• Les Rafale du Charles de Gaulle ont largué leurs premières bombes

    Publié le 25-02-2015 à 15h05Mis à jour à 20h27  lien

    Un Rafale s'apprête à prendre son envol du pont du porte-avions du Charles de Gaulle le 25 février 2015 pour mener des opérations aériennes en Irak (c) Afp

     

     

    Un Rafale s'apprête à prendre son envol du pont du porte-avions du Charles de Gaulle le 25 février 2015 pour mener des opérations aériennes en Irak (c) Afp

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    A BORD DU PORTE-AVIONS CHARLES DE GAULLE (AFP) - Les chasseurs du Charles de Gaulle ont largué mercredi leurs premières bombes, deux jours après le début de l'engagement du porte-avions dans les opérations de la coalition internationale contre le groupe Etat islamiqueen Irak, a constaté un photographe de l'AFP.

    Un des quatre Rafale qui avaient décollé le matin du bâtiment, au nord du Golfe, est revenu sans aucune bombe et l'autre avec la moitié de son emport initial. Ils étaient partis avec quatre bombes chacun, à guidage laser ou GPS.

    Aucune précision n'a été donnée à bord du Charles de Gaulle sur la nature de leur engagement et sur les cibles visées. Les deux autres Rafale sont revenus avec leurs quatre bombes.

    Dix à douze appareils, Rafale et Super Etendard modernisés, ont effectué chaque jour des missions à partir du porte-avions depuis le début des opérations lundi. Les deux premiers jours, ils étaient revenus avec l'intégralité de leur armement.

    Neuf Rafalestationnés aux Emirats arabes uniset six Mirage 2000D en Jordanieparticipent par ailleurs à l'opération française Chammal en Irak, déclenchée le 19 septembre dernier. Elle appuie la campagne de frappes aériennes de la coalition internationale contre les jihadistes de l'EI qui contrôlent de larges portions de territoire en Syrieet en Irak.

    Ils ont effectué une centaine de missions de reconnaissance et autant de missions de frappes, en appui des forces irakiennes et des peshmergas kurdes qui combattent l'EI sur le terrain, indique-t-on au ministère français de la Défense.

     

     


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  • TERRORISMECette milice liée à Al-Qaida veut «se venger» des «Occidentaux»...

    Les shebab somaliens appellent à frapper deux centres commerciaux franciliens

    Capture d'écran d'un Shebab appelant à frapper deux centres commerciaux en Ile-de-France.

    Capture d'écran d'un Shebab appelant à frapper deux centres commerciaux en Ile-de-France. -

    YoutubeM.P.

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    • Créé le 22.02.2015 à 19:11
    • Mis à jour le 22.02.2015 à 19:13

    Dans une vidéo diffusée ce week-end, les shebab, une milice islamiste somalienne affiliée à Al-Qaïda, appellent leurs «frères» à attaquer des centres commerciaux en «Occident», citant tout particulièrement les Quatre-Temps à La Défense et le Forum des Halles de Paris.

    «La guerre a à peine commencé»

    Dans ce document de plus d’une heure, les shebab reviennent sur l’attaque du centre commercial de Westgate à Nairobi (Kenya), qui s’était soldée par la mort d'une soixantaine de personnes. «La guerre a à peine commencé. Westgate est juste une goutte dans l'océan (...) les attaques vont continuer», prévient un des porte-parole du groupe. «Nous appelons nos frères, surtout ceux en Occident, à viser les mécréants où qu’ils se trouvent», lance cet homme.  

    Et de lister les noms des magasins, ainsi que leurs coordonnées, aux Etats-Unis, au Canada ou en Grande-Bretagne. Les noms des centres commerciaux des Quatre-Temps et du Forum des Halles ne sont pas prononcés mais incrustés de manière très visible dans cette vidéo. Il appelle aussi à viser les magasins tenus par des Juifs.

    Vigipirate à son maximum

    «Si une poignée de combattants moudjahidine peut paralyser le Kenya pendant presque une semaine, imaginez seulement ce que des moudjahidine peuvent faire en Occident aux centres commerciaux américains ou juifs à travers le monde», a-t-il ajouté. «Alors dépêchez-vous et n'hésitez pas», exhorte-t-il. L'homme explique que les «mécréants» ne doivent pas connaître «la sécurité» sur leurs territoires tant qu'elle n'est pas une «réalité» dans les «territoires de l'islam». Il demande par ailleurs «vengeance» pour les terroristes tués par des drones au Yemen.

    Si dans l’immédiat, les autorités françaises n’ont pas réagi, le ministre américain de la Sécurité intérieure Jeh Johnson a appelé les consommateurs à la prudence dimanche. En Ile-de-France, le plan Vigipirate est toujours à son niveau maximum.

    Les shebab mènent des attaques très meurtrières dans toute une partie de l'Afrique, au Kenya, en Ouganda ou en Somalie.

     


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    L'Egypte a bombardé l'EI en Libye

    pour venger les chrétiens décapités

    Publié le 17-02-2015 à 08h02Mis à jour à 20h27  lien

    Un avion de combat égyptien à l'atterrissage le 16 février 2015 dans un lieu indéterminé, de retour de frappes en Libye
 (c) Afp

    Un avion de combat égyptien à l'atterrissage le 16 février 2015 dans un lieu indéterminé,

    de retour de frappes en Libye (c) Afp

     

    Le Caire (AFP) - Des avions de combat égyptiens ont bombardé lundi des positions du groupe Etat islamique (EI) en Libye, en représailles à la décapitation de 21 chrétiens coptes égyptiens revendiquée par l'organisation  jihadiste.

    Les présidents égyptiens Abdel Fattah al-Sissi et français François Hollande ont appelé conjointement l'ONU à réunir son Conseil de sécurité pour décider de "nouvelles mesures" contre l'EI. Le Caire a en outre insisté sur la nécessité impérative d'une "intervention ferme" de la communauté internationale pour enrayer la progression du groupe en Libye.

    Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est cantonné lundi à condamner "cet acte lâche et odieux (...) qui démontre une nouvelle fois la brutalité de l'EI".

    La chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini rencontrera les autorités égyptiennes et américaines cette semaine pour évoquer une possible action commune en Libye mais elle a écarté tout rôle militaire pour l'UE.

    Cette intervention contre la branche de l'EI en Libye marque l'ouverture d'un nouveau front pour l'armée égyptienne, qui peine déjà à contrer sur son territoire des jihadistes affiliés à l'EI menant des attentats spectaculaires contre les forces de l'ordre.

    "Nos forces armées ont mené lundi des frappes aériennes ciblées contre des camps et des lieux de rassemblement ou des dépôts d'armes de Daech (acronyme arabe de l'EI) en Libye", a annoncé l'armée égyptienne.

    Les militaires ont rendu publiques des images montrant des avions de combats - manifestement des F-16 - décollant en pleine nuit. Des témoins ont assuré à l'AFP en Libye que des avions avaient frappé à Derna, fief des jihadistes à 1.300 km à l'est de Tripoli.

    Ces raids, conduits avec l'armée libyenne, ont tué 50 jihadistes, a indiqué le chef de l'aviation libyenne Saqr al-Jaroushi à une chaîne de télévision égyptienne. Mais il était impossible de confirmer ce bilan de source indépendante.

    Les décapitations de coptes revendiquées dimanche soir par la branche libyenne de l'EI montrent que l'organisation jihadiste a exporté ses méthodes brutales en dehors des régions qu'elle contrôle en Syrie et en Irak où elle multiplie les atrocités.

    - Ennemi commun -

    Sur la vidéo de l'EI diffusée sur internet, des hommes portant des combinaisons orange, semblables à celles d'autres otages exécutés ces derniers mois en Syrie, sont alignés sur une plage, les mains menottées dans le dos, avant que leurs bourreaux ne les décapitent au couteau.

    Dans le village d'Al-Our, dans le sud de l'Egypte, d'où étaient originaires 13 des victimes, les familles ont laissé éclater leur chagrin dans la petite église.

    "Mon fils est parti en Libye il y a 40 jours pour gagner de l'argent et préparer son mariage", pleure Boshra Fawzi, le père de Kirollos Boshra, 22 ans.

    Exprimant sa "profonde tristesse", le pape François a souligné que les 21 hommes avaient été exécutés "pour le seul fait d'être chrétiens".

    Et tandis que Washington a condamné un "meurtre abject", M. Hollande, dont le gouvernement a signé lundi la vente d'avions de combat Rafale avec l'Egypte, a "exprimé sa préoccupation face à l'extension des opérations" du groupe jihadiste en Libye.

    Avec les frappes menées en Libye, le président Sissi, critiqué pour son bilan en matière de droits de l'Homme, se pose en rempart contre l'ennemi jihadiste commun, éclipsant ainsi l'implacable répression qu'il mène contre ses adversaires islamistes, estiment des experts.

    "Ces frappes élèvent l'Egypte à un nouveau niveau dans sa lutte contre les organisations extrémistes", juge Mathieu Guidère, professeur de géopolitique à l'université de Toulouse (France).

    Le président Sissi s'est ainsi entretenu avec le Premier ministre britannique David Cameron, évoquant selon le porte-parole de ce dernier "la façon dont la Grande-Bretagne et l'Egypte peuvent renforcer leurs liens bilatéraux pour vaincre le terrorisme".

    Le Japon a annoncé mardi qu'il allait donner 15,5 millions de dollars pour soutenir la lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient et en Afrique. Tokyo est encore sous le choc de la décapitation, revendiquée par l'EI en janvier, de deux de ses ressortissants.

    Accusé de nettoyage ethnique et crimes contre l'humanité, l'EI a reçu l'allégeance de plusieurs groupes jihadistes, dont les insurgés égyptiens d'Ansar Beït al-Maqdess qui ont récemment publié des vidéos d'attentats spectaculaires ou de décapitations dans le Sinaï (est).

    Le groupe a également rallié à sa cause des insurgés en Libye, pays plongé dans le chaos depuis la chute en 2011 de Mouammar Kadhafi.

    L'Egypte bombarde le groupe EI en Libye VIDEO


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  •  La France et l'Egypte signent le

    premier contrat

    à l'export du Rafale

    Publié le 16-02-2015 à 17h46Mis à jour à 23h32  lien

     

    Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian (c) serre la main du général egyptien Sedki Sobhi (d), sous les yeux du président, Abdel Fattah al-Sissi, au Caire, le 16 février 2015
 (c) Afp

    Le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian (c) serre la main du général egyptien

    Sedki Sobhi (d), sous les yeux du président, Abdel Fattah al-Sissi, au Caire,

    le 16 février 2015 (c) Afp

     

    Le Caire (AFP) - La France a signé lundi au Caire le premier contrat d'exportation de son avion de combat Rafale, avec l'Egypte qui achète 24 exemplaires de ce fleuron de l'industrie aéronautique française.

    Cette vente marque aussi le soutien de Paris au président égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans un contexte géopolitique tendu et en pleine répression de toute opposition en Egypte.

    Le PDG du constructeur français Dassault Aviation, Eric Trappier, a signé le contrat au palais présidentiel en présence de M. Sissi et du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

    "Nos deux pays mènent un combat commun contre le terrorisme", a commenté M. Le Drian.

    Lundi à l'aube, des avions de combat F-16 de l'armée égyptienne ont bombardé des positions de l'organisation Etat islamique (EI) en Libye, quelques heures après que ce groupe jihadiste eut revendiqué dans une vidéo effroyable la décapitation de 21 chrétiens coptes égyptiens capturés en janvier dans ce pays voisin.

    Depuis son entrée en service en 2004 dans les forces armées françaises, le Rafale avait essuyé six échecs à l'export. Paris et Dassault espèrent que le contrat égyptien va permettre à d'autres pays de franchir "une barrière psychologique", selon M. Trappier, qui lorgne en particulier sur des négociations exclusives en cours avec l'Inde depuis janvier 2012 pour l’achat de 126 Rafale. La France mise aussi sur le Qatar, qui pourrait être intéressé par 36 appareils.

    Les trois contrats signés lundi au Caire, d'un montant total de 5,2 milliards d'euros, incluent, outre les 24 Rafale, une frégate multimission FREMM du groupe naval DCNS ainsi que des missiles conçus par MBDA.

    Menée en un temps record, à peine trois mois, cette vente à l’initiative du Caire marque le souhait de l'Egypte de diversifier ses sources d'armements et de s'affranchir de la tutelle américaine, dont elle était très dépendante jusque-là.

    Elle souligne surtout le soutien affiché de Paris au régime égyptien, dans une région en proie à une profonde instabilité.

    - "Répression sans précédent" -

    Paris, comme les autres capitales occidentales et nombre d’Etats dans la région, s’inquiète notamment des risques de déstabilisation régionale engendrés par la présence des jihadistes de l'EI en Syrie et en Irak, mais également au-delà.

    "Le président Sissi a une nécessité stratégique, c'est d'assurer la sécurité du canal de Suez, par lequel passe une grande partie du trafic (maritime) mondial", a déclaré lundi M. Le Drian, soulignant l'"urgence" d'avoir "à la fois les capacités navales et aériennes pour assurer cette sécurité".

    Or l'Egypte est confrontée "au risque fondamentaliste" dans la péninsule du Sinaï, mais également au groupe Etat islamique en Libye, pays qui partage plus de 1.000 km de frontière avec l'Egypte, a souligné M. Le Drian.

    Paris n’a donc pas donné d’échos aux critiques des défenseurs des droits de l’Homme, qui pointent un bilan "alarmant" du président Sissi depuis son arrivée au pouvoir, quand il a destitué en juillet 2013 son prédécesseur élu, l'islamiste Mohamed Morsi.

    Peu avant l’annonce du contrat, Amnesty International France avait appelé Paris à "suspendre tous les transferts d’armes" vers l'Egypte en raison de la "répression, sans précédent depuis 30 ans" dans le pays.

    "Le développement et la démocratie, c'est postérieur à la sécurité. Le maréchal Sissi a été élu par son peuple et prépare des élections législatives. La sécurité est l'élément d'urgence pour ce pays", a jugé M. Le Drian.

    "Nous ne partageons pas toutes les actions menées par l'Egypte mais l'essentiel c'est d'avoir un grand pays comme l'Egypte stabilisé pour assurer demain la stabilité globale de la zone", a plaidé le ministre français.

    Paris a choisi de "jeter un voile pudique sur les vrais sujets des droits de l'Homme dans l'Egypte de Sissi. C'est un choix politique assumé", résume Camille Grand, directeur de la Fondation pour la Recherche stratégique (FRS).

    Pour la France, cette vente est une aubaine car elle permet de résoudre en partie l’équation de la Loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019, qui stipule que des "livraisons à l'exportation (du Rafale sont) également prévues permettant d'atteindre une cadence de production satisfaisante".


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  • Libye : l’ambassade d’Italie rapatrie son personnel

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    L’ambassade d’Italie à Tripoli a suspendu ses activités, ce dimanche 15 février 2015, en raison de l’aggravation des conditions de sécurité dans ce pays d’Afrique du Nord.
     

    Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, l’ambassade d’Italie à Tripoli a suspendu ses activités, ce dimanche 15 février 2015, en raison de l’aggravation des conditions de sécurité. En outre, son personnel a été rapatrié à titre provisoire.

    Cette décision de suspendre les activités de l’ambassade a été prise après plusieurs attaques directes comme indirectes à Tripoli, à l’encontre de l’Italie et de ressortissants italiens. On se rappelle des deux Italiens enlevés le 17 janvier 2014 dans l’est libyen, avant d’être libérés une vingtaine de jours lus tard.

    Depuis le 1er février 2015, le ministère italien des Affaires étrangères invitait ses ressortissants à quitter la Libye, en raison de l’insécurité qui avait pris des proportions démesurées. Selon la diplomatie italienne, « il s’agit d’un allègement de la présence italienne, non d’une évacuation ».

    Une assistance logistique a été offerte aux ressortissants italiens pour qu’ils quittent temporairement le pays. Les services essentiels de l’ambassade resteront assurés. Il s’agit de la dernière ambassade occidentale en Libye à évacuer son personnel.


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