• Etats-Unis : un des occupants illégaux d'un parc naturel de l'Oregon meurt lors d'une opération de police

    Les forces de l'ordre américaines ont arrêté, mardi, huit des militants anti-gouvernementaux qui occupaient un refuge depuis trois semaines.

    <figure id="image_1330741">Des membres d'une milice anti-gouvernement gardent l'entrée du parc naturel Malheur, dans l'Oregon (Etats-Unis), le 8 janiver 2016.<figcaption>Des membres d'une milice anti-gouvernement gardent l'entrée du parc naturel Malheur, dans l'Oregon (Etats-Unis), le 8 janiver 2016. (CEM OZDEL / ANADOLU AGENCY / AFP)</figcaption></figure><section class="byline clearfix"> Par

    Mis à jour le <time datetime="2016-01-27T08:06:21+01:00" itemprop="dateModified">27/01/2016 | 08:06</time> , publié le <time datetime="2016-01-27T06:28:55+01:00" itemprop="datePublished">27/01/2016 | 06:28</time>

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    Un des militants anti-gouvernementaux qui occupent illégalement un parc naturel de l'Oregon (Etats-Unis) est mort dans une opération des forces de l'ordre, mardi 26 janvier. Le FBI et la police locale ont, en outre, arrêté huit personnes, dont le leader du mouvement, Ammon Bundy.

    "Mardi, vers 16h25 (heure locale), le FBI et la police de l'Etat d'Oregon ont lancé une opération pour arrêter certains individus liés à l'occupation armée du parc national Malheur, indique la police fédérale dans un communiqué. Des coups de feu ont été tirés (...) et une personne qui était visée par une probable arrestation est décédée."

    L'occupation du parc se poursuit

    "Une autre personne, qui a été touchée par des blessures ne mettant pas sa vie en danger, a été emmenée vers un hôpital local pour y être traitée", poursuit le communiqué du FBI et de la police d'Oregon. Il s'agit de Ryan Bundy, frère du leader du mouvement, qui a été interpellé.

    L'occupation du parc Malheur, dans une région retirée de l'Oregon, a commencé le 2 janvier à la suite d'une manifestation de soutien à deux éleveurs locaux. Ces agriculteurs, condamnés à de la prison pour avoir mis le feu à des terres fédérales, se sont rendus de leur plein gré dans l'établissement carcéral où ils purgent depuis leur peine. Ils se sont désolidarisés de l'occupation du parc Malheur, qui se poursuivait mercredi matin.

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    Isère: ce que l'on sait sur l'avalanche meutrière aux Deux Alpes

    <nav class="breadcrumb" role="breadcrumb"> </nav> Par LEXPRESS.fr , publié le <time datetime="13/01/2016 20:41:00" itemprop="datePublished" pubdate=""> 13/01/2016 à 20:41 </time> , mis à jour à <time datetime="13/01/2016 22:03:28" itemprop="dateModified"> 22:03 </time>
    <figure class="cover trigger_scroll"> L'avalanche a fait plusieurs morts. Ici un hélicoptère du PGHM aux Deux Alpes en 2013. Photo d'illustration. <figcaption>

    L'avalanche a fait plusieurs morts. Ici un hélicoptère du PGHM aux Deux Alpes en 2013. Photo d'illustration.

    AFP PHOTO / JEAN-PIERRE CLATOT

    </figcaption> </figure> </header>

    Une coulée de neige a fait au moins trois morts et un blessé grave aux Deux Alpes. Un groupe d'élèves accompagné par leur professeur a été emporté. Un skieur ukrainien fait également partie des victimes.

    Les importantes chutes de neige sur les Alpes début janvier continuent à faire des victimes. Un groupe de dix personnes composé de lycéens et d'un professeur a été emporté par une avalanche cet après-midi vers 15h45 aux Deux Alpes en Isère. Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête confiée à la gendarmerie de La Mure. 

    Un lourd bilan d'au moins trois morts

    Le bilan est de trois morts, dont deux lycéens de première, un garçon et une jeune fille de 16 ans. La troisième victime est un skieur ukrainien qui ne faisait pas partie du groupe. Le professeur est grièvement blessé, mais son pronostic vital n'est pas engagé. Il a été hospitalisé au CHU de Grenoble. 

     

    Les adolescents faisaient partie d'un groupe de 19 élèves et trois encadrants du lycée Saint-Exupéry de Lyon. Tous les autres élèves sont "sains et saufs" et vont être reconduits en car à leur lycée du quatrième arrondissement de la ville, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur. Ils seront accueillis par la ministre de l'Éducation Najat Vallaud-Belkacem. 

    Plus de 80 personnes ont été mobilisés pour les secours: le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) du Versoud, la compagnie de gendarmerie de La Mure, 30 pisteurs secouristes de la station, deux maîtres-chiens d'avalanche, ainsi que quatre hélicoptères, dont un appareil de la gendarmerie équipé d'une caméra thermique. 

    Une sortie scolaire qui tourne au drame

    Le groupe pris dans l'avalanche se trouvait sur la piste noire de Bellecombe, qui était normalement fermée, sur la commune de Venosc. Selon France Bleu Isère qui a interrogé des skieurs qui ont échappé de quelques mètres à l'avalanche, celle-ci s'est déclenchée "au passage du groupe", et elle a traversé la piste, emportant tout sur son passage. Une dizaine de personnes l'avaient pourtant emprunté avant ce groupe. 

    Ces jeunes étaient des skieurs expérimentés, faisant partie d'une option sport au lycée. Le rectorat de Lyon a mis en place pour les familles un numéro de la cellule de crise. 

     

    Déjà quatre morts dans les Alpes cet hiver

    Selon France Bleu Isère, une dizaine de centimètres de poudreuse était tombée à cette altitude de 2500 mètres au cours des dernières heures. La face nord et verglacée sur laquelle descend la piste s'était réchauffée au cours de la journée plutôt ensoleillée. 

    Le risque d'avalanche est évalué à 3 sur 5 dans les Alpes cet hiver. Depuis le début de l'année, quatre personnes ont déjà perdu la vie dans les Alpes françaises: deux alpinistes lituaniens emportés le 3 janvier en Haute-Savoie, au-dessus d'Argentière, puis un skieur espagnol et un skieur tchèque le 5 janvier en Savoie. En 2015, treize alpinistes étaient morts dans les Alpes à la suite d'avalanches.


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  • Essonne : l'affaire des viols en série

    en forêt de Sénart rebondit 20 ans après

    Laurent Degradi (avec AFP) | <time datetime="2015-12-29T19:55:58+01:00" itemprop="datePublished">29 Déc. 2015, 19h55</time> | MAJ : <time datetime="2015-12-29T20:49:48+01:00" itemprop="dateModified">29 Déc. 2015, 20h49   lien </time>

    <figure> ILLUSTRATION. L'homme a été arrêté après une série de viols dans la forêt de Sénart (Essonne).  <figcaption class="articleChapeau ">

    ILLUSTRATION. L'homme a été arrêté après une série de viols

    dans la forêt de Sénart (Essonne).  (LP/ Céline CAREZ.)

    </figcaption> </figure>

    Un homme soupçonné d'une trentaine de viols ou tentatives de viols dans la forêt de Sénart (Essonne) entre 1995 et 2001 est en garde à vue. Arrêté lundi, il a été interpellé après une longue enquête ayant permis de le confondre via son ADN, a appris l'AFP mardi de sources policières. 

    Les enquêteurs sont remontés au suspect en comparant l'ADN prélevé sur les victimes avec ceux enregistrés au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) susceptibles d'être issus de la même parenté. Ils ont ainsi mis en évidence les profils génétiques de membres de sa famille, avant de l'identifier.

    Le suspect a été arrêté à Roubaix (Nord) par la police judicaire de Lille alors qu’il venait de l’étranger. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judicaire (PJ) de Versailles (Yvelines) en charge de l’enquête. Cet homme pourrait être présenté à un juge ce mercredi avant une éventuelle mise en examen. Il pourrait être lié à une longue série d’agressions sur des femmes qui ont eu lieu dans cette forêt de la banlieue sud de Paris entre 1995 et 2001.

    Des faits sur lesquels les enquêteurs de la PJ de Versailles travaillaient depuis plusieurs mois. En octobre dernier, ils s’étaient d’ailleurs présentés au domicile du suspect à Corbeil-Essonnes (Essonne) mais l’homme qu’ils recherchaient était visiblement en fuite.

    A la fin des années 1990, un homme avait semé la panique dans la région en s’attaquant à des joggueuses ou de simples promeneuses selon un scénario quasi immuable. L’agresseur avait pour habitude de sillonner les allées de la forêt de Sénart aux commandes d’un cylomoteur. C’est comme cela qu’il repérait ses futures victimes.

    Toujours casqu é, il doublait ces femmes seules pour s’immobiliser quelques dizaines de mètres devant elles. Ils descendait alors de son deux-roues qu’il faisait mine de réparer sans éveiller la méfiance des promeneuses.

    Une fois à sa hauteur, ces femmes étaient empoignées, entraînées à l’écart et agressées sexuellement. Le «â€Švioleur à la mobylette » ne semblait pas avoir de victimes types puisqu’il s’en était pris à des jeunes femmes comme à des quinquagénaires.


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    Ajaccio : nouvelle manifestation tendue

    dans le quartier des Jardins de l'Empereur

    <time>Publié le 26-12-2015 à 18h11Mis à jour à 18h26   lien </time>

    Environ 300 personnes se sont à nouveau regroupées dans le quartier des Jardins de l'Empereur cet après-midi à Ajaccio. Vendredi, la manifestation de soutien à des pompiers agressés a dégénéré et une salle de prière musulmane a été saccagée.

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    A nouveau, des slogans racistes et islamophobes ont été entendus dans le quartier des jardins de l'Empereur à Ajaccio. (TWITTER)
    A nouveau, des slogans racistes et islamophobes ont été entendus dans le quartier des jardins
    de l'Empereur à Ajaccio. (TWITTER)
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    Au lendemain du saccage d'une salle de prière musulmane en marge d'une manifestation en soutien aux pompiers et policiers agressés dans la nuit de jeudi à vendredi, une centaine de personnes se sont à nouveau regroupées dans le quartier des jardins de l'Empereur à Ajaccio.

    "Sales arabes montrez-vous"

    Aux environs de 15 heures, environ 300 individus ont forcé le barrage policier installé aux abords de ce quartier situé dans les hauteurs d'Ajaccio. "On est toujours là", a scandé une partie du cortège, encadrés par un dispositif conséquent de gendarmes mobiles et de CRS qui empêchait l'accès des manifestants aux bâtiments du quartier.

     

    Les portes vitrées de trois halls d'entrée ont été brisées à coup de pierre par un manifestant. "Je suis contente qu'ils soient là", a témoigné une habitante :

    Ça fait 50 ans que je vis là et ce n'est plus possible"

    En fin d'après-midi, les manifestants ont commencé à avancer en direction de Saint-Jean, un autre quartier d'Ajaccio, situé à une dizaine de minutes de là, promettant que cette nouvelle manifestation "n'était que le début".

     

    Selon France 3 Corse, deux marrons de terres - petites bombes agricoles - ont explosé et une bouteille d'acide aurait également été retrouvée.

     

    Situation très tendue

    Vendredi 25 décembre, une première manifestation pacifique de soutien aux pompiers avaient dégénéré. Une mosquée du quartier a été saccagée et une cinquantaine de livres, dont des exemplaires du Coran, ont été brûlés. Un restaurant kébab a été également dégradé.

    Ces manifestants ont d'abord affirmé vouloir retrouver les auteurs de l'agression de la veille, scandant pour certains "Arabi fora [les Arabes dehors, NDLR] !". Dans la nuit de jeudi à vendredi, les services de secours qui intervenaient sur un incendie dans la zone avaient été pris à partie par des jeunes encagoulés, avait indiqué la préfecture.

    On a vraiment frôlé la catastrophe, il aurait pu y avoir des morts", a témoigné sur iTélé l'un des deux pompiers blessés dans le guet-apens.

    Selon lui, l'agression s'est déroulée en deux temps, les secours dépêchés sur un incendie dans le quartier des Jardins de l'Empereur à Ajaccio sont d'abord tombés sur cinquante à soixante individus qui se trouvaient autour d'un feu et leur ont lancé des projectiles : pierres, parpaings, barre de fer.

    Puis, alors qu'ils rebroussaient chemin, ils ont à nouveau été pris à partie par un petit groupe : "Nous avons été pris dans un véritable guet-apens par une vingtaine de personnes armées de barre de fer, de battes de baseball, cagoulés. Ils ont essayé de nous porter des coups, d'ouvrir le camion, ils ont réussi à briser les vitres", relate le pompier.

    Selon "Corse Matin", les agresseurs auraient alors crié : "Sales Corses de merde, cassez-vous, vous n'êtes pas chez vous ici !"

    L.B. avec AFP 


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  • Ejecté d'un manège, le patron du

    club de rugby de Perpignan

    grièvement blessé

    <time datetime="2015-12-18T19:10:20+01:00" itemprop="datePublished">18 Déc. 2015, 19h10</time> | MAJ : <time datetime="2015-12-18T19:10:09+01:00" itemprop="dateModified">18 Déc. 2015, 19h10   lien </time>

    <figure> François Rivière est très grièvement blessé.  <figcaption class="articleChapeau ">François Rivière est très grièvement blessé.  (RAYMOND ROIG / AFP.)</figcaption> </figure>

    Vers 16 heures ce vendredi, François Rivière, président de l'USAP, le club de rugby de Perpignan, a été éjecté d'un manège à Narbonne. Alors qu'il se trouvait en famille au marché de Noël, il est tombé du Shangaï Express, explique L'Indépendant. D'après les premiers éléments recueillis par La Dépêche, il a percuté une barrière après avoir été éjecté de l'attraction à grande vitesse. Un pompier volontaire lui a apporté les premiers secours.

    Il enterrait sa mère le matin 

    L'homme de 51 ans a été grièvement blessé. Victime d'un traumatisme crânien, il a été dans un premier temps évacué vers le centre hospitalier de Narbonne. Toujours selon L'Indépendant, son état suscitant beaucoup d'inquiétudes, le blessé a été transféré dans un service de neuro-chirurgie de Montpellier. 

    Son épouse se trouvait à ses côtés, ainsi que son associé, extrêmement choqué, rapporte encore L'Indépendant. 

    Une vidéo filmée par les proches des victimes a été saisie par les enquêteurs qui devront éclaircir les circonstances de l'accident. Le matin même, François Rivière enterrait sa mère et avait souhaité faire ensuite un tour de manège pour honorer une tradition familiale.


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