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    Yémen : manifestations à Sanaa

    contre la milice chiite

    AFP<time datetime="2015-01-24T10:08:14" itemprop="datePublished"> 24 janvier 2015 à 10:08 </time>
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    Des miliciens chiites près du palais présidentiel, le 20 janvier 2015 à Sanaa, au Yémen

    <figcaption itemprop="description">Des miliciens chiites près du palais présidentiel, le 20 janvier 2015 à Sanaa, au Yémen (Photo Mohammed Huwais. AFP)</figcaption></figure>

    Les miliciens ont poussé le gouvernement et le président du pays à la démission, vendredi, et occupent toujours la capitale.

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    Des milliers de personnes sont descendues samedi dans les rues de la capitale du Yémen lors de la plus grande manifestation anti-Houthis depuis l’entrée de ces miliciens chiites dans Sanaa en septembre. Le Yémen se retrouve sans gouvernement ni président depuis vendredi après la démission des deux chefs de l’exécutif sous la pression des miliciens chiites, qui ont assiégé durant la semaine le palais présidentiel et plusieurs autres bâtiments gouvernementaux.

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    Le Parlement doit se prononcer sur la démission du président Abd Rabbo Mansour Hadi dimanche lors d’une session extraordinaire mais la tenue de cette réunion reste incertaine vu l’imposant déploiement dans la capitale des Houthis, miliciens qui portent le nom du chef de leur tribu. Selon un correspondant de l’AFP, des dizaines de partisans des Houthis ont tenté de perturber la manifestation, provoquant des rixes avant de quitter les lieux alors que le nombre des manifestants ne cessait d’augmenter.

    «A bas, à bas la loi des Houthis», ont notamment scandé les manifestants anti-Houthis, qui répondaient à l’appel du «Mouvement de rejet», un groupe récemment créé dans plusieurs provinces yéménites pour contrer la puissante milice chiite. Le rassemblement a eu lieu sur la Place du changement, près de l’Université de Sanaa, et devait se mettre en marche pour rallier la résidence du Premier ministre démissionnaire, dans le centre de la capitale, selon les organisateurs. Mais les manifestants ont changé d’itinéraire et se sont rendus vers la résidence du président Hadi pour lui signifier qu’ils refusaient sa démission.

    M. Hadi avait présenté sa démission jeudi peu après que le Premier ministre Khaled Bahah eut présenté celle de son gouvernement.

    AFP

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  • image: http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0204096066719-les-rebelles-chiites-semparent-du-palais-presidentiel-au-yemen-1085111.php

    image: http://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0204096066719-les-rebelles-chiites-semparent-du-palais-presidentiel-au-yemen-1085111.php

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    Les rebelles chiites s’emparent du palais présidentiel

    au Yémen

    Jacques Hubert-Rodier / Editorialiste diplomatique Les Echos | <time datetime="2015-01-20T19:19:13+01:00">Le 20/01 à 19:19, mis à jour à 21:53  lien </time>
    Un combattant Houthi monte la garde près d’un immeuble partiellement détruit lors de combats pour la prise du palais présidentiel. - Hani Mohammed/AP/SIPA
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    Après avoir pris Sanaa, des miliciens chiites menacent de renverser le président yéménite.

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    Plus de deux ans après son « printemps arabe » et le départ du président Ali Abdallah Saleh, le Yémen a connu mardi une nouvelle convulsion avec la chute du palais présidentiel pris par des miliciens chiites. Les miliciens houthis (du nom de famille de leurs chefs) sont entrés dans le complexe présidentiel au sud de la capitale Sanaa et pillent des armes dans des dépôts, a déclaré à l’AFP un responsable militaire. Alors que le Conseil de Sécurité se réunissait d’urgence à la demande des Britanniques, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, a appelé à un arrêt immédiat des combats. Mais son appel risque de rester lettre morte.

    Le Conseil de sécurité de l'ONI condamne les attaques à Sanaa

    Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné mardi les attaques contre le palais présidentiel et la résidence du président à Sanaa par les rebelles houthis, exprimant son soutien au président du Yémen, Abd Rabbo Mansour Hadi.
    Le Conseil souligne dans une déclaration adoptée à l'unanimité que M. Hadi « est l'autorité légitime » et que « toutes les parties et tous les acteurs politiques au Yémen doivent soutenir le président Hadi », son Premier ministre et son gouvernement pour « garder le pays sur le chemin de la stabilité et de la sécurité ».

    Après avoir pris le 21 septembre dernier Sanaa, la milice chiite connue aussi sous le nom d’Ansaruallah, s’est clairement fixé comme objectif de renverser le président Abd Rabo Mansour Hadi. De fait depuis plusieurs semaines, ce dernier semble de plus en plus isolé, et a même été abandonné par certains de ses plus proches alliés. Avec la prise du palais présidentiel, le fragile accord de paix conclu sous les auspices des Nations Unies, a ainsi volé totalement en éclats ouvrant une nouvelle crise grave dans ce que l’on appelait « l’Arabie heureuse ». Les Houthis qui avaient sous le président Saleh mené six guerres de 2004 à 2010 et qui contrôlent de plus en plus fermement le nord du pays, sont décidés à lutter plus durement contre la corruption qui gangrène l’économie yéménite, à assurer la sécurité et à se battre contre Al Qaïda. « Sans aucun doute, ils ont secoué un processus de transition agonisant et ouvert de nouvelles possibilités pour bousculer une économie dominée par la corruption politique », écrivait récemment April Longley Alley. Mais, poursuivait l’experte de l’International Crisis Group (ICG), les Houthis ont polarisé les divergences politiques et aggravé la situation. De plus, au sud du pays, les indépendantistes sont confortés dans leur revendication dans un pays qui avait été réunifié il y a près de 25 ans. 

    Conflit par procuration

    Mais le Yémen est aussi le théâtre d’un conflit par procuration, voire de plusieurs conflits. L’Arabie saoudite, qui partage une longue frontière avec ce pays, considère de plus en plus que les Houthis sont soutenus par l’Iran. Avec à la clef, l’importante aide financière -au moins 4 milliards de dollars depuis 2012- qui a permis au Yémen d’avoir un ballon d’oxygène financier. D’après l’ICG, cette aide aurait été suspendue. Mais il ne s’agit pas du seul conflit. Le Yémen est aussi le théâtre d’un violent affrontement avec Al Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA). C'est cette branche qui a d’ailleurs revendiqué dans une vidéo posté sur Internet l’attaque meurtrière contre Charlie Hebdo. Une vidéo authentifiée par les services de renseignement américains. Les frères Kouachi , qui ont mené l’attaque contre Charlie Hebdo, s’étaient aussi réclamés d’AQPA. Dès son arrivée au pouvoir, le président Hadi avait donné un feu vert aux Américains pour poursuivre des frappes de drone dans les fiefs du sud et de l’est du pays de l’organisation terroriste. Sera-t-il demain maintenu ?

    </section></article>

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    Charlie Hebdo: manifestations anti-caricatures

    parfois violentes dans le monde musulman

    AFP<time datetime="2015-01-16T17:33:46" itemprop="datePublished"> 16 janvier 2015 à 17:33 </time>(Mis à jour : <time datetime="2015-01-16T23:35:33" itemprop="dateModified">16 janvier 2015 à 23:35</time>)
    <aside class="tool-bar"> </aside><figure itemscope="" itemtype="http://schema.org/ImageObject">Manifestation à Zinder, au Niger, le 16 janvier 2015, contre la publication d'une caricature de Mahomet dans le magazine français Charlie Hebdo<figcaption itemprop="description">Manifestation à Zinder, au Niger, le 16 janvier 2015, contre la publication d'une caricature de Mahomet dans le magazine français Charlie Hebdo (Photo STR. AFP)</figcaption></figure></header>

    Des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs pays musulmans après la prière du vendredi contre la publication par Charlie Hebdo d’un dessin représentant le prophète Mahomet, des protestations émaillées de violences au Niger et au Pakistan.

    Quatre personnes sont mortes et 45 ont été blessées vendredi au Niger, à Zinder, la deuxième ville du pays, dans les manifestations contre la caricature de Mahomet publiée par les collègues des victimes d’un attentat jihadiste le 7 janvier à Paris contre l’hebdomadaire satirique.

    Le Centre culturel français a été aussi incendié et trois églises saccagées. Certains manifestant «arboraient l’étendard de Boko Haram», a déclaré vendredi le ministre nigérien de l’Intérieur, Hassoumi Massaoudou. Interrogés par l’AFP, deux journalistes présents à Zinder n’ont pas confirmé avoir vu le drapeau de Boko Haram, groupe jihadiste qui sème la terreur dans le nord du Nigeria voisin.

    A Karachi (sud du Pakistan), des prostestataires se sont confrontés à la police lorsqu’ils ont tenté de s’approcher du consulat de France et un photographe pakistanais de l’Agence France-Presse (AFP) a été grièvement blessé.

    Les Etats-Unis ont condamné vendredi les violences qui ont émaillé ces manifestations, réaffirmant le droit «universel» de la presse à publier librement tous types d’informations, y compris des caricatures.

    A Nouakchott et Dakar, un drapeau français a été brûlé. S’adressant à la foule de plusieurs milliers de personnes, le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a condamné à la fois le «terrorisme» et les «viles caricatures».

    A Dakar, un millier de personnes ont scandé des slogans à la gloire du prophète Mahomet et contre Charlie Hebdo.

    Au Mali, plusieurs milliers de personnes ont dénoncé un «affront à l’islam» alors que le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, alias IBK, a manifesté dimanche à Paris aux côtés de François Hollande lors de la «marche républicaine» de plus d’un million de personnes sous le slogan «Je suis Charlie».

    «IBK est Charlie, je ne suis pas Charlie», «L’islam victime du terrorisme international», «Le prophète ne doit pas être caricaturé», étaient les slogans scandés dans la foule.

    «La France nous a aidés, c’est vrai. Mais elle n’a pas le droit de mépriser ma religion», a déclaré Almahoud Touré, 36 ans, faisant allusion à l’engagement militaire de la France au Mali depuis janvier 2013 pour chasser des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda.

    - 'Je suis Kouachi' -

    A Alger, 2.000 à 3.000 manifestants se sont rassemblés, selon un journaliste de l’AFP. Détournant le slogan «Je suis Charlie», certains scandaient «Nous sommes tous des Mahomet» ou encore «Je suis Kouachi», du nom des frères Kouachi, les jihadistes ayant attaqué le journal satirique français.

    Des affrontements ont éclaté quand des manifestants ont tenté de forcer un cordon de policiers armés de matraques qui protégeaient le siège de l’Assemblée nationale. Plusieurs interpellations ont eu lieu.

    Les frères Kouachi, abattus par la police française deux jours après avoir tué douze personnes au siège de Charlie Hebdo, ont également été honorés à Istanbul. Une centaine de personnes se sont réunies devant la mosquée du district de Fatih, devant une banderole arborant leur portrait et celui du chef d’Al-Qaïda Oussama Ben Laden.

    A Amman, 2.500 manifestants ont défilé brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait notamment lire «l’atteinte au grand Prophète relève du terrorisme mondial».

    A la «une» du numéro sorti après la tuerie qui a décimé sa rédaction, Charlie Hebdo a publié mercredi un dessin de Mahomet la larme à l’œil et tenant une pancarte «Je suis Charlie».

    Le roi Abdallah II de Jordanie, qui avait participé dimanche à la marche de Paris, a qualifié jeudi Charlie Hebdo d'«irresponsable et d’inconscient».

    Le site sensible de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la Ville sainte annexée par Israël, a été le lieu d’une manifestation de quelques centaines de Palestiniens.

    - 'Pas une excuse pour tuer' -

    A Tunis, des fidèles ont quitté la mosquée el-Fath pour signifier leur désaccord avec un imam, ancien ministre des Affaires religieuses. «Nous sommes contre toute atteinte à notre Prophète mais cela n’est pas une excuse pour tuer les gens,» prêchait-il, à quoi ils ont rétorqué que les journalistes de Charlie Hebdo «méritaient d’être tués».

    A Khartoum, plusieurs centaines de fidèles ont brièvement manifesté après la prière, réclamant des excuses du gouvernement français.

    L’Union mondiale des oulémas, dont le siège est au Qatar et qui est dirigée par le prédicateur Youssef al-Qaradaoui, considéré comme l’éminence grise des Frères musulmans, a appelé à des «manifestations pacifiques» et critiqué le «silence honteux» de la communauté internationale sur cette «insulte aux religions».

    Les autorités de ce pays, qui avaient fermement dénoncé l’attentat contre Charlie Hebdo, ont «condamné la nouvelle publication de dessins offensants», soulignant que cela alimentait «la haine et la colère».

    En Iran, une manifestation de protestation prévue samedi par des étudiants islamistes a été annulée sans raison officielle.

    Selon l’agence de presse Fars, les organisateurs ont toutefois annoncé que le rassemblement aurait lieu lundi devant l’ambassade de France à Téhéran, sous réserve d’obtenir l’aval des autorités.

    En Syrie, des milliers de personnes sont descendues dans la rue dans les zones contrôlées par les rebelles et les jihadistes en demandant à ce que s’arrête «l’offense au sentiment religieux», selon une ONG syrienne.

    AFP

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  • Nigeria: des centaines de personnes tuées

    dans le «massacre le plus meurtrier»

    de l'histoire de Boko Haram

    Des réfugiés fuyant les violences de Boko Haram, à Wurojuli, le 1er septembre 2014. (Photo d&#039;illustration) REUTERS/Samuel Ini

    Des réfugiés fuyant les violences de Boko Haram, à Wurojuli, le 1er septembre 2014. (Photo d'illustration) REUTERS/Samuel Ini

    «Des centaines de corps –trop pour pouvoir les compter– restent éparpillés dans le bush au Nigeria» après une attaque de Boko Haram mercredi, considérée par Amnesty International comme «le massacre le plus meurtrier» des extrémistes islamistes, rapporte l'Associated Press.

    La plupart des victimes sont des enfants, des femmes et des personnes âgées qui n'ont pas pu s'enfuir quand les extrémistes sont entrés dans la ville de Baga, à la frontière avec le Tchad.

    Dans un communiqué, Amnesty International a déclaré que jusqu'à 2.000 personnes pourraient avoir été tuées.


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  • Actualité > TopNews > Egypte: 188 personnes condamnées à mort pour le décès de 13 policiers

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    Egypte: 188 personnes condamnées à mort

    pour le décès de 13 policiers

    <time>Publié le 02-12-2014 à 22h35Mis à jour le 03-12-2014 à 08h13 lien </time>
    </header>

    Des proches parlent avec des accusés avant leur porcès dans le tribunal de Turah, près du Caire, le 3 février 2014
(c) Afp
    Des proches parlent avec des accusés avant leur porcès dans le tribunal de Turah, près du Caire,
    le 3 février 2014 (c) Afp

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    </section></aside>

    Le Caire (AFP) - Un tribunal égyptien a condamné à mort mardi 188 personnes pour le meurtre d'au moins 13 policiers lors de violences en août après la dispersion de sit-ins des partisans du président déchu Mohamed Morsi, selon un responsable du tribunal.

    Depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013, ses partisans sont la cible d'une sanglante répression qui a fait au moins 1.400 morts.

    Des centaines de pro-Morsi ont en outre été condamnés à mort dans des procès de masse expédiés en quelques minutes, qualifiés par l'ONU de "sans précédent dans l'histoire récente".

    Les peines capitales prononcées mardi seront soumises, conformément à la loi égyptienne, à l'avis --purement consultatif-- du mufti, le représentant de l'islam auprès des autorités.

    Elles seront ensuite confirmées ou commuées en peine de prison lors d'un verdict final, attendu le 24 janvier.

    Parmi les condamnés, 143 sont actuellement en détention, a précisé le responsable du tribunal.

    Les condamnés étaient accusés d'avoir participé le 14 août 2013 à une attaque meurtrière visant le commissariat de Kerdassa, un village dans la banlieue du Caire, le jour même où les forces de sécurité dispersaient deux sit-ins massifs organisés dans la capitale par les partisans de M. Morsi.

    Cette opération des forces de sécurité avait coûté la vie à au moins 700 personnes en un jour, faisant du 14 août la journée la plus sanglante de la répression ciblant les partisans de M. Morsi.


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