• Egypte : trois journalistes d’Al Jazeera

    condamnés à de la prison ferme

    29 Août 2015, 13h07 | MAJ : 29 Août 2015, 16h28     lien
     
     
    <figure> ILLUSTRATION. Peter Greste et Mohamed Bahed en juin 2014 dans le box des accusés <figcaption class="articleChapeau ">ILLUSTRATION. Peter Greste et Mohamed Bahed en juin 2014 dans le box des accusés (AFP/KHALED DESOUKI.)</figcaption> </figure>

    Malgré les appels à la clémence de la communauté internationale, un tribunal du Caire a condamné à trois ans de prison ferme les trois journalistes de la chaîne qatarie Al Jazeera.

    L’Australien Peter Greste, le Canadien Mohamed Fahmy et l’Egyptien Baher Mohamed ont été reconnus coupables d’avoir «diffusé de fausses informations» et d’avoir travaillé au Caire sans les autorisations nécessaires.

    <aside class="bloc m10t" id="complements">

    Sur le même sujet

    <article class="article_list article76x45 img16-9">
    <figure> EN IMAGES. Amal Clooney : accueil de rock star à Athènes </figure>
    </article> <article class="article_list article76x45 img16-9">
    <figure> Syrie : les deux journalistes auraient été tués délibérément  </figure>
    </article>
    </aside>

    Le juge a même affirmé «qu’ils n’étaient pas des journalistes» car ils n’étaient pas déclarés comme tels auprès des autorités compétentes.

    Les reporters étaient accusés d'avoir soutenu dans leur couverture médiatique les Frères musulmans, la confrérie de l'ex-président islamiste Mohamed Morsi, destitué par l'armée en 2013.

    Pour Amal Clooney, avocate du journaliste canadien, « la seule issue juste de ce procès c'était un acquittement». La conseil a souligné «le manque de preuves».

    Lors d'un premier procès en juin 2014, Fahmy et Greste avaient écopé de sept ans de prison et Mohamed de dix ans. Mais la Cour de cassation avait annulé les condamnations des journalistes employés par l'antenne anglophone d'Al-Jazeera, ordonnant un nouveau procès. Depuis, Greste a été expulsé vers l'Australie. 

    Le Canada a exigé la libération «immédiate et sans condition» de Mohamed Fahmy, journaliste canadien de la chaîne. «Le gouvernement du Canada continue de demander au gouvernement égyptien d'utiliser tous les moyens à sa disposition pour résoudre le cas de M. Fahmy et permettre son retour immédiat au Canada», a déclaré la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Lynne Yelich, déçue par la condamnation.

    Selon le Committee to Protect Journalists (CPJ), au moins 18 journalistes, essentiellement accusés d'appartenir aux Frères musulmans, sont derrière les barreaux en Egypte. 



    VIDEO. En Australie, Peter Grest réagit au verdict du tribunal égyptien.
     

    Le directeur exécutif d'Al-Jazeera English, Giles Trendle, a dénoncé un «verdict scandaleux et répugnant». «Nous sommes choqués», a-t-il ajouté à la télévision. Pour lui, tout est question de liberté de la presse.



    votre commentaire
  • Le Royaume-Uni rouvre son ambassade à Téhéran

    LE MONDE | <time datetime="2015-08-20T15:55:49+02:00" itemprop="datePublished">20.08.2015 à 15h55</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-08-20T17:56:30+02:00" itemprop="dateModified">20.08.2015 à 17h56</time>

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

    Le ministre des affaires étrangères britannique Philip Hammond lors d'un déplacement à Séoul, le 11 août 2015. </figure>

    L’ambassade du Royaume-Uni à Téhéran rouvrira officiellement dimanche en présence du ministre des affaires étrangères britannique Philip Hammond, révèle jeudi 20 août le quotidien The Guardian. La représentation diplomatique était fermée depuis 2011, après sa mise à sac par des manifestants hostiles au durcissement des sanctions contre l’Iran en raison de son programme nucléaire. L’Iran a aussi annoncé dans la foulée la réouverture prochaine de son ambassade à Londres.

    A peine plus d’un mois après l’accord sur le nucléaire iranien, signé le 14 juillet à Vienne, il s’agira du premier déplacement d’un ministre des affaires étrangères britannique à Téhéran depuis près de quatorze ans. Il suit de peu les voyages officiels de ses homologues européens. Le vice-chancelier et ministre de l’économie allemand Sigmar Gabriel avait été le premier à se rendre dans la capitale iranienne le 19 juillet, avant Laurent Fabius fin juillet, et l’Italien Paolo Gentiloni début août.

    Délégation de chefs d’entreprise

    Philip Hammond sera accompagné à Téhéran d’une délégation de chefs d’entreprise britanniques et de Simon Gass, qui a représenté le Royaume-Uni lors des négociations-fleuves qui ont mené à l’accord du 14 juillet.

    D’après le Guardian, l’ambassade tournera grâce à une équipe réduite de quelques fonctionnaires avec à leur tête Ajay Sharma, secrétaire de légation du Royaume-Uni en Iran depuis 2013 – autrement dit représentant chargé de remplir les fonctions d’ambassadeur. Le nom du nouvel ambassadeur n’a pas encore été rendu public.


     

    votre commentaire
  • Egypte: les journalistes sommés de dire la vérité officielle sous peine d’amende

    Par Mohamed Berkani@GeopolisFTV | Publié le 17/08/2015 à 16H04, mis à jour le 17/08/2015 à 16H03

    Journalistes sous haute surveillance
    Le journaliste Mohamed Fahmy s'adressant au juge, le 12 février 2015 au Caire  © Mohamed El Shahed/AFP

    Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi ne veut plus voir étaler dans la presse des chiffres qui contredisent les bilans officiels. Tout contrevenant se voit passible d’une amende pouvant aller de 23.000 à 58.000 euros.

    Il l’avait promis, il l’a fait. Au lendemain de l'assassinat le 29 juin du procureur général Hicham Barakat dans un attentat spectaculaire au Caire, Abdel Fattah al-Sissi avait promis une législation plus dure «pour lutter contre le terrorisme». Ce nouveau dispositif, décrété dimanche par le chef de l'Etat en l'absence  de l'élection d'un Parlement, vise aussi bien l’opposition que les médias.

    <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>

    's al-Sisi imposes new anti-terror laws http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-33955894  including heavy fines for journalists

     


    Dans cette nouvelle loi d’exception, un article a attiré l’attention des observateurs. La loi controversée, publiée au journal officiel, instaure une amende pouvant aller de 200.000 à 500.000 livres égyptiennes (entre 23.000 et 58.000 euros) pour toute personne diffusant ou publiant de «fausses» informations sur des attentats ou attaques. Un dispositif qui vise aussi les réseaux sociaux, dans lesquels les voies dissidentes sont très actives.
     
    L’article cible les journalistes et leurs médias, y compris étrangers, qui rapporteront des  informations contredisant les communiqués et bilans officiels en cas  d'attentats ou d'attaques. Lors des opérations de l’Etat islamique le 1er juillet 2015, les médias étrangers avaient annoncé la mort de 21 soldats, contredisant le bilan officiel qui était beaucoup minoré.
     
    <article class="MediaCard MediaCard--mediaForward customisable-border" data-scribe="component:card" dir="ltr"> </article>

    As imposes strict anti-terror laws, we map the risk of across --> http://bbc.in/1JckbCm 


    Pour les défenseurs des libertés, cette loi a pour but d'intimider les  médias internationaux très présents au Caire et d'achever de museler une presse égyptienne, déjà quasiment à la botte du régime. «C'est une catastrophe de voir l'Etat promulguer une telle loi dans un climat chargé de revanche», avait déploré Gamal Eid, qui dirige l'ONG égyptienne Arabic Network for Human Rights Information.

    votre commentaire
  • <header class="hd">

    Moyen-Orient

    La Turquie frappée par une série d'attentats


    <figure class="img"> <figcaption>© Ozan Kose, AFP | La Turquie a été frappée par plusieurs attentats lundi 10 août. </figcaption> </figure>

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 10/08/2015

    </header>

    À Istanbul, deux personnes sont mortes dans une explosion non loin d'un commissariat. Dans le sud-est de la Turquie, quatre policiers ont été tués par un engin explosif et un soldat a péri dans une attaque contre un hélicoptère.

    Une série d'attentats a frappé la Turquie lundi 10 août. Des attaques qui se se produisent dans un climat d'escalade des tensions due à la campagne de bombardements des rebelles kurdes du PKK par le gouvernement.

    Peu après minuit, lundi, une explosion a eu lieu à Istanbul devant un poste de police du quartier de Sultanbeyli, sur la rive asiatique du Bosphore, faisant 10 blessés dont trois policiers, a rapporté l'agence officielle Anatolie. Elle a été déclenchée par un kamikaze. Deux militants présumés, dont l'appartenance politique n'était pas établie, ont été tués par la police lundi matin, ont annoncé les médias.

    Des affrontements avec la police ont eu lieu toute la nuit de dimanche à lundi devant le poste de police pris pour cible par les tirs des attaquants. Un policier a été tué, a rapporté la chaine de télévision NTV, mais sa mort n'a pas été officiellement confirmée.

    Dans la matinée, deux individus, dont une femme, ont ouvert le feu sur le consulat, très protégé, des États-Unis à Istanbul, situé dans le quartier d'Istinye sur le Bosphore, ont rapporté les chaînes CNN-Turk et NTV. La femme, blessée, a été arrêtée peu après par la police, selon les médias turcs. Les motifs de cette attaque n'étaient pas clairement établis et l'ambassade des États-Unis à Ankara indiquait à l'AFP qu'elle "cherchait toujours à comprendre ce qui s'est passé".

    Au moins quatre policiers ont été tués, quelques heures plus tard, par un engin explosif placé le lond d'une route, dans le district de Silopi, dans la province de Sirnak, frontalière de l'Irak et de la Syrie. Selon des médias locaux, l'attaque a été attribuée aux rebelles kurdes.

    Dans la même zone du district de Silopi, un soldat turc a été tué par des combattants kurdes qui ont ouvert le feu sur un hélicoptère de l'armée, selon un communiqué des autorités militaires. Au moins sept soldats ont été blessés dans cette attaquem qui s'est produite au moment où l'hélicoptère décollait.

    Avec AFP et Reuters


    votre commentaire
  • La Turquie lance l’offensive contre les Kurdes

    LE MONDE | <time datetime="2015-07-27T10:55:56+02:00" itemprop="datePublished">27.07.2015 à 10h55</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-07-27T12:36:26+02:00" itemprop="dateModified">27.07.2015 à 12h36</time> | Par

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

    Manifestation contre les frappes turques visant des positions du PKK en Irak, à Diyarbakir (au Kurdistan turc), le 25 juillet. </figure>

    Des chasseurs bombardiers turcs ont mené, dans la nuit de dimanche 26 à lundi 27 juillet, un nouveau raid aérien sur les positions des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie) dans le nord de l’Irak. Positionnée à Semdinli (dans la région de Hakkari), l’artillerie turque a visé plusieurs heures durant, dimanche, des bases du PKK situées de l’autre côté de la frontière. Dans le même temps, des chars turcs bombardaient d’autres positions kurdes, en Syrie cette fois, dans le village de Zur Maghar. Ces frappes sont intervenues après l’explosion d’une voiture piégée, dans la nuit de samedi à dimanche, au passage d’un véhicule militaire sur une route près de Diyarbakir, la grande ville kurde du sud-est de la Turquie. L’attentat, qui a causé la mort de deux soldats, a été revendiqué par les Forces de défense du peuple (HPG), le bras armé des rebelles kurdes.

    La Turquie est confrontée à une flambée de violence depuis l’attentat, attribué à un kamikaze turc d’origine kurde ayant effectué des séjours en Syrie, qui a fait 32 morts lundi 20 juillet à Suruç (sud-est), non loin de la frontière avec la Syrie. Deux jours plus tard, le PKK se vengeait en assassinant deux policiers, complices selon lui de complaisance envers les djihadistes, à Ceylanpinar (sud-est).

    Les régions kurdes sont sous tension, des commissariats ont été mitraillés à Diyarbakir, Siirt, Mardin, des voitures ont été brûlées à Kars, sans faire de victimes. Violence aussi à Istanbul, où un policier a été abattu, dimanche 26 juillet, dans le quartier de Gazi, lors de heurts survenus pendant l’enterrement d’une militante d’extrême-gauche, tuée quelques jours auparavant lors d’un coup de filet de la police.

    Quelque 590 personnes – islamistes radicaux, sympathisants du PKK, militants du DHKP-C (gauche radicale) – ont été arrêtées dans 22 régions du pays. Lundi 27 juillet à l’aube, une opération a été lancée dans le quartier de Hacibayram à Ankara, réputé pour ses réseaux de recrutement de djihadistes vers la Syrie. Un climat d’état d’urgence règne, plusieurs sites prokurdes ont été bloqués le 25 juillet tandis qu’une manifestation pour la paix, prévue dimanche 26 à l’appel d’associations de gauche, a été interdite par le préfet d’Istanbul.

    Bombardement contre l’EI

    L’armée turque est sur les dents. L’état-major a fait annuler les vacances des officiers qui servent dans les « zones critiques ». « Les opérations vont continuer jusqu’à ce que les centres de commandements d’où sont programmées les attaques contre la Turquie et les dépôts d’armes soient détruits », a annoncé le premier ministre Ahmet Davutoglu.

    Ces tensions surgissent au moment où le gouvernement turc a effectué un virage à 180° dans la lutte contre l’organisation Etat islamique (EI), lançant son aviation contre des positions des djihadistes au nord de la Syrie. Ankara a également offert l’usage de bases aériennes aux forces de la coalition anti-EI, un tournant par rapport aux réticences formulées jadis pour rejoindre la coalition.

    « La Turquie n’a pas l’intention d’envoyer des troupes au sol en Syrie mais elle pense, comme les Etats-Unis, qu’il faut apporter un appui aérien aux rebelles syriens modérés » , a expliqué M. Davutoglu dans un entretien accordé à plusieurs journaux turcs. Les bombardements turcs sur la Syrie se déroulent au nord d’Alep où des combats font rage entre l’EI et l’Armée syrienne libre.

    C’est précisément sur cette bande de terre que les Turcs ont obtenu des Américains la création d’une « zone tampon » , réclamée de longue date par le président Recep Tayyip Erdogan. « Une fois que l’EI sera chassée de cet endroit, des zones sécurisées apparaîtront naturellement, constituant un abri pour les déplacés », a expliqué samedi le ministre des affaires étrangères Mevlut Cavusoglu.

    <figure class="illustration_haut " style="width: 534px">

     

    Dans le centre de Diyarbakir, la "capitale" du Kurdistan de Turquie.
Portrait du leader et fondateur du PKK, Abdullah Ocallan dans les locaux du parti pro-Kurde ayant remporté 13 pour cent des votes aux dernières élections législatives de Turquie.

    Portrait d'Ocallan ( PKK)

    </figure>

    Blanc-seing de la Maison Blanche

    Ankara a apparemment obtenu un blanc-seing sur les raids de l’aviation contre le PKK au Nord de l’Irak. La Maison Blanche a reconnu dimanche le droit des Turcs à « mener des actions contre des cibles terroristes » , selon le conseiller adjoint du président Barack Obama à la Sécurité nationale, Ben Rhodes. Plus mesurée, la chancelière allemande Angela Merkel a invité son homologue turc, Ahmet Davutoglu, dimanche par téléphone, à plus de modération en lui rappelant « le principe de proportionnalité » dans la riposte. En quête de soutien, la diplomatie turque a demandé une réunion extraordinaire du conseil de l’Otan qui aura lieu mardi.

    Deux raisons ont poussé les Turcs à s’entendre avec les Etats-Unis : le risque des infiltrations de djihadistes en Turquie, souligné à l’envi par les services ces derniers mois et aussi la perspective d’un retour de l’Iran sur la scène régionale suite à l’accord trouvé sur le dossier nucléaire. L’engagement turc « change la donne régionale », a fait valoir ­Ahmet Davutoglu.

    « Le cessez-le-feu n’a plus aucune signification après les raids intensifs de l’armée turque d’occupation »

    Négocié pied à pied ces dernières semaines avec Washington, l’accord, salué par les alliés de l’OTAN, s’est assorti de l’ouverture d’un second front contre le PKK en Irak qui a fait voler en éclat le processus de réconciliation avec les rebelles kurdes, engagé en 2012. « Le cessez-le-feu n’a plus aucune signification après les raids intensifs de l’armée turque d’occupation », affirme le PKK dans un communiqué.

    Les deux parties semblent déterminées à brûler tous les ponts, au risque de revenir aux terribles affrontements de la fin des années 1990, quand le sud-est du pays était ravagé par la guerre entre l’armée turque et le PKK, au prix de dizaines de milliers de morts et de millions de déplacés. Cette escalade aura un coût politique et économique au moment où la Turquie a besoin de plus de croissance et d’investissements.

    Nouvelles élections

    Ce changement de cap survient au moment où le parti de la Justice et du développement (AKP, islamo-conservateurs), privé de sa majorité parlementaire depuis les législatives du 7 juin, tente péniblement de former un gouvernement de coalition. S’il n’y parvient pas avant la fin du mois d’août, il y aura de nouvelles élections.

    Selon les analystes, l’AKP entre en guerre contre l’EI et le PKK dans l’espoir de récupérer les voix perdues lors du dernier scrutin. Cette soudaine perte de popularité fut vécue comme une claque pour ce parti, vainqueur haut la main de toutes les élections depuis 2002.

    Le Parti républicain du peuple (CHP, kémaliste) joue lui aussi la carte préélectorale en annonçant sa bonne disposition à former un gouvernement avec l’AKP « pour le salut du pays ». Le grand perdant de la nouvelle donne est le Parti de la démocratie des peuples (HDP, gauche, prokurde), jusqu’ici en première ligne pour négocier l’accord de paix entre le PKK et le gouvernement.

    Les dirigeants du HDP se retrouvent désormais entre le marteau et l’enclume, marginalisés par les autorités pour leurs liens avec le PKK, contourné par la direction militaire du mouvement rebelle, moins encline que jamais à rendre les armes.


     

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique