• <header>

    MAURITANIE 
    <time datetime=">14-06-21">Publié le 21-06-2014 </time><time datetime=">14-06-21">Modifié le 21-06-2014 à 15:06     </time>lien

    Les Mauritaniens appelés à choisir leur président

    par RFI
    </header>

    media
    Akjout, le 18 juin 2014. Deux garçons tiennent en main des affiches de campagne du président sortant
    et candidat à un ssecond mandat Mohamed ould Abdel Aziz.AFP PHOTO / SEYLLOU

    Un peu plus d’1,3 million de Mauritaniens sont appelés aux urnes ce samedi, dans près de 3000 bureaux de vote, entre 7h30 et 19h (locales). 700 observateurs mauritaniens recrutés au sein d’ONG sont déployés sur le territoire. Plus de 200 observateurs étrangers seront également sur place, envoyés par l’Union africaine, la Ligue arabe, et l’OIF notamment. Cinq candidats sont en lice. Dont le président sortant, qui est aussi le président en exercice de l’Union africaine, Mohamed ould Abdel Aziz. Plus d’une dizaine de partis de l’opposition boycottent le scrutin qu’ils qualifient de mascarade électorale.

    Les enjeux. Le boycott décrété par plusieurs partis, et l’absence des grandes figures historiques de l’opposition qui en découle font du taux de participation la grande inconnue de ce scrutin.

    Aucun des candidats en lice ne semble a priori pouvoir faire de l’ombre au chef de l’Etat sortant. Le taux de participation dira si ceux qui refusent cette élection ont été écoutés. 
    Trois des chefs de partis qui prônent le boycott, et qui sont donc absents cette fois-ci, Messaoud ould Boulkheir, Ahmed ould Daddah, et Jemil ould Mansour, avaient en 2009 récolté plus de 35 % des suffrages. Lors des législatives et municipales de novembre et décembre dernier, le boycott déjà décrété par certains partis n’avait pas eu d’incidence à en croire les chiffres officiels.

    Dernier enjeu : le score du nouveau venu sur la scène politique, Biram ould Dah ould Abeïd. Militant contre l’esclavage, il brigue pour la première fois la magistrature suprême tout comme deux autres candidats Boydiel ould Houmeïd, et la seule femme du scrutin, Lalla Meryem Mint Moulaye Idriss.

    Les candidats, leurs projets. Le grand favori du scrutin reste le président sortant, Mohamed ould Abdel Aziz. Ancien patron du Basep, la garde présidentielle, sous Maaouya ould Taya, il a pris le pouvoir par un coup d’Etat en 2008, un an et demi à peine après l’élection de son prédécesseur qu’il avait pourtant soutenu. Elu en 2009 sous la bannière du « président des pauvres », il brigue aujourd’hui un second mandat.

    Face à lui, une seule femme, Lalla Meryem Mint Moulaye Idriss. Elle est professeure de mathématiques. Plus que discrète pendant la campagne, elle se définit comme « opposante, uniquement pendant le temps de la campagne ».

    Autre candidat, Boydiel ould Houmeïd, président du parti Wiam. Haut cadre de l’administration, et notable qui a longtemps gravité dans la sphère du pouvoir, il appartient à la communauté haratine, les descendants d’esclaves. C’est également le cas de Biram ould Dah ould Abeïd, président de l’IRA, une ONG de lutte contre l’esclavage. L’homme a dénoncé durant toute la campagne le racisme d’Etat érigé en système de gouvernance.

    Le seul candidat à avoir déjà brigué deux fois le fauteuil présidentiel est Ibrahima Moctar Sarr, président du parti AJD MR. Défenseur des droits de la communauté négro-africaine et de l’unité nationale, il avait obtenu près de 5 % des suffrages en 2009.

    Le déroulement du scrutin. Pour cette présidentielle, les électeurs voteront à l'aide d'un bulletin unique, sur lequel figure le nom de chacun des cinq candidats (en arabe et en français) leur photo et leur logo : un lion, un zébu, un nuage de pluie, une route, ou encore une étoile.

    L’électeur peut aussi ne voter pour aucun candidat, et cocher la case neutre. Après avoir mis son bulletin dans l’urne, l’électeur doit tremper son doigt dans de l’encre indélébile, mesure censée éviter les votes multiples.

    Les Mauritaniens qui souhaitent voter ont de 7h30 à 19h (heure locale) pour faire leur choix. Une fois les bureaux fermés, à 19h, les résultats seront collectés et centralisés par la Commission électorale nationale indépendante. C’est elle qui organise le scrutin et non plus le ministère de l’Intérieur comme en 2009. La Céni annoncera aussi les chiffres provisoires qui seront validés ensuite par le Conseil constitutionnel.

    Les cartes d’électeurs qui n’ont pas été retirées sont encore disponibles ce samedi dans les centres de vote. Cependant, les électeurs peuvent, s’ils connaissent le numéro de leur bureau de vote, accomplir leur devoir uniquement avec leur carte d’identité. Le site internet de la Céni permet aussi de trouver son bureau de vote. Un numéro de téléphone, le 1717, est aussi mis à disposition pour orienter les électeurs, même si la Céni reconnaît qu’il ne fonctionne pas toujours.


    votre commentaire
  • Egypte : confirmation de la peine de mort
    pour 183 pro-Morsi
     
    Un tribunal égyptien a confirmé ce samedi la condamnation à mort de 183 pro-Morsi,
    y compris le guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie.
     
     

    Un tribunal égyptien a confirmé ce samedi la condamnation à mort de 183 partisans du président égyptien renversé le 3 juillet 2013, Mohamed Morsi, notamment le chef suprême des Frères musulmans, Mohamed Badie. C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse officielle MENA.

    Déjà jeudi, Mohamed Badie a été condamné à mort par un autre tribunal pour incitation à la violence à Gizeh, non loin du Caire. Et ce samedi, outre Mohamed Badie, 182 partisans des Frères musulmans ont été inculpées d’avoir participé aux émeutes meurtrières dans la province égyptienne de Minya.

    Alors que les tribunaux égyptiens avaient condamné, en avril dernier, 683 personnes à mort, le tribunal de Minya qui a statué ce samedi a commué les condamnations à mort de quatre accusés en peines de prison à perpétuité et a acquitté 496 autres accusés. C’est ce qu’apprend le quotidien officielAhram.

    On se rappelle du tollé international provoqué par la décision de ce même tribunal de Minya, en mars dernier, alors qu’il condamnait à mort 29 partisans de Mohamed Morsi, destitué par l’actuel Président Abdel Fatah al-Sissi, alors patron de l’armée égyptienne.


    votre commentaire
  • La Jordanie arrête des journalistes

    et ferme une chaîne irakienne

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2014-06-11T23:39:28+02:00" itemprop="datePublished">11.06.2014 à 23h39</time> • Mis à jour le <time datetime="2014-06-11T23:40:23+02:00" itemprop="dateModified">11.06.2014 à 23h40   </time>lien

     

     

    <figure>Les autorités jordaniennes ont "répondu aux exigences et pressions" du premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki (ici lors d'une conférence de presse aux Etats-Unis en 2006), a accusé Reporters sans frontières.</figure>

     

    Les autorités jordaniennes ont arrêté des journalistes et fermé une chaîne de l'opposition irakienne basée à Amman, critique du premier ministre, Nouri Al-Maliki,a dénoncé l'organisation Reporters sans frontières (RSF), mercredi 11 juin. La fermeture de cette chaîne a été confirmée par la Commission jordanienne de l'audiovisuel, qui a affirmé qu'Al-Abassiya opérait illégalement en Jordanie.

    Selon RSF, la police a mené lundi un raid contre Al-Abassiya, « qui s'est soldé par l'arrêt des programmes et l'arrestation de l'ensemble de l'équipe de la chaîne », soit « 14 personnes, parmi lesquelles des journalistes syriens, irakiens et jordaniens ». Cette opération « fait suite à une plainte déposée contre la chaîne par le gouvernement irakien, qui l'accuse "d'incitation au terrorisme et aux conflits sectaires" », a ajouté RSF.

    « Non content de museler les médias chez lui (...), Nouri Al-Maliki entend réduireau silence les voix critiques également hors de ses frontières », a dénoncé l'ONG, qui fustige également les autorités d'Amman. « Les Jordaniens, répondant aux exigences et pressions de Bagdad, font fi de leurs engagements internationaux »en matière de prévention des arrestations arbitraires ou de liberté de la presse, s'est insurgée l'organisation, qui « réclame la libération immédiate de l'ensemble des personnes arrêtées (...) et la réouverture des bureaux de la chaîne ».

     

    GARDE À VUE DE QUATORZE JOURS

    D'après les informations recueillies par RSF, les employés ont été placés en garde à vue pour quatorze jours. Al-Abassiya est « connue pour ses prises de position contre l'actuel gouvernement de Nouri Al-Maliki, n'hésitant pas àdénoncer l'ingérence de l'Iran dans les affaires de la région », a précisé l'ONG, qui classe la Jordanie au 141e rang (sur 180) de son classement sur la liberté de la presse et l'Irak au 153e.

    La Commission jordanienne de l'audiovisuel a indiqué de son côté que la chaîne« émettait illégalement depuis la Jordanie ». « Elle n'avait pas de licence », a déclaré son chef, Amjad Qadi. « Elle travaillait secrètement dans un appartement d'Amman et diffusait [ses programmes] seulement après minuit. Quand les autorités ont mené un raid dans l'appartement, ils ont trouvé des choses n'ayant rien à voir avec les médias », a-t-il dit, sans plus de précision.

    M. Qadi a précisé que l'affaire avait été confiée à la Cour de sûreté de l'Etat parce qu'« Al-Abassiya incitait au terrorisme et affectait la Jordanie et d'autres pays ». D'après RSF, les autorités irakiennes ont lancé des actions en justice contre plusieurs autres chaînes satellitaires irakiennes diffusant leurs programmes depuis la Jordanie.


    votre commentaire
  • Egypte: un célèbre militant de gauche condamné à 15 ans de prison

    lien 


    Le Caire - Un tribunal égyptien a condamné mercredi à 15 ans de prison le célèbre militant de gauche Alaa Abdel Fattah ainsi que 24 autres personnes reconnues coupables d'avoir participé à des manifestations illégales, a indiqué à l'AFP son avocat.

    Juste après l'annonce du verdict, M. Abdel Fattah et deux autres militants ont été arrêtés alors qu'ils se trouvaient à l'extérieur du tribunal, a indiqué à l'AFP l'avocat Ahmed Seif.

    Alaa Abdel Fattah, un des leaders de la révolte qui a chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak début 2011, avait été arrêté en novembre pour violences lors d'une manifestation non autorisée avant d'être libéré sous caution en mars. Il était poursuivi pour avoir enfreint une loi controversée limitant le droit de manifester.

    Comme il a été jugé par contumace, Abdel Fattah pourra être rejugé durant sa détention, a déclaré M. Seif.

    Les 24 coaccusés d'Abdel Fattah ont été également condamnés par contumace à 15 ans de prison chacun pour avoir pris part à des manifetsations interdites, à des émeutes, avoir bloqué des routes et agressé des policiers, selon des sources judiciaires.

    Avec Abdel Fatah, ils ont été accusés d'avoir volé à un policier des talkies-walkies lors d'une manifestation en novembre qui dénonçait les pouvoirs de plus en plus importants octroyés à l'armée dans le projet de constitution, adoptée deux mois plus tard.

    Après la destitution en juillet 2013 du premier président élu démocratiquement du pays, l'islamiste Mohamed Morsi, les autorités dirigées par l'armée s'en étaient pris aux islamistes mais aussi aux mouvements de jeunesse, très actifs dans la révolte anti-Moubarak.

    En avril, un tribunal égyptien avait confirmé les peines de trois ans de prison ferme infligées à Ahmed Maher, fondateur du mouvement du 6-Avril, fer de lance de la révolte de 2011, à Mohamed Adel et à Ahmed Douma. Ils étaient eux aussi poursuivis pour avoir enfreint la loi limitant le droit de manifester.

    L'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, qui dirige de facto l'Egypte depuis qu'il a destitué Mohamed Morsi, a été élu fin mai président.

    Dans les premiers mois du gouvernement intérimaire, des organisations internationales de défense des droits de l'Homme avaient dénoncé un retour à un régime plus autoritaire que celui de M. Moubarak. 


    (©AFP / 11 juin 2014 13h02)  

     

    votre commentaire
  • Egypte : Sissi proclamé président avec 96,9% des voix

    Publié le 03.06.2014, 21h28 | Mise à jour : 23h27      lien 


     
    Abdel Fattah al-Sissi, qui dirige de facto l'Egypte depuis qu'il a destitué l'islamiste Mohamed Morsi il y a onze mois, a été proclamé officiellement mardi président, avec 96,9% des suffrages.

    Abdel Fattah al-Sissi, qui dirige de facto l'Egypte depuis qu'il a destitué l'islamiste Mohamed Morsi il y a onze mois, a été proclamé officiellement mardi président, avec 96,9% des suffrages. |(AFP/CAPTURE D'ECRAN.)

    Zoom
     

    Réagir

    Agrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile

    L'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, qui dirige de facto l'Egypte depuis qu'il a destitué l'islamiste Mohamed Morsi il y a onze mois, a été proclamé officiellement mardi président, avec 96,9% des suffrages. <btn_noimpr> </btn_noimpr>Dans un discours télévisé après l'annonce de sa victoire, le maréchal Sissi, qui a pris sa retraite de l'armée pour pouvoir se présenter à la présidentielle des 26, 27 et 28 mai, a appelé les Egyptiens à œuvrer pour restaurer «la liberté» et la «justice sociale». 

    Selon la commission électorale, il a recueilli 23.780.104 voix contre 757.511 pour son unique rival, le leader de la gauche Hamdeen Sabbahi. Le taux de participation étant de 47,45%, c'est près d'un électeur inscrit sur deux qui a voté pour Abdel Fattah al-Sissi. Un décompte non officiel l'avait jusqu'alors donné vainqueur avec 93,3% des suffrages.  

    Culte de la personnalité

    Sissi n'a pas eu besoin de battre la campagne tant il jouit d'un véritable culte de la personnalité depuis son coup de force contre Morsi et la confrérie.  Une large frange de l'opinion publique, aiguillonnée par des médias publics comme privés, était excédée au bout d'un an de pouvoir par un président qui tentait d'accaparer tous les pouvoirs au profit des Frères musulmans et d'islamiser à marche forcée la société.

    Le roi d'Arabie saoudite, dont le pays est l'un des principaux soutiens du nouveau président, a été le premier chef d'Etat étranger à saluer cette «victoire historique». Il a proposé la tenue d'une conférence des donateurs pour aider l'économie de ce pays, très affectée par trois années d'instabilité politique.

    Les Frères musulmans terrassés

    Le gouvernement intérimaire a éliminé de la scène politique le principal mouvement d'opposition, la confrérie islamistes des Frères musulmans, interdite et déclarée «organisation terroriste», qui boycottait l'élection. Sissi a recueilli quelque 10,5 millions de voix de plus que Mohamed Morsi en 2012, dans un scrutin qui avait certes enregistré une participation légèrement supérieure, mais où tous les partis avaient pu participer.

    Mohamed Morsi était le premier chef de l'Etat élu démocratiquement en Egypte, en juillet 2012. Un an plus tard après que des millions d'Egyptiens eurent manifesté pour réclamer son départ, le général Sissi le destituait et le faisait arrêter. Policiers et soldats s'étaient ensuite lancés dans une implacable répression de ses partisans, notamment ses Frères musulmans, qui avaient remporté toutes les élections depuis la chute de Hosni Moubarak à l'issue d'une révolte populaire début 2011. 

    Plus de 15.000 Frères musulmans ont été emprisonnés, dont la quasi-totalité de leurs leaders, qui encourent, à l'instar du président déchu, la peine de mort dans divers procès. Et des centaines d'islamistes ont été condamnés à mort dans des procès de masse expédiés en quelques minutes.


    Des milliers d'Egyptiens en liesse place Tahrir

    A l'énoncé de son score digne de ceux recueillis par les plus fameux autocrates, sur l'emblématique place Tahrir (photo), au cœur du Caire où les jeunes avaient manifesté début 2011 pour mettre fin à 30 ans de règne absolu de Moubarak, des milliers de supporteurs agitaient des drapeaux de l'Egypte, chantaient et dansaient aussi à la gloire de leur héros. 


    (AFP/MAHMOUD KHALED.) 

    Les ONG dénoncent une «farce»

    Les quelques dizaines d'observateurs étrangers venus assister au scrutin ont jugé que l'élection n'avait pas été marquée par des fraudes mais ont émis quelques réserves sur son caractère «équitable» en l'absence de facto de toute opposition crédible.

    En revanche, les ONG internationales des droits de l'Homme, qui dénoncent les «massacres» de manifestants pro-Morsi, les emprisonnements massifs et les procès iniques, avaient d'emblée estimé que cette élection était «une farce». Beaucoup estiment dores et déjà que le pouvoir de Sissi est encore plus autoritaire que celui de Moubarak. 


     

     

    <btn_noimpr></btn_noimpr><btn_noimpr></btn_noimpr>

    LeParisien.fr 


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique