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Par marialis2.2 le 15 Novembre 2015 à 23:00<article><header>
L'opposition syrienne sceptique et divisée sur l'accord de Vienne
<time>Publié le 15-11-2015 à 16h22Mis à jour à 22h16</time>(g-d): Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse après une réunion sur le conflit en Syrie, le 14 novembre 2015 à Vienne (c) Afp<aside class="top-outils"></aside><aside class="inside-art" id="js-article-inside-art"><section class="social-buttons js-share-tools"></section></aside></article><article>
Beyrouth (AFP) - "Irréaliste" pour les uns, un pas dans le bon sens pour les autres: l'opposition syrienne apparaît sceptique et divisée au lendemain de l'adoption à Vienne d'une feuille de route pour une transition en Syrie qui achoppe toutefois sur le sort de Bachar al-Assad.
Les grandes puissances se sont entendues samedi sur un calendrier qui prévoit une rencontre d'ici au 1er janvier entre représentants de l'opposition syrienne et du régime, la formation d'un gouvernement de transition dans les six mois et l'organisation d'élections d'ici 18 mois.
De profondes divergences subsistent toutefois sur l'avenir du président Assad. L'Iran et la Russie, derniers soutiens du régime syrien, s'opposent en effet aux Etats-Unis et leurs alliés arabes et européens sur sa place dans une éventuelle transition politique en Syrie.
Mais pour Karim Bitar, directeur de recherches à l'Institut français de relations internationales, les divergences sur Assad "ne sont pas insurmontables" à condition qu'un "climat de confiance se crée". "Un consensus raisonnable pourrait alors être trouvé", a-t-il dit.
Si la coalition de l'opposition syrienne, principale formation d'opposants en exil, n'a pas réagi officiellement à l'accord de Vienne, un de ses membres, Samir Nashar, l'a qualifié de "décevant et irréaliste".
- 'Cadeau aux extrémistes' -
Il est "irréaliste" selon lui car la situation actuelle en Syrie ne permet pas la tenu d'un scrutin. "La moitié de la population est déplacée, le pays est ravagé, les infrastructures sont détruites. Comment tenir des élections" dans ces conditions?, s'interroge-t-il.
Depuis 2011, la guerre a fait au moins 250.000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés. Des pans entiers du territoire sont sous l'emprise de l'organisation extrémiste Etat islamique (EI).
Pour M. Nashar, la communauté internationale "offre un cadeau aux extrémistes en Syrie". "Ceci ne mènera pas à un accord politique. C'est un cadeau pour Daech (acronyme en arabe de l'organisation Etat islamique) et l'extrémisme", a-t-il insisté, déplorant notamment que la réunion n'ait "pas tranché sur le rôle de Bachar".
Selon lui, l'accord de Vienne était une "initiative de la Russie", alliée indéfectible du régime, qui intervient militairement en Syrie depuis le 30 septembre.
Un autre membre de la coalition de l'opposition, Anas al-Abda, s'est montré plus optimiste tout en regrettant que l'initiative ne soit "pas claire".
"A priori, le cessez-le-feu est une chose positive, parce qu'il va alléger la souffrance des gens mais le plus important est comment le superviser". Et l'accord ne règle pas "le point principal de discorde" qui "reste le sort de Bachar al-Assad", selon lui.
- 'Consolider ses positions' -
Hassan Abdeladim, membre du Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND), de l'opposition intérieure, s'est déclaré "d'accord avec tout ce qui se passe à Vienne". Les points de discorde pourront "être amendés selon les développements", a-t-il estimé en prévoyant que "la période de transition devrait prendre du temps".
"La phase préliminaire porte sur des mesures qui devraient permettre d'établir la confiance et un cessez-le-feu, la libération des prisonniers, l'acheminement de l'aide vers toutes les régions et le retour des réfugiés et déplacés", selon lui.
Sur le terrain, Fares Buyuch, le commandant d'une brigade de rebelles, Fursan al-Haq, a jugé "déconnectées de la réalité" les décisions de Vienne.
Du même avis, Asaad Hanna, un porte-parole du groupe rebelle Division 101, s'est demandé comment serait-il possible d'imposer un cessez-le-feu à des forces "qui combattent à la fois l'EI et les forces du régime".
Pour lui, "la rébellion se fait sur le terrain. Comment les décideurs sur le terrain pourraient être exclus des réunions?".
"Sur le terrain, cette feuille de route ne changera pas beaucoup la donne à court terme. Tant que les détails n'auront pas été discuté et que le calendrier demeurera flou, chaque camp va chercher d'abord à consolider ses positions", a estimé M. Bitar.
De son côté le régime est resté vague dimanche sur la réunion de Vienne. "La Syrie a toujours cru que le processus politique était nécessaire pour parvenir à une solution. Le processus politique devrait respecter la souveraineté nationale, et le choix du peuple de désigner ses dirigeants et son président", a déclaré le ministre syrien de l'Information Omrane Zohbi.
</article>Sur le web : L’Europe, sous tension, renforce les contrôles de sécurité
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Par marialis2.2 le 30 Octobre 2015 à 20:31
Syrie : pas d’accord à Vienne,
où le sort d’Assad continue de diviser
Le Monde.fr | <time datetime="2015-10-30T17:45:47+01:00" itemprop="datePublished">30.10.2015 à 17h45</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-10-30T19:09:13+01:00" itemprop="dateModified">30.10.2015 à 19h09 lien </time>
Le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, à Vienne, le 30 octobre. LEONHARD FOEGER / REUTERSPas d’accord sur le sort de Bachar Al-Assad, principal point d’achoppement entre les différentes parties, mais « des progrès ». A l’issue de la conférence internationale de Vienne sur l’avenir de la Syrie, à laquelle Téhéran avait pour la première fois été convié, les participants sont convenus de se retrouver dans une quinzaine de jours et « dans la même configuration », selon le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius.
« On a discuté sept, huit heures. C’est la première fois que tous les acteurs de la tragédie syrienne se retrouv[aient], c’est un élément positif », a déclaré le chef de la diplomatie française.
Lire aussi : Iran, Etats-Unis, Russie... Les positions qui s’opposent sur la résolution de la guerre en Syrie
Réunir le gouvernement et l’opposition
Dans un communiqué, les dix-sept pays réunis dans la capitale autrichienne disent s’être mis d’accord sur le « maintien d’une Syrie unifiée, même si d’importantes divergences persistent ». « Tous les sujets, même les plus difficiles » ont été abordés lors des discussions, a expliqué Laurent Fabius, en précisant que les désaccords concernaient notamment « le futur de Bachar Al-Assad ». La France, comme ses alliés occidentaux et arabes, veut négocier un calendrier de départ précis du président syrien, tandis que la Russie et l’Iran soutiennent le régime de Damas.
Les participants à la conférence se sont en revanche entendus pour réclamer l’instauration d’un cessez-le-feu dans l’ensemble du pays. Ils ont également appelé l’ONU à réunir l’opposition et le gouvernement syriens autour d’une même table, afin « de lancer un processus politique devant mener à une nouvelle Constitution et à des élections ».
Selon le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, ce scrutin doit être un « processus mené par la Syrie mais supervisé par les Nations unies ». Il doit être organisé « de façon équitable. Tous les Syriens, y compris la diaspora, doivent y participer », a-t-il ajouté.
« Nous avons tous le sens de l’urgence, a poursuivi John Kerry. Le moment est venu de mettre fin au bain de sang et d’ouvrir un nouveau chapitre. »
Lire aussi : Poutine joue au poker, Obama aux échecs
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Par marialis2.2 le 17 Octobre 2015 à 20:30<article class="article" itemscope="" itemtype="http://schema.org/NewsArticle">
« Drone Papers » : dix révélations sur le programme américain d’assassinats ciblés
Le site d’investigation The Intercept a publié jeudi un très long dossier sur le programme d’assassinats ciblés de l’armée américaine et de la CIA.Le Monde.fr | <time datetime="2015-10-17T16:28:35+02:00" itemprop="datePublished">17.10.2015 à 16h28</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-10-17T17:12:09+02:00" itemprop="dateModified">17.10.2015 à 17h12</time> | Par Damien Leloup
Des milliers de tirs de missiles et de morts, sur une demi-douzaine de théâtres d’opération… Le programme d’assassinats ciblés mené par les Etats-Unis en Afghanistan ou au Yémen , dans le cadre de sa lutte contre le terrorisme, est vaste — et très secret. L’ enquête du site The Intercept, « The Drone Papers », lève le voile sur de nombreux aspects inconnus de ce programme, et confirme des informations déjà connues, à l’heure où la France commence elle aussi à procéder à des frappes ciblées en Syrie avec l’aide des services de renseignements américains.
Lire notre enquête : Syrie : Salim Benghalem, la cible des frappes françaises à Rakka
1) Jusqu’à neuf personnes tuées sur dix n’étaient pas visées
Premier constat issu des documents de l’armée américaine : l’inefficacité du caractère « ciblé » des assassinats par drones. Dans une analyse détaillée des résultats de l’opération Haymaker, dans le nord de l’Afghanistan, les rapports de l’armée montrent que le nombre de « jackpots » — mort de la personne visée par une attaque — est faible : en février 2013, l’opération compte 35 « jackpots », à comparer aux 200 « EKIA » — ennemis tués au combat — pour la même période.
L’armée américaine désigne sous ce terme les personnes tuées qu’elle identifie comme étant des insurgés ou soldats ennemis qui n’étaient pas directement visés — pour établir ce classement, l’armée se fie à ses propres sources, images filmées par des drones notamment. Une comptabilité qui tend à sous-estimer le nombre de victimes civiles, estime The Intercept. Sur une période de cinq mois en Afghanistan, le site conclut que neuf personnes tuées sur dix n’étaient pas les cibles des frappes.
The Intercept cite également une étude réalisée par l’universitaire Larry Lewis, qui a analysé les résultats des opérations américaines en Afghanistan sur plusieurs années. Selon ses calculs, les frappes réalisées par drones dans la région ont été beaucoup plus meurtrières pour les civils que les bombardements de l’aviation : il aboutit à la conclusion que les drones tuent en moyenne dix fois plus de civils que les avions américains. Un différentiel qui s’explique en partie par le faible niveau de qualité des informations sur lesquelles se basent les frappes par drones.
2) L’ordre de tuer est validé par le président des Etats-Unis
<figure style="width: 644px">Pour déterminer qui peut être la cible d’une frappe par drone, l’armée américaine suit une chaîne de commandement complexe, et dont certains aspects ne sont pas détaillés dans les documents publiés par The Intercept.
Elle démarre par la constitution d’un « dossier », appelé « Baseball Card », qui établit un profil de la personne, les raisons pour lesquelles son assassinat est demandé, et qui suit ensuite un processus de validation en sept étapes. En moyenne, il faut deux mois pour obtenir l’ensemble des validations nécessaires ; débute alors une période de soixante jours durant lesquels la frappe est autorisée.
Dans la dernière scène du documentaire Citizen Four consacré aux révélations du lanceur d’alerte Edward Snowden, Glen Greenwald, le fondateur de The Intercept, laissait déjà entendre qu’il avait en sa possession des documents secrets sur le programme de drones américains, transmis au journaliste par un autre lanceur d’alerte. Dans le film, on le voit dessiner une pyramide sur un morceau de papier et la montrer à Edward Snowden en disant « ça va jusqu’au président » — le schéma apparaissant brièvement à l’écran ressemblait fortement à celui publié ce jeudi par The Intercept.
3) Les assassinats ciblés se basent essentiellement sur le renseignement électronique
<figure style="width: 644px">Les « Baseball Cards » et les dossiers compilés par les forces américaines se basent largement sur des sources de renseignement électronique — programmes de surveillance de masse de la NSA et écoutes, explique The Intercept. Les drones eux-mêmes sont utilisés pour collecter une grande quantité de données : qu’il s’agisse de drones armés ou d’observation, la plupart des engins utilisés par l’armée américaine disposent d’une antenne-relais, ce qui leur permet de trianguler la position d’un téléphone portable avec une précision importante.
Selon une source anonyme citée par The Intercept, le système « se base sur des machines très puissantes, capables de collecter une quantité invraisemblable de données », mais « comporte à de nombreux niveaux des risques d’erreurs d’analyse et d’attribution ». Toujours selon le même témoignage, « il est étonnant de voir le nombre de cas dans lesquels un sélecteur [un identifiant unique] est attribué à la mauvaise personne. Et ce n’est que plusieurs semaines ou mois après que vous vous rendez compte que la personne que vous suivez n’est pas votre cible, parce que vous suivez en réalité le téléphone de sa mère. »
4) Les critères pour figurer sur la « kill list » sont vagues
Officiellement, la politique des Etats-Unis est de ne tirer pour tuer que dans les cas où la cible « présente un risque continu et imminent pour la sécurité d’Américains ». Les documents publiés par The Intercept montrent cependant qu’un seul critère est analysé pour déterminer si une personne peut figurer ou non sur la liste des cibles potentielles : le fait de « présenter une menace pour les soldats américains ou les intérêts américains ».
Ce critère, particulièrement vague, n’a par ailleurs que peu de sens dans certaines régions du globe où l’armée américaine procède à des frappes ciblées par drones — au Yémen, par exemple, la présence américaine est quasiment inexistante. Les frappes de drones ont pourtant tué 490 personnes dans le pays, selon les propres chiffres de l’armée.
5) « Capturer ou tuer » est devenu « tuer »
Les campagnes ciblées de l’armée américaine sont appelées « Capture / kill » — capturer ou tuer. Mais dans le cas des frappes de drones, « le terme est trompeur — “capturer” s’écrit sans majuscule, nous ne capturons plus jamais personne », a reconnu le lieutenant-général Michael Flynn, ancien chef de l’agence de renseignement de l’armée.
Ce choix de privilégier les frappes mortelles par drone aux opérations de capture, plus risquées, a aussi des conséquences sur le type d’informations recueillies : sans interrogatoires, l’armée utilise de plus en plus le renseignement électronique au détriment du renseignement humain, pourtant considéré comme indispensable.
6) « L’exploitation et l’analyse » sont les parents pauvres des campagnes de drones
La doctrine de l’armée américaine en matière de terrorisme est résumée par un acronyme : FFFEA. Find, fix, finish, exploitation and analysis — « trouver, régler, achever, exploiter et analyser ». Mais les documents montrent que la dernière partie du processus n’existe quasiment pas dans les frappes de drones, notamment en Afrique de l’Est et au Yémen.
Dans la plupart des cas, après une frappe mortelle, il n’y a pas de soldats sur place qui peuvent récupérer des documents, des ordinateurs ou des téléphones portables, ou interroger les survivants. Ce qui conduit à des « voies sans issue » en matière de renseignement.
7) Les frappes de drones contribuent à renforcer les adversaires des Etats-Unis
En raison du manque de précision des frappes, et des erreurs de renseignement qui conduisent à cibler les « mauvaises » personnes, les campagnes de drones contribuent à renforcer les adversaires des Etats-Unis, estime The Intercept. Le site mentionne notamment l’exemple de Haji Matin, tué par une frappe en 2012 : ce négociant en bois avait été dénoncé par des rivaux commerciaux comme militant taliban. L’armée américaine avait alors bombardé sa maison, tuant plusieurs membres de sa famille… et transformant ce notable en leader local des militants anti-américains.
8) Le nombre de frappes a été démultiplié sous les présidences Obama
Avant l’entrée en fonction de Barack Obama, une seule frappe de drone avait eu lieu au Yémen, en 2002. En 2012, une frappe avait lieu tous les six jours sur le territoire du pays. En août 2015, ces frappes avaient tué 490 personnes.
Un ancien responsable du renseignement du président américain explique que c’était « le choix politique le plus avantageux : coût faible, pas de victimes américaines, et ça donne l’apparence de la sévérité. C’est bien perçu aux Etats-Unis, et ça n’est impopulaire qu’à l’étranger. Les dégâts de cette politique pour les intérêts américains ne sont visibles qu’à long terme. »
9) La distance et « l’effet paille » réduisent grandement l’efficacité des drones
Malgré leur technologie avancée, et l’impression qu’ils donnent de pouvoir intervenir n’importe où et n’importe quand, les drones ne seront malgré tout pas efficaces dans toutes les situations. Pour parvenir à identifier, suivre et ouvrir le feu sur un suspect, il faut maintenir un contact visuel pendant une longue période de temps. Or, dans certaines zones, et notamment au Yémen, la longue distance que doivent parcourir les drones rend cette couverture permanente très difficile à maintenir, les aéronefs passant souvent plus de temps de vol à se rendre à leur position qu’en « action » proprement dite.
Par ailleurs, les opérateurs de drones sont victimes d’un « effet paille » — la zone de vision des caméras est limitée, ce qui conduit à des difficultés pour suivre les « suspects » et augmente les risques d’erreur d’identification.
10) L’armée américaine a multiplié ses bases en Afrique pour soutenir son programme de drones
Pour réduire les distances que doivent couvrir les drones, le commandement américain a discrètement multiplié ses bases, notamment en Afrique. Ces bases secrètes complètent le dispositif mis en place par l’U.S. Africa Command, dont la base principale est hébergée au camp Lemonnier, un ancien avant-poste de la Légion étrangère française.
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Par marialis2.2 le 8 Octobre 2015 à 00:11
Syrie : 90% des frappes russes ne visent pas l'EI
ou Al-Qaïda, selon les Etats-Unis
<section id="articleFigure166889"> <article class="teaser sz14"><figure class="figure underline"> <figcaption class="degrade-une"></figcaption> </figure></article> </section><section class="social-horizontal" id="player-social-bar171916"><section class="grid-200 fleft" id="content-list-left"> <section class="ombre1" id="sct175148">
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</article></section><aside class="sz12 tag c1 aside175148 ombre1">etats-unis ,al-qaïda ,russie ,daech ,syrie</aside></section> Moyen-orient Selon le département de la Défense américain, la quasi-totalité des frappes russes en Syrie ne visent pas Daech ou Al-Qaïda, mais des des groupes d'opposition à Bachar al-Assad.Les Etats-Unis ont affirmé mercredi que la quasi-totalité des frappes de la Russie en Syrie ne visaient pas les jihadistes de l'Etat islamique ou les groupes proches d'Al-Qaïda mais des organisations armées syriennes modérées qui combattent le régime de Damas."Plus de 90% de leurs frappes auxquelles nous avons assisté n'ont pas été contre l'EI ou des terroristes affiliés à Al-Qaïda. Elles ont été en grande partie dirigées contre des groupes d'opposition", a déclaré John Kirby, le porte-parole du département de la Défense des Etats Unis. Depuis qu'a commencé l'opération de raids aériens russes sur la Syrie la semaine dernière, Washington martèle que Moscou ne s'en prend pas à l'EI ou aux groupes proches d'Al-Qaïda mais vise plutôt tous les opposants syriens et consolide de facto le régime de son allié, le président Bachar al-Assad.
Inquiétude sur "l'impact de l'activité militaire à l'intérieur de la Syrie"
Mais c'est la première fois que les autorités américaines fournissent une estimation chiffrée de l'impact des frappes russes dans ce pays en guerre. "Notre inquiétude, a souligné John Kirby, réside davantage dans l'impact de l'activité militaire à l'intérieur de la Syrie (...) à l'encontre de groupes qui ne sont ni l'Etat islamique ni les terroristes affidés à Al-Qaïda".
L'armée syrienne a lancé mercredi une vaste offensive terrestre, revigorée par les frappes de l'aviation et désormais la marine russe, une semaine après le début de l'intervention militaire russe qui a redonné de l'élan au régime Assad. Le président Vladimir Poutine a annoncé que les opérations russes allaient s'intensifier. "C'est une erreur pour la Russie", a réaffirmé le porte-parole de la diplomatie américaine. Les Etats-Unis et la Russie avaient eu la semaine dernière une première réunion entre leurs forces armées afin d'éviter des incidents aériens entre leurs aviations dans le ciel syrien. Mais aucune autre rencontre n'a été programmée.
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Par marialis2.2 le 31 Août 2015 à 19:45Egypte : les Législatives fixéesdu 17 octobre au 2 décembrelundi 31 août 2015 / parLe Président égyptien Abdel Fattah al-SissiLes élections Législatives en Egypte vont être organisées du 17 octobre au 2 décembre prochains, a annoncé ce dimanche la Commission nationale électorale. Initialement prévues pour début 2014, l’officialisation de la date de la tenue du scrutin avait été plusieurs fois reportée.
Un an et demi après l’arrivée au pouvoir d’Abdel Fattah al-Sissi, l’Egypte organise des élections législatives du 17 octobre au 2 décembre prochains. Certains observateurs estiment que l’élection est joué d’avance. Prévues pour début 2014, les Législatives ont été à de maintes reprises repoussées.
Les députés du Parlement en Egypte vont être élus au cours d’un scrutin uninominal et de liste en deux phases, selon le président de la Commission électoral suprême. Le scrutin s’ouvrira le 17 octobre par le vote d’une partie des Egyptiens résidant à l’étranger, suivis, les 18 et 19 octobre par les électeurs de 14 des 27 provinces du pays. Ces électeurs de la première phase revoteront éventuellement les 26, 27 et 28 octobre pour départager les candidats admis au second tour. Une seconde phase va être organisée pour d’autres Egyptiens de l’étranger en novembre pour le premier tour et décembre pour le second tour.
Le Président Abdel Fattah al-Sissi avait promis d’organiser ces élections pour début 2014 avant de repousser la date à de plusieurs reprises. Ayant acquis tous les pouvoirs, le Président égyptien dont le régime est qualifié de plus répressif que celui de Hosni Moubabrak a profité de l’état d’esprit qui règne dans le pays avec les attentats de la branche égyptienne du groupe islamique pour repousser à maintes reprises ces élections.
Un scrutin joué d’avance ?
Selon les experts, « le Parlement qui sera en place avant la fin de l’année sera entièrement acquis au nouveau raïs et le scrutin va essentiellement servir à apaiser les partenaires occidentaux de l’Egypte ». Abdel Fattah al-Sissi a éliminé de la scène politique toute opposition en mettant en prison les principaux membres des Frères musulmans et interdit d’élections leur branche politique.
De plus, les principales voix dissidentes laïques et libérales, en particulier les leaders de la jeunesse révolutionnaire, qui ont contribué à la chute de Hosni Moubarak en février 2011, se trouvent également en prison. L’opposition est inexistante dans le pays. Les dernières Législatives se sont déroulées en 2011, dix mois après la révolte qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir. Elles avaient été remportées par les Frères musulmans, confrérie dont Mohamed Morsi, est issu.
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