes : "Non à la criminalisation de l'action syndicale".

    "BEAUCOUP DE GENS AU PS PENSENT COMME MOI"

    Quelques instants plus tard, M. Mélenchon a troqué le registre de la harangue contre celui du verbe distillé, davantage de circonstance dans l'enceinte du Palais du Luxembourg. "Si le texte est voté, ce sera un bon résultat de la pression que j'ai mise. Il y a beaucoup de gens au PS qui pensent comme moi", affirme-t-il. Pourtant même au sein du Front de gauche la méthode n'a pas plu à tout le monde. Le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, a critiqué dans une interview à Libération les sorties de M. Mélenchon : "Notre état d'esprit n'est pas de 'pourchasser' les socialistes dans 'le dernier village de France', mais de leur tendre la main pour que cette loi soit votée."

    Au sein du groupe des sénateurs PCF, le ton de Jean-Luc Mélenchon a également été moyennement apprécié, au moment où les tractations avec le PS se faisaient plus intenses pour parvenir à un compromis. Cécile Cukierman, élue communiste, relativise : "Quand on est au Sénat, il faut faire abstraction de ce qui se dit à l'extérieur, les déclarations outrancières ça ne mène pas à la concorde et au travail commun. C'est le cas aussi pour la déclaration de Manuel Valls sur les 'casseurs syndicalistes'."

    Jean-Luc Mélenchon, lui, assume le discours musclé : "C'est un jeu de communication, il y a ceux qui négocient sur le texte, et ceux dont le rôle est de monter le ton. Et puis mes propos ont permis de faire sortir du bois l'ultra-droite du PS, avec Manuel Valls dans le rôle du patibulaire. Quant à Olivier Dartigolles au PCF, il a déjà été puni de ses propos, il a reçu l'aval du proche de Valls, Luc Carvounas. C'est la pire des ignominies pour un communiste."

    UN TEXTE AMPUTÉ

    Dans l'hémicycle, le débat a débuté. Des quatre heures de discussion, le texte ressortira largement amputé. Le périmètre a été resserré et ne concernera que les mouvements sociaux au sein des entreprises et pour le logement. L'amnistie ne touchera pas les actions dans l'éducation, la santé, en faveur des sans-papiers, contre les recherches scientifiques, ainsi que les fauchages d'OGM, si le texte reste en l'état après passage à l'Assemblée nationale. Par ailleurs, elle ne concernera que les peines de prison allant jusqu'à cinq ans, contre dix ans dans la version initiale. Une victoire au goût amer pour le Front de gauche. Ni le bruit de la rue ni les bruissements de la chambre haute n'ont pu obtenir mieux.

    Jean-Luc Mélenchon, lui, assiste au spectacle réduit au silence. Du banc des visiteurs, toute intervention en séance est proscrite. Alors quand un sénateur radical attaque à la tribune "les propos populistes de M. Mélenchon", ce dernier répond par un sourire, ravi de s'être invité malgré tout dans le débat, avant de quitter les lieux.

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  • Politiques

    Avec Mélenchon pour l'amnistie

    <time datetime="2013-02-27T21:33:27+01:00" itemprop="datePublished">27 février 2013 à 21:33  </time>lien

    Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, à Saint-Denis, près de Paris, le 8 février 2013.

    Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, à Saint-Denis, près de Paris, le 8 février 2013. (Photo Mehdi Fedouach. AFP)

    Reportage Le texte de loi visant à amnistier les militants syndicaux était étudié au Sénat ce mercredi.

    «J’ai la rage». Au milieu de syndicalistes rassemblés devant le Sénat, Martine Billard ne décolère pas. «Il n’y a plus rien dans le texte: tout ce qui concernait les militants écolo, les faucheurs OGM, les antipub... Tout cela est exclu», se désole la coprésidente du Parti de gauche. Comme elle, 200 à 300 militants politiques et syndicaux sont venus ce mercredi après-midi face au Palais du Luxembourg pour soutenir la proposition de loi des sénateurs communistes visant à «l’amnistie des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux». Cinq heures plus tard, le texte sera adopté à 174 voix contre 172. Mais bien encadré par des amendements venus du camp PS et des radicaux de gauche.

    «L’amnistie c’est ici, l’amnistie, c’est maintenant... Sénateur choisit ton camp!» clament des militants PG habillés en bagnards devant Billard. A deux pas, Christophe Schimmel serait concerné par cette amnistie. Il a été condamné en 2007 pour avoir bloqué une ligne de train pendant trois jours pour protester contre la suppression de la ligne Brive-Rodez. Il doit 24 000 euros à la SNCF au titre de dommages et intérêts. «Je réponds que je ne paierai jamais, dit-il. Soit ils m’enferment, soit ils abandonnent».

    Au micro, des syndicalistes concernés par l’amnistie se succèdent. Puis monte Jean-Luc Mélenchon. «A bas la violence qui continue contre les nôtres!» lance-t-il au micro. Vendredi, il avait prévenu ses anciens camarades du PS qu’il les «pourchasserait jusque dans le dernier village de France» s’ils ne votaient pas le texte. Les socialistes dénoncent une «fatwa»: «Est-ce qu’on me prend pour un groupe terroriste au Mali? Un séquestreur? répond Mélenchon. Qu’est-ce que j’ai fait d’autre que d’aller voir le président de la République et lui demander les yeux dans les yeux de relâcher les nôtres? Qu’est-ce qu’il a fait d’autre que de me mentir à chaque fois?»

    «ça va passer, on a trouvé un accord»

    Puis l’ancien sénateur de l’Essonne file dans les couloirs du Palais du Luxembourg. Sous les dorures de la salle des conférences, il se balade au bras de Martine Billard, sa coprésidente du Parti de gauche (PG). Après 23 ans comme membre de la Haute Assemblée, il en connaît un rayon sur les peintures, statues et petites histoires du Palais du Luxembourg. «C’est la seule salle de la République avec le goupillon d’un côté et le sabre de l’autre». Ou encore: «ça a toujours été la chambre de la réaction ici», s’amuse-t-il, prenant en exemple la grande statue de «Saint-Louis» dans la salle plénière. «Quand la VIe République sera mise en place, poursuit Mélenchon, vous pouvez être sûr qu’on l’enlèvera».

    Un sénateur assis sur son siège le voit. Vient à sa rencontre: «Je suis content de te voir ici Jean-Luc». Le député européen s’enquiert du résultat du vote de la proposition de loi: «ça va passer, on a trouvé un accord», lui répond-t-il. «Mais ils vont pas trop en enlever?», s’inquiète Mélenchon. «Ils passent à 5 ans». A l’origine, les communistes souhaitaient que tombent sous le coup de l’amnistie les délits passibles au maximum de 10 ans de prison. Sur demande des radicaux, ce sera moitié moins.

    Mélenchon termine sa visite avec Billard et quelques journalistes. Alors qu’il se moque du portrait de Napoléon II au plafond, Pierre Laurent arrive par une autre porte. «Tu t’es reconverti en guide?» plaisante-t-il. «Allez va bosser toi!» lui renvoie Mélenchon tout sourire.

    Dans un hémicycle peu fourni – une cinquantaine de sénateurs, les autres étant en commission – la communiste Annie David attaque les débats: pour la gauche, «empêcher l’adoption de ce texte ne serait pas acceptable». «Quand la colère gronde ou que les luttes convergent sous la pression du Medef, poursuit la sénatrice de l’Isère, les victimes sont alors érigées en coupable par les bourreaux». Condamner les syndicalistes et les militants associatifs vise, selon elle, à «éteindre toute velléité de contestation».

    Le texte déposé par les sénateurs communistes a été une première fois repoussé en commission. Mais après discussion entre groupes politiques de gauche, plusieurs amendements ont été apportés pour permettre à cette proposition de loi de passer l'étape Sénat. Des limites «excessives» regrette Eliane Assassi, rapporteure (PCF) du texte. «Le champ est déjà extrêmement limité par rapport à celui des précédentes amnisties», rappelle au plateau la présidente du groupe communiste pour qui cette proposition de loi est une «mesure d’apaisement».

    Assassi insiste ensuite sur les «prélèvements ADN» auxquels de nombreux militants ont refusé de se soumettre pour ne pas finir sur le même fichiers que les délinquants sexuels. La ministre de la Justice lui répond: «Le mélange entre délinquants sexuels et représentants syndicaux dans un même fichier est assez difficilement supportable». Pour Christiane Taubira, cette loi fait «œuvre utile», «œuvre de justice». «Un geste d’apaisement, d’ouverture et de dialogue», complète Virginie Klès, sénatrice PS d’Ille-et-Vilaine, prenant tout de même soin de répéter que ces «gestes d’apaisement» doivent être «limités», «pour relancer le dialogue» social. «Amnistier n’est pas grâcier, rappelle l'écologiste Esther Benbassa. C’est un signal de renouveau du dialogue social.»

    Des usines «truffées d'explosifs»

    Vient le tour des orateurs de droite. Caricatural sur l’action syndicale et les buts de cette amnistie, l’UMP Pierre Charon s’interroge d’abord sur la «vision étrange du militantisme». Il l’illustre par des usines «truffées d’explosifs» par certains syndicalistes lors de conflits sociaux. «Parlez-nous de la violence patronale!» se fait-il interpeller par la gauche. «Notre rôle n’est pas d’excuser ce qui ne doit pas l'être pour des raisons idéologiques et clientélistes», poursuit Charon. La droite avait prévu une question préalable pour faire tomber le texte. Finalement, elle y renonce. A l’UDI, le centriste François Zocchetto embraye sur la ligne de l’UMP: «L’amnistie vient généralement clore une guerre civile, c’est un geste de pardon (...) Notre rôle de législateur n’est pas d’organiser le carnaval pour calmer les fous.»

    Jacques Mézard des Radicaux clôt la discussion générale: «Nous devons nous interroger sur ses limites (...) Il n’est pas possible de tout amnistier aveuglément». Le sénateur du Cantal se permet de tancer Mélenchon. «De tels propos populistes sont inacceptables», lance Mézard. En tribune, ça fait sourire l’intéressé...

    Au final, par voie d’amendement, ne seront amnistiées que les personnes condamnées entre le 1er janvier 2007 et le 6 mai 2012 – le PS avait à l’origine proposé le 1er novembre 2008, soit le début de la crise, avant que Taubira n'élargisse le périmètre – et seulement pour des «conflits liés au travail et au logement». Exit la santé et l’environnement. En revanche, les sept mineurs encore sous le coup de condamnations après les grandes grèves de mineurs de 1948 et 1952 seront amnistiés.

    Selon plusieurs dirigeants socialistes le gouvernement – et particulièrement Matignon – ne voulait pas de ce texte. «Là, ça a été barre de fer, assure la sénatrice de l’Oise Laurence Rossignol. Nous avons décidé que nous la voterions. Nous l’avons votée et c’est l’essentiel». En séance, cette responsable du collectif PS Gauche durable a cité l’exemple des Continental de Clairoix de son département: «Le Sénat a voté l’amnistie de leur légitime violence», a-t-elle défendu.

    «C’est un alibi pour soulager votre mauvaise conscience, a riposté le sénateur UMP Hervé Portelli. Vous ne changerez pas une once de la réalité sociale». «C’est un acte qui va être entendu contre la criminalisation de l’action syndicale», lui a répondu Pierre Laurent. Mais pour le patron des communistes, «le débat devra se poursuivre». A l’Assemblée nationale. Sauf que le texte est loin d'être à l’ordre du jour. «Je suggèrerais bien à mes petits camarades de la récupérer dans une niche socialiste, insiste Rossignol. Qu’on collectivise avec les communistes. Il ne faut pas laisser traîner. Ça presse de le faire». Et la sénatrice de faire la leçon à Mélenchon, qu’elle connaît très bien pour avoir été dans le même courant que lui au PS: «L’enjeu, ce sont les syndicalistes qui sont poursuivis. Pas les journalistes. L’enjeu ce n’est pas les médias, c’est la transformation de la société».


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  • VIDEO. Pour Mélenchon, le patron de Titan est «un primate ignorant»

    Créé le 24/02/2013 à 16h07 -- Mis à jour le 24/02/2013 à 17h13
    Jean-Luc Mélenchon à Rome, en Italie, le 1er février 2013.
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    Jean-Luc Mélenchon à Rome, en Italie, le 1er février 2013. MISTRULLI LUIGI/SIPA

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    POLEMIQUE - Maurice Taylor Jr, le PDG américain de Titan, a sévèrement critiqué l'efficacité des travailleurs français et de leurs gouvernants...

    Le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a traité dimanche le PDG de Titan de «primate ignorant» qui «insulte» la France du fait de «la pleutrerie» du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

    Le PDG de Titan international, Maurice Taylor, qui a renoncé à reprendre l'usine de pneus Goodyear d'Amiens-Nord, a récemment raillé «les soi-disant ouvriers» qui «ne travaillent que trois heures» par jour, dans un courrier au vitriol adressé au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

    DIMANCHE+ du 24/02 - Partie 1">lien 

     
     

    (Vidéo: Voir la phrase de Jean-Luc Mélenchon à partir de 3'30'')

    «Jean-Marc Ayrault récolte le fruit de sa pleutrerie»

    «C'est une espèce de caricature de "yankee", insultant, grossier, vulgaire, comme la plupart des dirigeants nord-américains le sont en général avec leurs colonies. Ils parlent comme ça aux Latino-américains d'habitude (...)», a lancé Jean-Luc Mélenchon lors de l'émission Dimanche+. «Pourquoi ce type qui est quand même un primate ignorant se croit autorisé à parler comme cela à la France?», a-t-il ajouté. «Ce type se croit capable de nous insulter. Pourquoi? Jean-Marc Ayrault récolte le fruit de sa pleutrerie. S'il avait traité Lakshmi Mittal comme il fallait, personne n'aurait osé moufter après dans le monde», a-t-il dit.
     

    «Maintenant tout le monde sait qu'on peut se foutre des Français et se moquer de leurs dirigeants parce qu'ils baissent les yeux», a-t-il poursuivi. Dans un entretien au quotidien Le Parisien dimanche il avait aussi jugé que le «silence» de Jean-Marc Ayrault était «consternant» sur cette affaire.

    Avec AFP

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