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    Egypte: Moubarak blanchi, un tué pendant des manifestations

    AFP<time datetime="2014-11-29T10:25:33" itemprop="datePublished"> 29 novembre 2014 à 10:25 </time>(Mis à jour : <time datetime="2014-11-30T07:34:43" itemprop="dateModified">30 novembre 2014 à 07:34</time>)
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    </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Des militants anti-Moubarak rassemblés sur la place Tahrir au Caire, le 29 novembre 2014<figcaption itemprop="description">Des militants anti-Moubarak rassemblés sur la place Tahrir au Caire, le 29 novembre 2014 (Photo Mohamed El-Shahed. AFP)</figcaption></figure></header>

    Un tribunal égyptien a abandonné samedi l’accusation de complicité de meurtre de centaines de manifestants contre l’ex-président Hosni Moubarak, chassé du pouvoir en 2011 par une révolte, provoquant la colère de ses détracteurs mais la joie de ses partisans.

    En soirée, un millier de manifestants ont convergé vers la place Tahrir, scandant «Le peuple exige le renversement du régime», avant d’être dispersés par la police avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau. Une centaine de personnes ont été arrêtées, selon une source sécuritaire.

    Un homme a alors été tué par balle ou par tir de grenaille, selon un responsable au ministère de la Santé, entraînant des échauffourées éparses dans le centre du Caire, où on entendait des coups de feu.

    Hosni Moubarak, qui a par ailleurs été acquitté d’accusations de corruption dans une affaire séparée, restera néanmoins en détention dans un hôpital militaire où il purge une peine de prison de trois ans dans le cadre d’un autre jugement pour corruption.

    Celui qui a dirigé pendant trois décennies l’Egypte d’une main de fer était jugé pour son rôle dans la répression des manifestations massives pendant le soulèvement de janvier-février 2011 au cours duquel 846 personnes ont été tuées.

    Dans ce nouveau procès ouvert en mai 2013, au cours duquel des responsables de la sécurité en poste sous Moubarak ont livré des témoignages jugés favorables à l’accusé, le juge Mahmoud Kamel al-Rashidi a annoncé «l’abandon de l’accusation de complicité de meurtre».

    Dans un résumé de ses attendus, la cour cite des témoins, des ex-responsables de la sécurité, qui assurent que la police n’a pas ouvert le feu durant le jour le plus meurtrier de la révolte. Le parquet peut faire appel du verdict.

    Installé sur une civière, lunettes de soleil sur le nez, Hosni Moubarak, 86 ans, s’est contenté d’un sourire discret à l’annonce du verdict. Ses deux fils, Alaa et Gamal, eux aussi accusés de corruption et disculpés pour prescription, ont aussitôt embrassé leur père sur le front.

    - Réactions partagées -

    Au tribunal, des journalistes pro-Moubarak ont laissé éclater leur joie, scandant «Dis la vérité, soit audacieux, Hosni Moubarak est innocent».

    Ses partisans se sont ensuite rassemblés en nombre limité devant l’hôpital où il est détenu. M. Moubarak est brièvement apparu au balcon de sa chambre pour les saluer.

    «Il n’y a pas de preuves contre Moubarak. Il était un président honnête», a dit Mostafa Saïd, un fonctionnaire à la retraite.

    En revanche, plus d’un millier de personnes ont manifesté près de l’emblématique place Tahrir, épicentre de la révolte de 2011, pour dénoncer le verdict et les autorités accusées de réhabiliter les politiques répressives de M. Moubarak.

    «Le peuple exige la chute du régime», «ils ont innocenté l’assassin, le sang de nos frères n’a pas coulé en vain», ont scandé les manifestants avant d’être dispersés par les policiers, dont certains en civils.

    Selon le ministère de l’Intérieur, la police a dispersé la foule après que des membres de la confrérie interdite des Frères musulmans sont arrivés et ont jeté des pierres.

    - 'Je n’ai rien fait de mal' -

    Pour l’avocat de M. Moubarak, Farid al-Deeb, le verdict «prouve l’intégrité» de son régime.

    «Je n’ai rien fait de mal», a affirmé l’ex-président dans un bref entretien téléphonique avec la chaîne privée Sada al-Balad.

    «Quand j’ai entendu le premier verdict (en 2012), j’ai ri», a ajouté M. Moubarak, condamné à perpétuité lors d’un premier procès, annulé pour raisons techniques.

    Sept autres accusés, des hauts responsables de la sécurité dont l’ex-ministre de l’Intérieur Habib al-Adly, ont été acquittés samedi.

    Le régime de M. Moubarak, honni il y a quatre ans, a été réhabilité dans l’opinion publique depuis que l’ex-chef de l’armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013.

    Des défenseurs des droits de l’Homme accusent régulièrement M. Sissi de vouloir refermer la parenthèse démocratique ouverte en 2011 alors que des figures du régime Moubarak effectuent leur grand retour sur la scène politique.

    L’actuel Premier ministre Ibrahim Mahlab était un cadre du parti de M. Moubarak, et M. Sissi était le chef des renseignements militaires sous son régime.

    Très médiatisés au départ, les procès de M. Moubarak sont un peu éclipsés par ceux de son successeur, M. Morsi, qui avec la quasi-totalité des dirigeants de sa confrérie des Frères musulmans sont en prison et encourent la peine de mort. Ils sont accusés par la presse d’être derrière les violences qui secouent le pays depuis 2011.

    Après la destitution de M. Morsi, plus de 1.400 manifestants islamistes ont été tués, plus de 15.000 Frères musulmans ou sympathisants emprisonnés et des centaines condamnés à mort dans des procès de masse expéditifs.

    AFP

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    Inondations au Maroc: impréparation

    et infrastructures «défaillantes»

    AFP<time datetime="2014-11-25T20:24:57" itemprop="datePublished"> 25 novembre 2014 à 20:24 lien </time>
    <aside class="tool-bar"> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Des véhicules essayent de traverser un pont submergé par des inondations à Tinghir (Maroc), le 24 novembre 2014<figcaption itemprop="description">Des véhicules essayent de traverser un pont submergé par des inondations à Tinghir (Maroc), le 24 novembre 2014 (Photo AFP)</figcaption></figure></header>

    La presse marocaine a dénoncé mardi des carences dans la gestion des inondations et des infrastructures «défaillantes», après des intempéries qui ont fait au mois 36 morts dans le sud du pays, alors qu’une nouvelle alerte météo a été lancée.

    Intervenant devant le Parlement, en cours d’après-midi, le ministre de l’Intérieur, Mohammed Hassad, a indiqué que le dernier bilan --encore provisoire-- faisait état de 36 morts.

     
     

    Ce responsable a également signalé que près de 500 personnes au total avaient été secourues lors des ces inondations qu’il a lui-même qualifiées «d’exceptionnelles», évoquant des cumuls de précipitations dépassant les 400 millimètres dans l’Atlas.

    Mais le quotidien Aujourd’hui Le Maroc s’est interrogé sur l’absence de mesures d’urgence avant ces «48 heures de cauchemar».

    «Il ne suffit plus de dire aux gens, 'attention ça va pleuvoir fortement et puis débrouillez-vous' (...) Pourquoi n’a-t-on pas relevé le niveau d’alerte? Pourquoi n’a-t-on pas évacué les personnes vivant à proximité des oueds (rivières)?», a écrit le journal dans un éditorial.

    Al-Akhbar a, lui, relayé les critiques de villageois sur les «infrastructures défaillantes». Ceux-ci affirment avoir déposé après de précédentes inondations, «des dizaines de recours et pétitions auprès des responsables locaux», mais «sans suite».

    Cité par Libération, le quotidien du principal parti socialiste, Abdelwahab Belfkih, président de la commune de Guelmim, secteur le plus touché, assure avoir «adressé des centaines de lettres» à des départements ministériels «afin de procéder aux travaux d’entretien et de restauration des infrastructures routières, en vain».

    «Inondations: des intempéries et des négligences», a titré L’Economiste, selon qui «400 points à risque» ont été identifiés dans le cadre d’un «plan national de protection contre les inondations». Mais ce plan est «à la peine», et pour les seuls 50 sites «prioritaires», le montant des investissements est de six milliards de dirhams (environ 550 millions d’euros).

    Pour Al Ahdath al-Maghribia, les moyens de secours se sont également avérés insuffisants. Il a affirmé qu’un «camion poubelle» avait dû être utilisé pour transporter des cadavres.

    Des centaines de familles ont protesté contre «la gestion locale» et «la corruption», à l’origine, selon elles, des défaillances constatées, selon le journal.

    Les médias ont enfin souligné qu’une nouvelle tempête était prévue en fin de semaine dans le Sud. Une alerte météo pour des précipitations pouvant atteindre 120 mm a été publiée.

    Profitant de l’accalmie, des hélicoptères de la gendarmerie royale effectuaient des rotations pour acheminer de l’aide alimentaire à quelque 650 foyers de la région montagneuse de Tighdouine, à 50 km de Marrakech, selon les autorités.

    AFP

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  • L'Iran affirme avoir abattu un drone israélien au-dessus d'un site nucléaire

     

    Créé le 24/08/2014 à 16h20 -- Mis à jour le 24/08/2014 à 17h40
    <aside>Les Gardiens de la révolution défilent à Téhéran, le 21 septembre 2008

    Les Gardiens de la révolution défilent à Téhéran, le 21 septembre 2008 BEHROUZ MEHRI AFP

    </aside>

    Téhéran - Les Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime islamique iranien, ont affirmé dimanche dans un communiqué avoir abattu un drone furtif israélien au-dessus du site d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre).

    «Un drone d'espionnage du régime sioniste a été abattu par un missile (...) Ce drone furtif tentait d'approcher la zone nucléaire de Natanz», affirme le communiqué des Gardiens de la révolution publié par leur site officiel Sepahnews.com.

    «Cette action montre de nouveau l'aventurisme du régime sioniste (...), les Gardiens de la révolution et les autres forces armées se réservent le droit de répondre à cette action», ajoute le texte.

    Interrogé par l'AFP, l'armée israélienne s'est contentée de dire qu'elle «ne commentait pas les informations de médias».

    Le site de Natanz est la principale usine d'enrichissement d'uranium d'Iran, où sont installées plus de 16.000 centrifugeuses. Quelques 3.000 autres se trouvent dans le site de Fordoo, enfoui sous la montagne et difficile à détruire.

    Israël a menacé à plusieurs reprises d'attaquer les installations nucléaires iraniennes.

    L'Iran et les puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) ont conclu un accord intérimaire de six mois selon lequel l'Iran a suspendu une partie de ses activités nucléaires contre une suspension partielle des sanctions internationales.

    Cet accord a été prolongé de quatre mois en juillet dernier (jusqu'au 24 novembre) pour permettre aux deux parties de négocier un accord définitif mettant fin à dix ans de crise nucléaire.

    Les deux parties divergent sur la taille du programme d'enrichissement d'uranium que l'Iran pourra conserver. Alors que les Etats-Unis demandent à Téhéran de réduire par quatre son programme actuel, l'Iran veut au contraire l'augmenter par dix d'ici 2021, notamment pour produire le combustible nécessaire pour sa centrale nucléaire de Bouchehr.

    Ennemi juré de l'Iran, Israël rejette tout accord permettant à Téhéran de conserver un programme d'enrichissement d'uranium, en affirmant que l'Iran pourrait l'utiliser pour fabriquer l'arme atomique. Ce que Téhéran a toujours démenti.

     

     © 2014 AFP

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  • Syrie: les jihadistes de l'EI tuent

    700 membres

    d'une tribu, avancent à Alep

     

    Créé le 16/08/2014 à 21h20 -- Mis à jour le 16/08/2014 à 21h30   lien 

    <aside>Les forces gouvernementales syriennes font le signe de la victoire à Mleiha dans la banlieue de Damas le 15 août 2014

    Les forces gouvernementales syriennes font le signe de la victoire à Mleiha dans la banlieue de Damas le 15 août 2014 LOUAI BESHARA AFP

    </aside>

    Beyrouth - Les jihadistes de l'Etat islamique (EI), engagés dans la guerre en Syrie, ont tué ces deux dernières semaines plus de 700 membres d'une tribu dans l'est du pays et avançaient samedi dans la province d'Alep face aux rebelles, selon une ONG.

    L'opposition en exil a, de con côté, appelé les Occidentaux, en tête desquels les Etats-Unis, à agir «rapidement» contre l'EI et le régime syrien, à l'instar de leur intervention en Irak, un appel indirect à des frappes aériennes contre ses deux ennemis.

    Les combattants ultra-radicaux de l'EI combattent en Syrie, où ils contrôlent plusieurs régions, aussi bien le régime de Bachar al-Assad que les rebelles et les groupes islamistes comme le Front al-Nosra, la branche irakienne d'Al-Qaïda.

    Ils ont parallèlement lancé en juin une offensive d'envergure chez le voisin irakien, où ils se sont emparés de larges pans du territoire, proclamant un califat islamique sur les régions qu'ils contrôlent à cheval entre la Syrie et l'Irak.

    Ces deux dernières semaines en Syrie, ils ont tué plus de 700 membres de la tribu sunnite des Chaïtat, qui a tenté de se rebeller contre leur autorité dans la province riche en pétrole de Deir Ezzor (est), contrôlée en grande partie par l'EI, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    Parmi les morts, «100 sont des membres armés de la tribu et le reste des hommes civils», a indiqué l'ONG, précisant qu'ils avaient été «tués dans les villages de Ghranij, Abou Hamam et Kashkiyé».

    Selon le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, «le sort de près de 1.800 membres de cette tribu est inconnu».

     

    - Bataille cruciale à Alep -

     

    La tribu des Chaïtat se bat depuis fin juillet contre l'EI dans ces trois villages après la rupture d'un accord entre les deux camps, en vertu duquel la tribu ne s'opposerait pas à l'EI qui de son coté s'abstiendrait de s'en prendre à ses membres.

    L'EI a pris de nouveau le contrôle des trois village la semaine dernière.

    Dans le nord du pays, l'EI progressait vers les bastions rebelles de Marea et Azaz, après s'être emparé d'une dizaine de localités dans la province d'Alep frontalière de la Turquie, selon l'OSDH et un militant.

    Une prise d'Azaz et de Marea, autour desquelles les combats font rage, pourrait porter un coup fatal à la rébellion qui tente depuis trois ans de renverser le pouvoir à Damas et combat dans le même temps l'EI.

    Si l'EI s'empare de Marea et d'Azaz il coupera la principale route d'approvisionnement des rebelles.

    «Pour les rebelles, il s'agit d'une des plus importantes batailles contre l'EI (...)», a déclaré à l'AFP le militant Abou Omar. «Les rebelles ont envoyé beaucoup de renforts et d'armes» sur place.

    L'opposition syrienne a mis en garde contre la progression de l'EI vers Marea, estimant «que le danger que représente ce groupe en Irak et en Syrie est indivisible».

    Le chef de la Coalition nationale syrienne (CNS), l'opposition en exil, Hadi al-Bahra, a d'ailleurs appelé indirectement à des frappes aériennes contre l'EI et le régime Assad.

     

    - Appel de l'opposition à des frappes -

     

    «Au nom de l'Humanité, j'appelle l'ONU, et tous les pays qui croient en la liberté, avec à leur tête les Etats-Unis, à agir face à la situation en Syrie de la même manière qu'ils le font dans le Kurdistan irakien (car) les causes sont les mêmes, l'ennemi est le même», a dit M. Bahra en Turquie.

    Parallèlement à la progression des jihadistes, les rebelles syriens font face également à l'avancée des forces du régime en périphérie de la ville d'Alep, selon l'OSDH.

    Et à Damas, une personne a été tuée samedi et 29 blessées dans la chute d'obus tirés par les rebelles sur plusieurs quartiers du centre de la ville, selon l'OSDH.

    Les Occidentaux qui soutiennent la rébellion lancée en 2011 contre le régime Assad ont refusé de l'armer ou l'aider militairement, affirmant craindre que les armes tombent dans les mains des extrémistes.

    Le conflit en Syrie a éclaté avec la répression en mars 2011 de manifestations pacifiques réclamant des réformes politiques, qui a poussé des soldats ayant fait défection et des civils à prendre les armes contre le régime. Il est ensuite devenu multiforme avec l'implication de groupes infiltrés de l'étranger, comme le Front al-Nosra et l'EI.

    En près de trois ans et demi, plus de 170.000 personnes y ont péri.

     © 2014 AFP

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    MAURITANIE
    <time datetime=">14-06-22">Publié le 22-06-2014 </time><time datetime=">14-06-22">Modifié le 22-06-2014 à 07:30</time>

    Présidentielle en Mauritanie:

    l'heure des décomptes

    par RFI                  lien 
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    media
    Des jeunes munis d'un ordinateur aident les électeurs à trouver leur bureau de vote, moyennant
    100 ouguiyas soit environ 25 centimes d'euros.Marie-Pierre Olphand

    Le dépouillement a commencé en Mauritanie sitôt la fin du scrutin. Le premier tour de l'élection présidentielle se tenait hier, samedi 21 juin. Trois mille bureaux de vote, cinq candidats en lice dont le président sortant Mohamed ould Abdel Aziz. Le taux de participation n'est pas encore connu mais la Commission électorale a laissé entendre qu'il dépassait les 50%. Or les principaux leaders de l'opposition avaient appelés au boycott.

    La journée de vote a commencé très tôt pour certains électeurs . « On est venu ici à 6h30 – 7 h pour faire notre devoir, c’est notre pays », raconte cet homme. Le vote est simple : il suffit de choisir son candidat sur un bulletin unique à l’aide de sa photo, de son logo ou de son nom.

    Mais au fil de la journée, l’affluence a diminué et à la mi-journée, certains bureaux étaient presque vides. Un problème s’est posé dans chaque centre de vote ou presque : des personnes perdues qui n’avaient pas retiré leur carte d’électeur et qui ne connaissaient pas leur numéro de bureau, celui ayant changé récemment suite à une mise à jour des listes électorales. « Moi je voulais voter mais je n’ai pas pu : le bureau où j’ai voté pour les municipales n’est pas mon nouveau bureau ». Seul recours, une connexion internet pour se rendre sur le site de la CENI et trouver son bureau en tapant son numéro de carte d’identité, connexion très difficile à trouver pour la plupart des gens.

    Le FNDU se dit satisfait

    Beaucoup se découragent ce qui donne raison à ceux qui avaient appelé au boycott. «Moi je ne vote pas. Je suis parmi les gens qui ont boycotté. On l’avait dit dès le début qu’il n’y aurait pas de transparence » déclare ce passant. L’appel au boycott a-t-il pesé sur le scrutin ? Evidement assure le FNDU, le Forum national pour la démocratie et l’unité, la coalition qui a refusé de participer à l’élection. « Le boycott a été largement suivi. Voilà la réalité !assurait Kane Amidou Baba, président du MPR le mouvement pour la refondation, un des partis du FNDU. Je pense qu’il vous est loisible de constater que Nouakchott a des allures de ville morte et des bureaux témoins nous ont permis d’évaluer au plus près la réalité de la situation à Nouakchott. A l’intérieur, Atar, Zouerate ou encore Chinguetti… il y a eu un très faible taux de participation. Il est évident que le président-candidat ou le candidat-président… [qui] avait appelé les Mauritaniens à voter à 100%, aujourd’hui doit revoir ses comptes, doit revoir ses calculs, et savoir que les Mauritaniens ont dit 'non' à cette mascarade électorale ».

    Abdel Aziz se dit confiant

     

    CENI: «Je peux confirmer que la participation est supérieure à 50%»Mohameden ould Sidi dit Bedena, directeur des opérations électorales de la CENI22/06/2014 - par Marie-Pierre OlphandÉcouter

     

    Le chef de l’état sortant s’est lui, au contraire, montré confiant, déclarant lorsqu’il est allé voter à 8h ce matin qu’il n’avait pas peur de l’abstention et qu’il comptait bien passer au premier tour. « Je ne crains pas une forte abstention, déclarait Mohamed ould Abdel Aziz au micro de RFI.Au vu de la campagne, au vu de l’engagement des Mauritaniens, au vu de l’intérêt des gens pour les meetings que nous avons faits, certes quelques partis politiques ont prôné le boycott mais les résultats sont là : s’ils ont lancé un appel pour le boycott, il n’a pas été suivi et entendu. En Mauritanie, on a plus de 85 % (de participation) lors des législatives et des municipales alors que dans certains pays voisins le taux n’atteint pas 47 ou 48 % ».


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