• Des responsables européens non grata

    aux obsèques de Boris Nemtsov

    Le Monde.fr avec AFP | <time datetime="2015-03-02T21:33:38+01:00" itemprop="datePublished">02.03.2015 à 21h33</time> • Mis à jour le <time datetime="2015-03-03T00:55:35+01:00" itemprop="dateModified">03.03.2015 à 00h55</time>

     

     

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    L'hommage de Moscovites à l'opposant Boris Nemtsov assassiné vendredi 27 février.

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    C'est dans un climat de tension que se déroulent, mardi 3 mars, les obsèques de l'opposant russe, Boris Nemtsov, à Moscou. Celles-ci doivent se tenir en présence des ambassadeurs des pays européens et d'autres responsables étrangers, parmi lesquels le chef de la diplomatie lituanienne Linas Linkevicius, le maire de Riga, la capitale lettonne, Nils Usakovs, et le vice-ministre polonais des affaires étrangères Konrad Pawlik. Mais plusieurs responsables politiques occidentaux qui voulaient y assister ont annoncé, lundi, s'être vu refuser l'entrée en Russie.

    Lire l'éditorial : Boris Nemtsov victime d'un climat de haine

    Le président du Sénat polonais, Bogdan Borusewicz, a ainsi déclaré que les autorités russes lui avaient refusé la permission de s'y rendre, en réponse aux sanctions européennes contre Moscou. « J'ai voulu rendre hommage à Boris Nemtsov, assassiné, à tous les Russes qui pensent comme il pensait, lui. Mais je viens d'apprendre que les autorités russes ne me laisseront pas assister à ses obsèques à Moscou », a déclaré l'ancien opposant anticommuniste. Selon le directeur de l'Institut polonais des affaires internationales, Marcin Zaborowski, toute la délégation du Parlement devant accompagner M. Borusewicz s'est elle aussi vu refuser le visa russe.

    L'eurodéputée lettonne Sandra Kalniete a, de son côté, annoncé dans la soirée soir avoir été refoulée à l'aéroport international Chérémétiévo de la capitale russe. « Après deux heures d'attente, on m'a informée que le droit d'entrée en Russie m'avait été refusé sur la base de l'article 27, alinéa 1 de leur code. J'ai demandé ce que voulait dire exactement cet article, mais personne n'a pu me l'expliquer. »

    SA COMPAGNE EN ROUTE VERS L'UKRAINE

    Par ailleurs, quelques heures avant la cérémonie, la compagne de Boris Nemtsov a été autorisée à quitter la Russie pour rentrer à Kiev. Cette dernière, un mannequin ukrainien de 23 ans, avait été le témoin de son meurtre dans la nuit du vendredi 27 au samedi 28 février, au pied du Kremlin. Ganna Douritska avait affirmé précédemment, lors d'un entretien avec la chaîne de télévision câblée d'opposition Dojd, être retenue dans le pays par les autorités.


    Russie : "personne ne sait comment va évoluer... par lemondefr

    « Je ne sais pas qui a fait ça (...), je ne sais pas comment l'assassin s'est approché, il était derrière moi », avait-elle alors dit, reconnaissant être actuellement « dans un état psychologique très difficile » et soulignant vouloir rentrer chez elle en Ukraine, auprès de sa mère. « J'ai le droit de quitter la Russie, je ne suis pas un suspect. Je suis témoin et j'ai donné toutes les informations que j'avais, j'ai tout fait pour aider les enquêteurs », avait insisté la jeune femme.

    Peu d'informations ont pour l'heure filtré sur le travail du Comité d'enquête. Celui-ci n'a « pas vocation à révéler en temps réel chacune de ses avancées », avait prévenu son porte-parole, Vladimir Markine. Les enquêteurs russes ont déclaré n'écarter aucune piste : le crime politique comme la piste islamiste en raison du soutien de l'opposant au journal satirique français Charlie Hebdo, ou encore celle d'un meurtre lié au conflit ukrainien et commis par des « éléments radicaux ».


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    Une pensée pour mon Grand Père, jean Sales, décédé à 105 ans et prisonnier de guerre, pendant 6 ans en Allemagne dans le NEUBRANDENBURG :

    Avec toute sa section, fait prisonnier en France, traversant la Lorraine, le Jura sous la neige pour finir près du cercle polaire dans ce fameux camp… Avec le système débrouille et la vie chevillée au corps, il a survécu à l’horreur, a noué des amitiés fidèles et s’est construit un après…

    Stalag II-A

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    Le Stalag II-A Neubrandenburg est un camp de prisonniers de guerre de la Seconde Guerre mondiale, situé à Fünfeichen, près de Neubrandenburg, dans le Land de Mecklembourg-Poméranie occidentale, dans le nord de l'Allemagne.

    • Le camp fut ouvert en septembre 1939 pour accueillir des prisonniers de guerre polonais après l'attaque allemande contre la Pologne. Les premiers prisonniers arrivèrent le 12 septembre. Certains furent employés aux travaux de construction du camp et étaient hébergés dans des tentes. D'autres partirent travailler dans des fermes.
    • En mai et juin 1940, des prisonniers belges et néerlandais, puis français arrivèrent au Stalag II-A après l’offensive allemande à l’ouest, la Bataille de France). Un certain nombre de prisonniers français des régiments coloniaux étaient des Noirs, qui furent employés aux travaux les plus pénibles comme le ramassage des ordures.
    • Un autre camp pour officiers Oflag II-E fut établi à proximité ; des sous-officiers et des officiers polonais y furent internés.
    • En 1941, d'autres prisonniers arrivèrent des Balkans : des Britanniques et des Yougoslaves, principalement des Serbes.
    • À la fin de l'été 1941, arrivèrent des Soviétiques, qui furent enfermés dans une enceinte séparée construite au sud du camp principal.
    • En septembre 1943, quelques Italiens furent transférés au Stalag II-A, après la capitulation de l'Italie.
    • De novembre 1944 à janvier 1945, des soldats américains capturés au cours de différentes opérations alliées, en particulier la bataille des Ardennes, arrivèrent au Stalag II-A. La plupart furent immédiatement envoyés dans des commandos de travail.
    • De février à avril 1945, Neubrandenburg fut un point de passage pour les prisonniers des camps situés plus à l'est au cours de leur marche forcée vers l'ouest.
    • Le 28 avril 1945, une division blindée soviétique atteignit le camp.

    Évacuation et rapatriement

    A la mi-avril 1945, la plupart des prisonniers du Stalag II-A et de ses commandos extérieurs durent marcher vers l'ouest devant l'avance de l'Armée rouge. Au bout de quelques jours, ils furent libérés par les troupes britanniques qui progressaient vers l'est.

    Statistiques

    Recensement officiel des prisonniers du 1er décembre 1944 :

    • Français 12.581 ; Soviétiques 8.694 ; Serbes 1.976 ; Américains 950 ; Polonais 738 ; Italiens 527 ; Britanniques 200. Total 25.720, dont 21 officiers1.
    • Seulement 3.500 prisonniers se trouvaient dans le camp lui-même, les autres étaient répartis dans les commandos extérieurs.

    Commandos extérieurs

    Une cinquantaine de commandos extérieurs étaient rattachés au Stalag II-A. Le principal était celui de Teterow, situé à quelques kilomètres à l’ouest de Neubrandenburg, et où environ 175 prisonniers travaillaient sur les voies ferrées et étaient hébergés dans un immeuble en briques de plusieurs étages.

    Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Stalag_II-A

    Libéré par les anglais et les américains, livrés à eux-mêmes dans le chaos, il prend la route de la Belgique, franchit les obstacles et est récupéré par la Croix Rouge, qui le met dans un train pour la France…

    Image du retour :  

     

    Il mettra un long moment à se remettre de cette épreuve….Trop de fantômes ! Mais petit à petit il a reconstruit sa vie et est même devenu maire de son village et membre de toutes les collectivités importantes, lui le petit berger rescapé de l’enfer !

      

    Aujourd’hui, je pense à lui, à tout ce qu’il m’a transmis et à ce vide immense qu’il a laissé ! Jean, Je t’aime….



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